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Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (20) : les derniers jardins

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 23, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Je vous présente cette semaine les derniers jardins, il me restera encore la semaine prochaine les jardins expérimentaux puis les dernières œuvres d’art, ensuite, il faudra patienter quelques mois pour le prochain festival en 2012… sans doute en juin aussi, après une dizaine d’années de fréquentation, je pense que c’est vraiment la meilleure période… Je commence par le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 23, 2, les bacs en bois Un jardin au sol blanc avec de grands bacs carrés en bois de différentes hauteurs, plein de fleurs…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 23, 3, plein de butineurs sur les fleurs Réussi côté biodiversité, les butineurs s’en donnent à cœur joie…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 23, 4, le lit dans ses bulles... Au fond, un lit sous des bulles de plastique…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 23, 5, une mare au pied du lit Attention, ne pas descendre par le bout, sinon, plouf dans le bassin…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 23 en automne (30 septembre) Voici ce qu’il était devenu le 30 septembre 2011.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 24, 1, l'entrée La sieste finie, on passe à table avec le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises, Eri Okuma, Manami Oyakawa, Mika Shiotani et Yumi Nakao, encadrées par leurs professeurs Yoshinori Kitamura et Yoshikatu Zaha. Le site du jardin est en anglais dans un environnement des pages en japonais…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 24, 2, la table est mise... et servie en fruits Plus d’excuse pour ne pas mettre la table, assiettes et couverts sont peints… Il n’y a plus de fraises (oui, des fraisiers au milieu de la table), mais cela va être très sympa en fin d’été, le raisin directement à portée de main… Cette table devrait être inscrite au livre des records dans la catégorie « circuits courts »!

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 24, 3, un parterre Les animaux façon nains de jardin jouent à cache-cache ou se montrent bien en vue sur la table, dans les allées et dans les parterres.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 24, 4, fleurs, légumes et fruitiers Un jardin qui allie avec harmonie fleurs, légumes et arbres fruitiers…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 24 en automne (30 septembre) En automne (30 septembre), la vigne avait pris place à table…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19bis, 1, l'entrée du jardin Je continue avec le jardin n° 19 bis La biodiversité bleue, sans concepteur identifié, juste indiqué comme réalisé avec le concours d’Agrocampus Ouest à Angers… En bleu certes, mais loin d’être mon préféré…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19bis, 2, les parterres bleus Un sol de cailloux blancs et de tessons de verre poli bleu (ou de pierres colorées?) dans lequel les plantes n’ont pas très bonne mine…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 19bis, 3, des cailloux et des fleurs bleues … une grande impression de désordre…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 19bis en automne (30 septembre) … et ce n’était pas mieux fin septembre…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 21, 1, l'entrée Passons dans le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst (ces quatre derniers de l’agence Aquarium Architecture) et Stan Van Der Laan…

Je n’ai vraiment rien dû comprendre à ce jardin qui, d’après sa présentation officielle, « évoque la beauté cachée et méconnue des jardins sous-marins, jardins d’avenir à préserver ». Dans des grillages façon grillages de soutien des digues sur la côte, les plantes ont l’air mal à l’aise et se battre pour survivre… sans doute une mauvaise impression due au sol grisâtre…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 21, 3, les graviers et quelques sièges colorés Sur le bord, le tas de graviers représente sans doute la zone d’estran découverte à marée basse… Heureusement que de petits sièges viennent mettre une petite touche de couleur…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 21, 4, des arbres pas en forme Les deux arbres ne sont pas très vaillants non plus…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 21, 5, de l'eau pas propre Seul espace où il y a un peu de vie dans ce jardin, la mare. Cela ne se voit pas avec l’eau trouble et le reflet des feuilles, mais il y avait quelques têtards et insectes aquatiques… mais beaucoup moins que dans les autres espaces en eau des jardins voisins… il doit y avoir un problème ici…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 21 en automne (30 septembre) Voici ce qu’il donne fin septembre…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Un Poilu victorieux de Eugène Bénet, 3: partout en France

