Archives mensuelles : juin 2011

Une silhouette brodée

Une silhouette brodée en noir

Je ne suis pas beaucoup passée voir les blogs des amis ces derniers jours, je vous souhaite collectivement un bon week-end, pour ma part, je suis aujourd’hui à La Rochelle!

Cela fait déjà un petit moment que j’ai brodé cette silhouette d’après un modèle de Passion fil n° 10 (février 2011). C’est le numéro qui parle des bannières de Cluny et reprend un motif que j’ai brodé et terminé en trousse à deux compartiments pour le concours d’idée de Nans-sous-Saint-Anne (organisé par Marlie) et aussi les oiseaux en cage dont je n’ai brodé qu’un seul terminé en ATC!

Cette fois, il s’agissait d’un motif pour une broche, mais au lieu de le broder sur un fil, je l’ai brodé sur deux fils et une toile jaune qui déforme un peu… J’ai remplacé les points de nœud par des perles. Je ne sais pas encore ce que je vais en faire…

L’Afghanistan au British museum

Londres, la façade du British museum Lors de mon séjour à Londres en avril 2011, j’ai aussi vu au British museum l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world. Si vous passez par Londres avant le 17 juillet 2011, vous pouvez encore aller la voir, attention, sauf si vous êtes un ami du British museum ou un professionnel membre de l’ICOM/ICOMOS (conseil international des musées ou conseil international du patrimoine et des sites) il faut y aller le matin, la caisse ouvre une heure avant le musée, pour prendre un billet qui sera valable à une autre heure de la journée en fonction de la fréquentation, il y a des quotas pour la préservation des œuvres.

Elles viennent du musée national d’Afghanistan.

En fait, une partie de cette exposition couvre une période assez proche de celle de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand à l’Ashmolean Museum d’Oxford, avec des couronnes en or du même type. Mais elle s’étend plus loin, avec de très beaux buddhas et ivoires du 1er siècle de notre ère… Pour en avoir un aperçu si vous n’avez pas prévu de passer à Londres, je vous conseille de visionner les vidéos officielles, j’ai mis le lien sur les ivoires, qui sont vraiment remarquables, vous avez les autres en bas de cette première vidéo.

L’échange d’été de Miss Fil

Echange d'été de Miss Fil, l'ensemble reçu avant ouverture Comme annoncé hier, c’est Miss Fil, qui m’a gâtée dans l’échange d’été qu’elle a organisé. En attendant que mon enveloppe arrive à sa destination que je garde secrète, voici le contenu des petits paquets bien emballés…

Echange d'été de Miss Fil, 2, le pique épingle avec une broderie estivale Voici la broderie estivale… avec le mot Summer (la broderie devait porter le mot été dans n’importe quelle langue…)

Echange d'été de Miss Fil, 3, pique-épingle, fil bleu et deux tours Eiffel …qui est un magnifique pique épingles / pique aiguilles,avec même des accessoires, plus un fil dégradé bleu, une suspension et une carte sur Paris (la consigne était une carte ensoleillée, là, tu as fais fort, Miss Fil (pour mon envoi, je n’ai pas trouvé de soleil sur les cartes de Poitiers, mais je m’en suis sortie autrement!).

Echange d'été de Miss Fil, 4, gourmandises et produits de beauté Des friandises et des mini produits de beauté à emporter en vacances… Cela me rassure, même la cheffe a mis des friandises pas light comme recommandé!

Echange d'été de Miss Fil, 5, des cartes à publicité à dominante noire Et en bonus, une grande quantité de cartes à publicité… J’ai fait un petit assemblage pour les photos… D’abord en noir ou presque…

Echange d'été de Miss Fil, 6, des cartes à publicité à dominante blanche … et puis en blanc!

