Archives de catégorie : Cinéma

Les films que j’ai vus au cinéma ces dernières années.

Cinéma : la Fille de Monaco

Le film : La fille de Mocaco, film réalisé par Anne Fontaine [de la même réalisatrice, voir Les innocentes].

L’histoire : Bertrand, un avocat pénaliste (Fabrice Luchini) se rend à Monaco pour défendre une vieille dame qui a sauvagement tué au couteau un russe. Du coup, le fils de cette dame vient de changer d’avocat, et lui colle aux basques (enfin, à 6 m, au moins au début) un garde du corps (Roschdy Zem), pendant toute la durée du procès. Bertrand, coureur, drague plus ou moins. Et finit par se trouver face à face avec Audrey (Louise Bourgoin), ex call-girl, ex participante à une émission de téléréalité trash et actuellement présentatrice de météo. Elle lui fait découvrir le monde de la nuit monégasque, avec lequel il ne serait jamais entré en contact seul, au péril du suivi du procès. Le garde du corps, ex amant d’Audrey, tente de gérer la situation. Qui dérape souvent complètement.

Ce que j’en ai pensé : cela faisait un moment que je n’étais pas allée au cinéma (un mois depuis Une histoire italienne). Il n’y avait pas grand chose qui me tentait. Du coup, quand j’ai vu que ce film sortait, avec Fabrice Luchini que j’aime bien (le dernier film que j’avais vu avec lui, c’était Paris de Klapisch. Et bien, je ne sais pas pourquoi il a choisi de participer à celui-ci, dont je n’ai vraiment pas adhéré à l’histoire. En dépit de ce scénario, les acteurs sont assez bons, surtout Roschdy Zem, que j’ai trouvé excellent. Lucchini en fait trop cette fois dans le rôle de l’avocat coincé qui découvre les plaisirs de la vie. Je classerai ce film dans la rubrique des films qu’on peut voir à la rigueur… Et le grand écran n’est pas indispensable, vous pouvez attendre le DVD ou le passage à la télévision.

L’un(e) d’entre vous a-t-il (elle) vu Gomorra ? J’avais trouvé la présentation violente, les personnes que je connais qui ont vu ce film le trouvent décevant et trop violent. Et vous ? Je ne sais pas encore si j’irai.

Cinéma : Une histoire italienne

Hier soir, je suis allée voir Une histoire italienne (Sanguepazzo) de Marco Tullio Giordana. Il faut dire qu’il fallait viser juste : il passe six soirs sur sept cette semaine, à 20h30 uniquement (avec une durée du film de 2h30), au CGR Castille du centre-ville de Poitiers. Bonne nouvelle quand même, pour une fois, ils passent un film en VO. Mais les spectateurs n’étaient guère au rendez-vous : 8 en tout et pour tout. Et si le CGR fait des progrès dans sa programmation, il continue de rallumer la lumière pendant le générique. Cette fois, les 20 premières secondes ont été respectées… Et cinq des huit spectateurs sont quand même restés jusqu’au bout de celui-ci. Mais voici le film.

L’histoire : à l’aube du 30 avril 1945, à Milan, quelques jours avant la libération de cette ville, deux corps sont retrouvés, identifiés par une pancarte : Osvaldo Valenti (Luca Zingaretti) et Luisa Ferida (Monica Bellucci). Il s’agit en fait de deux acteurs qui ont été encouragés par le régime fasciste et viennent d’être exécutés par des partisans. Ensuite, le film revient sur la genèse de leur amour jusqu’à leur mort, mêlant des scènes de diverses époques et surtout un troisième personnage, comte et réalisateur avant la guerre et résistant connu sous le nom de Taylor (Alessio Boni). La quête de la drogue, cocaïne puis morphine, par Osvaldo Valenti est un autre fil rouge…

Mon avis : s’il y a des passages un peu longs, une histoire finalement ordinaire en toile de fond (une femme, deux hommes follement amoureux d’elle), cette plongée dans l’Italie fasciste, des premiers aux derniers jours avec les résistant de la dernière heure, les collaborateurs etc. vaut vraiment le déplacement. Dépêchez-vous, le film est sorti le 9 juillet, mais s’il a ailleurs aussi peu de spectateurs qu’ici, il risque fort de quitter vite les affiches.

