Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas montré l’avancée du chantier de cœur d’agglomération à Poitiers, mais j’ai fait régulièrement des photographies… Je vous emmène donc pour une petite visite au fil des jours, en commençant par le 15 septembre 2010. La place d’Armes (euh, il faut que je lui donne son vrai nom, place du Général-Leclerc, même si personne ne l’appelle ainsi..), le remblaiement est presque achevé.
Les bistrots qui n’ont plus de terrasse en profitent pour faire leur ravalement de façade, obligatoire avant deux ans… mais apparemment toujours pas pour le Printemps !
Rue Saint-Hilaire, nous sommes maintenant le 17 septembre à 19h, les voitures ont décidé que les trottoirs étaient très accueillants là où les places de stationnement ont été supprimées. Depuis, des boules noires empêchent le stationnement, mais gênent beaucoup les personnes âgées qui, avec leur champ visuel plus restreint, se heurtent dedans… Rien n’est parfait, pourquoi ne pas tout simplement élargir le trottoir, ainsi, les familles avec enfants en poussettes, nombreuses à cause de l’école voisine, pourraient enfin marcher en toute sécurité et pas sur la rue…
Un petit saut dans le temps, deux semaines plus tard, le 30 septembre. Des soubassements en ciment sont réalisés place d’Armes…
…et les dalles, enfin, peut-on parler de dalles, elles sont très étroites, en calcaire de Bourgogne, commencent à être posées.
Dans la rue Victor-Hugo, ce sont des travaux sur les réseaux (il y eut une grosse fuite de gaz, mais sans explosion).
Place Aristide-Briand (encore un lieu que personne n’appelle comme ça, la place devant la préfecture), la fontaine a été détruite.
Cette semaine, mercredi 6 octobre, sur ces nouveaux bancs installés à côté de la bande de circulation, j’ai vu une vielle dame tomber. Blanc sur blanc, avec la réverbération, elle ne les avait pas vus… Quant à la bande de roulement, il y a encore parfois des voitures stationnées dessus (comme sur la dernière photographie de cet article, et y compris une voiture de police guettant les voitures qui prennent la rue de l’université désormais réservée aux bus et aux riverains), mais elle est pas mal pour éviter les pavés aux poussettes, aux hauts talons, aux fauteuils roulants. En revanche, étrange, les travaux sont désormais achevés sur ce secteur (et sur le côté sud de Notre-Dame-la-Grande, avec une entrée de même type dans la nef de l’église), et il n’y a pas de ligne podosensible pour les aveugles et malvoyants. un oubli??? Il faudra quand même revoir ces bancs, pas beaux et visiblement dangereux (au sud de Notre-Dame aussi).
Place Aristide-Briand, les arbres ont presque tous disparu, seuls quelques jeunes individus ont été épargnés. Sans doute des arbres pas plus malades que ceux de la place d’armes… La communication de la ville sur le sujet est nulle, pourquoi ne pas dire qu’ils veulent de nouveaux arbres (et si possible pas des espèces invasives, voir le même article)? Au lieu de cela, un article maladroit dans le Poitiers magazine (gratuit produit par la municipalité) pour dire qu’il y a beaucoup d’arbres à Poitiers et que les arbres d’alignement ont une faible durée de vie…
Dans la rue Victor-Hugo, difficile pour les piétons de se faufiler entre les trous et les lycéens qui envahissent les trottoirs pendant la pause méridienne, sans compter les voitures sur un tronçon en principe fermé à la circulation… Il me semble qu’il y a bien beaucoup de riverains, ces derniers temps…
Sur la place d’armes, la pause des dalles se poursuit…
Maintenant, je voudrais aussi rebondir sur d’autres articles parus dans la presse ces derniers jours. Le maire semble se plaindre du coût des horodateurs, 9000 euros pièce, ceux des stationnements enlevés récupérés, tant mieux, mes impôts ne cessent pas d’augmenter, 1000 euros de taxe foncière et 1200 euros de taxe d’habitation -il faut enlever la redevance TV, mais quand même- pour 95 m² pas en plein centre, contre 800 euros il y a deux ans. Mais il ne va quand même pas nous faire pleurer le prix des horodateurs neufs. Chaque horodateur dessert environ 8 voitures, parfois plus (10 pour l’un de ceux installés récemment dans la ruelle derrière le bureau). S’ils sont utilisés 8h par jour à 1,3 ou 1 euro de l’heure, ils sont amortis en trois à six mois selon les quartiers. Je
