L’avent de l’été par Zazimuth (6)

ATC de Zazimuth, jeu de l'avent de l'été 2013, semaine 6Pour accueillir l’été 2013 après le printemps pourri, Zazimuth m’a proposé un « jeu de l’avent »… décalé, en m’envoyant une grande série d’ATC (cartes de 2,5 sur 3,5 pouces, 6,4 sur 8,9 cm), avec pour consigne d’en tirer une par jour jusqu’à épuisement du stock… Voici donc mes tirages de la semaine…

30 juin, carte 2, idée de saison

1er juillet, carte 33, un charmant poisson…

2 juillet, carte 46, le bonheur (ce ruban est très gourmand)

3 juillet, carte 49, un été inoubliable (et fleuri)

4 juillet, carte 42, amitié (brodée et fleurie)

5 juillet, carte 31, feu d’artifice (je retiens cette idée de mini broderie pour utiliser les petites chutes de toile aïda…)

6 juillet, carte 36, échange

 

Revoir :

– la carte d’accompagnement et la première ATC

– la semaine 2

– la semaine 3

– la semaine 4

– la semaine 5

Un roudoudou en feutrine

Roudoudou en feutrine

Il y a quelques semaines, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise lançait un échange sur le thème de la gourmandise, chacune devant envoyer un marque-page (libre choix de la technique) et un livre de cuisine. Avant de vous montrer la finition du marque-page et le livre partis chez Aurèle, voici un petit accessoire supplémentaire, tout simple à faire: il suffit de coller une bande de feutrine foncée et une bande de feutrine colorée d’un cm de large (longueur = celle des petites feuilles de feutrine), puis rouler en collant au fur et à mesure, laisser sécher…

Roudoudou en feutrine attaché par un cordon à la lucetteJ’en ai fait une bidouille suspendue à une fermeture éclair par l’intermédiaire d’un cordon à la lucette.

Ah, pour les gourmand(e)s, vous pouvez revoir toute une série de bonbons brodés et finis en pendouilles : un bonbon à la pâte d’amande et au zan. Je l’avais monté en porte-clefs avec un berlingot et un rouleau de réglisse, tirés du livre Péché de gourmandise à broder, de Martine Rigeade, aux éditions Didier Carpentier.

 

Le marque-page gourmand de Corinne

Marque-page gourmand et livre sur les verrines de CorinneDans le cadre de l’échange sur le thème de la gourmandise organisé par Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, chacune devait envoyer un marque-page (libre choix de la technique) et un livre de cuisine. Voici le joli marque-page que j’ai reçu de la part de Corinne (sans blog), plein de bonbons pour accueillir l’été qui arrive enfin! Il était accompagné d’un livre plein de verrines, histoire de programmer quelques apéritifs dînatoires! Merci beaucoup, Corinne!

De mon côté, j’ai envoyé à Aurèle ce marque-page gourmand, à voir bientôt la finition et l’accompagnement…

Struck de Brian Dannelly

Affiche de Struck de Brian DannellyIl me restait un ticket du cinéma commercial à utiliser avant fin juin, je suis allée voir le seul film qui passait en ville et qui me semblait « visible »…

Le film : de nos jours aux États-Unis. Un étudiant est foudroyé sur un parking. Retour en arrière… Carson Phillips (Chris Colfer, qui a aussi écrit le scénario) vit avec sa mère alcoolique et dépressive (Sherril, Allison Janney). Il suit des cours dans un lycée pas très côté, le Clover High School, et vise une grande université où il veut faire des études de journalisme. Pour y arriver, il tient le journal du lycée et bientôt, suite à un entretien avec la conseillère d’orientation, un magazine littéraire. Mais il n’y a que Malerie Baggs (Rebel Wilson), jeune fille obèse toujours cachée derrière une caméra, qui souhaite participer. Il va exercer un chantage sur ses autres camarades pour qu’ils lui fournissent des textes…

