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Mon voyage à Nantes (12), street art / art dans la rue…

Nantes, art dans la rue, 01, sur l'île, oeuvres de Persu, Rame, Pedro et Kazy-k

Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Je vous montre cette fois une toute petite partie des graphes (graffitis officiels), regroupés par Pick Up Production et Plus de Couleurs sous le titre Over the wall (suivre le lien pour les voir tous…) et réalisés dans une dizaine de lieux à Nantes : le lieu unique, la rue des Cap–Horniers, la rue de l’Héronnière, le Point Bar, la halle Alstom / Cluster Quartier de la Création (SAMOA), La Fabrique / Trempolino, le Hangar 12 / Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire, la Grue Titan Grise / Grand Port Maritime Nantes Saint Nazaire et de nombreux stores et vitrines du centre ville. D’après le site du Voyage à Nantes, ils ont été « par une trentaine de graffeurs locaux et internationaux de renom : Moko, Ryngar, Korsé, Ador, Sémor, Mokë, Arnem, Moner, Meyer, Wize, Mache, Rayzyn, Persu, Rame, Pedro, Kryo, Zoer, Shure, B612, Osmoze, Kazy–K, Quorky, Gripa, Ashe, Sine, Nosika et Web’s ».

Je n’en ai pris que quelques-uns en photographie…Sur l’île de Nantes, ce gros chien sur le mur du Point bar réalisé par Persu et Pedro (à gauche) et le chat par Kazy-k sur le mur de la Fabrique (à droit)…ces deux là ont aussi été présentés par lien direct chez Mamazerty.

Nantes, art dans la rue, 02, sur l'île, oeuvre de Osmoze … et au centre de l’île, près du hangar Halstom, cette création de Ozmoze

Nantes, art dans la rue, 03, grande oeuvre collective ur le hangar 12 devant les HBM … ou encore le grand mur du Hangar 12, Grand Port Maritime, devant les HBM (habitations à bon marché, voir l’explication dans mon article sur la cité Gabillet à Poitiers), réalisé par Quorky, Gripa, Ashe, Sine, Nosika et Web’s…

Nantes, art dans la rue, 04, des chaussures sur des fils En dehors du voyage à Nantes, au fil des rues, il y a aussi des chaussures suspendues à des câbles… Ce genre de nouveau rituel estudiantin (suspendre des chaussures dans un but pas très clair) m’avait intrigué il y a quelques mois à Poitiers, mais il s’avère que c’est généralisé dans les villes notamment universitaires, et que ça pose des problèmes avec des courts-circuits ou des ruptures de lignes électriques ou téléphoniques. Vous pouvez en apercevoir une autre sur ma photographie du « fantôme » de l’hôtel Pommeray (à revoir ici).

Nantes, art dans la rue, 05, de petits personnages en mosaïque ou en légo Au fil des rues, j’ai aussi repéré une quinzaine de personnages de jeux vidéos ou formes diverses, réalisées en mosaïque ou en grosses briques de légo… En cherchant un peu ici et là en ligne, il semble que les personnages Nintendo (Mario Bros, Zelda…) ont été posés par « Waldo », les fantômes en mosaïque issus du jeu Pac-Man par « Chili RV », les autocollants (j’en ai vu qu’un à moitié décollé) par le jeune fils de celui-ci, et les sapins en brique de légo par « Mr Sapin ». Une sorte de jeu, moins salissant et plus rigolo que les tags sauvages, qui peuvent facilement s’enlever… j’ai un petit faible pour l’ange à l’angle de l’église Sainte-Croix. Plus d’informations sur le blog de Waldo (j’ai mis le lien sur la catégorie avec les bonhommes en mosaïque, n’hésitez pas à visiter le reste de son blog)…[PS: voir la suite en octobre 2012].

Nantes, art dans la rue, 06, rue de la pisse... Ah si, au passage, aussi cette fausse plaque de rue… Une « rue de la pisse » qui pourrait hélas s’appliquer à beaucoup de rues dans toutes les villes!

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Mon voyage à Nantes (11), la suite du parcours en ville…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 01, Agnès varda dans le passage Pommeray Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous poursuivons le fil rose en ville… (suivre le lien pour revoir le début du parcours en ville)

Dans le passage Pommeray, dont je vous reparlerai sans doute un jour, avec Des chambres en ville, Agnès Varda (revoir Les plages d’Agnès, où elle avait fait une un film très original, synthèse de ses films précédents) a reconstitué l’ancien magasin de télévisions de Michel Piccoli dans Une chambre en ville de Jacques Demy (son compagnon aujourd’hui décédé), dont certaines scènes se passent dans ce passage (comme des scènes de Lola) et dont des extraits sont projetés dans la deuxième pièce. Dans la première salle, elle propose des petits films sur les visiteurs du passage. Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies du passage Pommeray par ce lien direct chez Mamazerty…Et pour en savoir lus sur ce passage, y compris avec des images du tournage de Lola et de une chambre en ville, voir l’article de Pascale Wester, Le passage Pommeraye, une rue tout droit sortie du XIXe, Nantes au quotidien, n° 158, octobre 2005, p. 29-31.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 02, sur le balcon de l'hôtel Pommeray En sortant du passage Pommeray par le haut, l’hôtel Pommeray propose une sorte de gros ectoplasme en matière expansée… Ça me rappelle un peu la « mousse à blaireaux », pour les non-initiés, de la mousse d’isolation pour les maisons que l’archéologue que je suis a utilisé (comme beaucoup d’autres archéologues) pour remplir des terriers dans les grottes et pouvoir fouiller la partie non détruite par les fouisseurs sans effondrement des couches archéologiques dans les terriers sous-jacents.Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à l’œuvre, Kiss of the paraghost de Danny Steve. J’ai eu la flemme de ressortir le soir (averses, bises glaciale) pour le voir éclairé… Quatre artistes ont également redécoré des chambres, à voir sur place ou sur le site de l’hôtel. Vous pouvez même y faire juste la sieste pendant le voyage à Nantes (vite, il ne reste que deux jours!). Vous pouvez aussi voir d’autres commentaires et photographies par ce lien direct chez Mamazerty… Sur la vue plus éloignée, à gauche, vous apercevez une paire de chaussures, nouveau rituel urbain dont je vous ai parlé pour Poitiers et vous reparlerai pour Nantes