Cinéma : Bons baisers de Bruges

Affiche de Bons baisers de Bruges, de Martin McDonaghLe troisième film que j’ai vu dimanche dernier dans le cadre de la fête du cinéma, après Valse avec Bachir et Française, c’est Bons baisers de Bruges, réalisé par Martin McDonagh.

Deux tueurs à gages anglais, Ray (Colin Farrell) et Ken (Brendan Gleeson) se réfugient à Bruges après une affaire qui a mal tourné à Londres. Ils sont censés y attendre les ordres de leur patron, Harry (Ralph Fiennes). Le premier déteste cette ville et ses monuments alors que le second se délecte des canaux, des vieilles maisons et autre musée. Il manque un élément à ces clichés sur Bruges : aucune dentelière ni aucun marchand de souvenir en vue.

Pour la suite de l’histoire, vous devrez aller voir le film !

Encore une fois, le cinéma commercial du centre-ville de Poitiers n’a pas respecté cette œuvre en rallumant la lumière avant la fin du générique. Ce n’est pas un grand film, si ce n’avait pas été la fête du cinéma, je ne serai probablement pas allé le voir, il avait une bonne critique dans Télérama, et certaines scènes sont bien vues. À voir pour se détendre un moment, absolument à l’opposé de Valse avec Bachir d’Ari Folman, qui avait laissé en fin de séance la salle complètement muette et abasourdie bien après la fin du générique…

Française de Souad El-Bouhati

Vous attendiez ma finition du SAL En juin je prens l’air marin… Ça sera pour ce soir, je n’ai pas complètement achevé la finition.

Je voudrais vous parler d’abord de Française, de Souad El-Bouhati, un des films que j’ai vu hier dans le cadre de la fête du cinéma. En effet, ici, les dernières projections auront lieu demain, ailleurs peut-être aussi. Si vous avez l’occasion, profitez de ces deux jours encore de fête du cinéma pour aller le voir, il vaut le déplacement. Le public était clairsemé hier, malgré la fête du cinéma, sans doute à cause du beau temps enfin revenu… Ou du sujet qui nous renvoie aux questions de (non-)intégration ? En tout cas, un très beau premier long métrage de Souad El-Bouhati. L’héroïne est jouée par Hafsia Herzi, qui a reçu récemment un César pour La graine et le mulet de Abdellatif Kechiche.

L’histoire : Sofia, née en France de parents marocains, termine son année scolaire de primaire dans une école de Picardie lorsque son père décide de rentrer au Maroc, dans une ferme. On l’y retrouve dix ans plus tard, alors qu’elle fait de brillantes études et veut rentrer en France. Pourtant, sa famille a tout fait pour que cela se passe bien pour elle, a investi dans ses études (un pensionnat de jeunes filles comme on n’en voudrait pas…), etc.

Ce film pose très bien le problème des jeunes d’origine maghrébine, de deuxième ou troisième génération, pas toujours considérés comme des Français en France et qui ne se sentent étrangers (voire sont rejetés comme étrangers) dans leur pays d’origine. Et aussi la place de la femme dans la société marocaine, sa soif d’indépendance même si dans cette famille, personne à part la grand-mère ne porte le voile.

Fête du cinéma, 20000 prod et Valse avec Bachir

Aujourd’hui et jusqu’à mardi, c’est la fête du cinéma, premier billet au tarif habituel (réduit si vous y avez droit d’habitude, pour la première fois cette année), puis toutes les places à 2 euros. L’occasion de vous rappeler le pari de 20000 prod dont je vous ai parlé l’autre jour. Nous sommes toujours loin des 20000 participants pour lancer ce projet de production collective de film. Deux nouvelles vidéos présentent le projet à l’occasion de la fête du cinéma, l’une sur Dailymotion, l’autre sur Canal plus.