Mon avis : bof… pas mal pour réviser son anglais (vu en VO), à part ça, ce film n’a pas éveillé mon intérêt. Des adolescents un peu perdus, un père absent, une mère dépressive, un lycéen qui tente de s’en sortir par lui-même, rien de bien original. Quant au foudroiement du héros, au début et à la fin du film, je n’ai pas saisi le message…

Un tigre dans la rivière (6)

Un tigre dans la rivière, les six premières étapesJe poursuis tranquillement la broderie du tigre dans la rivière d’après un kit de DMC. J’ai terminé la première moitié, sauf les points arrière et les points de nœud, que je réserve pour la fin… Ils vont quand même changer la forme de la queue et modifier la végétation, je pense…

Les étapes précédentes:

– la préparation,

– la première étape

– la deuxième étape

– la troisième étape

– la quatrième étape

– la cinquième étape

Le retour de Anna Enquist

Manu en mai 2013, pochette, marque-page, carte, livreIl y a quelques semaines, Nini 79 parlait très joliment sur son blog de Le retour de Anna Enquist. Après un petit tour chez Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, il est arrivé chez moi (bien accompagné!)

Le livre : Le retour de Anna Enquist, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin, collection Babel, n° 960, éditions Actes sud, 2009, 475 p., ISBN 978-2742783496

L’histoire : printemps 1775 en Angleterre. Elisabeth Cook, 34 ans, attend depuis trois ans le retour de son mari, James Cook, parti pour son deuxième voyage. Elle a accouché sans lui, le bébé qu’elle attendait à son départ est mort, une autre fillette est aussi décédée, d’un accident. Les deux ainés vont bien, le premier semble attiré par la marine, le deuxième par la musique. Elle range, frénétiquement, pour que tout soit impeccable pour le retour. Le voici enfin, amaigri. Il reçoit un poste honorifique, travaille avec elle à la mise en forme du récit de son voyage, mais voilà, l’appel du large semble le plus fort… Malgré sa promesse de ne plus repartir, il ne peut résister à l’offre de partir pour une nouvelle expédition…

Mon avis : un récit poignant, et original, avec non pas le point de vue du navigateur, mais celui de sa femme, de ses états d’âme, de sa longue attente. Si les informations circulent à grande vitesse aujourd’hui, Elisabeth n’a appris la mort de Cook que presque un an plus tard… et reçu plusieurs années après une lettre de son ami qui éclaire les circonstances de sa mort édulcorées par les autorités et même James, son neveu qui faisait partie et est revenu de l’expédition. Les relations aux enfants pendant ces absences, et lors des rares retours du mari, sont évoquées avec pudeur, pas facile à la fin du 18e siècle de s’attacher à des nouveau-nés dont on ne sait pas s’ils survivront. Difficile aussi d’accepter de se séparer du petit préféré et de le laisser aller à l’école navale alors qu’il aimerait tant jouer de la musique (la trompette de la marine ne vaut pas le violon…). Quant aux voyages, ils sont évoqués à travers la transcription des cahiers rapportés de l’expédition.

Un poireau au tricot

Un poireau au tricotPuisqu’il paraît que les enfants ont du mal à reconnaissance les légumes (sur de vilains dessins), j’ai décidé d’attaquer une série de légumes au tricot… Après le panais, la tomate et les cerises, j’ai choisi le poireau, longueur totale 41 cm (avec les racines). J’ai eu un peu de mal avec l’assemblage des « feuilles », assez mal expliqué.

