Archives de catégorie : Lecture / BD

Les bandes dessinées que j’ai lues et le classement mensuel du top BD des blogueurs.

Les fabuleuses aventures de Nasr Eddin Hodja de Pénélope Paicheler

Couverture des Fabuleuses aventures de Nasr Eddin Hodja de Paicheler pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’ai trouvé cette bande dessinée en fouillant les bacs de la médiathèque à la recherche de BD de femmes…

Le livre : Les fabuleuses aventures de Nasr Eddin Hodja de Pénélope Paicheler (scénario, dessin et couleurs), collection ChromoZone, éditions de l’An 2, 2006, 62 pages, 978-2848560588.

L’histoire : en Turquie au 13e siècle. Nasr Eddin Hodja est une sorte de sage, illettré, un peu juge musulman (mais il a des soucis avec le Coran) et médiateur des conflits de ses contemporains, à la tête desquels le souverain Timour. Il se retrouve confronté à sa femme, à ses voisins, à des enfants qui se moquent de lui, à son âne récalcitrant, etc.

Mon avis : je n’ai pas trop accroché à ce récit, un énorme cran en-dessous d’Iznogoud, par exemple, pour évoquer un album qui raconte des histoires de l’ancien Proche-Orient. Des histoires courtes, une planche ou parfois deux, mais l’album n’a pas trouvé l’équilibre entre la dérision ou les blagues et l’aspect un peu historique? Il faudra que je lise les textes originaux (traduits!) des aventures de Nasr Eddin Hodja.

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Top BD de mars 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, ces derniers mois, en raison de l’arrivée de nouveaux chroniqueurs, mais ce mois-ci (mars 2011), pas de nouveau chroniqueur, cependant, le classement a évolué, certains d’entre nous ayant lu des titres du classement. D’ailleurs, Poulet aux prunes de Marjane Satrapi fait son entrée au classement et Rural! Chronique d’une collision politique d’Étienne Davodeau son retour. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 19.67

2- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.38

3- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 19

4- (+) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.92, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

5- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.58: Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.

6- (N) Elmer, Gerry Alanguilan, Ca et là, 18.57

7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.5

8- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

9- (+) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.39, je l’ai lu aussi, voir mon avis

10- (-) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.33

11- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 18

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (N) Légendes de la Garde, David Petersen, Gallimard, 17., Tome 1, Tome 2.

16- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.83

17- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt, 17.79, j’en ai parlé ici

18- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.75, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5<
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Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

19- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17.7, Tome 1, Tome 2,

20- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

21- (N) Kraa tome 1- La vallée perdue, Benoît Sokaal, Dargad, 17.67

22- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

23- (N) Poulet aux prunes, Marjanne Satrapi, L’Association, 17.67, j’en ai parlé ici

24- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard, 17.53

25- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

26- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

27- (=) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.4

28- (=) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.3, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

29- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.38, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.

30- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

31- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.36, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9, Tome 10,Tome 11, Tome 12, Tome 13,

32- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics, 17.35, Tome 1, Tome 2

33- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt, 17.33

34- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil, 17.33

35- (=) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

36- (N) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.23

37- (=) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 5, Tome 6,

38- (=) Quai d’Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud, 17.2

39- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

40- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

41- (N) Voyage aux îles de la désolation, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 17.17

42- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

43- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2.

44- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

45- (+) Rural!, Etienne Davodeau, Delcourt, 17, j’en ai parlé ici

46- (N) Haunt tome 1- Frères ennemis, R. Kirkman, R. Ottley, Greg Capullo, Delcourt, 17

47- (-) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman, 16.94, Tome 1, Tome 2,Tome 3, Tome 4,

48- (=) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt, 16.93, vous pouvez relire mon avis

49- (=) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana, 16.88, Tome 1, Tome 2,Tome 3,

50- (=) Jéronimus, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis, 16.88, Tome 1, Tome 2.

Fais péter les basses, Bruno ! de Baru

Couverture de Fais pêter les basses Bruno, de Baru pioche-en-bib.jpgBaru avait gagné le grand prix de la bande dessinée d’Angoulême en 2010 et était donc le président de l’édition 2011 avec une exposition à la cité de la Bande dessinée (dans le bâtiment Castro). Avant d’aller au festival cette année, j’avais donc emprunté trois titres à la médiathèque, je vous parle aujourd’hui du plus récent… (les autres sont L’enragé, tome 1 et le tome 2).

