Archives de catégorie : Jardin, nature, cuisine

Mes recettes, des nouvelles de mon jardin et de mon balcon au fil des mois…

Avec des fanes de radis… récapitulatif!

Radis roses cuitsIl y a de très beaux radis en ce moment au marché… Si vous en déjà avez marre de les croquer crus, n’oubliez pas qu’ils peuvent aussi se cuire, par exemple pour une fricassée de radis roses (je n’ai pas encore essayé la recette de cabillaud aux radis rose dans le livre offert par Maryse). Si vous les prenez très frais au marché, sans pesticides ni conservateurs, alors n’hésitez pas à cuisiner les fanes, voici quelques suggestions, clic sur les images ou sur les liens…

Radis avec sauce aux fanes de radis… à commencer par la sauce.

Soupe verte aux fanes de radis, navets et oignons fraisComme il a aussi de beaux oignons et navets nouveaux, vous pouvez les mêler pour une soupe aux fanes de navets, de radis et avec des verts d’oignons

Tarte aux fanes de radis et oignons frais… ou une quiche aux fanes de navets, de radis et des verts d’oignons (même article que la soupe)

Lasagnes aux épinards et aux fanes de radisou encore des lasagnes radis/épinards,

Un cake aux fanes de radis… et un cake aux fanes de radis

Avec le panier de la semaine 46, 1, soupe de fanes de radisUne soupe aux fanes de radis, vite fait bien fait

Tarte façon quiche avec tomates, oignons et fanes de radisVous pouvez également essayer la quiche aux fanes de radis et aux tomates (encore un peu tôt dans la saison pour les tomates)…

Quiche aux fanes de raadis et tomates cerises… ou une variante plutôt à l’automne, avec les dernières tomates cerises.

Bon appétit!

Glace au citron, selon Dianou

Glace au citronJ’avais testé cette glace et publié l’article le 9 août 2009, sans donner la recette mais en renvoyant chez Claudiane / Dianou. Elle a depuis fermé son blog, et un lecteur de mon blog m’a demandé en privé la recette… Je l’avais gardée dans un petit coin bien archivé de mon disque dur, je la partage donc avec vous… Entre crochets, mes commentaires…

Ingrédients:

1 boîte (410 g) de lait concentré non sucré ( gloria, ou autre )
2 citrons
8 c. à s. de sucre

Préparation
1- Mettez lait concentré au réfrigérateur 3 à 4 h avant utilisation.
2- Battez le lait au mixeur jusqu’à ce qu’il fasse 3 fois son volume [choisissez un saladier vraiment bien haut ou avec un rebord, ça éclabousse plus que les blancs en neige].
3- Ajoutez 8 c. à s. rases de sucre, puis le zeste d’un citron et le jus de 2 citrons.
4- Versez le tout dans un moule (ex : moule à cake) et faites prendre 4 h au congélateur [j’ai pris une autre option, avec des gobelets en carton, voir ci-dessous, des gobelets en céramique, ça serait encore mieux…].
5- Au moment de servir, démoulez votre glace en trempant le fond du moule dans de l’eau chaude

Article du 9 août 2009

Vous vous souvenez de la soupe froide à la courgette ? Cette fois, j’ai voulu tester une des recettes de glaces ultra simples proposée par Dianou / Claudiane. J’avoue que je n’avais jusqu’ici jamais utilisé de lait gloria… Attention avec le batteur, choisissez un saladier vraiment bien haut ou avec un rebord, ça éclabousse plus que les blancs en neige… J’ai ajouté le sucre, le jus de citron, et mis le tout dans des petits pots en carton (en fait des gobelets de petite taille pour le café).

Et hop, les 10 pots au congélateur. Ces pots sont très pratiques, une petite glace en rentrant du boulot ? Plus facile qu’avec le bloc dans la sorbetière.
C’est super bon ! La texture est très aérée, très agréable. Je crois que je vais racheter du lait concentré pour essayer les autres recettes de glace de Dianou / Claudiane.