Saint-Benoît, le monument aux morts, 5, le côté gauche du soldat En vous présentant le Poilu victorieux de Eugène (Paul) Bénet (Dieppe 1863 – Paris 1942) à Civray et à Saint-Benoît (la photographie ci-contre), je vous avais expliqué que cette statue se trouvait dans le catalogue des monuments aux morts d’Antoine Durenne (au moins pour 1921, sous le n° 5, comme on peut le voir dans la base de données Monumen). Comme toutes les œuvres de catalogue, la mise en scène était réalisée plus ou moins différemment selon les communes. Cette œuvre connut un grand succès et fut commandée à plusieurs dizaines voire centaines d’exemplaires. Je vais essayer de poursuivre ce récapitulatif dans les prochaines semaines. Avec son profil particulier, il est assez facile à reconnaître parmi des dizaines de photographies de monuments aux morts. La peinture en bleu horizon, qui fait tant parler à Sanxay, était une option disponible au catalogue et il a été restauré ainsi par exemple à Cattenières (Nord), à Pierre-la-Treiche (Meurthe-et-Moselle), à Revigny-sur-Ornain (Meuse), à Randan (Puy-de-Dôme) ou encore à Roquetoire (Pas-de-Calais). J’ai essayé de faire un récapitulatif des monuments aux morts portant une statue de Bénet en France. Il avait réalisé plusieurs modèles, même si le Poilu victorieux a eu le plus grand succès, je vous mets aussi les autres, avec des liens vers des pages où vous pouvez voir les photographies. J’ai fait une présentation par modèle et par département, si vous en connaissez d’autres, n’hésitez à me les signaler, je les ajouterai… mais je n’ai mis que des liens où la photographie est présente… en privilégiant des sites officiels et/ou réputés pour leur sérieux sur le sujet (la source des liens est précisée pour chacun en info bulle).

Le Poilu victorieux de Eugène (Paul) Bénet (119 retrouvés, sur plusieurs centaines probablement…)

Sauf mention contraire (par exemple pour le monument de Senonnes en Mayenne, fondu par les établissements Cochin frères à Angers), la fonte est des fonderies d’Antoine Durenne (à Sommevoire ou Paris)

Ain

Aisne

Ardèche

Ardennes

Ariège

Aube

Aveyron

Calvados

Cantal

Charente-Maritime

Côte-d’Or

Creuse

Doubs

Drôme

Eure

Gironde

Ille-et-Vilaine

Jura

Loire

Haute-Loire

Loiret

Lozère

Maine-et-Loire

Marne

Haute-Marne

Mayenne

Meurthe-et-Moselle

Meuse

Morbihan

Nièvre

Nord

Oise

Orne

Pas-de-Calais

Puy-de-Dôme

Pyrénées-Atlantiques

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Haute-Savoie

Seine-Maritime

Seine-et-Marne

Deux-Sèvres

Somme

Vendée

Vienne

Vosges

Yonne

Seine-Saint-Denis

  • Tremblay-en-France

Île de la Réunion

Le buste de Poilu

Il figurait aussi au catalogue de Durenne.

Un soldat le fusil à ses pieds et sans brandir de palme

Modèle au catalogue des ateliers Rombaux-Rolland à Jeumont dans le Nord

Ille-et-Vilaine

Un soldat arme au pied au sommet du monument, une mère avec son enfant au pied du monument

Seine-Maritime

Œuvres autres que des monuments aux morts

À Dieppe, sa ville natale (Seine-Maritime)

  • au musée de Dieppe
  • le monument du souvenir français (monument aux morts de 1870), fondu par Gruet : sur des cartes postales anciennes et sur des vues récentes

Ailleurs en France

Le monument de l’entente franco-belge à Paris

Paris, monument à l'amitié franco-belge, 1, vu de loin Octobre, le mois Fritissime ayant été prolongé sur tout l’automne, et comme le 11 novembre approche, j’ai ressorti mes photographies prises début novembre 2010. Ce monument de l’entente franco-belge se trouve à Paris, tout près du pont de l’Alma, sur la rive droite, sur une extrémité de la place appelée place de la Reine Astrid.

Paris, monument à l'amitié franco-belge, 2, la dédicace La dédicace est la suivante :  » à la France, la Belgique reconnaissante, 1914-1918″.

