Je viens de passer quelques jours à Paris, avec une journée au centre d’évaluation des capacités de conduite automobile à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, reprendre le volant serait aussi tourner une page dans l’histoire de mes méningiomes même si la rééducation paye avec des résultats positifs sur la mémoire de travail. Donc vendredi, j’ai profité du très beau temps pour aller me promener dans les 11e et 12e arrondissements. J’ai découvert la « promenade verte » au-dessus du viaduc des arts (je ne connaissais que le dessous!), parcourue en entier depuis Bastille jusqu’à la porte de Montempoivre à l’entrée Saint-Mandé.
J’ai visité le cimetière privé de Picpus (avec les fosses communes de 1300 personnes exécutées pendant la terreur, entre juin et juillet 1794, la tombe de La Fayette, celles de nombreux (ex)-aristocrates français, un lieu d’un calme incroyable…
… si calme et bien chauffé entre ses murs que les abeilles de l’une des ruches étaient déjà en pleine activité, les autres colonies se reposent encore ou n’ont pas survécu à l’hiver. Il est grand temps que je réserve mon miel de l’année à venir auprès de parrains d’abeilles!
Devant la mairie du 12e arrondissement, j’ai eu une pensée pour Monique / Bidouillette / Tibilisfil et ses défis photographiques… comment ne pas se souvenir de pigeon vole! ? (son blog est fermé mais je la suis régulièrement sur FB).
Je suis aussi passée à la boutique La croix et la Manière (36 rue Faidherbe dans le 11e arrondissement) tenue par Monique Lyonnet, que j’avais découverte il y a quelques années avec Marlie et ses ami(e)s à l’occasion de l’exposition de Michèle Gleizer, à la librairie de bande dessinée presque voisine.
Puis je suis allée à deux pas de là (121 rue de Charonne) visiter la boutique des arts ménagers du magazine Causette. J’y serais bien allée mercredi soir pour le débat avec le Dr Kapote, mais cela n’aurait pas été raisonnable pour l’évaluation de jeudi. Si vous êtes sur Paris la semaine prochaine (jusqu’au 19 mars 2016…), je vous conseille vivement l’exposition de Maxime Lemoyne, qui dessine des corps de femmes de toutes les morphologies, pas seulement des modèles idéalisés! Il reste même quelques places dimanche 20 mars pour son cours de dessin de nu (de 15h à 18h) !
Voici une réédition de mon article du 14 juin 2011, avec des photographies de fin novembre 2016. Je laisse la première ici pour vous rendre compte de la différence, j’ai laissé les anciennes photos de 2011 en fin d’article.
Devant la
Ce monument est signé de
Le monument, en ciment moulé et pierre sculptée, se compose d’un pilier formé de quatre colonnes corinthiennes (ici de dos)
… au sommet duquel se trouve la charité dans une représentation très classique, surmontée d’une croix…
… plus ouvragée au dos.
Martin, vêtu en cavalier romain, assis sur son cheval…
… coupe en deux avec son épée son manteau…
… pour l’offrir à un pauvre infirme agenouillé, appuyé sur sa béquille.
On le voit peut-être mieux ainsi de trois quarts.
Sur des consoles posées à hauteur de la base des chapiteaux corinthiens ont pris place deux statues d’évêques en pied. Si les auteurs s’accordent pour Perpetuus, francisé en Perpet ou Perpétue (6ème évêque de Tours (évêque de Tours de 460 environ à sa mort vers 490, canonisé), qui fit construire la première basilique Saint-Martin consacrée le 4 juillet 471), l’identification du second évêque est plus variable.
Certains y voient un second saint Martin, d’autres, et c’est plus probable, saint Grégoire, 19ème évêque de Tours (né vers 539 et mort à Tours en 594), historien de l’Église et des Francs. Tous deux en tout cas portent tous les vêtements liturgiques, chasuble, aube, étole, pallium dont je vous ai détaillé la description sur
Deux paons s’affrontent de chaque côté d’un vase (rappelant les 







J’aurais dû vous parler de cette exposition lors de son inauguration, fin octobre 2015, mais c’était pendant ma période boulot-
Vite, allez voir pour la première fois à Oiron le magnifique
Il y a quelque temps, le centre des monuments nationaux a pu acquérir ce précieux recueil, mis en dépôt pour des raisons de conservations à la Bibliothèque nationale de France. Mme de Montespan avait acquis le château d’Oiron, embelli peu avant par le maréchal de La Feuillade, après avoir reçu une somme rondelette de la part de Louis XIV.
Retirée de la cour, madame de Montespan y mènera à son tour de nombreux travaux… et est censée y vivre dans le repentir, la repentance n’excluant pas un certain train de vie et une attitude disons détendue, comme on peut le voir sur ce portrait qui accueille le visiteur de l’exposition 😉 (il se trouvait dans l’hospice de la commune, aujourd’hui maison de retraite, et a été restauré pour l’occasion). En gardant l’usufruit, elle fait acquérir les terres et le château par son fils aîné, le marquis d’Antin, directeur des Bâtiments du roi (1708), duc et pair de France (1711).
C’est le marquis d’Antin qui fait dresser ces plans en 1713, regroupés en un superbe recueil (« un ouvrage beau et utile » selon son propre avis), par l’un des meilleurs dessinateurs des Bâtiments du roi, qui avait été recruté par Jules Hardouin-Mansart.
A voir au château d’Oiron jusqu’au 24 janvier 2016. Et profitez-en pour visiter le château, en particulier la galerie Renaissance, et la collection d’art contemporain.
Je vous conseille aussi tout particulièrement le catalogue… relu aussi avant impression (entre autres) par
Si vous ne pouvez pas y aller (ça serait vraiment dommage), le centre des monuments nationaux a aussi mis en ligne l’ensemble des
… puisqu’il ne peut être ouvert qu’à une page précise…
Il est représenté debout, sous ses traits d’évêque (de Myre), debout, tenant sa crosse d’évêque de la main gauche. Au passage, remarquez la perspective tordue : le personnage est figuré de face, mais ses pieds sont de profil…
Je ne suis pas très présente en ce moment sur mon blog, je poursuis activement mes 

La nuit européenne de la chauve-souris, c’est ce soir (29 août 2015)! Il y aura partout en Europe des points d’observation, ainsi que demain… vous pouvez retrouver en suivant le lien toutes les
Sinon, pour les amis et visiteurs poitevins, vous pouvez aussi aller voir la
Il reste quelques jours de vacances, amis poitevins ou de passage dans la Vienne, je vous propose de vous déplacer jusqu’à Lussac-les-Châteaux, à
Au rez-de-chaussée est présentée depuis quelques semaines et jusqu’au 27 septembre 2015 l’exposition Préhistoire de la bande dessinée et du dessin animé proposée par le préhistorien Marc Azéma. Il y présente les travaux issus de sa thèse, mais accessibles à tous, sur la représentation du mouvement dans l’art préhistorique et propose de voir dans le dédoublement de certaines peintures ou gravures des décompositions des mouvements. La découverte de la grotte Chauvet (voir
Fin juin 2015, j’ai vu trois expositions au 
Au détour des rues, il arrive parfois de trouver de petites perles sur les chevalets et autres panneaux annonçant les menus. En ce 24 mai 2015, je n’avais pas résisté à photographier celui-ci à Brive-la-Gaillarde. Ce « restaurant spécialités orientales » propose en première ligne… des « Tacos marocains » et des « paninis »! Bon, il y a beaucoup d’émigrés italiens au Mexique, mais cela fait un super mélange avec les couscous, tajines et kebabs!
Toujours à Brive, le code de la route s’applique dans l’enceinte de l’hôpital (j’allais photographier l’ancien hôtel-Dieu voisin), mais pas l’orthographe: « Le code de la route s’aplique [sic] dans l’enceinte du centre hospitalier ».
Finalement, je vais croire mon neurologue, même avec mes difficultés de mémoire de travail verbal [et finalement pas de