Le livre : Fais péter les basses, Bruno ! de Hervé Barulea, dit Baru (scénario et dessin), éditions Futuropolis, 2010, 125 pages, ISBN 978-2754804099.

L’histoire : aujourd’hui en Afrique noire et en France. Ousmane Traoré, footballeur en Europe, retourne dans son pays et y repère un jeune garçon doué, Slimane, à qui il propose de venir en France… dans la soute à bagages. Et le voilà travailleur clandestin, esclave de bonnes âmes qui acceptent de lui donner du boulot… Au même moment, Zinedine, petite frappe de banlieue parisienne, sort de prison et a une idée fixe, aller faire la peau de celui qui l’a envoyé au trou et se refaire une santé financière en braquant un fourgon blindé la veille de noël… Il va lui falloir monter une équipe… entre vieux de la vieille école et petits jeunes sans cervelle…

Mon avis : bof… Je ne suis pas vraiment rentrée dans ce scénario qui certes, aborde des questions d’actualité, notamment l’exploitation de l’homme par l’homme, du truand par son caïd, du travailleur clandestin par les employeurs, etc. Mais que ce soit le graphisme ou le détail du scénario, rien ne m’a vraiment séduite…

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De briques et de sang de Régis Hautière et David François

Couverture de De briques et de sang J’avais entendu parler de ce titre à la librairie francophone sur France Inter et l’ai offert (après l’avoir lu, LOL!) à mon père qui avait déjeuné il y a un moment à l’économat du familistère de Guise, dans l’Aisne, créé par Jean-Baptiste Godin (le créateur des poêles Godin) au milieu du 19e siècle sur le modèle du Phalanstère de Fourier : un fonctionnement en coopérative autour de l’usine, avec des logements où dorment aussi bien le patron que les ingénieurs et les ouvriers, une école (mixte dès l’origine), une buanderie, un théâtre, une piscine, une cantine, etc. Attention, sur le site de l’éditeur et tous ceux qui font des copier/coller, Guise est localisé dans l’Ain, quel manque de respect, cette approximation…

Le livre : De briques et de sang de Régis Hautière (scénario) et David François (dessin et couleurs), collection KSTR, éditions Casterman, 2010, 146 planches, ISBN 978-2-203-00854-0.

L’histoire : au familistère de Guise, en 1936. Une dame revient ici à l’occasion de la mort de son père et se souvient des événements qui se sont passés au début de l’année 1914. Alors que 1500 personnes vivent au Familistère surviennent plusieurs meurtres dans cette société clause et apparemment soudée… D’abord, un ouvrier fondeur est retrouvé assassiné… Puis, quinze jours plus tard, c’est autour d’une veuve de mourir dans des conditions louches. la presse, accourue, repart aussi vite, le contexte (la montée des tensions avant la première guerre mondiale). Un couple est alors retrouvé asphyxié dans sa chambre, intoxication au monoxyde de carbone? Incroyable chez un producteur de poêles qui met en avant la sécurité et avait donc installé un système de ventilation efficace dans chaque logement. Une jeune fille, Ada, d’origine alsacienne et dont le père, Rudolf Volsheim, dit « Bismarck », dans ce contexte, est soupçonné, mène l’enquête avec Victor Leblanc, un journaliste de l’Humanité. Ils découvrent très vite que toutes ces victimes ont en commun d’avoir fait partie du même conseil de gestion du familistère il y a quelques années… Mais pourquoi sont-ils tous assassinés les uns après les autres ?

Mon avis : j’ai été un peu déroutée au départ par les tons sombres de l’encrage… mais suis vite entrée dans le scénario qui permet de découvrir le monde clos du familistère où, derrière l’utopie de la vie idéale, les hommes et les femmes qui y vivent ont les mêmes soucis, les mêmes pulsions qu’à l’extérieur, peut-être exacerbés par la promiscuité de la vie en commun permanente…

Pour aller plus loin : voir absolument le site du familistère de Guise.

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Poulet aux prunes de Marjane Satrapi

Couverture de poulet aux prunes de Marjane Satrapi

pioche-en-bib.jpg

Logo BD for WomenUne BD à nouveau empruntée à la médiathèque. J’avais adoré Broderies et Persepolis et son adaptation en dessin animé (lu et vu avant le blog). Cet album a reçu le prix du meilleur album de l’année 2004 (décerné en 2005) du festival de la bande dessinée d’Angoulême.

