Archives par étiquette : drogue

Les disparues de Vancouver d’Elise Fontenaille

Couverture des Disparues de Vancouver d'Elise Fontenaille pioche-en-bib.jpgJ’ai emprunté ce livre à la médiathèque, où il était mis en valeur dans les nouvelles acquisitions.

Le livre : Les disparues de Vancouver de Élise Fontenaille, éditions Grasset, 2010, 191 pages, ISBN 978-2-246-73671-4.

L’histoire : Vancouver, février 2010, les Jeux Olympiques d’hiver vont commencer. Quelques personnes veulent se souvenir… 12 mai 1999. À force de se battre, quelques personnes ont réussi à faire admettre la disparition de nombreuses filles dans le downtown eastside. Mais ces filles ne semblent avoir aucune importance pour la ville, la plupart sont d’origine indienne (Native Nations), survivantes ou descendantes d’un programme « d’élevage » (et pas d’éducation…) des enfants d’origine indienne dans des sortes de camps de concentration jusque dans les années 1970, puis confiés à l’adoption dans des familles blanches. Elles sont prostituées, droguées, parfois mineures, dans ce parc et ses environs. Elles ont disparu sans laisser de trace. Mais un homme a décidé de se battre contre l’indifférence de la police, des habitants, de la municipalité. Waine avait connu Sarah comme prostituée, mais avait lié connaissance avec elle, en était tombé amoureux, tentait de l’aider de la sortir de la drogue, de lui donner des repères, de la faire relier des liens avec ses deux enfants lorsqu’elle a disparu… Ce n’est qu’après la 69e disparition en 2002 que le coupable est arrêté… je vous laisse en découvrir le récit. Mais depuis, 9 autres filles ont disparu dans ce parc…

Mon avis : un récit terrible à partir d’une histoire vraie, même s’il est inscrit « roman » sur la couverture. Un livre pour dénoncer la barbarie d’un homme (et probablement quelques complices), mais surtout la position des blancs bien pensants par rapport aux populations indiennes. C’est tout un système qui est dénoncé, système qui place les Nations indigènes au rebut de la société blanche colonisatrice et qui se passerait bien de ces prédécesseurs dont certains ont réussi malgré tout à survivre, hommes et surtout femme de troisième zone.

Policier, adjectif

Affiche de Policier, adjectif Je termine les comptes rendus du festival Télérama avec Policier, adjectif du roumain Corneliu Porumboiu.

Le film : un policier, Cristi, enquête sur un petit trafic de cannabis entre jeunes lycéens. Le frère de l’un d’eux l’a dénoncé à la police, le procureur et le supérieur du flic veulent l’arrêter tour de suite, le policier a un doute et poursuit ses filatures, domicile, lycée, domicile, passage au commissariat…

Mon avis : deux heures de filatures, toujours le même trajet, sans aucune action, avec plein de silences, c’est trop! La critique avait été partagée sur ce film, pour moi, c’est trop long sans aucune histoire… La salle a fini par rire nerveusement quand la femme du flic, professeure, le reprend à propos d’une faute d’orthographe… liée à une réforme de l’académie de Roumanie. Faute reprise un peu plus tard par son supérieur… Sinon, vous verrez un commissariat pourri, des relations entre flics, avec le service d’identification. Au fait, le révolver sur l’affiche est une escroquerie, il n’y en a pas de tout le film… Pendant cinq minutes, Cristi tourne autour d’un rubalise (ces rubans qui balisent les chantiers… ou des scènes de crime), vous vous dites chouette, il va y avoir un mort et de l’action! Et bien non, c’est juste un rubalise de chantier, autour d’un trou dans la chaussée… Bon, si vous voulez vous rendre compte par vous même, il passera peut-être un jour sur Arte en seconde partie de soirée? Ou bien votre médiathèque préférée l’achètera, plus pratique pour zapper la huitième journée de filature identique aux précédentes (j’exagère à peine…). De Bucarest, vous ne verrez qu’une rue, un appartement et un commissariat…