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 03, place Graslin, opéra et légumes L’opéra est actuellement en travaux et une station de légumes a pris place au milieu de la place Graslin… à voir par ce lien direct sur le blog de Mamazerty lors de son installation. La photographie du programme pouvait laisser croire à la présence d’une girafe sur scène, mais en fait, il n’y avait « que » de la diffusion sonore et une découverte du magnifique plafond peint par Hippolyte Berteaux et inauguré en 1881, dont je vous reparlerai à l’occasion d’un article sur le patrimoine (pour les impatients, vous pouvez toujours aller voir l’article de Laure Nemski, Le théâtre Graslin, Nantes au Quotidien, supplément au n° 143, mars 2004, p. 26-29)… Sur la vue du bas, vous apercevez la brasserie La Cigale, avec ses célèbres mosaïques…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 04, la compagnie générale d'accidents La Danseuse échevelée (réalisée dans une série de 1934-1936) de Julio Gonzalez a pris place, minuscule, sous la grand coupole en verre coloré de style art déco du siège de la Compagnie Générale des Accidents, construit de 1928 à 1933 par l’architecte Henri Vié et l’entrepreneur Jean Le Guillou et donc quasiment contemporain de l’œuvre qui y est présentée.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 05, la coupole de la compagnie générale d'accidents Je n’ai pas résisté à prendre une vue de la belle coupole…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 06, devant le muséum Je vous montrerai aussi plus tard le très beau fronton du muséum d’histoire naturelle, mais n’hésitez pas à voir Estuaire, une histoire naturelle ?, avec une passerelle dehors dans le square Louis-Bureau, sur les milieux humides, et à l’intérieur, de nouveaux espaces consacrés à l’estuaire, dont une mise en scène très sympathique des différents milieux de l’estuaire accompagnés d’animaux empaillés. Dans le cadre de Sans cimaise et sans pantalon du musée des beaux-arts, des paysages de l’estuaire réalisés par des peintres des 19e et 20e siècles sont présentés à l’étage, ainsi que l’autruche naturalisée de Maurizio Cattelan. J’ai été moins séduite par les aquarelles de Denis Clavreul.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 07, le musée Dobrée Direction maintenant, juste à côté, le musée Dobrée, fermé pour travaux. En attendant, on peut visiter la tour construite à partir de 1864 que Thomas Dobrée, descendant d’une famille d’armateurs nantais et grand passionné d’art, par petits groupes (14 personnes, la jauge imposée dans les lieux qui accueillent du public sans issue de secours) pour une visite de trois quarts d’heure qui nous emmène jusqu’au sommet de la tour carrée au deuxième plan sur la photographie…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 08, le bâtiment de la faculté de pharmacie Dans le nouvel UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques, rue Bias, tout juste rénové par l’architecte Jean-Pierre Lott en 2011…

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 09, les oeuvres de la faculté de pharmacie

ORLAN (pseudonyme de Mireille Suzanne Francette Porte) a installé dans le cadre du 1% artistique son œuvre Radiographie des temps, au sol et au plafond.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 10, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Juste à côté, l’amphithéâtre Kerneis n’était pas accessible à l’heure où je suis passée, mais les installations sur les parois sont visibles de l’extérieur… L’université avait invité en résidence les artistes Interim (Marie Bouts, Julien Celdran, Lou Galopa, Séverine Hubard, Ramona Poenaru, Alice Retorré et Till Roeskens), qui ont réalisé des portraits des usagers de l’université.

Nantes 2012, suite du circuit en ville, 11, la façade de l'amphithéâtre Kerneis Voici l’autre côté de la façade… certains ont choisi de montrer leurs carnets de notes de laboratoire pour se faire représenter…

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Chaumont-sur-Loire 2012 (9), l’art en plein air, suite…

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous ai déjà montré les œuvres de Giuseppe Penone, je poursuis cette semaine dans les espaces de la ferme modèle et dans le parc… N’hésitez pas à suivre les liens pour aller sur les sites des artistes…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 1, arbre Durban de Méchain Je commence avec cet arbre complètement plâtré par François Méchain, qui a réalisé dans le parc l’arbre aux échelles, à revoir en 2009, 2010 et 2011. Il a appelé son œuvre Durban, en référence au processus de Durban, dont le congrès sur le climat, en 2011, n’avait pas été plus fructueux que Rio+20 cette année… Quand prendra-t-on enfin conscience des risques de notre mode de vie sur l’environnement?

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 2, arbre de Verschueren Juste devant, il y a toujours dans le bassin Réflexion, installation II/10, qui était déjà là l’année dernière et que j’avais oublié de photographier de Bob Verschueren, créée en 2010 (à revoir ici en 2011).

