Archives par étiquette : livre

Merci Zazimuth!

Cadeau de Zazimuth en juillet 2013, deux livres, une carte et un marque-page brodésJ’ai reçu un gros envoi surprise de la part de Zazimuth! Deux livres, des nouvelles (Nouvelles sur ordonnance, de Denis Labayle) et un recueil de recettes de cuisine réalisé par les chefs des collèges de Moselle. une bonne idée! Dans la lettre interne au bureau, nous avons aussi régulièrement des recettes de cuisine des chefs des lycées ou des conseils de jardinage des équipes d’entretien des espaces verts… les réunir en livret est une super idée!

Marque-page et carte brodée par ZazimuthVoici de plus près le marque-page et la carte avec la technique des cartes à fils… Une technique assez longue (des petits trous, encore des petits trous) mais le résultat est superbe! Un grand merci à Zazimuth, n’hésitez pas à aller lui rendre visite!

Le baron Taylor par Gabriel Jules Thomas au Père Lachaise à Paris

Le baron Taylor par Gabriel Jules Thomas au Père Lachaise à Paris, vue générale du tombeauRetour au cimetière du Père Lachaise pour un tombeau d’un personnage aujourd’hui oublié mais qui fut très célèbre en son temps, le baron Isidore Taylor… Sa tombe, composé d’un hémicycle et d’un haut piédestal avec une statue en marbre,  est si bavarde qu’elle raconte sa vie… à condition de réviser les chiffres romains 😉 . Allez, je suis dans un bon jour, je vous les ai traduit en chiffres arabes entre crochets… Sous la statue d’abord, on peut lire « Au baron Taylor / membre de l’institut / M.DCCC.LXXXIV [1884] ». Au dos :

XV [15] août M.DCC.LXXXIX [1789] / VI [6] septembre M.DCCC.LXXIX [1879] /
M.DCCC.XXV [1825] / Commissaire royal / près la comédie française /
M.DCCC.LXIX [1869] / sénateur /
M.DCCC.LXXVII [1877] / Grand officier de la légion d’honneur

Outre son œuvre littéraire et artistique (il faut inspecteur général des Beaux-Arts), Isidore Taylor a notamment créé des sociétés de secours mutuel, ancêtres de la sécurité sociale, de la caisse de retraite et des mutuelles, dans différents domaines inscrits dans les médaillons tout autour du monument :

Premier médaillon à gauche : « M.DCCC.XL [1840] / association / des / artistes dramatiques »
Deuxième médaillon : « M.DCCC.XLIII [1843] / association / des / artistes musiciens »
Médaillon central, sous la statue : « M.DCCC.XLIV [1844] / association / des artistes / peintres sculpteurs / architectes graveurs / et dessinateurs »
Quatrième médaillon : « M.DCCC.XLIX [1849] / association / des inventeurs / et des / artistes industriels »
Cinquième médaillon : « M.DCCC.LVIII [1858] / association / des / membres / de / l’enseignement »

Le baron Taylor par Gabriel Jules Thomas au Père Lachaise à Paris, la signature G.J. ThomasLa sculpture porte la signature « G. J. Thomas », pour Gabriel Jules THOMAS (Paris , 1824 – Paris, 1905), premier prix de Rome de sculpture en 1848 (après avoir reçu le deuxième prix en 1844), dont je vous ai déjà parlé pour le buste de Paul Abadie à Angoulême.

Le baron Taylor par Gabriel Jules Thomas au Père Lachaise à Paris, de côté et la pile de livresLe baron Taylor est représenté debout, en appui sur une pile de livres posée au-dessus d’une colonne à chapiteau. Ces piles de livres que vous avez déjà vu pour un certain nombre de monuments dédiés à des intellectuels (voir par exemple René Descartes et François Rabelais à Tours ou  Théophraste Renaudot à Loudun)…

Photographies de novembre 2012

Merci Emmanuelle!

Manu en mai 2013, pochette, marque-page, carte, livreC’est Emmanuelle / le Marquoir d’Élise qui vient de fêter son anniversaire (je suis « un peu » en retard)… mais c’est elle qui m’envoie un cadeau! Elle m’envoie un livre que Nini 79 lui avait envoyé et qui m’intéressait aussi, Le retour de Anna Enquist (voir l’avis de Nini)…

Manu en mai 2013, pochette bleue… et elle avait ajouté d’un marque-page, d’une carte de la grotte de Pech-Merle et d’une très belle pochette qui pourra m’accompagner avec un ouvrage dans mes nombreux déplacements. Parfaite dans tous ses détails, doublée et tout!

