Archives de catégorie : Jardin, nature, cuisine

Mes recettes, des nouvelles de mon jardin et de mon balcon au fil des mois…

Une soupe aux champignons

Soupe aux champignons de ParisComme je vous l’ai déjà dit, en général, le samedi, j’achète des champignons tout frais au marché, en provenance de la région de Saumur (revoir des champignons aux oignons, à la grecque version hiver). Cette fois, automne oblige, je me suis préparé une petite soupe en mélangeant plusieurs recettes…

Les ingrédients :
400g de champignons de Paris
4 ou 5 pommes de terre
2 oignons
2 gousses d’ail
1/2l de lait et 1/2l d’eau ou mieux de bouillon s’il vous en reste (j’en ai toujours au congélateur, voir le bouillon concentré, un « cube » peut faire l’affaire)
(sel, remplacé pour moi ici par une pincée de quatre épices), poivre, persil

La recette :

Émincer et faire revenir les oignons et l’ail au fond de la cocotte ou du faitout.

Éplucher et couper les pommes de terre. Les ajouter dans le faitout, couvrir avec l’eau et le lait, porter à ébullition puis réduire le feu.

Pendant ce temps, bien nettoyer les champignons, les faire revenir 5 minutes. En réserver quelques-uns pour le service, mettre les autres dans le faitout avec les pommes de terre, poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’elles soient cuites (environ 20 minutes en tout).

Mixer, saler, poivrer, servir en ajoutant les champignons réservés et un peu de persil dans les assiettes.

Le gâteau à la banane de Maryse

Le gâteau à la banane de MaryseUne invitée aujourd’hui sur mon blog, Maryse, qui partage avec vous sa recette du gâteau à la banane…

Gâteau à la banane

Ce n’est en fait qu’un gâteau au yaourt dans lequel j’écrase une banane (grosse de préférence).

Le principe donc, c’est que le pot de yaourt sert de mesure.

Ingrédients :

1 yaourt nature (bulgare)
3 pots de farine
2 de sucre
1/2 huile de tournesol
3 œufs entiers
1sachet de sucre vanillé
1sachet de levure chimique

La recette

On incorpore peu à peu tous les ingrédients dans un saladier en les liant bien pour que la pâte soit lisse. Ensuite on ajoute la banane. Personnellement je la coupe en rondelles et les mets dans la pâte, après quoi, je les écrase. C’est mieux s’il reste quelques morceaux plus gros.
Puis on beurre un moule (je préfère un moule à cake car l’intérieur reste plus moelleux) et on le met 30 minutes à four chaud (à 180°). C’est tout bête mais il se mange bien.

Une nouvelle quiche aux fanes de radis

Quiche aux fanes de raadis et tomates cerisesAprès avoir utilisé deux bottes de radis en légumes chauds, j’ai cuisiné les fanes en quiche, une variante de la quiche avec des tomates (j’aurais aussi pu faire une soupe aux fanes de radis ou une variante avec en plus des fanes de navets et des verts d’oignons), une sauce, des lasagnes radis/épinards). Cette fois, j’ai choisi de mettre des oignons et les tomates-cerises qui continuent à mûrir sur mon balcon…

Les ingrédients:

– une pâte brisée (maison, mais vous pouvez en prendre une toute faite), avec du papier sulfurisé, c’est plus facile à démouler…
– deux oignons jaunes
– fanes de deux bottes de radis
– des tomates cerises (ici une vingtaine coupées en deux, ce qui était mûr au balcon)
– un peu de fromage râpé
– matière grasse (au choix, huile, beurre)

Et pour l’appareil à quiche:

– 3 œufs
– 250 ml de lait (si vous préférez, vous pouvez mettre de la crème, je préféré la version plus légère)
– (sel), poivre, muscade

La recette

Faire revenir dans une poêle les oignons émincés, jusqu’à ce qu’ils soient colorés (pas complètement cuits) dans un peu d’huile ou de beurre (une petite dizaine de minutes), les mettre sur le fond de tarte;

Faire revenir les fanes de radis, juste le temps de les laisser fondre (env. 5 minutes, ils finiront de cuire avec la tarte), les mettre au-dessus des oignons

Préparer l’appareil à quiche (mélanger le lait, les oeufs, le sel, le poivre, la muscade)

Parsemer le dessus des tomates-cerises coupées en deux, du fromage râpé (ou du fromage bleu par exemple) et verser l’appareil à quiche

Enfourner 30 à 35 minutes dans un four chaud (je mets 10 minutes thermostat 8 puis 25 minutes thermostat 7, mais vous connaissez votre four, faites comme vous avez l’habitude pour vos tartes et quiches)…

Fricassée de radis roses

Radis roses cuitsEn triant mes recettes de cuisine « à faire », je n’ai pas seulement retrouvé la grimolle, mais aussi des radis à servir chaud, en légumes… Une recette tirée d’un magazine féminin , vue la typographie, je dirais sans doute Avantages. Si vous faites la recette, ne jetez pas les fanes, je vous ai proposé plein de recettes pour les utiliser (des quiches avec en plus des tomates ou des verts d’oignons, une soupe aux fanes de radis et une variante avec en plus des fanes de navets et des verts d’oignons, une sauce, des lasagnes radis/épinards), et cette fois, de mon côté, j’en ai fait une quiche avec des tomates-cerises (à découvrir bientôt). J’ai aussi remplacé l’estragon de la recette initiale par de la livêche.