Echange d'été de Miss Fil, 7, des cartes à publicité avec des dessins … tout en dessins (ou presque)…

Echange d'été de Miss Fil,8, des cartes à publicité variées Des couleurs et des thèmes variés…

Echange d'été de Miss Fil, 9, des cartes à publicité colorées … ici aussi, dont deux cartes de La Droguerie (Poitiers est trop petit, nous n’avons pas de boutqiue ici…)

Echange d'été de Miss Fil, 10, des cartes d'art et des cartes d’art ou d’expositions. Un énorme merci à toi, Corinne (Miss Fil), tu m’as beaucoup trop gâtée!!!

Esthétique et filatures de Mandel et Tanxxx

Couverture de Esthétique et filatures de Mandel et Tanxxx pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’avais noté cette bande dessinée chez Audouchoc et je l’ai fait venir d’une annexe de la médiathèque

Le livre : Esthétique et filatures de Lisa Mandel (scénario), Tanxxx (dessin), collection : KSTR, éditions Casterman, 2008, 120 planches , ISBN 978-2-203-00399-6.

L’histoire : quelque part de nos jours. Un agriculteur veuf a trouvé, avec l’aide de sa fille Marie, 16 ans, sa nouvelle femme, Tatiana, grâce à internet en Ukraine. Pas d’amour, juste un intérêt, avoir une main d’œuvre complémentaire pour sa ferme. Un matin, revenant à l’improviste de son champ, il trouve Tatiana au lit avec Marie. Furieux, il va chercher un fusil, dans la bagarre, un coup part, il est laissé pour mort par les deux jeunes femmes qui s’enfuient à mobylette. Tatiana abandonne Marie en plein bois. Celle-ci trouve refuge en ville chez Adrienne, une esthéticienne célibataire et bourrée croisée à la sortie d’un bar… ou plutôt dans l’appartement de sa mère. Celle-ci leur donne un ultimatum: elles ne garderont l’appartement quelques mois de plus que si elles découvrent les moyens de subsistance apparemment importants du fils…

Mon avis : dans une dominante sombre du fait du graphisme en noir et blanc assez chargé, l’album ne manque pas d’humour… noir donc. Le métier du frère (star du porno gay) va faire évoluer le métier de sa sœur Adrienne – esthéticienne, elle devient maquilleuse de porno… Quant à Marie la paumée, elle va devenir une pro de la filature, d’où le titre de l’album. Ceci dit, je ne suis pas complètement convaincue par cet album. Je pense qu’il y a trop de personnages, que le scénario est parfois un peu brouillon, certains passages auraient gagnés à être plus condensés, les transitions entre les parties au contraire plus développées.

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Défi photo: un projet de badge

Proposition de badge pour le défi photo de bidouillette Le nouveau défi photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil consistait à proposer un projet pour un badge d’identification… histoire que l’on ne soit plus pris pour des fous à photographier des boîtes aux lettres ou des poubelles! Je suis partie de photographies de Poitiers faites pour les précédents défis. Il faudrait creuser un peu plus ma proposition, je n’ai pas eu trop le temps… Format prévu pour être glissé dans un porte-badge à épingler comme pour les colloques et conférences…

Echange d'été de Miss Fil, l'ensemble reçu avant ouverture Pour l’échange d’été organisé par Miss Fil, mon enveloppe n’est pas arrivée à destination (elle est partie il y a une grosse semaine, mais très loin…), mais j’ai reçu hier une grosse enveloppe de… Miss Fil qui était ma binomette secrète! Vous devrez attendre demain pour voir le contenu de ces paquets!

Les halles couvertes de Confolens

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 1, vue générale Confolens avait des halles que l’on voit bien sur le cadastre ancien, mais qui avaient des problèmes de salubrité. Plusieurs projets se succèdent dans la seconde moitié du 19e siècle et finissent par se fixer sur le terrain où s’étaient trouvés les anciens abattoirs, à la confluence de la Vienne et du Goire. Les terrains sont achetés à partir de 1890 et confiés à l’architecte Wiart, qui eut des difficultés à convaincre la municipalité du bien-fondé de son choix d’une structure métallique (voir la correspondance transcrite dans le dossier de l’inventaire du patrimoine culturel).