Cadeaux d'emmanuelle en mars 2012, 2, pochette à livre, rectoElle va m’accompagner avec la pochette à livres qui ne quitte pas mon sac! Un grand merci à toi, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, et n’hésitez pas à aller aussi voir son blog de cuisine, Effondrille et abat-faim : vous y trouverez des recettes saines et variées, l’industrie agro-alimentaire n’a rien à lui vendre!

Brocante Emmaüs, printemps 2013

Mes achars chez Emmaüs, mars 2013Deux fois par an, au printemps et à l’automne, la communauté Emmaüs de Poitiers organise une grande brocante sur trois jours (encore ce dimanche), tarifs dégressifs de jour en jour… J’y fais souvent le plein de boutons, de fermetures éclairs et d’autres bricoles en vue de créations à venir (revoir par exemple le sac chat fait avec un achat de l’automne 2012). Le cadre sera pour remplacer mon cadre pour le papier maison, qui a explosé à force de baigner dans l’eau… Les polars sont surtout des polars anglais (mais pas que), pour de prochains trajets en train en vue du défi God save the livre.

Parmi ces livres, je vous ai parlé de La disparue de noël de Anne Perry, Un homme de glace de Iain Banks.

Noël approche… j’ai fait le plein!

Achats à la brocante Emmaüs en septembre 2012 Avec Noël qui se profile, j’ai profité de la dernière brocante d’Emmaüs il y a une dizaine de jours pour faire le plein de matériel avec des idées en tête… j’ai flouté une partie, pour garder la surprise, mais j’ai un gros lot de fermetures éclairs, des livres pour moi, des boutons (parmi lesquels je visais quelques-uns avec une arrière pensée)… le tout pour moins de 15€. La suite après noël!

PS: voir le puzzle parti avec un V tout rouge chez Zazimuth, le sac chat avec la broderie chat parti chez Dalinele, le bouton tour Eiffel posé sur un étui à mouchoirs pour Véro 21 / On se motive encore.

Théophraste Renaudot à Loudun

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 1, vu de loin C’était fin mars 2012… j’avais inauguré mon tube de crème solaire qui n’a quasiment pas resservi depuis (sauf pour ma semaine à Toulouse)… Je commence par l’une des figures emblématiques de la ville, Théophraste Renaudot, dont je vous ai déjà parlé pour la rue Renaudot à Poitiers… Au passage, google a enfin corrigé et éliminé rue des Hautes-Treilles, de son nom d’il y a plus d’un siècle [dernière vérification 11 juin 2012, la ville avait réclamé ce changement après que je leur ai signalé l’erreur en octobre 2011].

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, carte postale ancienne, devant l'hôtel de ville Ce monument se trouve aujourd’hui devant l’hôtel de ville de Loudun, probablement non loin de son emplacement d’origine, puisque sur des cartes postales anciennes, on le voit tantôt avec en fond l’hôtel de ville…

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, carte postale ancienne … tantôt avec la caisse d’épargne qui lui fait face (à droite sur cette vue, à gauche, on aperçoit l’angle de l’hôtel de ville).

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 2, la signature Charron et la date 1893 Il est signé et daté « ALFD CHARRON SCULP 1893 », pour Alfred [Joseph] Charron (Poitiers, 1863 – Ville-d’Avray, 1955). Cet artiste, qui a exposé au salon des artistes français de 1883, avait été l’élève de [Pierre] Jules Cavelier, Louis Barrias (voir la science et l’agriculture sur le fronton de l’hôtel de ville de Poitiers) et de Jules Coutan (voir également à Poitiers le monument aux morts de 1870-1871).

D’après sa fiche dans la base Monumen, il s’agit d’une copie à l’identique (l’original ayant été fondu comme nombre de bronzes en 1942), le modèle en plâtre patiné bronze avait été donné par l’artiste en 1895 ou 1896 au musée de Poitiers et des Antiquaires de l’ouest (ce modèle est déposé à l’hôtel de ville de Loudun depuis 1950 environ, voir sa fiche dans la base Joconde).