Sinon, je suis allée à la première et unique séance du jour (10h15) du film Valse avec Bachir de Ari Folman, metteur en scène israélien. Il n’y avait pas beaucoup de spectateurs (une quarantaine), mais il va encore passer ici pendant un mois, espérons que ce film trouvera son public. Présenté à Cannes, il en est revenu bredouille, ce qui me semble injuste. Il a été présenté dans la catégorie documentaire, c’est un dessin animé pour adultes. Vous pouvez en trouver des extraits sur le site officiel du film. Il commence par une scène très forte, le cauchemar récurrent d’un soldat israélien qui a participé la guerre au Liban au début des années 1980. Petit à petit, l’auteur et narrateur replonge dans son passé, en 1982, retrouve peu à peu son passé dont la mémoire s’était effacée, comme celle de ses anciens camarades. L’histoire de fond, vous la connaissez probablement, pour moi, ce sont des flashs à la télévision dans la véranda de ma nounou (probablement le soir en allant chercher mon petit frère, puisque le midi, je mangeais alors au collège). Il s’agit des massacres des Palestiniens des camps de Sabra et Chatila par des challengistes (chrétiens) que laissent perpétrer (voire encouragent ou au moins facilitent) les autorités israéliennes dont les troupes sont stationnées tout près, après l’assassinat du président chrétien libanais Bachir Gemayel… Mais c’est surtout un film sur la guerre, le suivi des soldats, ou plutôt son absence… qui est toujours d’actualité aujourd’hui par exemple pour les soldats américains de retour d’Irak. C’est aussi une réflexion sur les souvenirs refoulés, leur retour en cauchemars, hallucinations et autres visions. La musique est aussi extraordinaire.

Après Persepolis de Marjane Satrapi l’année dernière, voici un second dessin animé pour adultes très fort, à voir absolument.

Bonne fête du cinéma à tous, quels que soient les films que vous irez voir.

Il a reçu le César 2009 du meilleur film étranger.

Pour les 15 films du festival Télérama, ils se partagent en quatre catégories :

Ceux que j’ai vus et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au théâtre

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au Dietrich

Ceux que je n’irai pas voir, sauf si vous avez des arguments pour me convaincre d’y aller…

  • À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
  • L’heure d’été d’Olivier Assayas
  • Home d’Ursula Meier, finalement vu au Dietrich
  • Into the Wild de Sean Pen
  • Juno de Jason Reitman
  • There will be blood de Paul Thomas Anderson

4e, 500e, 943e…

Non, je ne suis pas tombée sur la tête, et je n’ai pas pris de coup de soleil !

Quatrième… Hier soir, j’étais à l’abbaye de Fontaine-le-Comte, dans la Vienne, à la soirée de lancement du quatrième festival Nuits romanes organisé par la Région Poitou-Charentes, avec un discours de Mme Royal traduit en langue des signes (LSF), puis un mini spectacle où une actrice avait transformé cette LSF en expression corporelle, sur fond de musique à la contre-basse et avec des projections sur la voûte du cul-de-four de l’abside. Le principe de ces Nuits romanes, dont le programme des 40 soirées est disponible ici : un temps de connaissance de l’édifice roman qui accueille cette soirée, par un guide-conférencier, un temps artistique par des artistes professionnels (sur des pratiques très variées, du graff au théâtre en passant par les musiques actuelles), et une fin de soirée conviviale pour partager des produits locaux et faire connaissance avec de très bons producteurs des environs. L’édition de l’année dernière était extra, celle de cette année s’annonce prometteuse. Démarrage le 5 juillet, fin le 29 août, dans toute la région.

Cinq-centième… J’ai reçu hier de Brigitte le 500e commentaire sur mon blog ! Elle recevra prochainement une petite surprise, et je vous encourage à aller rendre visite à son blog TOUT DE SUITE !!!