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 3, photographie de MacLean Dans la bibliothèque (ancienne asinerie), Alex MacLean expose un ensemble surprenant de photographies, Sur les toits de New York. Où l’on découvre des coins insoupçonnés de verdure, coincés entre les climatiseurs et la sortie des cages d’ascenseurs…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 4, un inconnu dans la grange Il y a aussi un artiste mystère dans la grange aux abeilles… Je n’ai pas pris de note sur place, et impossible de trouver la moindre information sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire… Si quelqu’un peut me transmettre la bonne information sur cette installation, je l’ajouterai…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 5, deux vues de l'oeuvre de Dougherty Quand on arrive par la grande rampe depuis le bas (pour les piétons, ceux qui arrivent en voiture se garent en haut…), impossible de rater ces grandes meules… ou plutôt, quand on s’approche, on s’aperçoit que ça ressemble plutôt à des cabanes, œuvre sans titre de Patrick Douherty.

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 6, deux autres vues de l'oeuvre de Dougherty Les voici sous deux autres angles… Ce sont des branches de saule tressées…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 7, le serpentin vert de Poirée-Ville Dans la prairie entre la château et les écuries, Jean-Philippe Poirée-Ville a installé Sylphes, tour d’Amboise, une structure avec des plantes nourries par hydropénie (un mélange nutritif leur ai donné, sans terre). Je n’ai pas reconnu la tour d’Amboise, mais l’ensemble est surprenant…

Chaumont-sur-Loire 2012, art, 7, siège des Poirier Je termine avec le siège de Anne et Patrick Poirier (voir aussi des photographies en 2011). Je n’ai pas repris de photographies des autres œuvres, suivre les liens précédents pour les revoir…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n
    ° 1
    , Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Mon voyage à Nantes (10), en ville au début du parcours…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 01, les arbres flottants Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur le début du fil rose…En sortant du car de Poitiers le vendredi midi, je n’avais pas repéré cette œuvre : je n’avais pas encore le parcours et il pleuvait… Je l’ai donc vue le lendemain, au retour de Saint-Nazaire… et encore sous la pluie!

Nantes 2012, début du circuit en ville, 02, les arbres flottants Puis reprise en photo depuis la berge le long du lieu unique le dimanche, cette fois par temps sec! Fabrice Hyber a installé à l’entrée du canal Saint-Félix son île flottante, constituée de plusieurs bateaux envahis par la végétation…Voir d’autres photographies et commentaires par ce lien direct chez Mamazerty… [PS du 20 août 2012: cette œuvre a été victime d’un acte de vandalisme et a coulé…].

Vu le mauvais temps les deux soirs, je n’ai pas vu le revu de nuit Nymphéa de Ange Leccia. En 2007, j’avais fait le voyage en batobus sur l’Erdre, sous le boulevard, où se trouvait aussi Ondulation, œuvre en son et lumière de Thomas MacIntosh, avec la collaboration de Emmanuel Madan et Mikko Hynnimen.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 03, au lieu Unique Revenons en 2012 avec un tour au Lieu Unique, où une vaste salle de jeux, Playgrounds, a pris place. Une série d’architectes ont revisité des jeux traditionnels ou non, et vous pourrez faire une partie de mini golf avec des escarpins en guise de club ou jouer au volant entre des barres d’échafaudage (entre autres animations).

Nantes 2012, début du circuit en ville, 04, façade de la chapelle de l'Immaculée On poursuit le trajet par le jardin des plantes (voir la partie végétale et la partie installations) – ce n’est pas l’ordre du trajet, mais je l’ai choisi ainsi – avant de rejoindre la chapelle de l’Immaculée où la Cène de Gaston Chaissac a pris place sur l’autel (voir pour cet artiste des liens proposés par Dalinele dans cet article ou ce reportage d’Arte TV) et plusieurs œuvres de Toni Grand sont réparties dans la chapelle.

Dans la chapelle de l’Oratoire, qui dépend du musée des Beaux-Arts actuellement fermé pour travaux (entrée payante mais symbolique) se trouvent des œuvres de Yan Pei-Ming. Il y avait du monde, du coup, je n’ai pas pris de photographies à l’intérieur, mais vous pouvez voir celles de Mamazerty par ce lien direct. C’est un artiste avec lequel j’ai du mal à accrocher, même chose pour ce qui est présenté cet été à l’école d’art de Châtellerault…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 05, château vu de l'extérieur Je ne suis pas retournée au château des Ducs de Bretagne… même si le samedi soir devait être lancé le nouveau film sur l’histoire de Nantes.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 06, dans la cour du château Il faut y consacrer plusieurs heures, et je préférais profiter des œuvres temporaires plutôt que de revoir le château et son musée d’histoire de la ville de Nantes. J’ai juste traversé la cour…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 07, façade de la cathédrale Je ne vous montre pas maintenant le tombeau dans la cathédrale, je lui consacrerai un article dans mes séries « patrimoine » dans les prochaines semaines…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 15, en haut de la tour Bretagne, le nid Direction la Tour Bretagne, une petite queue (il paraît qu’elle peut être très longue mais je n’ai guère attendu…) et hop, montée en ascenseur ultra-rapide au 32e étage… Là, le nid de Jean Jullien (site de l’artiste avec une vidéo du « nid ») fait le tour de la grande cage d’ascenseur, avec un bar au milieu du corps du grand oiseau blanc…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 16, en haut de la tour Bretagne, deux vues Un peu de courage pour sortir dans le grand air frisquet sur la terrasse qui fait le tour de la tour, avec des vues imprenables sur la ville…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 17, en haut de la tour Bretagne, deux vues … ou encore celles-ci (prises à travers les mailles des grilles anti-suicide)…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 08, sous la coupole des Galeries Lafayette La vitrine des Galeries Lafayette devait être refaite le lundi suivant, mais sous la coupole se trouve Suspens de Nantes, de Cécile Bart, sous l’œil indifférent des nombreuses personnes qui venaient profiter des soldes tout en s’abritant des averses incessantes de ce samedi après-midi. Elle a tendu au-dessus des escalators de grands cadres avec des tissus très colorés.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 09, maison suspendue place Bouffay On continue, pas dans l’ordre du parcours, par la place Bouffay… pour Monte-meubles, l’ultime déménagement de Leandro Erlich. [PS: j’ai vu une autre œuvre de cet artiste à Phantasia au Tri postal à Lille]

Nantes 2012, début du circuit en ville, 10, maison suspendue place Bouffay Au bout du bras d’un monte-meubles de déménageur est suspendue une maison en cours de démolition, les meubles sont sur la plateforme à mi hauteur… clin d’œil à la ville en perpétuel mouvement, déménagements, démolitions, reconstructions…

Nantes 2012, début du circuit en ville, 11, maison suspendue place Bouffay … juste en face d’un vaste chantier, le Carré Feydeau protégé par ses barrières, que l’on voit ici à l’arrière plan. Vous pouvez aussi voir d’autres images et commentaires par ce lien direct chez Mamazerty. A proximité, vous pouvez aussi voir deux des trois plates-formes.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 12, passage Sainte-Croix Dans le passage Sainte-Croix se trouvent plusieurs installations… Une exposition de portraits de bourgeois nantais réalisés au début du 19e siècle par le peintre Jean-François Sablet, et dans la cour couverte, Le sorcier de Herbert Ward.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 13, jardin du passage Sainte-Croix Ma chambre d’hôtel donnait sur le jardin installé à l’extérieur. Mamazerty a montré plein de photographies, elle a eu un vrai coup de cœur pour ce jardin! A voir par ce lien direct.

Nantes 2012, début du circuit en ville, 14, sur l'île Feydeau J’arrive maintenant sur l’île Feydeau, rue Kervégan. Dans un immeuble du 18e siècle en cours de restauration, il faut se faufile rentre les échafaudages, pousser la porte dans le noir pour entrer dans le Temple du goût / Bâtisse karstique par l’atelier polyhèdre. Ils ont créé des objets décalés, de grands verres, un lustre au-dessus d’un bar, un service de table géant noir, etc., dans lesquels il est possible de manger sur réservation à certaines dates.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Mon voyage à Nantes (9), au centre de l’île de Nantes…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 01, palais de justice de Nouvel Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur l’île de Nantes, où je suis allée les trois jours de mon séjour pour voir des choses différentes, dont le dimanche avec Mamazerty. Après l’ouest, voici le centre de l’île, et contrairement à 2007, je n’ai pas poussé jusqu’au Conseil régional à l’est…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 02, aperçu des oeuvres du palais de justice à travers la façade Petite halte au palais de justice réalisé par Jean Nouvel (comme le musée du Quai Branly à Paris)… Bon, côté architecture, le bâtiment s’impose mais ses usagers, notamment juges et avocats, lui trouvent de nombreux défauts fonctionnels… Après avoir accepté la fouille, vous pourrez voir des œuvres de très grand format venant du musée des beaux arts et les créations numériques (1% culturelle) de Jenny Holzer.

A côté, je n’ai pas pu voir de nuit (grrr pour la météo!) l’installation lumineuse de François Morellet sur le bâtiment de la mutuelle Harmonie atlantique. Le bâtiment, construit dans les années 1960, vient d’être rénové par CANAL Atelier d’architecture (Daniel et Patrick RUBIN). Cette œuvre a aussi beaucoup fait parler dans la presse locale et spécialisée en art contemporain… elle indique la météo et le temps qu’il est censé faire dans 4 heures (seulement la nuit…) en allumant soit des nuages (arcs blancs), le soleil (cercle rouge) ou la pluie (tirets bleus)… [PS: je suis retournée à Nantes en octobre 2012 et ai pu voir les nuages et le soleil].

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 03, la maison de l'avocat … et c’est reparti vers la Maison de l’avocat où Jocelyn Cottencin a créé Echoes, une sculpture graphique et lumineuse, dont la configuration des traits lumineux varie en permanence.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 04, le bâtiment Manny Le bâtiment Manny, signé de l’agence nantaise TETRARC, toujours rue Lanoue Bras de Fer, accueille Air de Rolf Julius… qui au grès du vent et des haut-parleurs cachés sous les coursives, libère des sons, cliquetis métalliques et vagues chants d’oiseaux.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 05, le passage protégé de Bulloch devant le bâtiment Manny Devant le même bâtiment, Angela Bulloch a installé The Zebra Crossing – Regulations and General Directions, un passage protégé annoncé par des lignes en zig-zag et des lampadaires jaunes… et qui se poursuit à l’intérieur du bâtiment.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 06, la maison régionale de l'architecture La Maison régionale d’architecture des Pays-de-la-Loire et son bâtiment tout rouge de l’Île Rouge, réalisé par Forma6, Sans cimaise et sans pantalon (délocalisation du musée des beaux arts fermé pour travaux) propose plusieurs œuvres dont l’hyper-réaliste Flea Market Lady, de Duane Hanson (1925-1996), de l’extérieur, on dirait qu’un gardien s’est endormi sur sa chaise….

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 07, crête-town dans la halle Halstom Une petite pause crêpes salées ou sucrées de CRÊPETOWN, à condition que ce soit après midi, dans la halle Halstom : je n’ai pas assisté aux spectacles programmés le soir par Didier Poiraud et Hervé Guilloteau, et je vous reparlerai de la création de graphes…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 08, le âtiment principal de l'école d'architecture Au bout de la rue de la Noue, les différents bâtiments de l’école nationale d’architecture de Nantes, conçus par les architectes Lacaton & Vassal accueillent plusieurs ensembles d’œuvres.

Dans le bâtiment principal au sud, au premier étage, a pris place Futurologia, qui présente des installations / œuvres assez monumentales de cinq artistes russes, Petr Belyi, Valery Chtak, Irina Korina, Andrei Molodkin et Recycle group.

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 09, sur le toit le l'école d'architecture, jeu et chaises longues Poursuivre par l’ascenseur ou par la rampe extérieure pour gagner le toit et son jeu Banaball créé par Clément Bacle et Ludovic Ducasse… si vous ne voulez pas jouer, vous pouvez toujours regarder la vue, différente de celle depuis la tour Bretagne ou la tour du musée Dobrée… éventuellement depuis l’un des transats si le temps le permet!

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 10, le bar l'absence sur le parvis de l'école d'architecture D’en haut, on voit aussi très bien au bout du dernier bâtiment ce gros truc bleu sur le parvis qui est un bar… L’Absence a été créée par l’atelier Van Lieshout dans le cadre du 1% artistique de l’école d’architecture…

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 11, 1000 plateaux près de l'école d'architecture A côté se trouve l’un des espaces de pique-nique des 1000 plateaux (à revoir dans mon premier aperçu).

Au centre de l'île de Nantes, 2012, 12, exposition Stockholder dans la galerie Loire Dans le dernier bâtiment de l’école, la galerie Loire tout en verre le long du quai, le Frac (fonds régional d’art contemporain) des Pays-de-la-Loire présente des œuvres principalement en bois, Hollow places court in ash-tree wood, de Jessica Stockholder.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire
– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

 

Chaumont-sur-Loire 2012 (8), palmes de l’originalité

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Je vous présente aujourd’hui trois jardins qui présentent des éléments originaux (enfin, de mon point de vue…).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 1, deux vues générales La palme revient au jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs. Un jardin très vert au sol, d’où émergent des arbres morts…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 2, endroit ou envers... Et des dispositifs avec des miroirs permettent de remettre l’image à l’endroit (un peu comme dans les vieux théodolites à image inversée…). Comme vous ne pouvez pas voir l’image qui se forme sur le miroir, je vous ai inversé la photographie, et maintenant, nous voici face à une forêt luxuriante.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 19bis, 3, retournement d'une vue générale

Et voici une des premières images remise à l’envers, cette fois, les arbres semblent bien vivants… le sol s’est transformé en canopée… et l’échelle monte au lieu de descendre (illusion d’optique…). Ce jardin aurait remporté la palme d’or du défi photo de Monique / Bidouillette / Tibilisfil (revoir endroit/envers par moi / par Jac).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 1, les roses de l'entrée

Je continue avec le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 2, à l'intérieur

De larges allées blanches, un petit coin ombragé sympa avec des sièges… Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 07, 3, des solanacées qui piquent Mais ce qui m’a le plus impressionnée, ce sont ces plantes de la famille des solanacées (celle des pommes de terre et des tomates). Elles sont hérissées d’épines, sur les feuilles comme sur les tiges… Aïe, ce n’est pas qu’à la quenouille que risque de se piquer la Belle du conte…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin des sorcières, 1, des balais

Attention au bal des sorcières… ou au moins à leur rassemblement, à l’entrée de l’espace pour les enfants et du jardin expérimental… Pas sûr que la Belle (du jardin précédent) s’en sorte indemne…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin des sorcières, 2, deux vues Attention, les balais s’agitent au vent… Seraient-ils habités par les sorcières? Ce Jardin de sorgho une création de Michel Blazy (voir d’autres créations de cet artistes dans cette galerie). Le sorgho pousse peu à peu, comme l’année dernière (2011) la cane à sucre du jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, les murs végétaux

Juste à côté se trouvent les murs végétaux entre le jardin des enfants et le jardin expérimental (photo de gauche). Comme celui de la cour des écuries, ils se portent très bien, contrairement à d’autres (et en particulier celui du musée du quai Branly à Paris, dont les plantes sont sans arrêt changées, revoir ici)… Vous pouvez retrouver ces murs végétaux de Patrick Blanc ici en 2011 ainsi qu’en 2010.

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Égalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Mon voyage à Nantes (8), à l’ouest de l’île de Nantes…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 01, la galerie des machines avec et sans l'éléphant Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous partons sur l’île de Nantes, où je suis allée les trois jours de mon séjour pour voir des choses différentes, dont le dimanche avec Mamazerty.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 02, le grand carrousel en construction Sur la grande esplanade, devant les machines de l’île, le grand carrousel des mondes marins n’a été mis en service qu’après ma visite, à l’occasion de la fête du 14 juillet. Il a été créé par Pierre Orefice et François Delarozière, et apparemment, le coût de cette installation (plus de 10 millions d’euros HT d’argent public et plus d’un an de retard pour son ouverture) a fait couler pas mal d’encre dans la presse locale…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 13, l'arbre à basket Toujours sur l’esplanade, un étrange arbre à basket a été créé par l’agence a/lta… Plusieurs paniers, à des hauteurs différentes, et pour ceux qui n’ont pas de ballons, ils peuvent en prendre à la station Prouvé…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 04, la station Prouvé La voici d’ailleurs un peu plus loin. La Station Prouvé accueille les visiteurs, distribue les horaires, les programmes, les port-folios gratuits, vend des billets, etc. Cette station est une réplique de la station créée par l’architecte Jean Prouvé (1901-1984) pour le groupe Total à la fin des années 1960, elle pouvait facilement se monter et se démonter en fonction des besoins et de l’évolution du trafic routier (un peu comme le refuge de montagne de Charlotte Perriand, à revoir dans art et vie en Aravis, acte 3). Les formes polygonales (13 faces pour la station Prouvé) de ces deux modules à usage différent se répondent un peu…Soixante de ces stations ont été construites, en avez-vous déjà vue une en vrai et en activité de station service??? Et si vous êtes à l’autre bout de la France, plein est, la ville de Nancy, dont il fut un éphémère maire à la libération en 1944-1945, organise jusqu’au 28 octobre 2012 une grande exposition consacrée à Jean Prouvé avec un très beau catalogue (en librairie, éditions Somogy).

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 05, la Fabrique au-dessus du bunker On traverse le grand hangar des machines et l’on trouve au bout La fabrique, nouvelle salle de spectacles de musiques actuelles, dont j’avais vu des photographies dans Télérama et dans une revue d’architecture contemporaine…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 06, a fabrique avec le bus dans le mur … avec ce bus (l’ancien bus de Musique Assistée par Ordinateur ou MAO de Trempolino) inséré dans la façade au-dessus du blockhaus… Une belle réalisation de Michel Bertreux, de l’Agence Tetrarc Architectes. Sur l’un des murs se trouve aussi l’un des grands graphes artistiques que je vous montrerai de plus près (voir l’art dans la rue)…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 07, Particles de Manabe et Ishibashi, dans le noir et après Et justement, en dehors des concerts auxquels je n’ai pas assisté, je suis allée voir dimanche dans la salle Maxi avec Mamazerty une séance de Particles de Daito Manabe et Motoi Ishibashi. Comment décrire cette expérience??? Mamazerty s’y est risqué ici… Disons qu’il y a une pièce noire (accueil par un animateur qui vous conduit à un siège), une sorte de grandes structures qui tient de l’horloge perpétuelle à boules, mais ici les billes de métal sont remplacées par des boules équipées de leds, dont certaines s’allument et d’autre pas, qui sont libérées au rythme de la musique et descendent ensuite la structure à leur rythme… Une immersion sensorielle assez hypnotique, je trouve…Quand une faible lumière se rallume, on distingue le dispositif de rails qui guident les boules, le filet pour les récupérer à l’arrivée et l’ascenseur pour les faire remonter…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 08, le composteur à films Derrière le bâtiment se trouve l’un des jardins potagers… avec un curieux « composteur à films »…des pellicules mises au milieu des déchets de végétaux… Bon, il y a bien de la cellulose dans les vieilles pellicules, mais le reste n’est-il pas toxique?

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 09, un kayak mis par Signer sur la grue grise On poursuit en allant tout au bout de l’île… Roman Signer, qui a aussi réalisé en 2009 le Pendule de Trentemout (à revoir au début de ma croisière), a suspendu un kayak au bout de la flèche de la grande grue grise.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 10, la galerie HAB et expo Signer Son « petit frère » se trouve à l’entrée de l’exposition qui lui est consacrée dans la galerie du Hangar à bananes (HAB Galerie), où ont pris place plusieurs installations ainsi qu’un grand mur de vidéos qui montrent différentes performances au fil des années… Cet artiste aime bien les parapluies, les fumigènes, les fusées d’artifice, mais chut, je ne vous en dis pas plus, à découvrir sur place ou sur le site de Roman Signer… Et pour en savoir plus sur le hangar (réfrigéré) à bananes, voir Emmanuelle Morin et Maïa Pelé, du côté du hangar à bananes, Nantes au quotidien, n° 174, avril 2007, p. 26-27.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 11, l'ouest de l'île vue depuis la Loire Sur le quai se trouvent toujours les Anneaux de Daniel Buren et Patrick Bouchain, créés à l’occasion d’Estuaire 2007. Les voici vus depuis le milieu de la Loire, au début de la croisière…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 12, les anneaux de Buren et Bouchain (jour en 2012, nuit en 2007) Bon, avec le mauvais temps, je ne suis pas retournée les voir le soir, mais je vous ai mis un de mes photographies prises en 2007.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 14, l'arbre encadré par les anneaux de Buren

On peut désormais s’amuser à encadrer dans les anneaux l’arbre mort peint en blanc, ou Lunar tree de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau dans le square Maurice-Schwob sur la butte Sainte-Anne…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 13, le lunar tree de Mrzyk et Moriceau Je ne l’ai donc pas non plus vu éclairé de nuit ni depuis le square, la flemme de monter sur la butte avec la bise glaciale… Ces artistes ont aussi peint l’une des chambres du château du Pé (aperçu au début de la croisière)…Ces deux photographies ont été prises à quelques minutes d’écart et montrent la variation d’impression en fonction de la luminosité…

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 15, les théâtres optiques de Sorin On revient vers le centre de l’île en faisant une petite pause au Hangar 32, où Pierrick Sorin a installé toute une série de petits théâtres optiques (le grand ne fonctionnait pas bien à cause de la luminosité trop importante), un dispositif très à la mode actuellement dans les musées ou autres lieux d’exposition, qui utilisent la technique déjà ancienne de l’hologramme pour animer de petites scènes, ici très humoristiques. Dans le hangar sont aussi présentés les projets réalisés ces dix dernières années dans le cadre du projet d’aménagement urbain de l’île de Nantes.

L'ouest de l'île de Nantes 2012, 16, la cale des créateurs On poursuit vers la grue jaune et on trouve un bâtiment, La cale 2, où des créateurs textiles (les petites mains, l’association d’insertion des femmes en fil) présentent leurs créations dans leur boutique ou lors de défilés de mode (je n’en ai pas vu), également à voir une exposition de photographies de Nils Vilnis et l’un des pianos mis à la disposition du publique pendant le Voyage à Nantes… J’ai vu à nouveau des coussins qui me plaisent bien, réutilisation de bâches publicitaires autour et bourrage en tissus de récupération (j’en avais déjà vu aussi avec du papier passé à la déchiqueteuse).

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au c
entre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Mon voyage à Nantes (7), d’autres oeuvres au jardin des plantes…

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 1, des sangles sur un arbre Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous allons nous reposer un peu au jardin des plantes! J’y suis allée deux fois, le samedi sous la pluie au retour du train de Saint-Nazaire, puis le dimanche avec Mamazerty, beaucoup plus agréable avec presque des éclaircies (en tout cas pas de pluie…)… elle a mis ses photographies et commentaires par ce lien direct. Après l’aspect nature, voici les quatre œuvres contemporaines qui y ont pris place… en attendant que je vous montre dans les prochaines semaines les œuvres plus anciennes [PS : voir Jules Verne]! Pour en savoir plus sur les œuvres contemporaines, voir le dossier en ligne, et sur le jardin des plantes, voir l’article de Isabelle Robin, Le jardin des plantes, Nantes au quotidien, n° 152, février 2005, p. 26-28.

Lors de mon premier passage le samedi après-midi, j’ai cru qu’il s’agissait de sangles qui retenait un arbre fragilisé par un tempête… Avec Mamazerty, le dimanche, nous avons posé la question à l’accueil… il s’agit en fait de la quatrième œuvre que je cherchais… Stretched Nature III, de Séverin Guelpa (HEAD de Genève). Et nous avons raté les I et II, à moins qu’elles ne soient dans d’autres lieux? Mamazerty, si tu y retournes, il y a des photos dans le dossier en ligne.

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 3, voiture dans le bassin Impossible en revanche de rater la voiture qui a fait le grand plongeon dans le lac… Il s’agit de Midnightswim, de Maxime Lamarche, de l’école supérieure des beaux-arts de Lyon…

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 2, pétale de fleur en plastique A l’autre bout du jardin, un truc en plastique blanc se heurte dans l’arbre auquel il est accroché, il y avait pas mal de vent… Il s’agit d’un pétale de rose, intitulé Mille-­points, de Anne Lopez, de l’école supérieure des beaux-arts de Paris.

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 8, carte postale ancienne

Un groupe sculpté dit les cerfs, qui comprenait un cerf, une biche et un faon, se trouvait dans le jardin des plantes. Lors de la grande fonte des bronzes de France en 1942 (dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois de la loi du 11 octobre 1941 et aux instructions de 1942, qui ordonnaient la fonte des monuments en bronze à l’exception des monuments aux morts, des saints, des saintes, des rois et des reines… ), le monument a semble-t-il été découpé, caché puis oublié, et retrouvé des années plus tard sous les ronces impasse de la Moutonnerie. Il a été présenté au salon des artistes français de 1908 sous les n° 3155-3156.

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 4, le cerf revisité Johnny Gaitée, de l’école supérieure des Beaux-Arts de Nantes, a créé Incident dans la prairie, qui d’après le dossier en ligne de présentation comprend, en plus de la bâche avec le tirage photographique qui entoure le faon qui subsiste, une bande sonore avec un extrait de Bambi de Walt Disney. Je ne sais pas si la partie sonore a été réalisée, en tout cas, je n’ai entendu aucun son…

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 5, la signature de Gardet La signature du sculpteur Georges Gardet (Paris, 1863 – Paris, 1939) est bien visible. Je ne sais pas de quand exactement date la sculpture : un vieil article paru dans le n° 202, 4e trimestre 1981, des Annales de Nantes et du Pays nantais dit p. 18 que la commande n’a pas été trouvée, tandis que Nella Buscot, dans sa biographie de Georges Gardet, signale un Cerf et biche en 1910. Je n’ai pas eu le temps de chercher plus d’informations…

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 6, l'arrière du groupe sculpté Voici le dos du monument, tel qu’il apparaît aujourd’hui, avec le départ des membres du cerf et de la biche, ainsi que la végétation au sol.

Nantes, cerf et biche du<br /><br /><br /><br />
jardin des plantes, marque du fondeur d'art J. Malesset Paris Au dos se trouve aussi la signature du fondeur, « J. Malesset fondeur d’art Paris ».

Nantes 2012, l'art au jardin des plantes, 7, carte postale ancienne Je ne sais pas ce que sont devenus les autres éléments, le cerf et la biche… Ils seront peut-être restaurés à l’issue du voyage à Nantes? En voici une autre vue sur une carte postale ancienne…

Nantes, cerf et biche du jardin des plantes, quatre vues après démontage de l'oeuvre contemporaine PS : je suis retournée à Nantes fin octobre 2012, voici quatre vues du groupe sculpté sans l’œuvre d’art contemporain… J’ai aussi pu voir les nuages et le soleil…

Dans le jardin des plantes, voir aussi Jules Verne et le Premier miroir de Camille Alaphilippe.

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des oeuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage

Chaumont-sur-Loire 2012 (7), on voit rouge!

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Bison futé annonce un samedi rouge… alors, c’est parti aussi pour des jardins… avec du rouge!

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 12, 1, entrée Je commence par le jardin n° 12, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne (Valentin BUCHWEITZ, Bernhard KURPIERZ, Frieder SCHUMACHER et László TRENKA, étudiants, Sigurd Karl HENNE et Karl H.C. LUDWIG, enseignants).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 12, 2, tunnel rouge

On entre par le tunnel rouge, sur la droite, et on débouche sur un espace ouvert, genre placette avec deux sièges rouges et une table, une forêt de bambous (morts)…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 12, 3, bambous et miroirs déformants Plus loin, des bancs, d’autres bambous, une structure avec des jeux de panneaux colorés et de miroir déformants… Oui, mais, et les plantes du jardin? Il y en a peu… Du coup, les sens, c’est surtout la vue, un peu le toucher pour la sortie entre les bambous, mais très peu l’odorat et pas question de goûter…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 20, 1, palissade de planches C’est maintenant parti pour le jardin n° 20, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou. Un sol minéral, des passerelles métalliques, un palissade de planches posées perpendiculairement et dont la tranche a été peinte en rouge…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 20, 2, passerelle et à travers les planches

Les plantes apparaissent et disparaissent, jouent à cache-cache avec les planches ou s’épanouissent sur les rives des mares surmontées de passerelles… Oups, au bout de la ligne de planche, qui a tout chamboulé? Les planches prennent des positions bizarres, aurions-nous été prises à notre tour par le délire?

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 20, 3, légumes et tuteurs rouges Même les tuteurs et les tiges des plantes prennent des tons rouges…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 20, 4, plantes variées Derrière les planches, un vrai jardin foisonne…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 10, 1, l'entrée Je termine pour aujourd’hui avec le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes (et Francis Kurkdjian pour le parfumage de la fontaine).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 10, 2, des arbres morts rouges

Se qui frappe en entrant, une fois franchies les trois dalles verticales, ce sont les quatre arbres morts peints en rouge, qui se détachent sur un sol sombre, avec une allée claire au centre du jardin. Des messages sont accrochés aux branches, mais cela n’est pas très original, chaque année depuis des années, on voit apparaître ces messages dans un jardin ou un autre… Encore une fois, les plantes sont repoussées vers l’extérieur… et ont vraiment du mal à pousser, pourtant, le festival était ouvert depuis deux mois, même avec un printemps et un début d’automne pluvieux, ça aurait dû être mieux implanté…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 10, 3, fontaine J’ai découvert en lisant la description du jardin à mon retour que la fontaine était parfumée… mais je n’ai rien senti sur place!

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Etienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

Mon voyage à Nantes (6), au calme au jardin des plantes…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 01, cabane en osier vivant

Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).

Aujourd’hui, nous allons nous reposer un peu au jardin des plantes! J’y suis allée deux fois, le samedi sous la pluie au retour du train de Saint-Nazaire, puis le dimanche avec Mamazerty, beaucoup plus agréable avec presque des éclaircies (en tout cas pas de pluie…). Pour en savoir plus sur le jardin des plantes, voir l’article de Isabelle Robin, Le jardin des plantes, Nantes au quotidien, n° 152, février 2005, p. 26-28.Je commence aujourd’hui par l’aspect art du jardin, et vous montrerai dans d’articles les œuvres contemporaines, Jules Verne et le Premier miroir de Camille Alaphilippe.

Kinya Maruyama, le créateur du jardin de Paimboeuf (à voir dans la fin de ma croisière), a créé à l’entrée basse du jardin des plantes (côté gare) cette grande cabane faite de bambous et d’osier… Vous imaginez d’en construire une comme ça dans votre jardin? Le paradis pour les enfants et les parties de cache-cache…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 02, cabane en osier sur l'eau Il en a aussi implanté une autre sur le lac, allez, on entre, on se faufile dans le labyrinthe qui flotte sur l’eau… Retrouvez d’autres photographies chez Mamazerty en suivant ce lien direct.

Nantes 2012, le jardin des plantes, 03, deux îlots de verdure, vue générale Deux îlots fleuris, avec un toit végétal pour celui de gauche (quand on regarde depuis le haut du jardin), permettent de pique-niquer…déserts le samedi (en haut) mais quelques courageux le dimanche (en bas), il ne pleuvait plus, mais il ne faisait pas vraiment beau non plus… Avec toutes les feuilles sur les bordures, on se croirait en automne… mais nous étions bien les 7 et 8 juillet 2012…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 04, détail des deux îlots de verdure Voici de plus près ces deux îlots…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 05, des tas fleuris L’art des jardiniers… Jouer avec les couleurs des feuillages et des fleurs sur ces buttes…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 06, rivière et parterre Pas de doute, l’herbe est bien verte cette année, et seuls les canards semblent être à la fête…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 07, bassin, bâtiments et parterres Samedi après-midi, le jardin est désert, il n’arrête pas de pleuvoir, dommage pour le travail des jardiniers…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 08, parterres fleuris Dommage de ne pas pouvoir profiter du bar, boire un thé en admirant les parterres fleuris qui ont triste mine sous la pluie…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 09, banc contemporain Un banc, créé par je ne sais qui, je n’ai pas vu de cartel…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 10, grotte sur le lac Et comme tout jardin des plantes qui se respecte, il y a des grottes, un lac, des fontaines… et cette année, vous apercevez l’étiquette blanche, des oeuvres d’art contemporain…

Nantes 2012, le jardin des plantes, 11, canards, poussins et tortues … ce qui ne semble pas perturber les tortues ni les canards et leurs poussins…

Mon voyage à Nantes en 2012:

– un premier aperçu,

– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet

– à Saint-Nazaire

– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc

– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines

– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre

– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

– le mémorial de l’esclavage