La liste des films de la sélection 2011 du festival Télérama que j’ai vus :

Le baobab fou de Ken Bugul

Couverture du Baobab fou de Ken Bugul pioche-en-bib.jpgJ’ai pris ce livre sur une sélection de livres acquis récemment par la médiathèque. Il a été écrit par Ken Bugul, pseudonyme (qui veut dire « personne n’en veut » en wolof) de Mariètou Mbaye Bilèoma, née à Maleme Hodar au Sénégal en 1948.

Le livre : Le baobab fou de Ken Bugul, éditions Présence africaine, 2010, 222 pages, ISBN 978-2-7087-0803-7 (première édition en 1982).

L’histoire : dans les années 1950, dans le village de Ndoucoumane au Sénégal. Une petite fille vit avec son frère à l’ombre d’un baobab. Un jour, sa mère s’en va, sans qu’elle comprenne pourquoi… Nous la retrouvons une vingtaine d’année plus tard à Bruxelles, elle a reçu une bourse pour poursuivre ses études en Belgique. Débarquée dans une institution catholique, elle part vite vivre en colocation avec une jeune fille rencontrée dans ce foyer. Le choc des cultures, pas bien préparée, elle voit vite la différence entre ce qu’elle a lu de l’Europe dans les livres et la vie réelle. Elle commence par dépenser une partie de sa bourse en achats divers… très vite, elle fréquente le milieu artistique, mais plus l’école où elle est inscrite, tombe dans la prostitution pour payer sa drogue… tout en restant très lucide sur sa vie, entre plaisirs des fêtes et piège de la drogue.

Mon avis : un récit autobiographique très beau, très fort… Sexe, drogue, homosexualité, désillusion par rapport à l’image de l’Europe, mais aussi amitiés, fêtes, vie dans le milieu artistique de la fin des années 1970, ce livre ne laisse pas le lecteur indifférent. Le retour sur l’enfance, en fin de récit, éclaire beaucoup le début… Au passage, dans le contexte actuel belge, elle signale le sort d’un de ses amis africains. Repéré un jour par un religieux qui lui propose de lui payer ses études s’il vient dans son couvent, ce dernier vient dès le lendemain dans sa chambre lui demander un « paiement en nature »… Le jeune homme réussit à s’enfuir, renonce aux études, mais n’en sort pas indemne.

Pour aller plus loin et comprendre le rejet que ce livre a suscité dans le milieu littéraire africain, je vous propose de lire l’avis de l’écrivain Sokhna Benga.

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Sénégal, même si l’auteure habite aujourd’hui au Bénin.

Rouge est ma couleur de Marc Villard

Coffret de huit polars réédités par Télérama en 2010 Il y a quelques mois, Télérama a réédité une série de polars. Après J’étais Dora Suarez, de Robin Cook, j’attaque le tome 6 du coffret.

Le livre : Rouge est ma couleur de Marc Villard, Télérama / Rivages / noir, 2010 , 185 pages, ISBN 978-2-7436-0040-2 (première édition chez Rivages en 1996).

L’histoire : le volume est composé de deux parties. La première, Rouge est ma couleur, occupe une grosse moitié du volume. Il s’agit d’une longue nouvelle ou d’un court roman. Il se passe à Paris et en proche banlieue, dans les années 199O. David Nolane, le meilleur flic de Barbès, voit son co-équipier abattu sous ses yeux au cours d’une opération anti-drogue. De retour chez lui, sa femme lui avoue qu’elle avait une relation avec ce co-équipier… et le quitte. David décide de sortir de la clinique psychiatrique sa fille Zoé, droguée et qui a failli assassiner sa mère il y a un an. Alors qu’il sombre dans l’alcool tout en cherchant le coupable du meurtre de son co-équipier, sa fille tente de se sortir de la drogue tout en montant un groupe de musicien… et en dealant pour le patron qui leur prête la salle. Comment cela va finir?

Dans la deuxième partie, l’homme est un animal, sont regroupées des nouvelles brèves, de quelques pages, qui se passent presque toutes dans une cité de Colville, en banlieue parisienne, entre drogues, viols, flics pourris, etc..

Mon avis : une série de récits tous plus noirs les uns que les autres, sans aucun espoir en l’Homme, tous dealers, tous pourris, flics compris… À ne lire que si vous avez le moral au plus haut!

Pour aller plus loin : aller visiter le site officiel de Marc Villard.

Retrouvez tout le coffret Télérama

Cadavre X, de Patricia Cornwell

Couverture de cadavre X? de Patricia Cornwell Le mois dernier, dans un commentaire sur mon article sur Le voleur de noël de Mary et Carol Higgins Clark, Zack me demandait si je connaissais les aventures du Kay Scarpetta, de Patricia Cornwell. J’en ai lu quelques unes, mais pas toutes. Du coup, quand je suis tombée sur un de ses livres (pour 0,20 euros…) à la brocante, je n’ai pas hésité…

Le livre : Cadavre X, de Patricia Cornwell, traduit de l’américain par Hélèe Narbonne, Le livre de poche n° 17182, 475 pages, 2006, ISBN 2-253-17182-4.

L’histoire : depuis la mort de son ami Benton, le docteur Scarpetta a du mal à surmonter le vide… D’autant plus que sa boîte mél piratée et un forum internet où quelqu’un se fait passer pour elle contribuent à la discréditer auprès de la nouvelle directrice adjointe de la police. Son ami l’inspecteur Pete Marino subit aussi des brimades de la part de sa nouvelle chef, qui le remet à patrouiller en uniforme au lieu d’enquêter. Le jour où un cadavre décomposé est retrouvé à bord d’un cargo belge faisant escale à Richmond, c’est une autre enquêtrice qui est sur les lieux (enfin, trop poule mouillée pour entrer dans le conteneur puant). Après l’autopsie, le cadavre ne peut être identifié, mais un étrange tatouage, dont la description est envoyée à Interpol, sera-t-il une bonne piste ? En tout cas, cela emmènera Kay Scarpetta et Pete Marino à Paris et à Lyon… Sans oublier les histoires parallèles, notamment avec la nièce de Scarpetta, Lucy, engagée dans la lutte contre un cartel de la drogue.

Mon avis : cette dixième enquête du Dr Kay Scarpetta est bien ficelée, pleine de rebondissements, de psychologie des personnages… ça me donne envie d’en (re)lire d’autres de cette série… J’en ai plusieurs dans ma bibliothèque, à l’occasion, je les relirai. Juste une réserve sur la définition du suicide (page 225 de l’édition que j’ai lue) :  » c’est une façon de faire un dernier caprice. Une façon de dire un grand « Na! » « . Et page 410, il n’y a pas des kilomètres entre l’île Saint-Louis et la morgue à Paris… C’est un petit bâtiment en briques à coté du pont d’Austerlitz, en face du jardin des plantes, juste au bout du port de l’Arsenal (un coin sympa pour ce balader, le port et le jardin, pas la morgue…).

Pour aller plus loin : le site officiel de Patrica Cornwell, en français.

Les aventures de Kay Scarpetta :

Et j’ai lu aussi la série Judy Hammer et Andy Brazil, il y a déjà longtemps : La ville des frelons, La griffe du Sud et L’île des chiens

Sylvain Augier, L’instant où tout a basculé

couverture de L'instant où tout a basculé, de Sylvain Augier J’ai reçu ce livre par le site Chez les filles.com, qui m’a déjà envoyé d’autres ouvrages (voir en fin d’article).

Le livre : L’instant où tout a basculé de Sylvain Augier, aux éditions Carnets du nord, ISBN 978-2-355360107, 2008, 249 pages.

L’histoire : le 24 août 1988, Sylvain Augier part dans les Pyrénées pour un vol en parapente avec une voile Génair (interdite depuis car trop dangereuse). La voile se met en torche, il s’écrase, heureusement à proximité d’un précipice. Tout de suite, il voit sa fracture ouverte du bras (de l’avant-bras ?). Mais aussi le sang qui coule à flot de son pied qu’il ne sent plus… Heureusement, quelques années plus tôt, Jean-Louis Étienne lui avait donné n Patagonie des cours de secourisme dont la compression des artères. Un autre parapentiste l’aperçoit, réussi à le rejoindre, quand les secours arrivent enfin, il a perdu énormément de sang. Je passe sur sa mère (omniprésente), le transfert, le refus de l’amputation malgré la gangrène qui apparaît, l’opération de la dernière chance, qui lui sauve le pied mais après laquelle un nerf repoussera anarchiquement. À partir de ce moment là, il va commencer à se douloir continuellement de sa jambe… La douleur est si forte qu’il devient dépendant aux antalgiques et à la morphine. Malgré tout, il reprend vite ses émissions sur France Inter, depuis sa chambre d’hôpital. Tout au long du livre, il retrace son parcours avant et après son accident, ses conduites à risque (sports à risque, conduite dangereuse, etc.), son côté souriant à l’écran en dépit de la douleur, le monde des médias… de la radio et de la télévision, son service national au Nicaragua au bord (enfin, plutôt en pleine) guerre civile…

Mon avis : un récit écrit avec des phrases simples, qui se lit facilement, d’une traite. Mais ce livre n’est-il pas l’aboutissement de la thérapie de Sylvain Augier ? Même s’il a décidé de révéler la douleur intolérable qui le tenaillait en même temps qu’il présentait Faut pas rêver (de 1990 à 1999) ou La Carte aux trésors (de 1996 à 2005) sur France 3, je trouve que le lecteur se trouve dans la position du voyeur (ses relations avec son père, la dépression familiale, etc.). En plus, ces émissions, je les ai très peu vues, car ce n’est pas nouveau que je n’aime pas regarder la télévision… Je l’ai plus entendu à la radio.

Vous pouvez écouter une entrevue avec l’auteur ou lire le premier chapitre sur le site de l’éditeur

Logo de Chez les filles Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.

La femme en vert de Arnaldur Indridason

Couverture de la femme en vert d'Indridason Après avoir lu La voix et la Cité des jarres, j’ai eu envie de lire un autre livre de cette série.

Le livre : La femme en vert de Arnaldur Indridason, collection une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson, collection Points policier, P 1598, 2007, 348 pages, ISBN 978-2-7578.0317.2. Traduit de l’Islandais par Éric Boury. Grand prix littéraire des lectrices Elle 2007, prix clé de verre du roman noir scandinave, prix CWA Gold Dagger 2005.

L’histoire : dans la banlieue de Reykjavik. La ville s’étend sur des terrains où étaient autrefois des maisons d’été et, pendant la Seconde guerre mondiale, un baraquement anglais puis un dépôt de vivres américain. Lors de la fête d’anniversaire de son grand frère, une petite fille est retrouvée en train de mordiller une côté humaine. Très vite, on trouve d’où vient cet os. Erlendur Sveinsson, devenu commissaire, décide de faire dégager le corps par des archéologues (très lents, tiens, ça me rappelle quelque chose) plutôt que par la police scientifique. Le corps semble avoir été enterré il y a une cinquantaine d’années. En parallèle, le récit d’une femme battue, violemment battue, par son mari, avec trois enfants, dont une petite fille handicapée suite à une méningite infantile. Cette histoire de femme battue rappelle beaucoup un autre livre que j’ai lu il y a peu de temps (Ondine Khayat, Le pays sans adultes). Une troisième histoire interfère, celle de Eva, la fille du commissaire, que nous avions quittée enceinte, en voie de sevrage de drogue et réfugiée chez son père, que l’on retrouve dans le coma et en train de faire une fausse-couche.

Mon avis : un roman sombre, mais vraiment très bien monté.

Les livres de la série que j’ai lus :

logo tour du monde en lecture J’ai sélectionné ce livre pour le tour du monde en lecture proposé par Livresque.

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Lecture : Morituri, de Yasmina Khadra

Couverture du quattuor algérien de Yasmmina Khadra Petit rappel : les éditions Gallimard (collection Folio policier, n° 510, 2008, ISBN 978-2-07-035755-0 ) ont eu la très bonne idée de rééditer pour cet été sous le titre Le quatuor algérien quatre enquêtes du commissaire Llob, par Yasmina Khadra (pseudonyme de Mohamed Moulessehoul, voir sur le site officiel de l’auteur l’explication de ce pseudonyme). L’auteur a choisi la forme du roman policier pour dénoncer le terrorisme des années 1990, et surtout ses causes sous-jacentes, dont la corruption généralisée que tente de combattre le commissaire intègre Brahim Llob, ancien combattant de la première heure lors de la guerre d’indépendance. Les histoires sont éditées ici dans l’ordre du récit, et non dans l’ordre de parution. Il s’agit dans l’ordre de :
La part du mort, édité pour la première fois aux éditions Julliard en 2004 puis en 2005 dans la collection Folio policier, dont je vous ai parlé la semaine dernière ;
Morituri, édité pour la première fois aux éditions La Baleine en 1997 puis en 1999 dans la collection Folio policier et adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita ;
Double blanc, édité pour la première fois aux éditions La Baleine en 1998 puis en 2000 dans la collection Folio policier ;
L’automne des chimères, édité pour la première fois aux éditions La Baleine en 1998 puis en 2000 dans la collection Folio policier.

Une petite précision suite à une question que j’ai reçue : il n’y a pas de traducteur pour ces livres, Mohamed Moulessehoul écrit en français, il justifie son choix sur son site officiel. C’est également un ancien officier de l’armée algérienne, né en 1955, donc trop jeune pour avoir participé la guerre d’indépendance, mais qui a participé activement à celle contre le terrorisme. Son père a néanmoins rejoint l’ALN (armée de libération nationale) et est donc un résistant de la première heure, comme le commissaire Llob, héros de ces quatre romans (noirs plus que policiers). Il vit en France avec sa famille depuis 2001.

Aujourd’hui, je vous parle donc de Morituri.

Le début de l’histoire : la fille d’un ancien homme politique encore influent, Ghoul Malek, a disparu, le commissaire Llob est chargé de la retrouver. Sa carrière stage parce qu’il refuse de se livrer aux mêmes magouilles que ses collègues. Le BRQ, bulletin quotidien de la police, fait état des attentats commis pendant les dernières 24 heures. Prostitution, drogue, alcool (qui semble couler flot dans certains milieux), peuple dans la misère noire, terroristes, anciens résistants de la guerre de libération (les vrais et ceux de la dernière heure),corruption, mouvements mafieux, tous ces milieux sont abordés.

Mon avis : Un roman très, très noir, mais j’ai adoré ! Il manque quand même la petite pointe d’espoir en l’avenir, mais il faut rappeler que ce live a été écrit par l’auteur alors qu’il venait d’assister à un attentat contre des scouts dans un cimetière alors qu’ils célébraient les quarante ans du déclenchement de la guerre de libération (voir la préface). Je n’ai pas vu l’adaptation de ce livre au cinéma l’année dernière.

Post-scriptum : depuis la rédaction de cet article, j’ai aussi lu Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra, paru fin août 2008, La longue nuit d’un repenti, Les hirondelles de Kaboul et La rose de Blida.