Le bronze original, fondu par Durenne, avait été inauguré le 12 mai 1894, inauguration relatée, d’après Monumen, le 20 mai 1894 dans le Journal de Loudun, non numérisé à ce jour [dernière vérification 11 juin 2012] par les archives départementales de la Vienne, mais, entre un jugement pour infanticide à Saint-Hilaire de Poitiers, un meurtre à Vouillé (les faits divers ne sont donc pas le monopole de la presse actuelle?) et une crise ministérielle (encore une, c’est récurrent à cette époque, avant l’affaire Dreyfus qui éclate à la fin de 1894 et qui noircit bien des pages à partir de l’année suivante), j’ai trouvé dans L’avenir de la Vienne de mai 1894 (si le lien ne fonctionne pas, faites l’interrogation à partir de la page d’accueil) toute une série d’articles intéressants:

– vues numérisées 27 (à droite) et 28 (à gauche et à droite), du jeudi 17 mai 1894, un long compte rendu de la visite d’Eugène Spuller, alors ministre de l’Instruction publique, des beaux-arts et des cultes (du 3 décembre 1893 au 30 mai 1894) dans le gouvernement Jean Casimir-Perier, aux fêtes de Loudun et à la conférence socialiste à Poitiers. Les fêtes de Loudun ont eu lieu le samedi précédent, soit le 12 mai, avec un départ en train depuis Poitiers… et de nombreuses escales en cours de route (Migné, Avanton, Neuville, Mirebeau, Moncontour, soit presque un arrêt tous les 10 km!). Sur la vue 28 sont représentées deux vues de la statue. L’artiste était présent et son œuvre est rappelée (ainsi que, auparavant, la composition des 5 voitures qui vont de la gare au centre-ville et … la sieste – enfin le repos – du ministre à 16h à la sous-préfecture), la soirée s’est terminé par un banquet… dont la presse donne, comme à son habitude à cette époque, le menu détaillé ; sans oublier le coup de griffe « M. Bazile ne récolte que cette épithète de « fumiste » qui lui convient si bien » (qui a parlé de dégradation de l’ambiance politique?);

– vue numérisée n° 31, du samedi 19 mai 1894, le point de vue d’un journaliste sur la visite de M. Spuller à Poitiers ;

– vue numérisée n° 37, du mercredi 23 mai 1894, discours de M. Spuller à Poitiers

vue numérisée n° 41, du samedi 26 mai 1894, transcription du texte du long discours prononcé à
Loudun par Eugène Spuller.

J’ai pu raté des notes intermédiaires, la consultation des scans de grand format nécessite de jongler entre différents grossissements…

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 3, vue de trois quarts et détail du visage

Revenons au sujet du jour… Théophraste Renaudot est représenté debout, un peu plus grand que nature, sur un haut piédestal. Il est déjà âgé, le front dégarni, les sourcils broussailleux, la moustache et la barbe soigneusement taillées. Il porte une sorte de cape par dessus son habit. A sa droite se trouve une pile d’ouvrages (posés sur une sorte de lutrin à plat autour duquel s’enroule un serpent buvant dans une coupe), avec à son sommet un livre ouvert (probablement un registre) sur lequel il s’apprête à écrire de la main droite et tient de l’autre main un exemplaire de sa gazette (voir des vues de détail plus bas).

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 4, les faces avant et droite du piédestal Sur le piédestal, à l’avant (photographie de gauche), le sujet est identifié par cette dédicace écrite en majuscules : « Théophraste Renaudot / conseiller / médecin ordinaire / et historiographe / de Louis XIII / ministre / de la charité publique / né à Loudun / en 1586″. En-dessous se trouve un médaillon en bronze sur lequel je reviendrai plus bas. Sur le côté droit du piédestal (photographie de droite) se trouve ce texte écrit en majuscules :  » J’en viens aux pauvres / l’objet de mes labeurs / et la plus agréable fin / que je me sois / jamais proposée / … me recognoissant / né au bien public / j’y ai sacrifié / le plus beau / de mon aage [SIC] / sans autre récompense / que celle dont la vertu / se paye par ses mains ».

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 5, les faces gauche et arrière Sur le piédestal, à gauche (photographie de gauche), se lit en majuscules un hommage aux réalisations de Théophraste Renaudot,  » La France lui doit / le journal / l’office de publicité / et de renseignements / le bureau de placement / le mont de piété / l’hôtel des ventes / et sous le nom de consultations / charitables pour les malades / ce que nous appelons aujourd’hui / un dispensaire / auquel il consacra / tout son temps et toute sa fortune ».

Oups, ma photographie de dos est floue et celle de trois-quarts ne permet pas de relever la très longue inscription sur la face arrière… Il faudra que je retourne à Loudun… ou sollicite une amie qui y travaille !

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 6, détail de la gazette et de la reconnaissance royale D’après les dictionnaires de référence, journaliste n’est pas attesté avant 1718… et c’est bien un exemplaire de sa « Gazette » et non un journal qu’il tient dans sa main gauche (détail sur la photographie de gauche).

