Archives de catégorie : Lecture / autres

Toutes mes lectures, à l’exception des bandes dessinées et des livres écrits par des prix Nobel de littérature, classés à part.

Nightfall de David Goodis

Coffret de huit polars réédités par Télérama en 2010 Il y a quelques mois, Télérama a réédité une série de polars. Après J’étais Dora Suarez, de Robin Cook, et Rouge est ma couleur de Marc Villard, j’attaque le tome 8 du coffret.

Le livre : Nightfall de David Goodis, traduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Mercier, Télérama / Rivages / noir, 2010 , 239 pages, ISBN 978-2-7436-1985-5 (première édition de cette nouvelle traduction chez Rivages en 2009, première édition originale en 1950).

L’histoire : à Manhattan, à la fin des années 1940. James Vanning, dessinateur pour la publicité, est hanté par un cauchemar où il se voit avec un revolver à la main, dans une scène de meurtre qu’il ne se souvient pas avoir commis. Il y a quelques mois, il s’est enfui dans des circonstances obscures avec les 300 000 dollars d’un hold-up. Il travaillait à Chicago, où a eu lieu le braquage, un homme est mort à Denver, il se cache maintenant à New-York. Il ne se souvient pas de ce qu’il a fait de la mallette, ou de ce ‘qu' »on » en a fait, ce qui est sûr, c’est qu’il ne l’a pas en sa possession. Aujourd’hui, il est surveillé depuis l’appartement d’en face par un policier et par le groupe de criminels qui a commis le hold-up, tous à la recherche du fric…

Mon avis : un polar pas trop noir, où l’on alterne le point de vue de Vanning et celui du policier, le second ne pouvant pas croire qu’il a commis le hold-up, mais persuadé qu’il sait où se trouve la mallette. Vanning cherche désespérément à retrouver la mémoire de ces instants tragiques, reconstitue peu à peu cette journée où tout à basculé alors qu’il ne veut que dessiner, fournir les planches promises à son éditeur. Plus un roman psychologique qu’un polar, agréable à lire…

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Expédition Glen Baxter à Poitiers (12 juin 2010), le livre

Couverture du safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes de Glen Baxter À l’occasion de l’expédition Glen Baxter à Poitiers (du 12 juin au 12 septembre 2010), les éditions Atlantique ont sorti un livre bilingue avec tous les dessins tirés du safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes et un texte d’Alberto Manguel. Mon exemplaire est bien sûr dédicacé, ainsi que celui que j’ai envoyé à Zazimuth.

Le livre : Le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes, dessins de Glen Baxter, texte d’Alberto Manguel, édition bilingue traduite de l’anglais par Christine Le Bœuf, éditions Atlantique (éditions de l’actualité scientifique de Poitou-Charentes), 17 pages, ISBN 978-2-911320-41-5.

Mon avis : j’aime bien avoir l’ensemble de ces dessins décalés (humour anglais, Non-Sense, ou autre, ce fut l’objet aussi d’une conférence dans le cadre de cet événement…) regroupés dans un seul volume. Même si j’ai quasiment tous les numéros de l’actualité Poitou-Charentes, voir cette quarantaine de dessins regroupés -sans oublier leur légende – est très rigolo… Très utile à la fin, par Jean-Luc Teradillos, une petite explication de tous les plats qui ont fait l’objet d’une chronique ces dix dernières années, avec de nombreux extraits des textes de Denis Montebello, qui a aussi participé à l’expédition du 12 juin 2010 et lu l’un de ses textes regroupés dans Fouaces et autres viandes célestes (je vous en ai parlé il y a déjà longtemps).

Dédicace de Glen Baxter sur le safari historico-gastronomique en Poitou-Charentes Retrouvez tous mes articles sur Glen Baxter

Requiem pour une cité de verre de Donna Leon

Couverture de Requiem pour une cité de verre de Donna Leon pioche-en-bib.jpgJ’ai déjà lu plusieurs aventures du commissaire Brunetti à Venise, en français et aussi en anglais. Je vous ai déjà parlé de L’affaire Paola et de Mort à la Fenice de Donna Leon [voir aussi depuis La femme au masque de chair]. J’avais réservé celui-ci depuis un bon moment à la médiathèque, même si ce n’est pas le tout dernier, il y a beaucoup d’amateurs…

Le livre : Requiem pour une cité de verre de Donna Leon, traduit de l’anglais par William Olivier Desmond, éditions Calmann-Lévy, 284 pages, ISBN 9782702139950.