sais bien qu’il y a du stationnement résidentiel beaucoup moins « rentable » pour la commune (16 euros par mois, contre 92 euros pour les professionnels), mais quand même… Sur cette affaire, je suis contente de ne pas avoir de voiture, et quand j’utilise Otolis, le service d’autopartage, c’est pour aller en dehors du centre-ville, je ne suis donc pas taxée sur mon stationnement…
Je ne comprends pas non plus la communication municipale sur le « déficit colossal des parkings ». Le maire a parlé de 400.000 euros, mais il faut relativiser. Si l’on enlève les parkings Effia et Cordeliers, pas gérés par la ville, et l’arrêt minute du parking Toumaï à la gare, où peu de personnes payent, il reste un peu plus de 3000 places. Il suffit que chaque place soit utilisée une bonne centaine d’heures de plus sur l’année (en fait, 20 minutes par jour à 1 euro de l’heure) pour combler ce déficit… Rien que le transfert des abonnements de surface des résidents vers un abonnement en parking (quasi obligatoire vers Blossac par exemple, où la plupart des places ont été supprimées) doit combler une bonne partie de ce déficit… à condition que ces habitants ne choisissent pas de fuir le centre-ville, ce qui n’est pas gagné avec un supplément de stationnement de 30 euros par mois entre le parking en surface et celui en parking (tarif pour les riverains… pas pour les autres).
Retrouvez le feuilleton de cœur d’agglomération : Poitiers cœur d’agglomération, cœur de pagaille…, avant et après le grand bouleversement du 30 août 2010, puis cinq jours plus tard
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Alors que la chambre de commerce et d’industrie de Poitiers est en train de déménager du centre-ville de Poitiers vers le site du Futuroscope, je vous montre non pas son horrible immeuble à l’angle de la rue du Marché et de la rue Jean-Jaurès, mais l’immeuble art déco qui est juste avant dans la rue du Marché et qui a été vendu par la CCI quand elle a emménagé dans son horrible immeuble voisin. Un peu plus loin, en allant vers
L’immeuble a été conçu par les frères Martineau, Maurice et Lucien, qui ont beaucoup bâti à Poitiers (et leur père Léon avait réalisé le magasin voisin de la maison Vannier, massacrée pour la construction du centre commercial des Cordeliers). La porte centrale est la partie visible la plus ornée.
La porte en fer forgé aurait été réalisée par les ateliers de la Chaînette à Parthenay (je n’ai pas réussi à recouper l’information donnée par Y.-B. Brissaud dans son livre sur Poitiers, mais la société existe toujours
Je suis retournée faire des photographies un dimanche, voici la grille fermée…
…et un détail de son décor.

Cette sculpture inspirée de l’Antiquité me semble un peu raide et somme toute très « soviétique », ce qui est un comble pour une chambre de commerce… Mais ce n’est là qu’un avis très personnel. Au centre, Mercure, encadré de Cérès à gauche et Flore à droite. Ces deux charmantes femmes aux longs cheveux dénoués tournent le dos au dieu, assises les jambes allongées sur l’arc de la porte.
À gauche (à la droite de Mercure) se tient assise Cérès, déesse des moissons, par extension de l’agriculture et de la fertilité. Elle déverse d’une corne d’abondance sa récolte de blé et de fruits.
À droite (à la gauche de Mercure), dans une position symétrique, Flore n’est pas vraiment une déesse mais une nymphe qui est réputée favoriser les récoltes. D’un plateau qu’elle tient penché s’échappent fleurs et feuillages.
Dimanche prochain (26 septembre 2010) aura lieu la journée des associations de Poitiers (voir le
Nous nous occupons d’anomalies chromosomiques, qu’elles soient des anomalies de nombre (trop de chromosomes présents comme les trisomies 21 et surtout pour nous plus rares, 13 et 21, ou le syndrome de Klinefelter, qui concerne des hommes avec deux chromosomes X et un Y, ou encore pas assez de chromosome comme pour les filles et femmes avec syndrome de Turner qui ont n seul chromosome X), ou des anomalies de structure (quand des fragments de chromosomes permutent, manquent ou sont en surnombre, comme dans les délétions, les translocations, les insertions, les inversions, etc.). N’hésitez pas à passer me voir si vous êtes sur Poitiers, ou à me contacter si vous souhaitez plus d’information sur
Avant la construction du musée Sainte-Croix (dont je vous ai montré de brèves vues
Sur les deux premières, vous pouvez voir l’aspect bien serré de l’accrochage…
Une œuvre est particulièrement mise en valeur, une statue de Minerve photographiée de face…
… et de dos.