Paris, monument à l'amitié franco-belge, 3, la marque des carrières Je n’ai pas trouvé la signature du sculpteur ni celle de l’architecte. Le site officiel chemin de la mémoire en donne une photographie, mais aucune information. En revanche, il y a la marque des « Carrières / Merbes-Sprimont / Belgique », qui ont fourni ce calcaire marbrier ou marbre bleuté (ces carrières existent toujours, voir leur site). Sur le site trésors cachés, le groupe sculpté est attribuée à Isidore de Rudder et daté de 1923. Je n’ai pas pu vérifier l’information, et parmi les sculpteurs belges, j’ai trouvé un Isidore De Rudder (Bruxelles, 1855- Uccle, 1943) … Mais ce Rudder est surtout connu comme un céramiste de l’art nouveau, mais a aussi réalisé des sculptures (qui lui ont valu le second prix de Rome en 1882). Vous pouvez voir plusieurs œuvres de Isidore De Rudder sur cette page consacrée à la statuaire publique belge (à la lettre D, la Révolution française seule a imposé de classer les noms composés au nom et non au « de »). Un article du Soir (de Bruxelles) paru en 1995 semble confirmer l’information… en donnant une inauguration du monument en 1925 d’après le petit-fils du sculpteur. [Identification confirmée par son arrière petit-fils, merci à lui!]

Paris, monument à l'amitié franco-belge, 4, vue rapprochée Approchons-nous un peu… Sur la gauche se trouve la France, reconnaissable à son bonnet Phrygien, et sur la droite la Belgique. Toutes deux tendent les bras et se tiennent les mains au-dessus de la tête de deux petits garçons nus (symboles de l’avenir des deux pays?).

Paris, monument à l'amitié franco-belge, 5, quatre vues de trois quarts Je ne suis pas très douée pour repérer les symboles de la Belgique… Elle est coiffée d’un chignon et porte une toge à l’Antique (si quelqu’un connaît mieux les symboles de la Belgique, je complèterai…). Il pourrait s’agir de la reine Astrid plutôt qu’une allégorie. Pour la France, c’est une représentation assez classique de la république sous sa forme guerrière, avec une épée à son côté gauche, attachée à un baudrier qui porte les devises de la République (des médaillons que l’on trouve aussi sur de nombreux bustes de Marianne), porte l’égide ou pectoral généralement orné d’une tête de Méduse, remplacée ici par la croix de guerre (cette armure est dérivée de celle de la déesse guerrière grecque Athêna) et est coiffée du bonnet phrygien. Sur l’armure de la France sont gravées des feuilles de laurier et de chêne, également très symboliques de la victoire et de la force…

Paris, monument à l'amitié franco-belge, 6, les armoiries sur le socle Le socle porte lui aussi de nombreux symboles et blasons… Je n’ai pas eu le temps non plus de rechercher leur identification, vous reconnaissez quand même les croix de Lorraine…

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural, à retrouver aussi sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Pour aller plus loin : sur l’œuvre d’Isidore et Hélène De Rudder, voir l’article de Dominique Morel, Le chef-d’œuvre en grès cérame d’Isidore De Rudder, paru dans L’Estampille/ l’Objet d’Art n° 480,  juin 2012 [cet article porte sur le « grand vase vert » du Petit Palais].

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (19) : deux autres jardins

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 3, 1, vu depuis l'entrée Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Je vous emmène visiter deux jardins aujourd’hui… Je commence par le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat, qui était envahi par un groupe d’adolescents… Un bassin, plein de grenouilles (oui, des vraies, et des têtards), et un chemin de planches qui passe par dessus.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 3, 2, la fontaine sur le bassin et le vélo Pour faire fonctionner le jet d’eau (horizontal, il part du chemin de planche, pas très visible au bout de la flèche jaune), il faut pédaler… ou trouver quelqu’un qui pédale à votre place.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 3 en automne (30 septembre) J’y suis retournée le 30 septembre 2011, en voici une petite vue…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 12, 1, vu depuis l'entrée Je poursuis avec le jardin n° 12 (en juin), Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 12, 2, un carré en hommage aux plantes disparues Des carrés bien rangés de plantes surmontées d’étiquettes avec un pan noir sur lequel est écrit le nom d’espèces disparues…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 12, 3, la face blanche des étiquettes …et un côté blanc avec d’autres noms. cela donne un peu une impression de cimetière des champs de bataille dans le Nord et le Pas-de-Calais (et aussi à Verdun et dans l’est de la France). De ce côté aussi, des noms de plantes disparues ou en voie de disparition…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 12, 4, la face noire des étiquettes Une vue de plus loin, côté noir…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 12, 5, deux petits bancs Au fond, il y a quand même deux petits bancs, repos éternel???