943e… Cette semaine, Télérama parlait d’un projet un peu fou, 20000 prod. Le Monde en a aussi parlé ici. Il s’agit de réunir vingt mille personnes qui participeront chacune à hauteur de 50 euros à la production d’un film… Je me suis engagée… et suis la 943e ! Alors, n’hésitez pas à rejoindre ce projet. Et si vous n’êtes pas encore convaincu(e)s, allez voir cette petite vidéo, 20000prod au Festival de Cannes avec radio NOVA. Rejoignez-nous, nous sommes encore loin des 20000 co-producteurs nécessaires à la poursuite de cette aventure…

Bienvenue chez des ch’tis… un conte de noël

Après Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon, voici un huis-clos chez d’autres ch’tis, sans l’accent, dans une maison bourgeoise de Roubaix : Un conte de Noël d’, l’un des trois films français du dernier festival de Cannes [depuis, du même réalisateur, j’ai aussi vu Jimmy P. et Trois souvenirs de ma jeunesse]. Un film long (2h30), mais je n’ai pas vu le temps passer, avec un joli choix d’acteurs excellents, , Jean-Paul Roussillon, , Anne Consigny, Melvil Poupaud, Emmanuelle Devos et . Pour l’histoire, vous en avez certainement entendu parler. Il y a fort longtemps, le petit Joseph est mort à l’âge de 6 ans d’une maladie génétique rare, une sorte de leucémie. Aujourd’hui, à la veille de noël, sa mère est atteinte de la même maladie et attend un donneur compatible, l’occasion de réunir toute la famille séparée depuis des années suite à de sombres histoires de famille. J’ai beaucoup aimé, mais vous laisse découvrir par vous-mêmes. Ici, il passe en salle d’art et essai, et samedi soir, il y avait beaucoup de monde en dépit du match de foot, je suppose que les fans de foot sont plus rarement fans de cinéma d’art et essai.

Je voudrais cependant vous livrer mes réflexions sur quelques points.

Comme vous le savez peut-être, je suis secrétaire de l’association Valentin APAC, Association des Porteurs d’Anomalies Chromosomiques, membre de la fédération des maladies orphelines, qui organise dans quelques jours sa journée de collecte de dons dite des nez rouges. Alors, si vous en voyez près de chez vous, participez ! Il y a quelques semaines, avec certains membres, j’ai participé à une session de l’école de l’ADN de Poitiers, qui nous a expliqué les différents processus des remaniements chromosomiques. Alors, j’ai été littéralement séduite par une scène du film : de superbes mitoses qui se réalisent sous nos yeux. Si vous voulez voir sur des schémas à quoi ça ressemble, voici les ressources proposées lors de l’école de l’ADN, une mitose sur le site de Jussieu et une autre le mitose en animation flash.

Au-delà, ce site pose un problème d’éthique important. Alors que Joseph était malade, le couple a mis en route un autre bébé, en espérant que celui-ci serait du bon groupe HLA compatible avec l’enfant malade. Dès l’amniocentèse, il s’est révélé que ce n’était pas le cas… et ce sera très lourd pour l’enfant pas encore né, appelé parfois à tort (pas dans le film) comme un bébé médicament, et surtout cause de son rejet, de son absence d’investissement affectif par la mère (Junon / Catherine Deneuve éblouissante). Cet Henri (magistralement interprété par Mathieu Amalric) que l’on découvre dans le film comme un raté, un alcoolique, rejeté et mal-aimé dès son enfance.

Il y aurait plein d’autres petites touches à commenter, la médaille Fields (équivalent du prix Nobel pour les mathématiques, toujours attribuée à un jeune mathématicien, de moins de 35 ans) du mari d’Élisabeth, la schizophrénie de leur fils Yvan, etc.

Il a reçu le prix des auditeurs 2009 du Masque et la plume sur France-Inter, Jean-Paul Roussillon a reçu le César 2009 du meilleur acteur dans un second rôle.

Post-scriptum : merci à tous mes visiteurs, la barre des 10 000 visiteurs uniques (depuis le 3 janvier) pour 23 500 pages vues et presque 200 articles, a été franchie ce matin. Le cinq centième commentaire devrait tomber ce mois-ci, j’enverrai un petit cadeau à celle (et oui, peu de probabilité que ce soit celui, les gars semblent fuir mon blog, mais je ne serai pas sexiste) qui postera ce commentaire. Et je pars ce midi pour Tournus, à un colloque organisé par l’université de Dijon sur les petites villes, retour vers minuit vendredi, et je repars samedi à l’aube pour Niort, à une réunion de l’association des archéologues de Poitou-Charentes. Je vous ai préparé de petits articles pour patienter…

Pour les 15 films du festival Télérama, ils se partagent en quatre catégories :