Le livre : Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi (scénario et dessins), collection Ciboulette, éditions L’Association, 84 pages, 2004, ISBN 978-28441415902844141590.

L’histoire : Téhéran, en 1958. Khan, joueur de tar, a décidé de se laisser mourir par une grève de la faim parce ce que sa femme, dans un accès de colère, lui a cassé son instrument de musique. Allongé dans sa chambre, il revient sur sa jeunesse, leur rencontre, avec son frère sur leur enfance. Lui, Nasser Ali, l’aîné et le cancre, Abdi, le cadet, bon élève, premier de la classe puis prisonnier politique… Un retour sur la vie (voire une anticipation de l’avenir) qui est aussi l’occasion d’aborder l’histoire de l’Iran…

Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette histoire rédigée comme un récit tout en dessins en noir et blanc. Où est passé le temps où les femmes iraniennes avaient l’interdiction de porter le voile, fumaient, où les enfants résistaient au mariage arrangé par les parents? En arrière plan aussi, très discrètement, le rôle des États-Unis et leur interférence dans les affaires de l’Iran, influant sur l’arrivée ou la destitution des dirigeants. L’époque a bien changé, mais ce passé explique sans doute en partie l’Iran d’aujourd’hui…

PS: j’ai beaucoup moins aimé le film qui en a été tiré…

 

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Top BD de février 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, ces derniers mois, en raison de l’arrivée de nouveaux chroniqueurs., mais ce mois-ci (février 2011), le classement semble s’être stabilisé. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 19.67

2- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.38

3- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 19

4- (=) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Panini Comics, 18.88

5- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.78, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

6- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 6.

7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.5

8- (-) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5

9- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

10- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

11- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.2, je l’ai lu aussi, voir mon avis

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 18

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.83

16- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt, 17.79, j’en ai parlé ici

17- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.7, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

18- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17., Tome 1, Tome 2,

19- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

20- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

21- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard, 17.53

22- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

23- (N) Le petit Christian, Blutch, L’Association, 17.5, Tome 1, Tome 2

24- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

25- (-) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.4

26- (+) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.39, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

27- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman,17.38, Tome 1,Tome 2,

28- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

29- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics, 17.3, Tome 1, Tome 2

30- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.35, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 10,

31- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt,17.33

32- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil, 17.33

33- (=) Je ne mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

34- (+) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 6,

35- (-) Quai d’Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud, 17.2

36- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

37- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

38- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

39- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2.

40- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

41- (=) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman, 16.95, Tome 1, Tome 2,

42- (=) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt, 16.9, vous pouvez relire mon avis

43- (=) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana, 16.88, Tome 1, Tome 2,Tome 3,

44- (=) Jéronimus, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis, 16.88, Tome 1, Tome 2.

45- (=) Terre-Neuvas, Chr
istophe Chabouté, Vents d’Ouest, 16.86

46- (=) Fais péter les basses Bruno!, Baru, Futuropolis, 16.86, je l’ai aussi lu

47- (=) Cancer and the City, Marisa Acocella Marchetto, L’Iconoclaste, 16.83

48- (=) Page Noire, Denis Lapierre, Franck Giroud, Ralph Meyer, Futuropolis, 16.83

49- (=) Rosalie Blum, Camille Jourdy, Actes Sud, 16.82, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

50- (=) Ikigami, Motorô Mase, Kazé Manga, 16.75, Tome 1,Tome 2

Geronimo (3) de Davodeau et Joub

Couverture du tome 3 de Geronimo, de Davodeau et Joub pioche-en-bib.jpgJ’ai vu l’autre jour à la médiathèque le tome 3/3 de la série Geronimo de Davodeau et Joub (voir ici le tome 1 et le tome 2).

Le livre : Geronimo, tome 3 d’Étienne Davodeau et Joub (scénario et dessin), éditions Dupuis, 2010, 56 pages, 9782800146874.

L’histoire : Geronimo (voir tomes précédents) avait été élevé en dehors de la société de consommation. Alors que ses amis Ben, Malo et Virgile testent des bêtises d’ado (marcher sur le parapet d’un pont…), Geronimo traîne sur un chantier mené par un entrepreneur qui exploite des travailleurs clandestins, les payant mal, leur imposant un travail infaisable… L’un d’eux partage avec lui un sandwich, lui leur donne un coup de main. Et voilà qu’un accident arrive, l’un des travailleur est hors-jeu, le patron furieux, il embauche Géronimo comme les autres, sans rien lui demander. Un jour, c’est la descente de police, ils sont tous arrêtés… Que va faire Geronimo?