Mais c’est bien sûr le dragon de la
En voici une autre vue…
Pour ceux qui attendent mon article hebdomadaire sur le
Je vous ai déjà montré de loin l’hôtel de ville de Poitiers
Je commence par le milieu de la façade… Je passe sur le campanile, ses tigres-chimères (de l’artiste animalier Auguste Cain) et ses angelots en plomb (oui, bien lourds au sommet d’un édifice), tout juste restaurés, mais il me faudra aller faire de meilleures photographies avec un pied… (à voir
Je vais aujourd’hui vous faire découvrir les deux allégories qui encadrent la monumentale horloge… Et oui, les allégories furent très à la mode dans la seconde moitié du 19e siècle, je vous ai déjà montré celles de
Dépôts de l’Etat (elles figurent dans le catalogue du
Revenons à Poitiers. Les deux allégories, l’agriculture et la science, sont vêtues d’une longue robe drapée à l’Antique. À gauche de l’horloge, vous trouvez l’agriculture que je vous montre de face…
… son profil droit…
… et son profil gauche.
Approchons un peu plus. Dans le creux du bras droit, elle porte une gerbe de blé. L’agriculture est assise sur une brouette, dont on voit ici les bras…
… et de l’autre côté, un axe avec une cheville et une roue crantée. Dans la main gauche, elle tient une faucille ou une serpe.
Un petit détail de sa coiffure, avec une couronne de blé, des nattes regroupées vers l’arrière de la tête en chignon.
Contournons l’horloge. De ce côté se trouve la science (souvent présentée comme l’industrie, par opposition à l’agriculture, mais le plâtre préparatoire présenté à l’exposition
De plus près, ses attributs, une tablette dans la main gauche, un globe posé sur un livre à ses pieds. Remarquez au passage que son pied gauche, nu, est légèrement avancé. La barre métallique, que vous voyez aussi de l’autre côté, porte l’éclairage nocturne.
Retour sur les travaux de cœur d’agglo à Poitiers, vous trouverez les derniers développements en bas de l’article, je vous parle d’abord d’une des réactions reçues… « On » (je tairai le nom en public, il m’a écrit en privé) m’a accusée de tout mélanger en montrant l’autre jour une
Et puisque « on » défend le choix des essences retenues, les Sophora japonica sont très mellifères, attirent les abeilles, ce qui va être très agréable pour les bancs en dessous. Je suis favorable à la défense des abeilles, je parraine une ruche, mais chacun à sa place, elles sont bien mieux dans la nature ou en bord du Clain que sur une place publique!
Pour les micocouliers, bonne nouvelle, quand les arbres seront abattus (puisque la ville dit qu’un arbre urbain à 30 ans d’espérance de vie et que ceux qu’ils vont planter ont déjà 7 ans, ça ira vite…), nous pourrons en faire plein d’objets utiles, des aiguilles à tricoter, mais aussi des manches d’outils, des cannes, des instruments de musique ou… de jolies cravaches. Avec les fruits, nous pourrons lutter contre la diarrhée… Et si je veux une jolie teinture jaune, je pourrai récupérer son écorce et ses racines.
… et plus un seul vendredi soir. Cela permet une bonne vue sur les façades.
Voici de plus près. Il faudrait qu’ils fassent quelque chose très vite, sinon, ils sont bons pour un nouveau nettoyage!
La place sera certainement mieux qu’au début du 20e siècle et jusque dans les années 1960, comme vous pouvez les revoir sur les
Le chantier de cœur d’agglomération à Poitiers évolue chaque jour… Je vous ai montré le centre-ville
Les voici à terre. Au niveau de la flèche rouge,
Du côté sud, au retour vers le bureau, le décaissement de l’ancien bout de pelouse a repris, heureusement sous la surveillance d’une archéologue, cachée (cercle rouge) derrière un tilleul en sursis…
En arrivant au square Magenta, surprise, là aussi les travaux se déchaînent… Vous reconnaissez peut-être le monument aux morts de la
Je poursuis mon chemin, passe à côté du le
Je récolte mon dessert (!!!) et repars assez vite, car j’ai littéralement un dragon sur le feu à terminer pour l’anniversaire de
En haut, à l’entrée du parc de Blossac au niveau de ce qui s’appelle maintenant sur les plans de la ville la porte de la Madeleine, je prends en photo les ridicules conifères posés là dans de grands bacs blancs depuis quelques semaines.