Poireau, panais, cerises et tomate au tricotModèle de Susie Johns, Fruits & légumes au tricot (éditions Didier Carpentier, 2012), avec un reste de la laine blanche utilisée pour une boule pour noël 2011et pour des chaussons façon baskets et de la laine verte utilisée pour des glaces. Avec le panais, la tomate et les cerises… … et la suite: le chou-fleur, le champignon, l’ananas, la banane, le trognon de pomme, le petit pois, la pastèque, la figue, le poivron, l’aubergine,

Poitiers, les peintures de Marie Baranger dans l’église Sainte-Thérèse, les autels secondaires

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept sud, mur est, peinture de Marie Baranger, consacrée à sainte Thérèse et Vierge à l'EnfantAprès la visite générale de l’église Sainte-Thérèse à Poitiers, son chemin de croix, et les peintures des murs nord et sud du transept, je continue à vous faire découvrir les peintures de Marie Baranger (1902-2003) dans cette église avec les peintures qui surmontent les autels secondaires dans les transepts, également réalisés en 1934-1935. Les autels quant à eux viennent sans doute de la chapelle d’origine (construite en 1867, en centre-ville), les ateliers de Saint-Hilaire ont réalisé de très nombreux autels dans le diocèse de Poitiers (actuels départements de la Vienne et des Deux-Sèvres) dans la deuxième moitié du 19e siècle. L’autel majeur a quant à lui été « victime de Vatican II ». Démonté pour être remplacé par un autel « face aux fidèles », il a semble-t-il été en grande partie détruit, quelques statues auraient été conservées.

Le mur est du transept sud porte une peinture de Marie Baranger autour de sainte Thérèse, comme le mur sud du transept (à revoir dans l’article sur les peintures des murs nord et sud du transept).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept sud, mur est, peinture de Marie Baranger, sainte Thérèse bénite par la ViergeUne grande Vierge à l’Enfant bénit sainte Thérèse, qui se tient debout devant elle. D’après la documentation laissée par Marie Baranger, elle s’est inspirée de la Vierge d’Ognissanti de Giotto di Bondone (dit Giotto), peinte entre 1300 et 1303 pour la chapelle des Ognissanti à Florence, aujourd’hui présentée dans la galerie des offices. Bon, une inspiration… et une réinterprétation assez différente!

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept sud, mur est, peinture de Marie Baranger, détail du texte

Le texte, encadré par deux anges, rapporte des paroles de sainte Thérèse:

Je suis venue donner aux âmes ma petite voie de confiance / et d’abandon, je n’ai jamais rien refusé au Bon Dieu / il n’y a pas de petites actions / la sainteté, disposition du cœur / je veux bien encore souffrir / Demain, ce sera encore pure eh bien tant [pis] / Je ferai tomber une pluie de roses / je marche pour les missionnaires / ma vocation, c’est l’amour. / Afin de vivre dans un acte de parfait amour / je m’offre en victime d’Holocauste / à votre amour miséricordieux / il faudra que le Bon Dieu fasse toutes / mes volontés au ciel parce que je n’ai / jamais fait ma volonté sur la terre.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, vue généraleL’autel sud est consacré à des scènes de la vie de sainte Anne, sculptées sur le devant.

 

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, signatureIl porte, comme l’autel nord, la signature des ateliers de Saint-Hilaire (qui étaient situés près de la cathédrale de Poitiers) : « Ateliers St Hilaire / Charron & Beausoleil / Poitiers ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, panneau centralAu centre, le panneau un peu plus large porte une scène de la vie de sainte Anne. Heureusement qu’il y a un texte explicatif sur le rebord : « S[an]c[t]a Anna Virginis Mariae parens ora pro nobis » (sainte Anne, mère de la Vierge Marie, prie pour nous). Sainte Anne, assise sur un trône installé devant une cathédrale, enseigne au bon peuple (et à la Vierge qui tient Jésus dans ses bras, à sa droite, à gauche du panneau).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel sud des ateliers de Saint-Hilaire, Vierge à l'Enfant et saint JosephCe panneau central est encadré par sainte Anne (« S[an]c[t]a Anna ») à gauche et saint Joachim (« S[anct]us Joachim ») à droite, les parents de la Vierge (sans la légende, on aurait pu les confondre avec une Vierge à l’Enfant et saint Joseph).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept nord, mur est, peinture de Marie Baranger, consacrée à Jeanne d'Arc Le mur est du transept nord porte une scène avec le couronnement de Jeanne d’Arc, le mur nord du transept était également consacré à cette sainte (à revoir dans l’article sur les peintures des murs nord et sud du transept).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept nord, mur est, peinture de Marie Baranger, couronnement de Jeanne d'ArcJeanne d’Arc, l’épée posée au sol derrière elle, est agenouillée devant le Christ qui lui remet la couronne.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, transept nord, mur est, peinture de Marie Baranger, texte rapporté à Jeanne d'ArcLe texte sous la peinture, encadré de deux anges, se veut dans la bouche de Jeanne d’Arc:

Je vis saint Michel et ses anges / et l’ange me racontait la grande / piété qui était au royaume de Fr[ance] / eusse-de cent pères et mères, Dieu le / commandant je serai[s à moitié effacé] partie / j’ai été envoyée pour la consolat[ion] / des pauvres et des indigents / les gens d’armes batailleront et / Dieu donnera la victoire / c’est le péché qui fait perdre les / batailles. Dieu, premier servi / conduit mon oeuvre j’aimerais mie[ux] / garder les brebis. / Je ne crains pas les traîtres / je m’en rapporte tout à Dieu.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, vue généraleL’autel secondaire nord porte trois scènes sculptées de mêmes dimensions. En l’absence de légende et de temps pour chercher le sujet représenté, je ne me risquerai pas à une interprétation, le répertoire des ateliers de Saint-Hilaire était varié, et parfois loin des représentations « classiques » (voir la vie de sainte Anne ci-dessus) et volontiers autour de saints « locaux ».

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, signatureIl porte la signature des ateliers de Saint-Hilaire, moins lisible que sur l’autel sud (voir plus haut).

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, panneau gaucheA gauche, une sainte femme (auréolée) joue de la musique, visitée par un ange et un soldat romain.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, panneau centralAu centre, la sainte femme est agenouillée dans une sorte d’oratoire, une lyre et une partition posées au sol devant elle. Un ange semble la conseiller, tandis que le soldat romain brandit son arme pour l’occire.

Poitiers, église Sainte-Thérèse, autel nord des ateliers de Saint-Hilaire, panneau droitA droite, un saint homme (pas Jésus, il n’y a pas de croix sur le nimbe) donne la charité à une famille.

Photographies de novembre 2012 et avril 2013.

Chat va vider mon placard (8), Champignon

SAL Chat va vider mon placard, mars 2013, grille d'Isabelle Vautier, terminéAprès le chat et le sol, voici l’alphabet! Depuis quelques mois, Luna organise un SAL intitulé « Chat va vider mon placard« . Il s’agit de montrer à la fin du mois une avancée d’une grille oubliée au fond du placard avec un chat… Après le chat Olga et la grille de mars pour Broder’idées 2013, proposé par la maison rurale d’outre-forêt à Kutzenhausen, j’ai choisi une grille d’Isabelle Haccourt Vautier, inspirée de son chat « Champignon » et offerte (peut-être) par Flo (sans blog). Pour la toile, c’est une chute de tissu d’ameublement acheté au poids pour le concours de Nans-sous-Sainte-Anne (dans nos prairies fleuries… ma participation est partie, je vous la révèlerai bientôt), environ 6 à 7 fils/cm, brodée en 1 fil sur 1 fil. Pour le chat, j’ai choisi Les fils du Jardin, collection particulière, par jardin secret/les secrets du jardin à Bourges, échevette offerte par Cocoperlette / mes loisirs avec son splendide nuancier. Pour le sol et l’alphabet, un fil dégradé Anchor 1220 offert par Vivi / Jujuraph et avec lequel j’ai déjà réalisé un marque-page.