Mon avis : comme le reste de la série (et des titres écrits par Davodeau seul), sous une histoire en apparence banale sont abordés des thèmes importants, ici l’exploitation des travailleurs clandestins dans le milieu du bâtiment.

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et le récapitulatif dans l’article écrit pour la venue à Poitiers de l’auteur.

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

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Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh

Couverture de Le bleu est une couleur chaude

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’avais vu ce titre chez Audouchoc avant qu’elle ne lance ici le défi BD Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, qu’il rejoindra aussi. J’ai emprunté cet album à la médiathèque. Il a reçu le prix du public au dernier (2011) festival international de la bande dessinée à Angoulême.

PS: l’adaptation au cinéma par Abdellatif Kechiche et ses deux actrices, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, ont reçu la palme d’or du 66e festival de Cannes (2013) pour l’adaptation de cette bande dessinée, La vie d’Adèle, sortie prévue en octobre 2013 [Voir mon avis sur La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche].

Le livre : Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh (scénario et dessin), hors collection, éditions Glénat, 2010, 156 planches, ISBN 978-2723467834.

L’histoire : Lille aujourd’hui (2010). Dans une petite pièce, Emma, une fille aux cheveux bleus, lit le journal intime de Clémentine, qui vient de mourir, et revient en arrière… Clémentine, 15 ans, commence à s’intéresser à l’amour. Elle croise un jour une jeune fille aux cheveux bleus qui la fait craquer… tomber amoureuse d’une fille ? Elle tente de résister, cède d’abord aux avances de Thomas, un garçon qui la draguait depuis un moment, mais finit par vivre une passion avec Emma, qui a en même temps une autre histoire amoureuse (houleuse) avec une femme plus âgée… Comment s’accepter soi-même en lesbienne, accepter le regard des autres et notamment de ses camarades de classe ?

Mon avis : j’ai beaucoup aimé cet album pour plusieurs raisons. D’abord le traitement d’hier (en noir et blanc, avec juste les cheveux d’Emma en bleu) et d’aujourd’hui (en couleur). Le scénario ensuite, une belle et terrible histoire d’amour, le père qui refuse, même au-delà de la mort, d’accepter l’homosexualité de sa fille… La fin tragique enfin, due à la prise de médicaments qui ont entraîné une dégénérescence cardiaque (l’album est paru avant que n’éclate le scandale du médiator, mais y ressemble fort, il peut aussi s’agir de la prise d’un coupe-faim…).

Pour aller plus loin sur l’auteure : voir le site de Julie Maroh.

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Couleur de peau : miel (tome 2) de Jung

Couverture de Couleur de peau meil, tome 2, de Yung pioche-en-bib.jpgJe poursuis ce titre qui figure depuis le début au TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible et qui avait plu aussi à Theoma. Je l’ai emprunté à la médiathèque. Vous pouvez relire mon avis sur le tome 1… ainsi maintenant que celui de l’adaptation au cinéma puis le tome 3.

Le livre : Couleur de peau : miel, tome 2 de Jung (scénario et dessin), Collection : Astrolabe, éditions Quadrant (Soleil), 2008, 144 planches noir et blanc (plus, en fin de volume, 4 pages de Biographie sur Jung et 2 d’éditorial de Quadrants), 978-2-302-00092-6.

L’histoire : 1980, en Belgique. Jung a maintenant 14 ans et une petite sœur aussi adoptée en Corée (sans compter les quatre premiers enfants de ses parents adoptifs), Valérie. Mais quelques années plus tard, elle est atteinte d’un cancer du rein, on voit sa tombe, puis, beaucoup plus loin, Jung dit que sa sœur est morte dans un accident de voiture louche (suicide comme beaucoup d’autres enfants coréens adoptés?). En attendant, les relations de Jung et de sa mère adoptive sont complexes. L’adolescence n’est pas facile, il refuse de parler à table. Découverte de la sexualité, du dessin… et le choc. Il les montre à de nouveaux amis coréens… qui y reconnaissent la Corée qu’il pensait avoir oubliée.