L’histoire : de nos jours à Venise. Au printemps. Vianelllo vient demander à son patron, le commissaire Brunetti, de l’aider à libérer un de ses anciens camarades de classe, Ribetti, arrêté suite à une manifestation écologiste contre la pollution des eaux de la lagune. À la sortie du poste de police, ils sont pris à partie par le beau-père de celui-ci, propriétaire d’une verrerie à Murano. Le commissaire décide d’enquêter sur ce dernier, de comprendre la raison de sa haine, pourquoi il veut vendre son usine pour que sa fille (et donc son gendre) n’en hérite pas. Au cours de l’enquête, il va voir le gardien de nuit, qui a des jumeaux… Si le garçonnet de deux ans n’a pas de problèmes, la fillette est gravement polyhandicapée, la faute à un accouchement à domicile qui a mal tourné, pour les médecins, la faute à la pollution, dit le père… Et voilà que celui-ci est retrouvé mort près de l’un des fours de la verrerie. Que s’est-il passé?

Mon avis : j’adore cette ambiance sombre de Venise et de ses environs, dont la peu reluisante zone industrielle de Marghera. La question de la pollution a déjà été abordée dans les romans précédents, et surtout la question de l’élimination des déchets. Ici, c’est le sujet principal, ainsi que le monde des célèbres verreries de Murano, ou plutôt l’aspect qu’on préfère ne pas voir : les colorants utilisés pour teinter le verre sont des métaux lourds hautement polluants, que l’on retrouve en particulier dans les boues issues du polissage des pièces. Le mort n’est qu’un prétexte, il n’arrive d’ailleurs qu’au milieu du livre, page 143.

Pour aller plus loin : aller visiter le site officiel de Donna Leon (créé et mis à jour par son éditeur). Quant à l’adaptation des romans sur France 3 depuis quelques semaines, j’en ai vu deux et trouve que cela ne rend pas l’humidité, les bistrots et la gastronomie de Venise, omniprésents dans les romans…

De cette auteure, je vous ai parlé de:

Requiem pour une cité de verre ;

– L’affaire Paola ;

Mort à la Fenice

Claude Gueux de Victor Hugo

Couverture de Claude Gueux de Victor Hugo, en édition du livre de poche 1997 Après Le Diable et le Bon Dieu, de Jean-Paul Sartre, je poursuis la (re)lecture de classiques dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie avec Victor Hugo.

Le livre : Claude Gueux de Victor Hugo, 1834. Je l’ai lu dans une édition de 1995 du livre de poche, 93 pages (dont une trentaine de pages d’introduction et de nombreuses notes, quelques illustrations en pleine page), ISBN 2-253-13653-0.

L’histoire : à Paris en 1831. Claude Gueux, pauvre ouvrier, la trentaine, a volé pour nourrir sa femme (enfin, son amante) et son enfant. Arrêté, condamné à 5 ans de prison à la centrale de Clairvaux (dans l’Aube), il se fait un ami, Albin, qui partage avec lui son pain. Leur relation ne plaît pas au directeur de la section, qui envoie Albin dans un autre quartier, un autre atelier. Claude, fou de cette injustice, décide de le tuer et ai grandement aidé par la présence d’outils dans les ateliers où les ouvriers travaillent.

Mon avis : à lire ou relire absolument, et compléter par Le dernier jour d’un condamné, paru deux ans plus tôt. Dans Claude Gueux, Victor Hugo ne fait pas seulement un texte contre la peine de mort, mais invite aussi le lecteur à s’interroger sur la pauvreté et le manque d’éducation qui ont, dans une spirale infernale, conduit Claude Gueux, pourtant intelligent, à commettre un vol puis un crime. Un texte assurément à envoyer à tous les sénateurs et procureurs américains…

Pour aller plus loin : retrouvez sur le site de l’académie de Rouen, tous les textes de Victor Hugo en rapport avec la peine de mort.

Logo du défi J'aime les classiques Je l’ai lu dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie. Je ne sais pas encore ce que je lirai le mois prochain…

Rouge est ma couleur de Marc Villard

Coffret de huit polars réédités par Télérama en 2010 Il y a quelques mois, Télérama a réédité une série de polars. Après J’étais Dora Suarez, de Robin Cook, j’attaque le tome 6 du coffret.

Le livre : Rouge est ma couleur de Marc Villard, Télérama / Rivages / noir, 2010 , 185 pages, ISBN 978-2-7436-0040-2 (première édition chez Rivages en 1996).

L’histoire : le volume est composé de deux parties. La première, Rouge est ma couleur, occupe une grosse moitié du volume. Il s’agit d’une longue nouvelle ou d’un court roman. Il se passe à Paris et en proche banlieue, dans les années 199O. David Nolane, le meilleur flic de Barbès, voit son co-équipier abattu sous ses yeux au cours d’une opération anti-drogue. De retour chez lui, sa femme lui avoue qu’elle avait une relation avec ce co-équipier… et le quitte. David décide de sortir de la clinique psychiatrique sa fille Zoé, droguée et qui a failli assassiner sa mère il y a un an. Alors qu’il sombre dans l’alcool tout en cherchant le coupable du meurtre de son co-équipier, sa fille tente de se sortir de la drogue tout en montant un groupe de musicien… et en dealant pour le patron qui leur prête la salle. Comment cela va finir?

Dans la deuxième partie, l’homme est un animal, sont regroupées des nouvelles brèves, de quelques pages, qui se passent presque toutes dans une cité de Colville, en banlieue parisienne, entre drogues, viols, flics pourris, etc..

Mon avis : une série de récits tous plus noirs les uns que les autres, sans aucun espoir en l’Homme, tous dealers, tous pourris, flics compris… À ne lire que si vous avez le moral au plus haut!

Pour aller plus loin : aller visiter le site officiel de Marc Villard.

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La forêt des Mânes de Jean-Christophe Grangé

Couverture de La forêt des mânes de Grangé Logo du challenge du un pour cent rentrée littéraire 2009 pioche-en-bib.jpg Voilà quelques semaines que je ne vous ai pas parlé de livres lus dans le cadre du challenge du 1 % rentrée littéraire 2009, organisé par la Tourneuse de page, et qui prévoit de lire et chroniquer d’ici juillet 2010 au moins 7 livres. Mais que voulez-vous, pour les nouveautés, il y a une longue queue électronique à la médiathèque. Celui-ci est le dernier que j’ai lu dans le cadre de ce défi, ce qui me fait dix livres de la rentrée littéraire 2009 lus cette année… en attendant la rentrée littéraire 2010 en septembre.

Le livre : La forêt des Mânes, de Jean-Christophe Grangé, éditions Albin Michel, 508 pages, 2009, ISBN 978-2226194008.

L’histoire : aujourd’hui, à Paris et au Nicaragua, au Guatemala et en Argentine. Jeanne Korowa, juge d’instruction, enquête à Paris sur une série de meurtres particulièrement sauvages. Trois femmes ont été sauvagement assassinées, démembrées. puis le meurtrier s’est livré au cannibalisme avant de préparer des mises en scène macabres. Quel lien y a-t-il entre ces femmes? L’une, généticienne, semblait avoir reçu récemment un étrange échantillon qui pourrait être à l’origine de son meurtre. Parallèlement, elle vit mal sa rupture avec François Taine, un enquêteur. Elle fait poser illégalement un micro chez le psy de celui-ci, Antoine Féraud, et tombe sur une séquence étrange où un père révèle les pulsions sanguinaires de son fils autiste et son passage à l’acte.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé l’intrigue du thriller, l’enquête menée tambour battant avec en toile de fond l’autisme, les enlèvements d’enfants en Amérique du Sud dans les années 1960. Mais j’ai été agacée par le parti pris sur l’homme de Néandertal… Avait-il 48 chromosomes, comme nos cousins chimpanzés, ou 46, comme nous, le débat existe certes, mais ne pourra pas être vraiment résolu… car une de nos paires correspond à la fusion de deux paires de chromosomes de nos cousins, ce qui fait que globalement, il n’y a pas de grandes différences, tous les gènes sont présents, pas forcément au même endroit (c’est le même principe que dans les translocations, voir Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques pour plus d’informations). Les chromosomes ne sont visibles qu’à une certaine phase de multiplication, impossible à avoir donc à voir chez Néandertal, pour lequel on ne peut étudier que le matériel génétique total… qu’il soit porté par 23 ou 24 paires de chromosomes n’a pas grande importance. Sauf au moment de la reproduction, puisque si le nombre de chromosomes est différent, ils vont avoir du mal à s’apparier, se rassembler par paires identiques pour former l’œuf. Sur Néandertal, si vous passez en Poitou-Charentes cet été, vous pouvez faire un petit détour au Paléosite de Saint-Césaire, en Charente-Maritime, entre Saintes (en Charente-Maritime) et Cognac (en Charente), entièrement consacré à Néandertal.