Et au début de la rue de la Tranchée, il y a encore et toujours sur le côté droit une voiture garée sur le trottoir, sans PV, une voiture de police passe sans s’arrêter, il est 18h45 environ (les voitures de l’autre côté sont garées sur de vraies places).
Lundi matin, grand chambardement du sens des rues à Poitiers… mais finalement pas de
Le vrai gros soucis, c’est que la ville n’avait pas fait respecter l’interdiction de stationner des riverains au moment du changement, il y avait donc rue Saint-Hilaire (je partais du n° 6, en haut de mon immeuble) ici des voitures dans les deux sens… et c’était encore le cas mardi matin à 8h15. Je vous montre la rue que j’ai prise, mais d’autres personnes qui sont passées dans d’autres rues ont vu la même chose.
Je poursuis mon chemin (à pied, de toute façon, je n’ai pas de voiture personnelle) rue Renaudot, ça coince, une voiture veut sortir de son stationnement contre le nouveau sens de circulation…
Au bout de la rue Carnot, les automobilistes s’énervent contre les agents de la ville, ils ne peuvent qu’aller au parking Carnot (je vous ai montré avec une bâche sur
…ou ressortir du centre ville par une rue très étroite.
Grand calme sur la place d’armes (enfin, place du maréchal Leclerc, de son vrai nom), plus aucune voiture, le rêve des piétons (de courte durée, voir plus bas). Au fond,
Rue Victor Hugo, des plots partout, pas de voiture, ça semble râler beaucoup tout au bout, au niveau de la rue Renaudot… des motards arrivent d’ailleurs assez vite calmer les automobilistes… Vous remarquerez la grosse verrue du magasin du printemps, je vous en parlerai très bientôt…
Idem en haut de la pénétrante… avec la fermeture aux voitures de la rue de l’université. Le matin, la plupart des voitures redescendaient direct vers l’extérieur… En fin d’après-midi, elles avaient compris qu’elles pouvaient aller plus loin et descendre la
Mardi matin, 8h15. Finie la place d’armes paradis des piétons (au moins jusqu’au printemps) ! Nous avons sans doute été hier, avec les collègues, parmi les derniers à manger là en terrasse. Ce matin, la place est clôturée par des barrières. Ils ont perdu la
Les jardiniers sont en train d’enlever les fleurs (
Je vous ai déjà parlé des travaux de ces derniers mois à Poitiers, avec l’opération
De nouveaux panneaux ont fait leur apparition, parfois tellement abondants que je ne sais pas comment l’automobiliste va se repérer… Mais le but étant de le chasser du centre-ville, ce n’est peut-être pas grave, sauf pour les commerçants et ceux qui travaillent en ville en habitant à l’extérieur… soit énormément de monde quand même…
Certains annoncent le démarrage de nouveaux travaux, comme ceux-ci…
D’autres, parfois encore cachés, des changements de carrefour…
… ou de sens de circulation.
Sur les boulevards, des panneaux mobiles (hier à midi, ils ne marchaient pas encore tous) doivent orienter l’automobiliste téméraire vers les parkings, dont certains changent aussi de nom pour l’occasion… Tant qu’à changer, autant tout changer, même les repères! Le parking Carnot (que je vous ai montré avec une bâche sur
Maintenant, il va aussi et surtout falloir sévir contre l’incivisme, les voitures garées n’importe où et de préférence sur les trottoir ou bien, comme cette camionnette distribuant de la publicité hier au marché, sur la nouvelle bande de roulement le long de l’office du tourisme et de la faculté de droit qui permet aux personnes handicapées, aux poussettes, aux hauts talons de franchir l’obstacle des pavés irréguliers de la place… Certes, elle n’est pas restée tout le temps, mais quand même! [la manœuvre est maintenant impossible, voir cet article sur le