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 12 en automne (30 septembre) Et voici les faces noire et blanche sur des photographies prises le 30 septembre 2012.

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bai
    lly
    dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Le monument aux morts par Coutheillas à Confolens

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 1, le monument Nous retournons aujourd’hui à Confolens… qui doit son nom à la confluence du Goire et de la Vienne, et justement, nous allons tout au bout du square Jules Halgand, juste à la confluence. Son emplacement fut très discuté, comme vous pourrez le lire dans les annexes du le dossier documentaire… En effet, avant le monument aux morts se trouvait là… l’abattoir, les anciens combattants de 1914-1918 n’aimaient pas le symbole, les édiles ont défendu qu’avant l’abattoir, c’était le lieu de la fondation de la ville (ce qui reste vraiment à prouver… mais il faudrait des fouilles en milieu humide dont il n’est aucunement question aujourd’hui, je vous rappelle qu’un archéologue ne fouille jamais pour juste fouiller, il sait très bien qu’il détruira l’objet de son étude à jamais et donc mieux vaut garder les vestiges enfouis pour les générations futures).

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 2, la signature de l'architecte Berteau Revenons à notre monument aux morts… commandé finalement en 1924 et inauguré en juin 1928. Il a été conçu par l’architecte parisien Élie Berteau, bon, là, il va falloir me croire sur parole, mais son nom est gravé sur le socle en granite. Il est constitué d’un obélisque en granite sur lequel sont reportés le nom des victimes de la Première Guerre mondiale (complétés par ceux des autres conflits, pour les généalogistes, les noms figurent aussi en annexe du dossier documentaire) et d’un groupe sculpté en marbre dû au sculpteur Henri François Coutheillas.

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 3, la signature de Coutheillas Ah, cette fois, la signature est bien lisible. C’est lui qui, contacté d’abord par les habitants de Confolens, a choisi l’architecte, un peu l’inverse de ce qui se faisait habituellement : la commune, quand elle ne prenait pas une œuvre de catalogue, faisait un appel à candidatures, choisissait éventuellement le projet sur maquette (de l’architecte et du sculpteur). Henri François Coutheillas était un sculpteur de Limoges (1862-1927). Il avait déjà travaillé avec Élie Berteau pour le monument aux morts de Châlus (Haute-Vienne), était connu à Confolens pour le médaillon commémorant Corot depuis 1904 à Saint-Junien (en Haute-Vienne, mais ce n’est pas loin de Confolens).

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 4, le groupe sculpté Pour Confolens, il a proposé un groupe sculpté qu’il a intitulé La Confolentaise et l’Enfant. Il est composé d’une veuve, représentée de profil quand on est face au monument, de son enfant, qui est dos à l’obélisque, et de la tombe du soldat mort.

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 5, le dos de la veuve La veuve, vue ici de dos, est vêtue d’une cape de deuil limousine, avec la capuche rabattue sur ses épaules.

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 6, la mère face à la tombe Elle porte une coiffe locale et présente un bouquet de fleurs (notamment des roses) à la tombe de son mari, symbolisé par la croix et son casque qui repose sur un lit de palme et de laurier.

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 7, la tombe du père Nous les voyons ici, face au monument.