Les ingrédients : deux bottes de radis, 1 cuillère à café de sucre, une pincée de piment de Cayenne, de la livêche (dans l’original, 4 brins d’estragon), 2 cuillères à soupe bombées de crème fraîche

La recette : Bien nettoyer les radis en laissant environ 1cm de tige. Les blanchir 2 minutes dans de l’eau bouillante non salée (elle prend une couleur violette, voir l’encart en haut de la photo), égoutter, refroidir sous l’eau froide.

Dans un poêlon avec couverle ou un petit faitout, cuire à l’étouffée une dizaine de minutes avec un petit fond d’eau les radis, en saupoudrant avec le sucre et le piment, saler éventuellement.

Ouvrir, ajouter la crème fraîche et la livêche (réserver un peu pour parsemer au dernier moment), laisser épaissir un peu la crème qui prend une belle couleur rosée.

Verdict: pas mal… ça change et peut surprendre vos invités! Je les ai mangé avec du poulet rôti, mais ils peuvent accompagner toutes sortes de viande, je pense.

Un figuier qui a souffert de l’orage

L'un de mes figuiers en mauvaise posture sur le murAprès le gros orage du 27 juillet 2013 (le campus et le bois de Saint-Pierre ne sont toujours pas entièrement remis en état plus de deux mois plus tard, le parc zoologique et une partie du bois sont toujours fermés au public), l’un de mes figuiers s’est lentement ouvert au niveau de la fourche et l’une des grosses branche est venue reposée sur le mur en bordure du chemin de la Cagouillère. Je l’ai juste coupée et laissée sur le terrain, en attendant que les feuilles se décomposent avec l’automne et l’hiver… Je couperai mieux le tout au printemps, ça sera plus simple avec moins de verdure! Après toutes les pluies et crues du printemps et jusqu’au mois de juin, je n’avais rien planté cette année. Espérons que 2014 sera meilleur…

Des yaourts maison avoine et fruits secs

Yaourts aux fruits secs et aux flocons d'avoine

Patrice Chéreau nous a quitté… Revoir

La douleur de Marguerite Duras, mise en scène de Patrice Chéreau, avec Dominique Blanc

Rêve d’automne du suédois Jon Fosse, mis en scène par Patrice Chéreau

La nuit juste avant les forêts de Bernard Marie Koltès, mis en scène par Patrice Chéreau avec Romain Duris

Même si je ne vous en ai parlé qu’une fois, je fais régulièrement mes yaourts… Pour changer des yaourts nature que je mange ensuite avec du sucre, du miel ou de la confiture (parfois mise au fond du pot, voir les yaourts à la confiture), cette fois, j’ai fait une fournée à base d’avoine, en « pompant » une idée d’Emmanuelle / le Marquoir d’Élise sur son blog de cuisine, Effondrille et abat-faim, pour ses yaourts aux mûres, mais avec des fruits secs (pour mes amis poitevins, ils viennent, comme les flocons d’avoine, de chez Amandine, sous les halles).

Les ingrédients: un yaourt de la précédente fournée (ou des ferments si vous préférez), 1 l de lait, un peu de miel, des fruits secs coupés en petits morceaux (ici pomme, poire, fraises, airelles, pamplemousse, kiwi), flocons d’avoine

La « recette »: mélanger l’ancien yaourt avec le lait.

Ne pas oublier de préparer un pot avant de faire le mélange, il servira pour la prochaine fournée de yaourts, au centre sur la photo, le seul qui n’a pas de petits éléments qui sont remontés à la surface, le mettre aussi de côté après la préparation, pour ne pas le manger.

Ajouter dans le mélange l’équivalent d’une cuillère à café de miel par pot (pas plus, les fruits secs sucrent déjà naturellement). Mettre au fond de chaque pot une cuillère à soupe bombée de flocons d’avoine et une autre de fruits secs, ajouter le mélange de lait (avec un entonnoir à confiture, ça évite les coulures) puis préparer vos yaourts selon votre méthode préférée, pour moi à la yaourtière, mais si vous préférez les faire au four ou à la cocotte minute, c’est pareil…

Laisser reposer 12h au frais avant de déguster. Excellent, les fruits deviennent moelleux en se ré-hydratant!

