
Retour des frimats… et des envies de plats mijotés « d’hiver ». J’hésite entre plusieurs plats pour le marché demain… pourquoi pas faire le premier goulash de l’année?
Article du 15 mars 2012
Pour mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, je cherchais l’autre jour du bon paprika, si possible de provenance connue (bio ou au moins en agriculture raisonnée). Bon, pas possible d’en trouver, je me suis donc rabattue sur le marchand d’épices du marché de la ZUP avec du paprika doux et du fort. Commence alors la recherche de la recette, qui varie énormément d’un livre de recettes à l’autre, d’un site internet à l’autre… J’ai donc fait un mélange de tout ça… dans un faitout!
– Les oignons : ils sont présents dans toutes les recettes, 2 ou 3, coupés en rondelles, émincés ou en tout petits morceaux… J’en ai pris trois, émincés assez finement mais pas trop… J’ai aussi mis deux gousses d’ail (pas dans toutes les recettes).
– La matière grasse : saindoux (probablement le plus authentique), beurre, huile… J’ai fait revenir les oignons et la viande dans un fond d’huile…
– La viande : souvent du bœuf, mais j’ai aussi vu du porc, du mouton, du veau… La taille des morceaux varie de 2 à 5 cm. J’ai pris du bœuf, un mélange de paleron et de jarret (400g de chaque environ).
– Les tomates, pas toujours présentes. J’ai hésité, les conserves sont souvent trop salées pour moi, je n’en ai plus au congélateur, mais la marque Monoprix (publicité gratuite) a la bonne idée d’afficher précisément le taux de sodium et l’équivalent en sel, très bas sur ses tomates pelées (0,08 g pour 100g, avec une boîte de 800g qui sera répartie en 5 ou 6 parts, ça ira). Reste la question de la matière plastifiée qui se trouve à l’intérieur de la boîte, comme désormais pour toutes les conserves acides, certaine contiennent du bisphénol A ou d’autres substances qui passent à la marge dans les aliments mais sont des perturbateurs endocriniens… Pour une fois, cela ira…
– Le liquide pour mouiller le tout : de l’eau, du bouillon de bœuf, de légume, des bouillons-cubes, du vin blanc, du vin rouge… J’ai opté pour un bouillon préparé la veille : 1 petit poireau, 1 grosse carotte, 1 bouquet garni, 30 minutes dans 500 ml d’eau, puis ajouter un os à moelle pour 15 minutes supplémentaires… Le soir, manger les légumes et la moelle (c’est gras mais j’adore! sur du pain grillé, avec du poivre et pas de gros sel pour moi, régime oblige), laisser refroidir le bouillon avec l’os, à enlever le lendemain avant de le mettre dans la casserole… Je n’ai pas dégraissé le bouillon cette fois-ci…
– Les épices : paprika (j’ai mis une cuiller à soupe de doux et une à café de fort), certains ajoutent du cumin, je n’en ai pas mis.
– Un bouquet garni
– ce qui apparaît dans certaines recettes et que je n’ai pas mis : des poivrons (ce n’est pas la saison, et les poivrons espagnols cultivés hors-sol à base d’eau et d’engrais, non merci), des lardons (jamais pour moi, trop salé), des champignons, de la crème fraîche avant de servir…
– le temps de cuisson est très variable selon les recettes. j’ai choisi de faire comme pour mon bœuf carottes: 2 h le samedi, laisser refroidir le tout… et reprendre 1 heure de cuisson tout doucement le dimanche, avec des pommes de terre dans le bac vapeur qui se pose au-dessus de mon faitout… Et voilà le résultat, avec un peu de persil du jardin (congelé) sur les pommes de terre au moment de servir dans une assiette à soupe.
Délicieux! A refaire en été avec des tomates fraîches et du poivron d’ici…

Elle m’a aussi conseillé d’alterner les rares odeurs qui commencent à revenir et l’introduction de nouvelles odeurs. Cette fois, j’ai choisi une odeur revenue, la coriandre… à forte concentration, donc juste quand je coupe ou quand j’en mets vraiment beaucoup (ici un gros bouquet! sur la photo, vous voyez dans le verre de la coriandre, de la ciboulette pour la
dans le bol du robot, couper le pain en petits morceaux, verser le lait, laisser gonfler, ajuster (j’ai ajouté un peu de lait), ajouter l’œuf, la roquette (la coriandre) ciselée, assaisonner, mixer ou pétrir. Après, économie de vaisselle oblige, j’ai directement réalisé les croquettes dans la poêle chaude huilée, après retournement, j’ai baissé le feu et laissé fondre un peu plus de 2 minutes le chèvre. Puis j’ai préparé une deuxième fournée!
Je réédite cette recette publiée en 2012 et le 1er octobre 2013… mais c’est une merveille en cette saison avec les bonnes pommes si vous en trouvez des non traitées (raisins et pommes sont les fruits qui reçoivent le plus de produits chimiques). Si vous êtes sûrs de leur provenance, vous pourrez garder les trognons et les épluchures pour la 

Là, j’ai mis le jus à passer pour la nuit (les fruits et le jus dans une passoire recouverte d’un tulle). Le lendemain matin, j’ai ajouté 1kg de sucre cristal pour 1,3 kg de jus recueilli. J’ai cuit un quart d’heure,la perle semblait se former sur l’assiette froide, mais au final, la gelée est un peu liquide, je l’utiliserai pour la pâtisserie ou les yaourts maison… et je re-essayerai en mettant moins d’eau! Cela m’a donné trois pots et presque un quatrième… Oups, la table n’est pas propre! J’avais commencé à préparer le déjeuner quand j’ai pris la photo…
C’est à nouveau Maryse qui partage aujourd’hui avec vous une recette mexicaine, approuvée par
C’est un grand classique de la cuisine mexicaine, son nom vient de « moler », c’est-à-dire moudre.
Dans une cocotte en terre de préférence, on met la pâte que l’on dilue peu à peu avec le bouillon de poulet jusqu’à obtenir une sauce onctueuse dans laquelle on met les morceaux. On laisse mijoter à feu doux en brassant régulièrement.
À part, on prépare une purée de haricots rouges (achetés en boîte, on les passe au mixer pour obtenir une purée bien lisse ou au presse-purée) et on la fait chauffer dans un plat creux en terre en rajoutant de l’huile.On prépare un riz blanc pour accompagner. Et on sert les trois ingrédients ensemble dans l’assiette.
Attention aux taches, la sauce ne pardonne pas [NB de Véronique: vous devriez y arriver, 





Comme vous le voyez sur la première photo, ça saute un peu sur le rebord du faitout (cuisson sans couvercle). Avec un melon moyen, cela me fait deux pots, j’ai gardé l’excédent de liquide, excellent, utilisé comme fond de cuisson dans les jours qui ont suivi, un mélange aigre-doux qui me plaît bien… j’aurais dû me soucier de ces recettes dès le début de l’été, pour tout tester… Bon, il devrait encore y avoir des melons au marché demain…
PS de Véronique: Eh, eh, j’ai aussi reçu de Vito (le mari de Maryse) la photo de la fameuse bière Bohémia, LOL!