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 2, la signature de Legrand entrepreneur Les travaux sont finalement adjugés à l’entrepreneur Legrand à Bellac (voir l’inscription sur une poutre, « J. Legrand / Entrepreneur / de travaux publics / et constructeur / Bellac – H[au]te Vienne / 1893 ».

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 3, sgnature de J. Guérin fondeur, 1892 La fonte des piliers revient à J. Guérin, fondeur à Niort. Comme dans cette ville (où il y a des halles à structure métallique, dont la fonte avait été confiée vingt ans plus tôt à un fondeur lillois), chaque pièce de fonte porte la signature du fondeur, engagement de qualité. Ici « J. GUERIN / NIORT / 1892 ».

La halle est organisée avec un lanterneau central (une partie plus élevée qui permet l’éclairage de la halle). La structure intérieure (c’était fermé ce jour de mars 2010 où je suis repassée à Confolens, reportez vous au dossier documentaire pour voir des images (clic sur les vignettes pour les agrandir) laisse en revanche une vaste halle dégagée de tout support intermédiaire, pas de poteau au centre…

Ré-ouverture de la place d’Armes à Poitiers

Poitiers, le 21 juin 2011, 1, apéro au milieu du Clain au pont Joubert Grosse journée pour moi hier à Poitiers… Bain de pied le midi dans le Clain avec traversée de la rivière au niveau du gué du pont Joubert, avec apéro au milieu de l’eau, presque à pied sec, organisé par Europe Écologie Les Verts, petite vidéo ici sur France 3, je vous mets juste une petite photo, j’en ai d’autres en stock… pantalon un peu mouillé quand même au bureau l’après-midi (j’avais oublié de prévoir du rechange!).

Poitiers, le 21 juin 2011, 2, la fin des travaux place d'armes, la fontaine Mais la grande nouvelle, c’est la disparition des barrières lundi sur la place d’Armes, de son vrai nom place Leclerc. Déjà en sortant du cinéma, j’avais vu que la ridicule fontaine servait de banc, seule partie tolérable pour les yeux à l’ombre… Je n’avais pas mon appareil photo, je les ai donc prises hier matin.

Poitiers, le 21 juin 2011, 3, les branchages sur la place d'armes pour la soirée Un peu ridicules, ces branches d’arbres pour cacher les plots de support du câble du funambule, mais ça mettait quand même un peu de verdure sur la place minérale…Mais rassurez-vous, il y a toujours plein de barrières en ville, dans toutes les rues adjacentes et dans le quartier de Sainte-Radegonde, des bruits fatiguants, épuisants même, d’engins travaillant en permanence, et le « boulevard circulaire » reste encombré à souhait : vendredi dernier pour aller à Parthenay, je suis partie à 15h45 de la rue de l’Ancienne Comédie, il m’a fallu plus de 30 minutes pour arriver au niveau de la rocade… soit juste 5 ou 6 km…Qu’on ne vienne pas me dire que c’était déjà la débauche.

Poitiers, le 21 juin 2011, 4, à 18h, le public massé à l'ombre Si minérale qu’à 18h, les premiers visiteurs de la place s’étaient réfugiés dans les seules zones à l’ombre…

Poitiers, le 21 juin 2011, le funambule avec ses lunettes de soleil Et hier soir, pas d’inauguration officielle de la place, mais un superbe spectacle de funambule par la compagnie DAVASI (d’autres photos en fin d’article, et si j’ai le temps, je vous ferai un diaporama un de ces jours. ai préparé un diaporama ici..). La place est si éblouissante que même le funambule portait des lunettes de soleil…

Poitiers, le 21 juin 2011, 16, orchestre de Poitou-Charentes …puis un concert de l’orchestre de l’école de musique du CEP et celui du Jeune Orchestre d’Harmonie du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers, malheureusement inaudible devant la mairie, puis à l’autre bout de la place, sous un auvent et avec amplification, l’orchestre Poitou-Charentes, avec des musiques populaires inspirées de l’Amérique Latine (trois morceaux de Astor Piazzolla, Camille Saint-Saëns et Darius Milhaud.Bon, les amis, j’ai beaucoup de retard pour aller vous rendre visite sur vos blogs, j’essaye de passer aujourd’hui!