Les morts ne parlent pas de Bénédicte des Mazery

Couverture de Les morts ne parlent pas, de Mazery pioche-en-bib.jpgJ’ai choisi ce livre à la médiathèque… pour sa couverture qui m’intriguait…

Le livre : Les morts ne parlent pas, de Bénédicte des Mazery, collection Édition noire, éditions Anne Carrière, 241 pages, 2005, ISBN 978-2843373022.

L’histoire : à Paris, dans les années 2000. Au petit matin, dans un entrepôt de livres. Fabio Jacovetti, commandant à la brigade criminelle de Paris, découvre la victime, un homme d’une cinquantaine d’années, poignardé sur son lieu de travail, les lèvres cousues au point de croix…. ce qui vaudra tout de suite au meurtrier le surnom de couturier. Le commandant, fatigué, plaqué par sa femme qu’il ne désespère pas de faire revenir, cherche pourquoi on a voulu faire taire la victime, même après la mort. Il apparaît très vite que ce patron était un vrai tyran avec ses salariés, dont plusieurs sont en arrêt maladie. C’est aussi le cas de la seconde victime, deux jours plus tard, est-ce le lien ? Tous les deux étaient poursuivis par une association qui aide les salariés à monter des dossiers de harcèlement. Le coupable fait-il partie de cette association ? Il faut faire vite, les morts se multiplient…

Mon avis : un récit avec une narration à la troisième personne autour du commandant de police, et parfois, des chapitres courts (deux pages) intercalés, rédigés à la première personne, dans la peau de l’assassin. Un roman noir et pessimiste sur le harcèlement au travail. Comme le dit le flic, pas facile d’avoir de l’empathie pour les victimes quand elles apparaissent comme des ordures… Ce livre aurait pu être très bien, mais il lui manque quelque chose, je ne sais pas quoi, de l’épaisseur dans les personnages, peut-être… Ou alors, le niveau de langue qui n’est pas maîtrisé, qui mélange des mots très familiers (pourquoi les auteurs de polar se croient-ils obligés de le faire ?) avec une structure de phrases trop soutenue, comme dans cet exemple page 127, après une digression sur Damoclès et son épée (si, si) : « elles avaient en commun d’être des hommes, ayant des responsabilités dans leur entreprise et se conduisant de manière incorrecte avec leur personnel ou étant peu estimé de lui ». Voilà qui tranche avec ce genre de phrases, ici page 17 : « d’abord, il faisait une chaleur à crever dans l’entrepôt et il détestait arriver après les autres ». Passable, à mon avis, une idée de polar qui aurait pu tenir la route… mais un essai assez raté pour moi.

L’erreur est humaine de Woody Allen

Couverture de l'erreur est humaine de Woody Allen, en collection j'ai lu J’avais lu une critique dans Le monde des livres et ai acheté ce livre à la librairie de la rue Mouffetard à Paris (retrouvez l’arbre à lettres sur leur blog), lors de mon séjour en février.

Le livre : L’erreur est humaine de Woody Allen, traduit de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Richard, éditions J’ai lu, 2009 (1ère édition 2007), 222 pages, ISBN 9782290007358.

L’histoire : un recueil de nouvelles qui tournent toutes autour de l’escroquerie, de la société de consommation, des personnes vulnérables qui se font avoir comme des gogos. Le tout dans le monde du cinéma, de la mode, de la compétition pour avoir les meilleurs postes, dès la maternelle !