Sur la pile de livres (photographie de droite), on peut lire, gravé dans le bronze, toujours en majuscules, « traité des pauvres » et sur une feuille déroulée, « Aujourd’hui / le 14e jour / d’octobre le / Roy désirant / favorablement / traiter Théoph. / Renaudot / le nomme / conseiller g[énéra]l / des pauvres du / royaume ».

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 7, la pile de livres Sur les autres livres, on peut lire sur la couverture du premier « textes et nouvelles » et sur la tranche du troisième « …ais charitables ».

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 8, le médaillon à Eugène Hatin Sur le piédestal a été apposé un médaillon dédié à « Eug[ène] Hatin historien de la presse et de Renaudot ». Eugène [Louis] Hatin (Auxerre, 1809 – Paris, septembre 1893) est notamment l’auteur de Théophraste Renaudot et ses « innocentes inventions », Oudin imprimeur, Poitiers, 1883 (à lire sur Gallica), réédité sous le titre La Maison du Grand Coq et le bureau d’adresses, le berceau de notre premier journal, du Mont-de-piété, du dispensaire et autres innocentes innovations de Théophraste Renaudot, Champion éditeur, Paris, en 1885.

Le monument Théophraste Renaudot à Loudun, 9, initiales et date 1893 sur le médaillon Il a été réalisé également par Alfred [Joseph] Charron, ainsi qu’en témoignent les initiales et la date  » 1893 A. CH. ».

Le musée Théophraste Renaudot à Loudun et sa plaque commémorative L’association des amis de Théophraste Renaudot gère dans sa maison natale (signalé par une plaque commémorative) le musée Renaudot… Si ce musée a besoin d’un « petit coup de jeune », vous pouvez aussi vous y arrêter si vous passez par là (tout au nord du département de la Vienne).

Le musée Théophraste Renaudot à Loudun, 2, le buste dans la cour Dans la cour (la photographie) et dans le musée se trouvent d’autres représentations (sculpture, gravure, reconstitution en cire) de Théophraste Renaudot.

Mes articles sur Loudun:

Une broderie sur le thème de la lecture

Une broderie sur le thème de la lecture Quand j’ai vu ce modèle dans Passion Fil n° 14 (janvier 2012), j’ai tout de suite pensé à Flo, qui lit beaucoup… et avais son anniversaire peu après. Je l’ai brodé en noir sur du lin d’ameublement… Un peu de patience, je vous montrerai très bientôt la finition… en pochette à livres.

Dans la même revue, j’ai depuis brodé une oie et un épouvantail terminés en pendouilles, un ours sur un lange et un autre ours brodé.

Merci Petite Fée Nougat!

Voeux 2012 par petite fée Nougat, 1, l'ensemble J’ai reçue une enveloppe dodue de Petite fée Nougat. Elle contenait un joli fil, un livre de motifs rétro à broder et…

Voeux 2012 par petite fée Nougat, 2, la pendouille … une mignonne pendouille qui a rejoint mon atelier en attendant la déco de noël de l’année prochaine…

Voeux 2012 par petite fée Nougat, 3, la dédicace de Polomski …et enfin une jolie bande dessinée dont je vous reparlerai, Emile Adiou de Joël Polomski (dont je vous ai déjà parlé pour deux autres albums aussi offerts par Petite fée Nougat, Le disparu de Saint-Cirq-Lapopie et Le Diable du pont Valentré)… Et en plus, l’album est dédicacé par l’auteur, trop gentil à lui … et à Marion qui lui a demandé cette dédicace personnalisée! Je n’étais pas allée au salon de la BD d’Angoulême cette année, mais voici un dédicace qui vient à moi! [voir mon avis sur 2007 l’Odyssée de l’espace vert]

Un grand merci à toi, Petite fée Nougat. De mon côté, je lui avais envoyé un coussinet avec une fée coquette… et j’avais ajouté une ATC sur le thème des fées…

Statue de Descartes à Tours

Tours, statue de Descartes, 1, vue de loin Comme pour les autres statues de Tours, je me suis servie pour cet article du dossier établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre, que vous pouvez consulter directement ici. Suite à la construction du parking souterrain près de l’université, la statue a été déplacée en 2006. Elle se trouve maintenant devant un immeuble, non loin du pont de pierre sur la Loire, presque devant la bibliothèque, pas très loin de son emplacement d’origine ou plutôt de l’emplacement de la statue de Rabelais. Elle est maintenant devant l’immeuble qui a remplacé l’ancien hôtel de ville et l’ancien musée ; elle avait été placée en 1852 au milieu de la place Anatole France, avant d’être rejointe par François Rabelais, qui lui fit le pendant à partir de 1880. Oui, je l’avoue, j’ai marché sur la pelouse pour prendre les photographies.

Tours, statue de Descartes, 2, signature Elle est l’œuvre de Alfred Émile O’Hara, comte de Nieuwerkerke, ainsi que l’indique la signature. Il s’agit d’une réplique en marbre de la statue de bronze réalisée en 1846 par le comte de Nieuwerkerke pour la ville de La Haye. La copie fut réalisée en 1848 et présentée au salon des artistes français de 1849 (voir la page 201, à consulter si ça vous intéresse sur le site de la bibliothèque nationale de France). Elle est alors indiquée comme étant déjà destinée à la ville de Tours. L’artiste présenta aussi la même année une statuette en marbre intitulée la Rosée.

Tours, statue de Descartes, 3, presque de face Revenons à Descartes. Cette statue en marbre, de grande taille (3 mètres d’après le catalogue), présente un René Descartes debout, la main gauche sur la poitrine, en geste d’orateur…

Tours, statue de Descartes, 4, le côté droit … et un livre dans la main droite.

Tours, statue de Descartes, 5, de dos Il porte un long manteau…

Tours, statue de Descartes, 6, les chaussures …et des chaussures que l’on aperçoit ici, à bout qui remonte comme pour une poulaine.

Tours, statue de Descartes, 7, les livres et le globe terrestres À ses pieds, à sa gauche, une pile de livre déforme le bas du manteau. L’un d’eux porte sur la couverture une sorte de soleil gravé (voir sur la photo précédente), et un globe terrestre rappelle les travaux de Descartes.

Tours, statue de Descartes, 8, cogito ergo sum Sur la face avant du socle a été gravée en majuscules la citation la plus célèbre de Descartes, Cogito erg sum (je pense donc je suis).

Statue de François Rabelais à Tours

Tours, la statue de Rabelais, 1, vue de loin Comme pour les autres statues de Tours, je me suis servie pour cet article du dossier établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre, que vous pouvez consulter directement ici. Suite à la construction du parking souterrain près de l’université, la statue a été déplacée en 2006. Elle se trouve maintenant place Anatole France, non loin du pont de pierre sur la Loire.

Tours, les statues de Rabelais et Descartes à leur ancien emplacement Elle fut réalisée pour faire pendant à la statue de Descartes sculptée par le comte de Nieuwerkerke, ainsi qu’on peut le voir sur cette carte postale ancienne, sur l’article précédent consacré à Tours.

Tours, la statue de Rabelais, 2, vue de face La statue en marbre, de grande taille (3m de haut sur 0,98 m de large) présentée au salon des artistes français de 1880 sous le n° 6290, …

Tours, la statue de Rabelais, 6, la signature …est l’œuvre Étienne Henri Dumaige (sur la signature de l’œuvre, henri (tout en minuscule) DUMAIGE (en majuscule) et à la ligne, 1880. Elle avait été commandée par la ville de Tours (voir le catalogue du Salon, sélectionner l’année 1880 puis la page 584) où elle est placée sur un haut socle (piédestal) sur lequel est inscrit en grand  » François Rabelais « . Vous trouverez plus d’informations sur cet artiste ici (en anglais, désolée, mais c’est la page plus complète que j’ai trouvée, sauf que d’après son acte de décès consulté sur les archives en ligne du département de la Vendée, page 54 du registre numérisé des décès de 1884 à 1892, s’il est bien décédé le 31 mars 1888 à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, il est né à Paris le 16 janvier et non le 30 mars 1830).

Tours, la statue de Rabelais, 5, la citation Sur le socle également, sur la face, se lit cette citation :  » Mieulx est de risque de larmes escribre [? mot non reporté dans le dossier d’inventaire? L DE LARMES NON VISIBLE] / pour ce que rire est le propre de l’homme  »

Tours, la statue de Rabelais, 3, vue de trois quarts Je vous fais quand même faire le tour de la statue…

Tours, la statue de Rabelais, 4, vue de dos … et de dos, avec des livres et un rouleau de parchemin.

Dans les bases de données, vous pouvez voir ici le dossier documentaire établi par le service de l’inventaire de la région Centre et là un dossier établi par le service de l’inventaire de Poitou-Charentes pour une reproduction en miniature fondue en 1887 et se trouvant aujourd’hui dans les Deux-Sèvres (canton de Lezay, collection particulière).