Poitiers, le 21 juin 2011, 5, le funambule debout Prêts pour le spectacle de funambule? Sans filet et sans cable de sécurité, c’est parti…

Poitiers, le 21 juin 2011, 6, le funambule sur un pied De face, de dos, sur un pied…

Poitiers, le 21 juin 2011, 8, le funambule allongé sur son fil Sur le dos…

Poitiers, le 21 juin 2011, 9, le funambule avec la perche sur la tête La perche sur la tête…

Poitiers, le 21 juin 2011, 7, le funambule sur une roue En marchant dans une roue…

Poitiers, le 21 juin 2011, 10, le funambule assis sur une chaise Sur une chaise…

Poitiers, le 21 juin 2011, 11, le funambule debout avec sa chaise et sa perche Puis la chaise à la main, perche un peu penchée pour compenser le poids en déséquilibre…

Poitiers, le 21 juin 2011, 12, le funambule en équilibre La perche sur le câble et les pieds sur la perche… Je vous rassure, il n’est pas tombé! C’est juste que j’ai déclenché un peu trop tôt l’appareil, il était en train de se redresser…

Poitiers, le 21 juin 2011, 13, le funambule à plat ventre Allongé sur la perche en équilibre sur le câble…

Poitiers, le 21 juin 2011, 14, le funambule sur la tête Puis en équilibre sur la tête… avec la perche en travers…

Poitiers, le 21 juin 2011, 15, le funambule disparaît par la lucarne Et voilà, plus de vingt minutes de spectacle, il disparaît par la lucarne… Très beau, très fort…

Le funambule Davasi le 21 juin 2011 à Poitiers

Et voici un test avec le diaporama que j’ai fait avec le spectacle du funambule Davasi, à retrouver aussi sur Dailymotion ou cette vidéo.Vous pouvez revoir mes commentaires de la soirée ici avec la ré-ouverture de la place d’Armes (21 juin 2011).

PS: mon hébergeur de photos a fermé… il faut que je reconstitue ce diaporama…

La folie Verdier de Michel Quint

Couverture de La folie Verdier de Michel Quint pioche-en-bib.jpgJ’ai trouvé ce livre à la médiathèque parmi les nouvelles acquisitions …

Le livre : La folie Verdier de Michel Quint, collection Histoire courte, Les Éditions du moteur, 2011, 42 pages (numérotées une page pour le feuillet gauche et droit), ISBN 9782918602101.

L’histoire : de nos jours quelque part dans le nord de la France. Un promoteur immobilier, le narrateur, négocie avec une vieille dame de 80 ans, Maire-Madeleine Gheysels, l’achat de sa demeure familiale qui comprend un château (genre château de capitaine d’industrie du début du 20e siècle), avec son parc et au fond, une petite « folie » (ces petites annexes que l’on trouve souvent dans ces propriétés). Justement, cette folie cacherait un trésor… à la chasse auquel part Thierry Sauvage, le gigolo (enfin, pas présenté comme ça) de la vieille dame qui, un peu médium, ressent de mauvaises ondes dans le château. Sauf qu’alors que la vente n’est pas achevée, il saute sur des munitions entreposées dans la folie. Quels secrets s’y cachent?

Mon avis : un petit livre à lire rapidement si vous avez une demi-heure à perdre (dans une salle d’attente?), sinon, vous pouvez vous en dispenser. Même s’il y a beaucoup trop de coquilles (deux fautes de grammaire pour la seule page 6, il y en a d’autres dans les pages suivantes, un format approximatif d’apostrophe, qui varie d’un signe à l’autre…). Un thème récurrent dans l’œuvre de Michel Quint, la Seconde Guerre mondiale et la collaboration. Sans oublier le promoteur immobilier, un peu à l’image de celui de Avec des mains cruelles.