Le monument aux morts de Confolens par Coutheillas, 8, détail de la mère et de l'enfant L’enfant, debout, la tête en appui sur l’épaule de sa mère, est nu-tête, tenant son couvre-chef dans la main gauche. Ici, on voit mieux le recueillement du fils et la coiffe de la mère.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (18) dans le parc (suite)

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 14, arbre de Perrault Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain) , avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Je vous ai déjà montré les œuvres de Tadashi Kawamata et de Dominique Bailly, il reste à présenter une nouvelle installation de Dominique Perrault, dont je vous ai parlé pour une autre création dans la galerie du fenil.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 1, capella dans la clairière de Poirier

Je continue avec des œuvres que je vous ai déjà montrées ces deux dernières années…. D’abord avec Capella dans la clairière de Anne et Patrick Poirier. Je vous l’ai déjà présentée l’année dernière, voici de nouvelles photographies…Ces œuvres sont présentées dans ce dossier en ligne (je ne suis pas sûre de sa pérennité)…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 3, capella dans la clairière de Poirier, intérieur Notamment de l’intérieur, que je n’avais pas vu l’année dernière, avec un cerveau au milieu à la place de ce qui pourrait être le chœur de cette chapelle…

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 4, capella dans la clairière de Poirier, intérieur Voici une autre vue… Et sur les murs, il y a des mots gravés sur les dalles à l’extérieur (passion, émotion, rêve, oubli, observation, etc.) comme à l’intérieur.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 5, oeil dans la clairière de Poirier Juste à côté se trouve L’œil de la mémoire

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 6, oeil dans la clairière de Poirier Oups, c’est mieux dans ce sens là?

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 6, oeil dans la glacière de Poirier Dans la glacière se trouve toujours L’œil de l’oubli, mais si vous comparez avec la photographie de l’année dernière, vous voyez qu’il a été envahi par les feuilles mortes.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 7, vallon des brumes Puisque nous sommes là, empruntons le vallon des brumes.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 8, colorès Tout en bas, les grandes poupées et les arbres enroulés de rouge de Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, continuent à vivre leur ville.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 9, près du cietière des chiens Retournons dans le parc… Près du cimetière des chiens de la princesse de Broglie, le dispositif dans la chapelle est en panne, il n’y a plus de vidéo avec le chien qui court dans La chasse volante, mais l’autre œuvre de Victoria Klotz, La tombe de Miss Pundgi, est toujours là.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 10, les échelles de Méchain L’arbre aux échelles de François Méchain n’a pas vraiment changé par rapport à 2010 et 2009. Il est aussi présenté dans ce dossier en ligne (je ne suis pas sûre de sa pérennité)… Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 11, toit à terre de Gross Le Toi(t) à terre de Rainer Gross est aussi toujours là, comme en 2010 (je ne l’avais pas photographié en 2009, panne de batterie).

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 12, toit en perspective de Gross Son Toi(t) en perspective aussi, à revoir aussi dans les photographies de 2010 et de 2009. Voir aussi Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Chaumont-sur-Loire 2011, le parc, suite, 13, perspective du toit de Gross Cette année là, j’avais suivi une visite guidée du parc. La guide nous avait conseillé d’entrer à l’intérieur et de regarder la perspective… cette année, j’y ai glisse mon appareil photo, voici ce que donne cette vue…

Je n’ai toujours pas vu les lucioles d’Erik Samakh, il ne faisait pas nuit…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des œuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les œuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les œuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des œuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Le monument aux morts de 1914-1918 à La Rochelle

Monument aux morts de La Rochelle, 01, vu du bout du Mail Le monument aux morts de 1914-1918 à La Rochelle se situe tout au bout du mail (on l’aperçoit au fond sur cette photo), il est sans doute plus sympathique de passer sur le front de mer plutôt que de parcourir cette allée pour le rejoindre…

Monument aux morts de La Rochelle, 02, vu de face Il est composé de grandes stèles sur lesquelles sont inscrites, sur la face principale, le nom des victimes de la guerre 1914-1918, et au centre se dresse un massif soldat en bronze…

Monument aux morts de La Rochelle, 03, vu de trois quarts Le monument est peut-être moins impressionnant comme ça, de trois quarts. Un banc court à l’intérieur, tout autour des stèles (encore faut-il que les anciens combattants ne soient pas trop invalides pour monter les marches pour pouvoir assister aux cérémonies).

Monument aux morts de La Rochelle, 05, la signature du sculpteur Alexis Costa Sur la terrasse (le rebord vertical sous la sculpture) gauche, la signature de l’artiste et la date,  » / 1920″. Joachim Costa (Lézignan-Corbières, 1888 – Narbonne, 1971) a présenté cette œuvre en plâtre au salon des artistes français en 1920 (sous le n° 2982), puis un tirage en bronze (celui-ci?) au salon d’automne en 1921 sous le n° 536. Le monument aux morts de La Rochelle a été inauguré le 19 novembre 1922. Vous pouvez découvrir ses œuvres sur ce site.

Monument aux morts de La Rochelle, 04, la signature du fondeur Alexis Rudier Et sur la droite de la terrasse, la marque du fondeur, « Alexis Rudier / Fondeur Paris » (dont je vous ai déjà parlé pour le monument du maréchal Joffre à Paris). Je n’ai pas trouvé la signature des architectes, Jean Béraud (Talmont-Saint-Hilaire, 1882-1954) et Charles François Bunel (Étampes, 1848 – 1926), architecte départemental de la Charente-Maritime. Jean Béraud et Joachim Costa, avec le même fondeur Alexis Rudier, ont réalisé un monument aux morts assez similaire (mais la canne est dans la main droite au lieu de la main gauche du soldat) pour Pézenas, dans l’Hérault. Une autre variante de ce soladat se trouve dans la ville natale de Joachim Costa, Lézignan-Corbières, dans l’Aude.

Monument aux morts de La Rochelle, 07, le soldat de face Le soldat de La Rochelle se tient debout. Il est vêtu de la lourde tenue d’hiver du poilu.

Monument aux morts de La Rochelle, 08, le côté gauche du soldat De côté, on voit mieux sa main gauche appuyée sur une canne autour de laquelle s’enroule un serpent.

Monument aux morts de La Rochelle, 09, le côté droit du soldat De l’autre côté, il a simplement la main de long du corps.

Monument aux morts de La Rochelle, 10, la tête du soldat Son visage est assez inexpressif. Il porte un casque.

Monument aux morts de La Rochelle, 11, le soldat de dos De dos, on voit peut-être mieux le serpent enroulé autour de la canne.

Monument aux morts de La Rochelle, 12, le socle Le soldat est debout sur un socle de bronze lui-même posé sur un socle en calcaire. Sur ce dernier sont inscrits les textes suivants, à gauche  » Aux veuves / victimes des guerres « , au centre  » Aux Rochellais / morts pour la France / en défendant le droit / et la liberté du monde  » et à droite  » Aux orphelins / victimes des guerres « . Sur le bronze sous les pieds du soldat :  » cux de la grande guerre / 1914 – 1918 « .

Monument aux morts de La Rochelle, 13, le relief à gauche du socle Le socle de bronze porte aussi deux reliefs. Sur celui de gauche, quatre soldats (les têtes) semblent discuter dans le froid, deux d’entre eux fument la pipe.

Monument aux morts de La Rochelle, 14, le relief à droite du socle Quatre autres soldats sur le relief de droite, aussi avec la pipe pour deux d’entre eux.

Monument aux morts de La Rochelle, 16, l'autre côté du monument Sur les côtés, les noms des victimes des conflits suivants…

Monument aux morts de La Rochelle, 15, un côté du monument … et une petite niche avec des cendres des fours crématoires.

Monument aux morts de La Rochelle, 17, le monument de dos Et pour terminer, une vue du dos du monument, tout nu, avec juste la lumière qui filtre entre les stèles.

Toutes ces photographies datent du 25 juin 2011.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (17): des petites bêtes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 1, l'entrée du jardin Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Aujourd’hui, visite de deux jardins en commençant par le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto, qui était en cours de maintenance par un électricien… qui transporte ses outils aussi en brouette!