Des fèves… et leurs cosses!

Retour du marché, 18 mai 2012
Tous les légumes sont en avance cette année… c’est déjà la fin ou presque pour les asperges locales, et les fèves sont arrivées au marché! L’occasion de rééditer cet article publié il y a deux ans, n’hésitez pas, c’est excellent! J’ai arrêté de prendre des paniers bio depuis quelques mois, mais me sers toujours au marché bio du vendredi soir ou en bio (au pire en raisonné) au marché du samedi.

Article du 22 mai 2012

Pas de livraison de panier vendredi dernier, week-end de l’Ascension oblige… Mais le vendredi soir, je suis passée au marché bio près du monument aux morts de 1870-1871 (qui a perdu ses grilles puis sa patine), chez un couple de maraîchers où je continue de toute façon à prendre presque chaque semaine un petit complément de légumes… Sans doute les dernières asperges (et donc aussi la dernière soupe aux épluchures d’asperge) et les premières fèves de la saison… Les fèves, cela ne fait que quelques années que je les cuisine, mes parents n’en préparaient jamais. La maraîchère me dit qu’elles ont été cueillies la veille au soir, et que je peux les manger à la croque au sel et cuisiner les cosses… Devant mon air interrogatif, elle me dit qu’il suffit de les préparer comme une jardinière de printemps, avec de l’oignon, de l’ail, des lardons (pas pour mon régime sans sel!), il faut enlever les fils au couteau, et les citronner légèrement au fur et à mesure pour éviter quelles noircissent. Quant aux fèves, elle me conseille de les manger sans enlever la deuxième peau, à la croque au sel… mais je les préfère cuites.

Des fèves, fricassée de cosses De retour chez moi, je vois que quelques blogs proposent des recettes avec des cosses de fèves, ça tombe bien, finalement, parce que sinon, les fèves, c’est beaucoup de déchets entre les cosses et la deuxième peau qui doit encore représenter 1/3 de la graine…

Bon, me voici donc avec 500g de fèves… et très peu de déchet à la fin (souvent, on dit que pour 1kg de fèves, il y a 250g de consommable…).

Pour la fricassée:

– 1 oignon jaune (ceux de la photo étaient pour des salades!)

– 1/2 citron

– 2 gousses d’ail

– deux tiges d’oignon frais ciselées (parce que j’en avais sous la main, sinon, une autre verdure, cerfeuil, persil, livêche…)

– 500g de fèves non traitées (bio ou pas, mais dont vous êtes sûr qu’elles n’ont pas été traitées)

– et l’habituel, un peu d’huile, (sel), poivre…

Laver soigneusement les fèves (à la petite brosse), couper les deux bouts, enlever les graines, enlever les fils le long des nervures (au couteau, c’est plus facile), couper en tronçons de 3 à 4 cm, citronner légèrement au fur et à mesure.

Dans le faitout, faire revenir l’oignon émincé (et éventuellement des lardons) dans un peu d’huile. Quand ils sont dorés, ajouter les fèves, l’ail pressé, assaisonner (sel, poivre), un petit fond d’eau, fermer, laisser cuire à feu doux un gros quart d’heure/20 minutes.

Je les ai mangées avec du boudin noir artisanal. J’ai beaucoup aimé, le goût est assez doux, mais je ne sais pas comment le décrire… La prochaine fois, je les ferai avec les autres légumes d’une jardinière.

Des fèves, crues et cuites De l’autre côté, il me restait un demi-bol de fèves crues (en haut). Je les ai blanchies 1 minute dans l’eau bouillante, il restait alors à enlever la seconde peau un peu amère (comme celle encerclée en bas après pré-cuisson). En fait, comme elles étaient très fraîches, et très jeunes, la seconde peau peut se manger aussi, j’ai goûté (je me laisse influencer par ma maraîchère!), pas mauvais, mais pas pour tout le bol… A cuire ensuite une dizaine de minutes à l’étouffée ou à la poêle.