Toile de 36 sur 22 cm, zone brodée de 15 sur 8 cm. Je compte faire une seconde broderie sur la même toile et assembler le tout en trousse pour ranger mes fermetures éclairs d’avance: quelqu’un aurait une idée pour l’aménagement intérieur? Une grande fermeture sur 3 côtés, je pense, et dedans, des supports en élastiques pour les caler? Qu’en pensez-vous? J’ai encore un peu de temps, je n’ai pas fini cette broderie et en ai une deuxième de mêmes dimensions à faire…

Le monument de Clemenceau à Sainte-Hermine

Le monument de Clemenceau à Sainte-Hermine, vue générale, cliché DalineleIl y a quelques semaines, Dalinele m’a fait parvenir les photographies qu’elle avait faites en mai 2013 à Sainte-Hermine, en Vendée (elle m’a aussi envoyé il y a quelques mois un monument aux morts que j’ai programmé pour le mois de novembre…). Un grand merci à elle, voici donc une visite du monument à Georges Clemenceau, inauguré du vivant et en présence de Georges Clemenceau (1841-1929) le 2 octobre 1921 (le projet et la souscription avaient été lancés dès 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale). Il était né à Mouilleron-en-Pareds et a passé son enfance au Château de l’Aubraie, à quelques kilomètres de Sainte-Hermine.

Les archives départementales de la Vendée proposent un dossier complet sur ce monument, et deux albums photos (83 Fi 3-1-14, 14 vues dans l’atelier du sculpteur François Sicard à Sainte-Hermine et 1 Num 59 3/223-9, six cartes postales); dommage, impossible de faire des liens directs sur les albums photos (il faut l’IP de l’ordinateur pour accéder à la visionneuse, un lien enregistré ne fonctionne donc pas sur un autre ordinateur, vous pouvez y accéder à partir de l’inventaire des fonds concernant les monuments commémoratifs). Une partie des images sont reprises dans le dossier. Une partie de ces photographies sont de André Bujeaud (1861-1943), maire de Sainte-Hermine et ami de Clemenceau.

Le monument de Clemenceau à Sainte-Hermine, la signature de François Sicard, cliché DalineleLe monument porte la signature de , dont je vous ai déjà montré, à Tours, les atlantes de l’hôtel de ville et la statue du poète Racan dans le parc des prébendes d’Oe, et à Cahors, le monument aux morts de 1914-1918. Il a été choisi par Clemenceau lui-même et ne figurait pas parmi les quatre artistes proposés par le comité de souscription, Arthur Guéniot (je ne vous en ai jamais parlé), Émile (revoir les cariatides de l’hôtel de ville de Tours),  (revoir Héro et Léandre et le monument aux soldats et marins morts de 1870 à La Rochelle) et Georges Bareau (revoir Jules Verne à Nantes). Clemenceau a suivi de près la réalisation des maquettes en plâtre, est venu en mai 1921 à Sainte-Hermine pour voir le monument avant la mise en place des grilles, puis à l’inauguration en octobre.

Le monument de Clemenceau à Sainte-Hermine, le groupe sculpté, cliché DalineleLe monument en pierre (du calcaire provenant de Pouillenay, en Bourgogne, d’après le dossier des archives de Vendée) se compose d’un groupe sculpté sur un rocher, au sommet se tient Georges Clemenceau, encadré un cran plus bas par des soldats, un caporal un peu au-dessus et à l’écart des cinq (d’après le dossier, je n’en vois que quatre sur les photographies et les cartes postales du dossier en ligne…) hommes de troupe tout en bas, des Poilus originaires de Vendée.

Le monument de Clemenceau à Sainte-Hermine, Clemenceau domine le monument, cliché DalineleSur ces deux vues, on voit bien le détachement hiérarchique… les soldats en bas, Clemenceau en haut, et le caporal à un niveau intermédiaire, détaché de ses hommes et semblant en admiration devant Clemenceau, chapeauté et appuyé sur sa canne.

Le monument de Clemenceau à Sainte-Hermine, détail d'un fusil et du barda, cliché DalineleLes soldats portent tout leur équipement, du fusil au barda en passant par les cartouchières (à comparer par exemple à l’équipement de Poilu du monument aux morts de Loudun).

Photographies de  Dalinele, mai 2013.