 

Des pommes de terre au balcon!

Un bac au balcon, avec tomates cerises et pommes de terreAu printemps, les pluies persistantes et les crues à répétition interdisaient tout accès à mon jardin… Pour voir ce que ça donnerait, j’avais planté dans un bac sur le balcon un morceau de pomme de terre qui commençait à germer… et elle a bien grandi, puis les feuilles ont fané, il est temps de récolter…

Récolte de pommes de terre au balcon… de quoi préparer un repas, quand même!

Un cake aux fanes de radis

Un cake aux fanes de radisJe vous ai déjà montré plusieurs recettes avec des fanes de radis : des quiches avec en plus des tomates ou des des verts d’oignons une soupe aux fanes de radis (et une variante avec en plus des fanes de navets et des verts d’oignons), une sauce, des lasagnes radis/épinards. Cette fois, j’ai préparé un cake inspiré d’une recette des cakes de Sophie Dudemaine.

Ingrédients

180 g de farine

80 g d’huile

100 g de lait

1 sachet de levure chimique (ou 1 cuillère à soupe de bicarbonate de sodium)

3 œufs

(sel), poivre

100 g de fromage

150 g de viande coupée en dés, ici une tranche de rôti de porc cuit (on peut mettre du jambon ou du poulet ou autre)

les fanes bien lavées, crues et ciselées d’une botte de radis

Mélanger (à la main ou au robot) la farine, l’huile, le lait, la levure. Ajouter les œufs un à un (il semblerait que ça monte mieux comme ça, à vérifier, cette fois, c’était parfait), saler, poivrer. Quand la pâte est homogène, ajouter le fromage, la viande et les fanes de radis, cuire 50 min à four chaud (th. 8/9), adapter selon votre four… Servir avec une salade.

Avec les dernières asperges… une quiche au bleu

quiQuiche aux asperges et au bleuche_asperges_bleuSamedi dernier, ma marchande d’asperges a prévenu qu’elle venait pour la dernière fois… Je lui en ai pris 500g de fines pour préparer une variante de celle que je vous ai déjà présentée il y a trois ans (revoir la quiche aux asperges), en utilisant un reste de fourme d’Ambert…

Il faut donc:

– une pâte brisée ou une pâte feuilletée (maison c’est mieux, du commerce, ça marche aussi)

– 500 g d’asperges (pesées avant cuisson et raccourcissement…)

– 100g de fromage râpé ou coupé en fines lamelles (ici un mélange fourme d’Ambert / emmenthal)

– 3 oeufs

– 20cl de lait entier ou de crème liquide

– poivre (sel inutile avec le fromage), muscade

La recette:

– Bien laver, éplucher et cuire les asperges à la vapeur (10 à 12 minutes selon la grosseur), les raccourcir après cuisson, garder une grosse moitié à deux tiers côté pointe (les épluchures bien lavées et la partie queue sont allées dans une soupe aux épluchures d’asperge, comme les fois précédentes, j’ai mis les épluchures avec des pommes de terre dans le bac du dessous, économie de cuisson)

– Étaler la pâte, la foncer dans un moule à tarte (le papier cuisson facilite le démoulage)

– Disposer les asperges (cette fois, je l’ai fait proprement, en rayons autour du centre…), parsemer de fines lanières de fromage entre et au-dessus des asperges

– Préparer l’appareil à quiche (bien battre les œufs à la fourchette jusqu’à les faire mousser, ajouter le lait ou la crème, battre à nouveau, assaisonner avec le poivre et la muscade) et le verser sur la pâte

– Cuire 25 à 30 minutes (selon votre four, vous devez avoir l’habitude) thermostat 7/8… A déguster avec une salade!

Reconnaissance des légumes, l’arnaque de l’enquête…

Planche de dessins de légumes et autres par l'ASEFLa semaine dernière, vous avez dû entendre cette information publiée par Libération et reprise en boucle sur tous les médias: d’après une enquête, les enfants sont incapables de reconnaître les légumes. Je suis allée pod-caster le reportage du journal de France 2 sur ce sujet: si vous l’avez vu, rien ne vous a frappé? On n’a pas demandé aux enfants de reconnaître des vrais légumes, mais de très mauvais dessins représentant, sans aucune échelle ou repérage, des légumes, des fruits et autres. Dans le reportage, un enfant a identifié un concombre pour une courgette, un autre un radis pour une betterave. Vue la médiocre qualité des dessins (voir l’image ci-contre récupérée sur le site de l’Association santé environnement France (Asef), qui a réalisé cette enquête), franchement, je trouve que ce ne sont pas les enfants qui sont à blâmer, mais les enquêteurs. Reconnaître une abstraction (le dessin d’un fruit, d’un légume ou d’un steak haché) ou identifier un objet concret (le légume  cru ou préparé), ce n’est pas du tout la même chose ni les mêmes zones du cerveau qui sont en cause! Et puis vu le dessin, les deux réponses sur concombre/courgette devraient être justes, et sans couper certains de mes concombres du jardin, vous pourriez les prendre pour des courgettes. Vous aviez reconnu la betterave, vous, sur le dessin? Pas moi! Et pourtant, j’en cultive au jardin (euh, cette année, le jardin, il est encore trop humide) et en achète régulièrement au marché. Petite, je n’aurai pas non plus reconnu les figues, probablement pas non plus la pastèque, il n’y en a pas dans les jardins du nord de la France! Bon, l’enquête a été menée dans la région de Marseille, où l’on doit savoir ce que c’est.