Maitrank (à l’aspérule) et jardin au carré

Mon jardin le 28 avril 2010, récolte d'aspérule

Cette année (2014), dame nature est en avance. Je ne suis pas descendue dans mon jardin, mais l’aspérule odorante doit être fleurie, comme celle de Jean-Marie qui me demandait l’autre jour où se trouvait ma recette du Maitrank (vin de mai)… La voici donc en ré-édition! Et il va falloir que j’aille réparer les carrés du jardin, mis à mal par les crues du Clain!

Article du 1er mai 2010

Mon jardin le 11 avril 2010, l'aspérule Le premier mai étant arrivé, j’ai fait (en fait, il y a quelques jours) du Maitrank, une boisson à préparer en mai et à base de fleurs d’aspérule (vous pouvez la revoir ici avant floraison). Si vous allez voir sur internet, vous trouverez des dizaines de recettes différentes, macération de quelques heures à 15 jours, dans du vin blanc, bouillant ou à température ambiante, ajout du sucre au début ou à la fin, ajout de cognac ou d’orange, quantité de fleurs très variables, de 15 sommités florales (parfois avec les tiges) à 80 g pour un litre de vin, etc. J’ai finalement opté pour une trentaine de sommités florales, ajouté une bouteille de vin blanc d’Alsace (donc 75 cl, pas un litre…), je vais laisser macérer une quinzaine de jours et ajouter le sucre à la fin, comme sur ce site (ça évitera la fermentation), mais sans ajouter d’orange ou de cognac.

Mon jardin le 28 avril 2010, corde à 13 noeuds Sinon, j’hésitais depuis un moment pour faire un jardin en carrés, vous savez, ces potagers un peu surélevés dans des carrés de 1,20 m de côté, partagés en sous-carrés de 30 cm. J’ai acheté la réédition de 2010 de L’art du potager au carré, de Éric Prédine et Jean-Paul Collaert (chez édisud, 2009, première édition 2000). J’ai commencé par me fabriquer une nouvelle corde à treize nœuds séparés de 30 cm, plus pratique que la corde à nœuds séparés de 25 cm que j’utilisais sur mon chantier de fouille. Cette corde, utilisée depuis la nuit des temps par les bâtisseurs, permet entre autres de tracer facilement des angles droits à partir du théorème de Pythagore, avec 3, 4 et 5 intervalles. Ceci fait, avec la corde tendue (pas comme sur la photo), en vérifiant sur les quatre angles, avec des petits piquets en bois, j’ai attaqué le tracé au sol.

Mon jardin le 28 avril 2010, le début du premier carré Bon, je finirai quand j’aurai récolté les derniers poireaux et carottes qui gênent. Côté nord, deux grands piquets (au fond, c’est un tronc de laurier sauce) et une rangée de petits piquets de 40 cm, 20 cm dans le sol, 20 au-dessus (la massette fut de sortie). Puis j’ai mis quelques piquets côté interne et bourré monté une petite cloison avec des branchettes. Pour les deux autres côtés, j’ai juste mis les branchettes entre des piquets. Il me reste à faire le dernier côté, après récolte, à faire un petit enduit en terre crue côté interne (du limon de rivière avec de l’herbe séchée devrait convenir, je préfère cela à un géotextile ou de la bâche, il s’agit juste de plus ou moins étanchéifier la paroi). Je remplirai ensuite le carré de compost maison.

Mon jardin le 28 avril 2010, le début du premier carré Et voilà une autre vue. Il faut aussi que je fasse une cloison en branchage au nord pour les plantes grimpantes. Ensuite, je réfléchirai aux légumes que j’y mettrai. Qu’en pensez-vous ? J’ai la place à côté pour me faire un second carré à l’automne si ça fonctionne.

Mon jardin le 28 avril 2010, incinérateur Sinon, les braises ont fini de se consumer et le niveau de cendres est bien plus bas dans mon incinérateur. [PS: je sais, il vaut mieux éviter les feux ouverts, pour limiter les rejets de particules fines dans l’air…].

Fritillaires et autres plantes printanières rares

Fritillaire en fleur, cliché A. RoquetJe ne me suis pas encore aventurée en bord de Clain (je me méfie des rives irrégulières). Je n’ai donc pas vu les fritillaires qu’Aniko a repérées : je vous invite à relire son article de l’année dernière sur les fritillaires et lui laisse la parole pour un nouveau partage en texte en en photographies! A regarder, admirer, mais surtout ne pas cueillir, elles sont protégées! Je laisse la parole à Aniko

Elles sont en fleur !

Lors de vos promenades sur les bords du Clain, vous admirerez les fritillaires (meleagris ou pintade), mais surtout ne les cueillez pas ! Les fritillaires sont des plantes rares du fait de la disparition de leurs milieux aquatiques très fragiles. Ces jolies fleurs, d’aspect délicat, nous enchantent à chaque printemps, c’est un des nombreux cadeaux que nous gratifie la nature. Par ces belles journées de printemps on ne se lasse jamais d’admirer la beauté et la singularité de ces fleurs pourpres à petits carreaux. Elles égaient les zones herbeuses humides un peu en fouillis en cette saison cette année, peut être en raison des inondations qui ont duré dans le temps à cause d’un automne et d’un hiver particulièrement pluvieux.

Fritillaires classiques et blanches, Photo-  guide des 400 meilleurs bulbes de jardin – Patrick Taylor -  Edition Ulmer

Il arrive parfois que l’on trouve des fritillaires à fleurs blanches, les petits carreaux sont alors d’un vert très pâle. Mais ces exemplaires sont très rares on les rencontre lorsque les peuplements de fritillaires sont assez denses. Ce qui n’est pas le cas sur les bords du Clain du fait de leur rareté, on espère en voir de plus en plus à l’avenir…

Autres jolies fleurs

populages des marais ou soucis d’eau, cliché A. RoquetLe printemps nous réserve d’autres surprises sur les bords du Clain et de la Boivre. On peut y voir les populages des marais ou soucis d’eau (Caltha palustris famille des renonculacées), de jolies plantes aquatiques d’un jaune lumineux, voisines des nénuphars, présentes par endroits sur les bords de la Boivre.

Les orchidées : pas encore en fleurs, il faut leur laisser le temps

Et aussi les orchidées, petites merveilles de nos pelouses calcaires, certes aux fleurs de petites tailles mais très belles elles aussi. Présentes sous formes de rosettes de feuilles brillantes ou d’un vert argenté, plus ou moins grandes en ce moment du printemps. Les orchidées Ophrys sont les premières à fleurir. Petites fleurs discrètes ressemblant à de petits insectes ou à des abeilles. Puis les Orchis fleurissant vers la fin du printemps et en début d’été comme les Himantoglossum hircinum, très présent en Poitou-Charentes. On peut en observer des exemplaires dans les pelouses des espaces verts de la ville à condition que celles-ci ne soient pas tondues.

Orchidées trouvées à Civaux début mai 2010PS (V. Dujardin): pour les orchidées sauvages, vous pouvez revoir quelques articles sur mon blog… une sortie sur les orchidées (à retrouver sur le récapitulatifsortie orchidées à Civaux (2) : Ophrys mouche, quelques orchidées (petites) araignées, plusieurs orchidées pyramidales (Orchis pyramidal ou Anacamptis pyramidalis), sortie orchidées à Civaux (3) : première orchidée bouc, Ophrys abeille, et côté petites bêtes, un clairon, sortie orchidées à Civaux (4) : orchis homme pendu, orchidées boucs, céphalentères à longues feuilles.

couverture du numéro 85, 'été 2009, de l'Actualité Poitou-CharentesPour aller plus loin, voir

– le n° 85 (été 2009) de la revue l’Actualité Poitou-Charentes, l’article Tous pour la fritillaire de David Perrault et la couverture;

– un article de Nature-environnement des Deux-Sèvres, avec une carte de répartition de la fritillaire en France (merci à Catherine qui m’a suggéré cet ajout l’année dernière et rappelé cette année); vous trouverez une carte de répartition actualisée sur le site de l’inventaire national du patrimoine naturel;

– inventaire de la Fritillaire pintade dans la Vienne, par Vienne Nature;

– rapport sur la présence de la fritillaire en Loire-Atlantique par la LPO et d’autres associations.

Le printemps est bien avancé!

Lilas et glycine en fleur, 9 avril 2014 à PoitiersGrand soleil hier, et pour une fois sans trop de vent (il provoque encore des paresthésies très désagréables)… Du coup, j’ai décidé de faire une grande promenade: 19300 pas au podomètre, soit environ 13km en 3h, j’ai fait des pauses et suis restée en ville et sur des routes. J’ai quand même croisé des glycines et des lilas bien fleuris… et quelques moutons (enfin, d’autres).

Fritillaire, photographiée par AnikoJe ne me suis pas encore aventurée en bord de Clain (je me méfie des rives irrégulières). Je n’ai donc pas vu les fritillaires qu’Aniko a repérées le week-end dernier: je vous invite à relire son article de l’année dernière! A regarder, admirer, mais surtout ne pas cueillir, elles sont protégées!

Livraison du miel 2013

Livraison du miel 2013 de Parrains d'abeilles
Après parrainage d’une ruche avec un toit pour les abeilles en 2010 (voir ici pourquoi j’ai arrêté ce projet), en 2013, j’ai choisi de parrainer une autre ruche chez un couple d’apiculteurs, parrains d’abeilles, qui sont installés pas très loin de chez moi, dans l’Indre, à deux pas de sites archéologiques que je connais bien (la grotte préhistorique de Saint-Marcel et le site antique d’Argenton-sur-Creuse/Argentomagus). Comme je ne peux pas conduire actuellement, une grande chaîne s’est organisée avec des amis et des amis d’amis… et les 5,5 kg de miel sont arrivés jusque chez moi! Sept variétés de miel, récolté entre mai et septembre 2013…

Allez vite découvrir le travail de parrains d’abeilles, et n’hésitez pas à participer à l’opération en 2014!

Un gâteau marbré…

Un gâteau marbréPour le traditionnel gâteau marbré, j’utilise toujours la recette du centre sociale de Villeneuve-d’Ascq dans les années 1980… en changeant juste un peu! Je mets du beurre au lieu de la margarine, 35 à 40 g de cacao au lieu de 20, et le four au thermostat 6 au lieu de 4… Voici ce que ça donne après modification:

Ingrédients:

– 2 œufs
– 85g de beurre
– 135g de sucre en poudre
– 135g de farine
– 35 à 40g de cacao genre Vanhouten
– 1 sachet de sucre vanillé
– 1 cuillère à café de levure chimique
– 4 cuillères à soupe de lait.

La recette:
– faire fondre le beurre, le mélanger avec le sucre pour obtenir une consistance mousseuse.
– séparer le blanc des jaunes d’œufs
– ajouter au mélange le lait, les jaunes d’œuf, la farine et la levure
– battre les blancs en neige, les incorporer délicatement au mélange.
– séparer la pâte en deux, ajouter dans l’une le sucre vanillé, dans l’autre le cacao
– verser alternativement la moitié de chaque pâte dans un moule à cake
– cuire 35 minutes thermostat 6 (pour mon four qui chauffe un peu moins que ce qu’il affiche), la recette d’origine dit 40 minutes à thermostat 4, il suffit de tester la cuisson avec un petit couteau pointu.

Muffins à la carotte et au cumin

Muffins à la carotte et au cuminJ’ai testé une recette de muffins à la carotte et au cumin, à servir en entrée ou en apéritif. Une recette trouvée dans le journal local, et testée avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise lors de sa dernière visite. Verdict: pas mal, mais un peu trop de farine… A diminuer par rapport à la recette… peut-être parce que pour la purée, je n’ai utilisé que des carottes, sans eau ni lait?