Pour aller plus loin : dans la même collection, mais dans un format deux fois moins haut (les pages restant numérotées par double page), je vous ai parlé de et de La longue nuit d’un repenti de Yasmina Khadra et de La photographe de Christophe Ferré

Du même auteur, Michel Quint, je vous ai parlé de Effroyables jardins et Aimer à peine ; Avec des mains cruelles.; La folie Verdier (ci-dessus) ; Close-up, L’espoir d’aimer en chemin, Et mon mal est délicieux ; Fox-trot

Une séparation de Asghar Farhadi

Affiche de Une séparation de Asghar Farhadi On parle beaucoup de ce film, Une séparation de , qui a reçu au dernier festival de Berlin l’ours d’or du meilleur film et les ours d’argent pour les meilleurs rôles masculins et féminins [depuis cet article, il a reçu d’autres prix, dont l’Oscar 2012 du meilleur film en langue étrangère et le César 2012 du meilleur film étranger ; j’ai aussi vu du même réalisateur les enfants de Belle Ville, Le passé et Le client]. L’interview du réalisateur il y a quinze jours à Cosmopolitaine de Paula Jacques sur France Inter m’avait convaincue d’aller voir ce film pour lequel le réalisateur a été contraint d’arrêter le tournage non pas à cause de la censure, mais pour avoir soutenu d’autres cinéastes iraniens emprisonnés. Depuis, le 12 juin 2011, le journaliste iranien Reza Hoda Saber, emprisonné depuis le mouvement de 2009, serait mort d’une crise cardiaque alors qu’il avait entamé une grève de la faim depuis une dizaine de jours en prison.

Le film : en Iran de nos jours. Simin (Leila Hatami) et Nader (Peyman Moadi) sont dans le bureau d’un juge. Simin, qui a bataillé pendant 18 mois pour obtenir un visa de sortie, obtenu il y a six mois et encore valable 40 jours, veut à tout pris aller à l’étranger, Nader ne veut pas partir, il veut rester près de son vieux père atteint de la maladie d’Alzheimer, et refuse que leur fille Termeh, âgée de onze ans, suive sa mère. En attendant que le divorce soit prononcé, Simin part vivre chez sa mère, tandis que Nader embauche Razieh, une femme pauvre et profondément croyante, portant le nikab, pour s’occuper de son père. Razieh a pris ce travail sans en parler à son mari, y vient avec sa petite fille, et se retrouve dès le premier jour confrontée à un grave dilemme pour lequel elle va appeler les autorités religieuses: peut-elle laver le vieil homme qui s’est fait pipi dessus et est incapable de se changer… Ayant besoin d’argent, elle reste malgré tout, jusqu’au jour où Nader rentre plus tôt du travail, trouve son père enfermé, tombé en bas de son lit, Razieh n’est pas chez lui… Il s’énerve, elle tombe dans l’escalier et perd le bébé qu’elle attendait… Cela s’est-il vraiment passé comme ça? Nader sera-t-il condamné pour meurtre, le fœtus ayant 4 mois et demi et étant considéré comme une personne en Iran?

Mon avis : un très beau film qui aborde des questions universelles, le divorce, l’adolescent objet de chantage de la part de ses deux parents, la prise en charge de parents âgés et malades, la lutte des classes (ou au moins, les riches et les pauvres), etc. En apparence, les juges, que ce soit aux affaires familiales (pour le divorce) ou au pénal et au civil (pour la fausse-couche), semblent assez libres de mener l’enquête. Tous les acteurs sont excellents, mais l’adolescente encore plus… A voir absolument, et pour une fois, un film d’art et essai, en persan sous-titré, semble rassembler un large public!

Ce film était sélectionné pour le festival télérama 2012. Voici les dix films que j’ai vus dans cette sélection de quinze films: