Archives mensuelles : octobre 2010

La tuerie du cochon à la cathédrale de Poitiers

Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochon Cela fait longtemps que je ne vous ai pas emmenés à la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers (retrouvez en fin d’article la liste des articles que j’ai publié sur le sujet). Nous y retournons donc aujourd’hui, avec un détail des stalles du 13e siècle…

Poitiers, les stalles sud de la cathédrale, écoinçon 8, la tuerie du cochon, carte postale ancienne Je suis désolée pour la photo, mais les stalles sud sont toujours à contrejour et trop cirées pour des photographies au flash… et je ne peux quand même pas, à titre privé, installé un éclairage indirect… Du coup, je vous mets quand même une carte postale ancienne, où l’écoinçon est peut-être plus clair… Ce charcutier se trouve sur le huitième écoinçon si l’on compte depuis la gauche en se mettant face aux stalles sud (celles à droite quand on rentre dans la cathédrale… à gauche quand on rentre par l’entrée prévue pour la visite des stalles, dos au chœur). Vous avez donc le cochon tout recroquevillé sur la gauche, en train d’être abattu à la hache par un homme. Dans le coin en haut à droite de l’écoinçon se trouve déjà une autre tête de porc. Est-il utile de rappeler l’importance des cochonnailles dans l’alimentation, bien salé, le porc se conserve longtemps en boudins, saucisses et autres terrines. Ici, il s’agit sans doute plutôt à un renvoi à une confrérie, une association de charcutiers, si l’on veut…

Et comme Michel Vallière l’a précisé en commentaire,  » n’oubliez pas l’assimilation des Juifs au cochon ! Et l’Église n’a eu de cesse de prier pour leur conversion avec de bons coups sur la tête : leur sacrifice. Un ouvrage traite très bien de cela: Claudine Fabre-Vassas: La Bête singulière : Les juifs, les chrétiens et le cochon, Paris, éditions Gallimard-NRF, 1994 (Collection Bibliothèque des sciences humaines) »… Une interprétation à creuser…

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde)

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • écoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • écoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • écoinçon 10 : un architecte
  • écoinçon 12 : l’avarice
  • écoinçon 14 : l’orgueil
  • écoinçon 16 : un homme âgé et barbu
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Le chevet

La façade occidentale

Les modillons de la nef

D’autres éléments dans la nef

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

SAL biscornu de Carmela, octobre en retard…

SAL biscornu de Carmela, le mois d'octobre, une face brodée Pour octobre, Carmela a demandé la grille à Tara. La grille s’est retrouvée sous une pile… et je l’ai complètement oubliée ! Du coup, je l’ai reprise l’autre soir et n’ai eu le temps de broder que la première face…

Toutes les étapes de ce SAL :

Je veux l’homme parfait…

Couverture de Je veux l'homme parfait Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à lui et notamment à Suzanne) m’a déjà envoyé de nombreux livres (à retrouver sur la page des livres reçus pour critique), j’ai eu le plaisir de recevoir celui-ci la semaine dernière jeudi , je l’ai lu dans le TGV en route pour Strasbourg vendredi…

Le livre : Je veux l’homme parfait, de Goupil et Douyé (scénario) et Laetitia Aynié (dessins et couleurs), collection Les guides au féminin, éditions Vent d’Ouest, 2010, 71 pages, ISBN 978-2-7493-0612-4.

L’histoire : l’homme parfait n’existant pas à l’état naturel, la femme va faire l’état des lieux de ce qu’elle a en face d’elle (il ne range pas son linge sale, ne l’aide pas aux tâches ménagères, bois de la bière, etc.). Elle va essayer de le faire changer, par diverses ruses et subterfuges… Finira-t-il en homme parfait qui s’aperçoit que sa femme a changé de coiffure, mettra la lessive en route et fera la cuisine ?

Mon avis : ce petit guide en BD (ou plutôt en dessins) est à lire au second ou au troisième degré, sinon, gare à la caricature et au trait forcé… Mais en ne prenant pas l’histoire au sérieux, j’ai passé un bon petit moment de détente dans le TGV…

VDB 31 : c’est le pied…

VDB 31, c'est le pied! Mes pieds en chaussures de marche Depuis quelques mois, Petite fée Nougat organise un jeu avec des photos chaque semaine. J’y ai participé seulement pour les VDB 8, pont de l’Ascension, VDB 10, dix et VDB 22 bleu, parce qu’elle donnait le thème le lundi pour la fin de semaine. Or j’écris mes articles le dimanche pour toute la semaine à venir, ou presque… Mais maintenant, nous aurons plus de temps pour participer, j’essayerai donc de m’impliquer plus sur ce projet.

Le thème de la semaine… photographier ses pieds… Les voici jeudi soir, avec des chaussures de marche, la manif du matin était assez loin, il fallait faire l’aller (pas de bus!) et le retour, dans la fraîcheur et le brouillard, j’avais donc opté pour le chaud confort…

Sinon, je ne sais pas si je passerai vous voir ce long week-end, je pars (oui, je vous entends, encore!) pour trois jours à Limoges, faire la connaissance de Jacky

Merci Véro bis et Dianou

Mon anniversaire 2010 par Véro bis, 1, le coeur et le kit fermé Je vous montre aujourd’hui le colis d’anniversaire que j’ai reçu de Véro bis (elle fête aussi son anniversaire presque en même temps que moi, vous pouvez revoir ici le tablier que je lui ai envoyé). Un superbe cœur de l’amitié rouge et un kit de broderie sur le thème de la balance…

Mon anniversaire 2010 par Véro bis, 2, le coeur et le kit ouvert … voici l’intérieur du kit et l’autre face du coeur. un grand merci à toi, Véronique!

PS : et maintenant, vous pouvez la voir brodée ici.

Mon anniversaire par une aie, boîte en porcelaine Une amie qui préfère la discrétion a aussi pensé à moi, avec ces cadeaux venus tout droit du Limousin, une boîte en porcelaine et un souvenir néolithique, un grand merci à toi, tu te reconnaîtras si tu passes par ici…

L'envoi de Dianou, 1, enveloppe

De son côté, Dianou / Claudiane m’a envoyé, dans une jolie enveloppe de chez elle…

L'envoi de Dianou, 2, cartes …une série de cartes publicitaires. Un grand merci à toi, Dianou / Claudiane !

Aya de Yopougon, de Abouet et Oubrerie

Couverture du tome 1 de Aya de Yopogon pioche-en-bib.jpgUne BD à nouveau empruntée à la médiathèque. Elle a reçu en 2006 le prix du premier album au dernier festival de la BD d’Angoulême.

Le livre : Aya de Yopougon, de Marguerite Abouet (scénario ) et Clément Oubrerie (dessins), collection Bayou, éditions Gallimard, 96 planches (et quelques pages pour aller plus loin, vocabulaire, recette de cuisine, etc.), 2005, ISBN 978-2-07-057311-7.

L’histoire : en 1978, à Yopougon, un quartier d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Aya et ses copines et cousines sont en pleine fin d’adolescence, autour de 18/19 ans. Aya est une fille sérieuse, qui n’aime pas sortir, draguer, danser, et pense aux études de médecine qu’elle veut faire pour échapper aux trois C : coiffure, couture et chasse au mari ». Adjoua et Bintou, elles, ne pensent qu’à tromper la vigilance de leurs parents et à sortir dans un bar branché pour rencontrer des garçons. Où elles rencontrent aussi leurs oncles, qui courent les jeunettes, des frimeurs en Toyota… jusqu’au moment où l’une tombe enceinte, que va-t-il se passer?

Mon avis : je n’ai pas vraiment mordu à cette bande dessinée, qui pourtant semble plaire à beaucoup, elle fut longtemps assez en tête du top BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi, c’est d’ailleurs pour cela que je l’ai empruntée. Mais je n’ai pas vraiment mordu au scénario, qui montre une Afrique insouciante, une vie de quartier où les jeunes gens ne pensent qu’à se retrouver (sauf Aya), seul point un peu plus profond qui est abordé, la possibilité d’un avortement clandestin.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Logo BD for Women

Les articles des livres lus dans le cadre du défi Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, proposé par Audouchoc sont classés ici.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (19), Colorès

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, le jardin 9, 5, la table à l'entrée du jardin Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Cette année, je vous ai déjà montré le vallon des brumes, je vous emmène à nouveau dans le vallon, mais cette fois en partant par le chemin après le jardin n° 10, qui passe juste derrière le jardin 9, dont je ne résiste pas à l’envie de vous remontrer la grande table… Nous prenons donc le chemin des fers sauvages, pour arriver aux œuvres qui composent Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 1, les photos d'arbres à loques Comme pour l’arbre à prières du jardin n° 13, les artistes ont décliné le principe des arbres à loques, dont ils ont photographiés quelques exemplaires à travers le monde…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 2, les photos d'arbres à loques … Photographies qui se retrouvent suspendues aux arbres eux-mêmes entourés de ces chiffons votifs.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 3, passerelle de fer On franchit l’une des passerelles du sentier des fers…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 4, arbres à loques … pour découvrir un autre arbre à loques.

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 5, passage de fer Un autre passage entre les fers…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 6, arbres à loques … et une autre version très colorée d’arbre porte chance…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 7, le fond du vallon Dans un creux, on découvre les troncs entourés de tissus, comme l’année dernière

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 8, le fond du vallon, les silhouettes … et tout au fond d’un cratère, je les trouve superbes, des silhouettes qui évoquent ce peuple des mânes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 9, le fond du vallon, les silhouettes en voici une autre vue

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 10, le fond du vallon, les silhouettes et encore une autre

Chaumont-sur-Loire, festival 2010, colorès, 11, plateforme encadrée de perches rouges avant de remonter vers le vallon des brumes, en passant par cette plateforme bordée de perches rouges du projet 2009.

Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2011.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain,
    Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Octobre, halloween se profile (5 et 6)

SAL octobre de Petite Fée Nougat, terminé avec un fantôme et le nom du mois En octobre, halloween se profile… même si je e participe pas à cette fête ancestrale (au moins gauloise) passée chez les Anglo-saxons et revenue de manière commerciale chez mou… Aujourd’hui, pour la case en bas à gauche, j’ai choisi le fantôme parmi les grilles proposées par Petite fée Nougat. Le nom du mois en orange en haut, une attache parisienne noire, et voici encore un mois de terminé…

Retrouvez toutes les étapes de ces SAL

Mon anniversaire par Anne-Lise

Mon anniversaire 2010 par Anne-Lise, 1, l'ensemble Pour mon anniversaire, qui dure, qui dure, j’ai été très gâtée par Milkinise / Anne-Lise, un énorme merci à toi, cela m’a fait très plaisir!

Mon anniversaire 2010 par Anne-Lise, 2, la carte Une jolie carte scrappée tout en bleu, Anne-Lise me connaît bien!

Mon anniversaire 2010 par Anne-Lise, 3, les serviettes Une superbe paire de serviettes de table très très gourmandes…

Mon anniversaire 2010 par Anne-Lise, 4, miam, tarlette aux fraises brodées! Comment ça, vous ne voyez pas? Voici de plus près une jolie tratelette aux fraises…

Mon anniversaire 2010 par Anne-Lise, 5, miam encore! Une charlotte (aux framboises) Et encore une grosse charlotte (aux framboises, dit Milkinise / Anne-Lise…). Elle a précisé chez elle que les grilles viennent du magazine Création Point de Croix n° 2, brodées sur de la toile de lin parme 12 fils. Encore merci à toi, je vous montre dans les prochains jours ce que j’ai reçu de Dianou, de Vérobis, ce que j’ai acheté à Strasbourg, etc…

Les femmes savantes de Molière

Couverture des femmes savantes et autres pièces de Molière
Logo du défi J'aime les classiques Un voyage dans les classiques sans Molière, c’était inconcevable… Restait à choisir un titre à relire… Je l’ai lu dans le cadre du défi J’aime les classiques proposé par les Carabistouilles de Marie (clic sur le logo pour voir mon récapitulatif).

Le livre : Les femmes savantes de Molière [première édition en 1672, une des dernières pièces de Molière, lue dans une édition bon marché, les classiques français, édité par Maxilivres quand ils existaient encore, 1993, page 11 à 115 de ce volume qui comprend aussi les précieuses ridicules et le malade imaginaire].

L’histoire : dans le troisième quart du 17e siècle, dans une famille bien comme il faut, proche de la cour. Trissotin, un faux savant, tente de séduire et manipuler trois femmes d’une même famille, la mère, Philaminte, sa belle-sœur, Bélise, une de ses deux filles, Armande. Avec force poèmes et une façade d’érudition, il vise surtout le porte-monnaie de ces dames. Le reste de la famille, le père, Chrysale, son frère, Ariste, et la fille cadette, Henriette, essaye de leur faire prendre conscience de la manipulation… Clitandre, enfin, a longtemps courtisé Armande, mais, concurrencé par son goût de la philosophie, il s’est finalement rabattu sur la sœur, Henriette. Mais Philaminte , la mère, préfèrerait que Henriette épouse le docte Trissotin…

Mon avis : comme toujours, un bon moment avec une courte comédie de Molière. Cette pièce, qui a connu un grand succès de son temps, mériterait d’être relue régulièrement par chacun et encore plus par nos édiles… Tiens, je prescrirai bien en intermède à l’Assemblée et au Sénat quelques lectures obligatoires, comme au réfectoire des monastère, avec Molière, La Fontaine, Voltaire… et bien sûr, Princesse de Clèves, de Madame de Lafayette !