Mon avis : Jung adolescent ne se sent plus coréen et pas tout à fait belge… Ses dessins sont un refuge important, il apprend tout sur le Japon pour participer à un concours… qu’il va gagner haut la main! Aller au Japon, ça le rapproche de sa Corée natale. Les relations complexes avec ses parents adoptifs et notamment avec sa mère sont très bien abordées, notamment quand il tombe malade. Je ne pensais pas qu’il y avait un tel mal-être des enfants adoptés, notamment coréens, qui se traduit par une surmortalité par suicides, accidents, conduites à risques. Le dessin en noir et blanc me plaît beaucoup, je suis contente d’avoir lu ces deux tomes.

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Achats raisonnables à Angoulême

Affiche du festival international de la BD d'Angoulême 2011 Il y a déjà presque 15 jours, je suis allée au festival international de la bande dessinée à Angoulême, avec Emmanuelle. J’ai été très très raisonnable dans mes achats… Comme le veut la coutume, l’affiche a été réalisée par le Grand Prix de l’année dernière, Baru, qui est aussi le président de l’édition suivante, avec une grande exposition personnelle (et peint aussi un mur, en général, mais là, je ne sais pas si ça a été fait…). [depuis, j’ai lu de cet auteur Fais péter les basses, Bruno ! et L’enragé : tome 1 et le tome 2].

Achats au festival de la BD d'Angoulême en 2011 Dans la bulle des indépendants, le tome 1 de En chemin elle rencontre… les artistes se mobilisent contre la violence faite aux femmes (collectif), édité par Des ronds dans l’O et Amnesty International (ISBN : 978-2-917237-06-9, chouette, une BD de femmes, en partie, pour des femmes, idéal pour le défi BD for women), un flipbook (vous savez, ces petits livres qui s’animent quand on tourne les pages, vous retrouverez des liens sur cet ancien article) finlandais, Miracle Baby, de Kati Rapia (à commander chez l’éditeur Napa Books si vous êtes intéressé).

Dans la même bulle, Emmanuelle a craqué pour un album… j’ai résisté… mais craqué après avoir vu l’exposition dans la bulle des jeunes talents! Un éditeur tout neuf de Strasbourg, une exposition pleine d’humour, des auteurs et éditeurs très sympas, une belle dédicace (chut… vous devrez attendre mon avis pour la voir, na !)… Mais de quoi s’agit-il ? De l’album Les derniers dinosaures, par Didier de Calan et Donatien Mary, aux éditions 2024. Un pastiche de livre scientifique du 19e siècle, à découvrir bientôt !

Angoulême, la cité de la BD, le batiment des chaisNous avons fui la bulle des grands éditeurs, la cohue dès l’ouverture, même le vendredi (journée en principe plus calme), mais avons profité de beaucoup d’expositions, à la maison des auteurs et à la cité internationale de la BD (que vous pouvez redécouvrir dans cet article, les deux dernières photographies en viennent), mais pas vu en revanche les nouveaux auteurs de la bande dessinée belge francophone à l’espace Franquin. Nous avons donc apprécié Parodies, la bande dessinée au second degré (elle y reste jusqu’au 24 avril 2011), dans le nouveau bâtiment de la cité de la BD.

Angoulême, la cité de la BD, la passerelle et le bâtiment de l'ancien CNBDINous avons aussi vu Baru, dans l’ancien bâtiment Castro, enfin, ancien, il n’a qu’une vingtaine d’années mais a très mal vieilli, une exposition organisée par le festival, jusqu’au 30 mars 2011, objet de nouvelles tensions entre le Festival et la Cité, à Angoulême, le gâteau de la Bande dessinée est l’objet de tiraillements permanents, cette fois, le festival avait interdit au musée de communiquer sur cette exposition! Et au même endroit, Petite histoire des colonies françaises (jusqu’au 30 avril 2011). Celle-ci est réalisée à partir de la série de 4 tomes (tome 1, l’Amérique française, tome 2, l’Empire, tome 3, la décolonisation, le tome 4, la Françafrique, est sorti à l’occasion du festival, voir aussi Village toxique) sur le même titre, par Grégory Jarry (scénario) et Otto T. (dessin), aux éditions Flbl (qui avaient aussi la librairie du Feu rouge, dans la Grand’Rue, qui fermera définitivement le 15 février 2011, si vous voulez y passer avant…).