Mon avis : sous un style déjanté, des sujets importants sont abordés. Certes avec exagération, comme cette famille qui se ruine pour payer des pots-de-vin pour permettre à leur jeune fils de passer une seconde fois la sélection de l’école maternelle privée où il vient d’être recalé (Recalé, ou cet acteur minable qui est embauché pour doubler un acteur célèbre, part de Hollywood vers l’Inde dans un avion pour intouchables (sic) et est enlevé à la place de l’acteur, dans espoir de rançon (le figurant ravi), etc. Mais je ne sais pas, je n’ai pas été aussi emballée que le laissait supposer la critique que j’avais lue… Pas mauvais, mais pas excellent non plus…

Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Bien connu des services de police de Dominique Manotti

Couverture de bien connu des services de police, de Manotti pioche-en-bib.jpgJ’ai récupéré ce livre à la médiathèque, je l’avais noté dans le petit carnet offert par Emmanuelle, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers.

Le livre : Bien connu des services de police, de Dominique Manotti, collection série noire, éditions Gallimard, 211 pages, 2010, ISBN 978-2-07-012832-7.

L’histoire : aujourd’hui à Panteuil, aux portes de Paris. Une patrouille de la BAC (brigade anti-criminalité) rackette des prostituées dans un parking public. Au commissariat, Sébastien Doche, tout juste 20 ans, ancien petit délinquant et débarqué de son Nord natal pour sa première affectation, découvre au bureau des plaintes que l’on ne prend pas toutes les plaintes, question de chiffres et de statistiques. Il se rend aussi vite compte que certains sont protégés dans le quartier. Une autre stagiaire est arrivée en même temps que lui, dès le premier jour, l’un de ses collègues la violente. La commissaire Le Muir n’a qu’une ambition, se faire remarquer de la hiérarchie grâce aux bons chiffres de son commissariat, en limitant les bavures, mais quitte à provoquer le destin… L’incendie d’un squat de Maliens, qui fait 15 morts, est-il vraiment accidentel? Telle est la question de Noria Ghozali, commandant aux renseignements généraux qui s’intéressait à ce commissariat dans l’histoire des prostituées du parking…

Mon avis : bof! Certes, l’auteure dénonce certaines dérives (contrôles d’identité abusifs, protection contre espèces sonnantes et trébuchantes, racket, pots-de-vin, perversité des statistique dans la police), mais je trouve le récit trop prévisible et en même temps mal construit… Seul avantage? Il est très court, vite lu dans un petit trajet en train. J’avais de beaucoup préféré Nos fantastiques années fric, paru il y a quelques années dans la collection Rivages/Noir (c’était bien avant l’ouverture du blog).

Le chant du poète de Marie Soumeillan

Couverture du chant du poète de Marie Soumeillan J’ai acheté ce recueil de poésie (et quelques autres) à la librairie Castéla à Toulouse, lors de mon dernier séjour partiellement placé sous l’influence des muses (revoir ici la fontaine Belle-Paule). Je lis, vais écouter des lectures de poésie, mais vous en parle rarement, le dernier article doit être Toute la terre à vif, qu’on voit de Rémy Prin, il y a quelques mois. Pas facile de parler de poésie, à la lecture si propre à chacun…

Le livre : Le chant du poète de Marie Soumeillan, éditions La Nouvelle Pléiade Paris, 60 pages, ISBN 978-2-84185-226-1.

L’histoire : pas d’histoire pour de la poésie… Ici, la source d’inspiration est souvent la campagne, la nature, les vergers…

Mon avis : le recueil est composé de poèmes le plus souvent à base de quatrains rimés (avec des rimes assez pauvres), mais pas uniquement. Que dire de plus ? Je me suis laissée portée par le texte dans mon propre jardin, au bord de l’eau, dans un état d’esprit très favorable à la lecture de ces poèmes, à se laisser porter par le texte.

Pour aller plus loin : comme je pense que ce livre n’est pas vraiment distribué par les éditions La Nouvelle Pléiade Paris, car il s’agit d’un éditeur de poésie à compte d’auteur, je vous renvoie sur le site de OPI des Tescou’s, optimiser, promouvoir, initier au pays des Tescous, ce lien vous mènera directement à un article et aux coordonnées de Marie Soumeillan et à l’un de ses recueils de poésie, Flamme incandescente

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