La deuxième partie du questionnaire est quasiment infaisable pour un enfant de 8 ans au développement cognitif normal et exclut d’office tous les enfants dys- (dyslexiques, dyspraxiques, ou autres dys-). Il faut d’abord identifier la chose représentée. Pour ma part, je ne sais absolument ce qu’est la chose dans le cornet (deuxième en partant de la gauche sur la première ligne), ni le truc en bas à droite du yaourt, vous avez une idée? Je n’ai pas trouvé les réponses dans l’enquête complète… [PS: en regardant les graphiques des réponses données par les enfants, je conclus que dans la boîte, ce sont des pop-corn, et le tas en bas des pâtes]. Ensuite, il faut connaître l’ingrédient qui est à la base de la chose que vous avez peut-être identifié. Pour le ketchup industriel, j’aurai personnellement dit sucre ou eau, pas forcément tomate, regardez sur l’étiquette, les ingrédients sont classés dans l’ordre du plus abondant au moins abondant, la tomate n’est pas toujours en tête, même si j’en ai vu à 59 et 75% de purée de tomate. Pour les choses panées, comment savoir leur composition sur un dessin??? Pour le steak haché, c’est encore plus compliqué, il faut des tests génétiques pour savoir si c’est du bœuf, du cheval 😉 (il existe des steaks hachés de cheval vendus comme tels, pas seulement du cheval déguisé en bœuf) en Europe , de l’antilope ou de l’âne en Afrique-du-Sud, du rat ou du renard en Chine et pourquoi pas chez nous? Ici, on n’a pas cherché d’ADN autre que celui des animaux domestiques comestibles dans notre culture, pas le chien, le chat, le rat, l’âne… même si certains échantillons de viande ne contenaient aucun ADN des espèces recherchées, au moins pour ceux-là, ça aurait valu le coup de chercher ce que c’était.

Le poisson pané, c’est d’abord du blé ou des graines de tournesol (la panure) et seulement après du poisson, dans certaines marques (j’en ai vu à 40% de poisson dans la liste des ingrédients, 60% au maximum).

Bref, les dessins de l’enquête sont mauvais, les enfants, les adultes, moi qui pourtant mange et cuisine énormément de légumes sous toutes les formes, ne sommes pas capables de reconnaître ces dessins, le résultat aurait sans doute été très différent avec de vrais légumes et de vrais aliments!

Je ne nie pas qu’il y a probablement un déficit de reconnaissance des légumes chez les enfants, mais l’enquête dont on nous a rabattu les oreilles montre juste que les enfants ne font pas le lien entre de vilains dessins et une réalité concrète dans leur assiette, et prouve donc plus l’inculture de ceux qui ont réalisé cette enquête, au moins d’un point de vue du développement neuro-cognitif, que celle des enfants!

Je ne comprends vraiment pas pourquoi les journalistes ont « gobé tout cru » cette enquête sans voir qu’il y avait un problème de méthode.

Parmi les autres questions posées aux enfants dans l’enquête complète, il y a d’autres choses surprenantes. Par exemple, pour le goûter, une des réponses possibles est « Un pain au chocolat ou une barre au chocolat ». Or ce n’est pas du tout la même chose de manger un petit pain au chocolat plein de graisses (et d’additifs s’il s’agit d’un petit pain industriel) ou un morceau de bon pain artisanal avec une barre de chocolat.

Le Lou Burger, image de France-Bleu LimousinPour le steak haché, je vous conseille le Lou burger (marque déposée), un burger 100% Limousin, bœuf label rouge, fromage de Pomerol AOC, pain à la châtaigne, fine tranche de pomme verte croquante (AOP du Limousin)… Testé et approuvé au Geyracois à Limoges mardi dernier (la veille de mon épopée en train). Je n’ai pas pris de photographie sur place… j’ai emprunté celle du site de France-Bleu Limousin. Pour celui que nous avons mangé avec ma collègue (enfin, plutôt ceux, un pour chacune!), la pomme était sous le burger, et il y avait une petite sauce aux champignons, servi accompagné de salade et de frites maison.