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 2, le tunnel en osier vivant Un couloir fait d’osier vivant permet de découvrir des tas de petites bêtes, des vers de toutes sortes et leurs cocons…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 3, un terrarium avec des petites bêtes Certains ont élu domicile dans des vivariums. Une petite explication sur l’hôte présent dans chacun de ces dispositifs aurait été la bienvenue.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 4, nid d'insecte D’autres ont construit des sortes de nid…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 5, cocon et vivarium Ou encore ceci… Si vous souhaitez les reconnaître ou voir plus de photographie, allez visiter le site du jardin La transparence du ver.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 4, 5, les fleurs à l'extérieur Dehors, une prairie fleurie qui attire plein d’insectes et autres petites bêtes… qui ont aussi un refuge genre hôtel des insectes sous le plancher du tunnel.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 4 en automne (30 septembre)J’y suis retournée le 30 septembre 2011, en voici une petite vue…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 1, l'entrée du jardin Les petites bêtes pullulent aussi dans le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers. Un jardin estival en plein automne…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 2, les bougainvilliers Les bougainvilliers donnent une touche de couleur à ce jardin.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 3, cactus Mais attention, qui s’y frotte s’y pique, il y a plein de cactus (et autres plantes grasses, peu gourmandes en eau) dans les parterres.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 4, agrumes Les agrumes embaument et font le bonheur des butineurs divers et variés.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, 5, plantes en pot et en pareterre Une petite vue sur le côté, plantes en pleine terre et en pots…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 10, des bourdons sur les fleurs Et une dernière vue sur les bourdons…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 10 en automne (30 septembre) Et voici deux vues prises fin septembre…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les « http://vdujardin.over-blog.com/article-chaumont-sur-loire-festival-2011-3-zen-78397795.html » target= »_blank »>jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Le donjon de Niort

Le donjon de Niort, 1, carte postale ancienne, avec une place, la statue de Ricard et un magasin Sur cette carte postale ancienne, la façade côté ville du donjon de Niort est en partie cachée par un grand magasin, au bonheur du peuple. Il est encadré par la préfecture et les halles, un parking devant et la Sèvre derrière (enfin, d’un point de vue défensif, c’était l’inverse pour le devant/derrière quand il a été construit…).

Le donjon de Niort, 2, vu depuis l'autre rive de la Sèvre Le donjon est aujourd’hui en plein centre-ville, au bord de la Sèvre Niortaise, ici sa face orientale vue depuis l’autre rive.

Ce donjon est constitué de deux tours maîtresses de plan presque carré, reliées plus tard par un corps de logis. Il a été construit au milieu du 12e siècle, entre 1155 et 1160, par Henri II Plantagenêt, le second époux d’Aliénor d’Aquitaine, roi d’Angleterre et est considéré comme le dernier donjon roman ou plus certainement le premier donjon de nouvelle conception en Poitou, avec l’apparition des meurtrières. Les deux tours étaient séparées d’environ 16 mètres et reliées par des courtines. Le corps de logis central a été construit entre les deux tours au 15e siècle. Le donjon nord s’est partiellement effondré en 1749 et a alors été reconstruit. Il est un peu moins haut que le donjon sud (respectivement 23 et 28 mètres).

Le donjon de Niort, 3, montage côté ville Chaque tour carrée est flanquée aux angles de tourelles.

Le donjon de Niort, 4, montage côté Sèvre Il est classé parmi les monuments historiques depuis la première liste établie par Prosper Mérimée en 1840.Mais la ville de Niort ne semble pas lui accorder beaucoup d’importance. Les visites guidées n’ont été rétablies régulièrement que depuis le début de l’année 2011…Un aménagement des abords est en cours, affaire à suivre dans les prochains mois.

Mes photographies datent du printemps 2010 et de mi juillet 2011.

Pour en savoir plus :

Couverture du cahier du patrimoine sur les Châteaux romans Marie-Pierre Baudry, Châteaux « romans » en Poitou-Charentes, XeXIIe siècles, collection Cahiers du patrimoine, n° 95, Geste éditions, 2011.

Marie-Pierre Baudry, Le château des Plantagenêts à Niort, dans les Actes du colloque Les fortifications des Plantagenêts,XIIe-XIVe siècles (Civilisation médiévale, n° 10), Poitiers, CESCM, 2004, p. 23-40.

Voir aussi le donjon de Loudun

VDB 48 : un p’tit bout d’automne

Angers, une statue du mail en automne Le nouveau thème de la VDB (vie de brodeuse) proposé par Petite fée Nougat est : un p’tit bout d’automne… Pas facile, l’automne est bizarre cette année, certains arbres n’ont plus de feuilles, d’autres ont encore beaucoup de feuilles vertes. En triant mes photographies prises à Angers, je vous propose celle-ci, prise sur le Mail entre l’hôtel de ville et le palais de justice…

PS : Je vous en reparlerai avec la statuaire de ce jardin…