Ceux que j’ai vus et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au théâtre

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au Dietrich

Ceux que je n’irai pas voir, sauf si vous avez des arguments pour me convaincre d’y aller…

  • À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
  • L’heure d’été d’Olivier Assayas
  • Home d’Ursula Meier, finalement vu au Dietrich
  • Into the Wild de Sean Pen
  • Juno de Jason Reitman
  • There will be blood de Paul Thomas Anderson

Bienvenue chez les ch’tis de Dany Boon

Jeudi soir, je suis allée voir Bienvenue chez les ch’tis de Dany Boon (qui joue aussi Antoine, le facteur et carillonneur), avec un super Kad Merad dans le rôle de Philippe Abrams, directeur de poste muté pour cause disciplinaire de Salon-de-Provence à Bergues dans le Nord. Vous avez dû soit le voir, soit en entendre parler… Ça m’a bien plu, je pense quand même que pour les non-ch’tis, tout n’est pas compréhensible.
Je voudrais en revanche à nouveau protester contre le propriétaire de la salle CGR du centre-ville de Poitiers. Pour la séance de 19h, au lieu d’ouvrir la caisse vers l’extérieur du hall, ils avaient ouvert celle près du guichet de friandises, à vous ensuite de remonter la deuxième queue de ceux qui ont des billets en vous faufilant entre les ceux qui attendent leurs billets. Ensuite, patience, d’abord dans la queue, puis dans les escaliers, entrée, 10 minutes après l’heure prévue du film, dans une salle très sale (pop-corn sur les sièges et par terre) et qui sentait très mauvais (sueur après une journée bondée, sans aération !). À 20 h05 enfin, le noir, et enfin une bonne surprise, pas de publicité… À la fin, à nouveau comme lundi dernier un profond mépris pour les œuvres, en rallumant la salle pendant le générique, alors même qu’ici, le générique est accompagné d’une sorte de making-off du film. Scandaleux !

Line Renaud est limite crédible quand elle essaye de parler ch’ti…

Paris de Cédric Klapisch

Ce jour était un peu particulier. Il y a juste un an, avec mes parents, j’allais voir La Môme au cinéma du Grand-Bornand (encore une des  » dernières fois  » avec maman. Impossible de ne pas y penser, surtout avec le César et l’Oscar reçus ce week-end par Marion Cotillard). Ce soir, papa allait au cinéma avec des amis à Lille, voir Bienvenue chez les Ch’tis, pas encore sorti ici. Alors, malgré les critiques très variables (film très bon ou très mauvais), je suis allée voir Paris de Klapisch. J’ai ADORÉ ce croisement de petites scènes ordinaires de la vie parisienne et du Camerounais qui cherche à rejoindre Paris… Fabrice Luchini est extra en prof d’histoire de l’urbanisme à la Sorbonne, avec ses états d’âme. Pour une fois, il n’en fait pas trop, et la scène chez le psychanalyste vaut vraiment d’aller voir ce film. Romain Duris en malade en attente de greffe du cœur et sa sœur, Juliette Binoche, assistante sociale, sont irrésistibles.
Juste un regret, qui concerne l’exploitant de la salle (CGR) : je trouve que c’est vraiment un manque de respect aux œuvres que de rallumer la lumière avant la fin du générique. Heureusement, d’habitude, je vais en salle d’art et essai, où on peut voir le générique jusqu’à la fin.

Il a été sélectionné aux César 2009 mais n’a pas reçu de prix.

Elle s’appelle Sabine de Sandrine Bonnaire

Je rentre juste du cinéma, où Elle s’appelle Sabine de Sandrine Bonnaire passait à 20h. J’ai été assez déçue, car je n’ai pas vu la différence avec la version qui était passée il y a quelques mois sur France 3. Si la première vision m’avait touchée, cette seconde projection m’a semblé un peu longue, surtout met parfois mal à l’aise, un peu dans le rôle du voyeur passif face à ces cinq handicapés mentaux (oups : le terme politiquement correct est personne en situation de handicap / polyhandicap), dans leur foyer d’accueil en Charente. Si vous aviez raté la projection à la télé, allez y, sinon, vous pouvez vous dispenser de revoir ce film.