La recette ne disait pas combien on pouvait en faire… avec les ingrédients indiqués, j’en ai fait 8 dans des moules individuels…

Les ingrédients:

200 g de purée de carottes
20 g de beurre
1 cuillère à soupe de crème fraîche
2 œufs
150 g de farine [à diminuer: 130g?]
1 cuillère à soupe de cumin moulu
1 cuillère à café de graines de cumin
1 cuillère à café de levure chimique
1 pincée de sel (pas mise pour moi…)

La recette (j’ai un peu changé l’ordre proposé, pour que ce soit plus pratique) :

Préparer la purée de carottes, la laisser refroidir.
Préchauffer le four à 180° (j’ai mis thermostat 8, mon four chauffant plutôt en dessous de la réalité).
Séparer les blancs des jaunes d’œuf, monter les blancs en neige très ferme (avec une pincée de sel).
Faire fondre une partie du beurre à feu doux (euh, j’ai tout mis…).
Mélanger la purée de carottes, le beurre fondu; les jaunes d’œuf et la crème fraîche, ajouter la farine, la levure et le cumin moulu jusqu’à obtenir une pâte bien lisse.
Incorporer délicatement les blancs en neige sans les faire retomber.
Beurrer (ou huiler) les moules et les remplir aux deux tiers, parsemer de graines de cumin en surface.
Enfourner pendant 15 minutes environ. Manger chaud ou tiède.

J’en ai congelé une partie, impeccable!

Une quiche aux légumes de fin d’été…

Une quiche aux légumes de fin d'étéAvec le printemps tardif et l’automne qui est encore assez doux, les légumes d’été (poivrons, tomates) jouent les prolongations au marché (j’ai aussi encore des tomates cerises sur le balcon) et côtoient les courges et autres choux sur les étals… Au gré de mon aspiration, j’ai préparé cette quiche… pas très dorée, j’ai mis un œuf de moins que d’habitude quand j’ai vu que l’appareil allait déborder de la tourtière!

Les ingrédients:

– une pâte brisée (maison, mais vous pouvez en prendre une toute faite), avec du papier sulfurisé, c’est plus facile à démouler…
– deux gros oignons jaunes
– deux grosses tomates
– 250g de champignon de Paris frais
– 1 poivron vert
– un peu de fromage (ici bleu d’Auvergne)
– matière grasse (au choix, huile, beurre)
– moutarde

Et pour l’appareil à quiche:

– 3 œufs (enfin, cette fois-ci, je n’en ai mis que 2)
– 250 ml de lait (si vous préférez, vous pouvez mettre de la crème, je préféré la version plus légère)
– (sel), poivre, muscade

La recette

Faire revenir dans une poêle les oignons émincés, jusqu’à ce qu’ils soient colorés (pas complètement cuits) dans un peu d’huile ou de beurre (une petite dizaine de minutes), précuire 5 à 10 minutes les tomates coupées en rondelles, les champignons émincés et le poivron coupé en lanières.

Laisser les légumes s’égoutter une demi-heure sur une assiette, ça évite au fond de tarte de se détremper.

Étaler la pâte à tarte, la foncer dans la tourtière, l’enduire d’un peu de moutarde. Disposer  les mettre sur le fond de tarte les légumes, j’ai choisi de mettre dans l’ordre les oignons puis les tomates, les champignons et les lanières de poivron. Parsemer de fromage.

Préparer l’appareil à quiche (mélanger le lait, les œufs, le sel, le poivre, la muscade) et le verser sur la tarte

Enfourner 30 à 35 minutes dans un four chaud (je mets 10 minutes thermostat 8 puis 25 minutes thermostat 7, mais vous connaissez votre four, faites comme vous avez l’habitude pour vos tartes et quiches)…