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Top BD de février 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, ces derniers mois, en raison de l’arrivée de nouveaux chroniqueurs., mais ce mois-ci (février 2011), le classement semble s’être stabilisé. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Avec tous ces changements, j’en ai peu maintenant que j’ai lus… Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 19.67

2- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.38

3- (=) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 19

4- (=) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Panini Comics, 18.88

5- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.78, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

6- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 6.

7- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, J. Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.5

8- (-) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5

9- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

10- (=) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

11- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.2, je l’ai lu aussi, voir mon avis

12- (=) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 18

13- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

14- (=) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

15- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.83

16- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt, 17.79, j’en ai parlé ici

17- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.7, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

18- (=) La mémoire dans les poches, L. Brunschig, E. Leroux , Futuropolis, 17., Tome 1, Tome 2,

19- (=) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

20- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

21- (=) Nous ne serons jamais des héros, O. Jouvray, F. Salsedo, Lombard, 17.53

22- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

23- (N) Le petit Christian, Blutch, L’Association, 17.5, Tome 1, Tome 2

24- (=) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

25- (-) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.4

26- (+) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.39, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ici du tome 1 et là du tome 2

27- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman,17.38, Tome 1,Tome 2,

28- (=) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

29- (=) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics, 17.3, Tome 1, Tome 2

30- (+) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.35, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 10,

31- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt,17.33

32- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil, 17.33

33- (=) Je ne mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

34- (+) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.21, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4,Tome 6,

35- (-) Quai d’Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud, 17.2

36- (=) Elle ne pleure pas elle chante, Corbeyran, T. Murat, Delcourt, 17.17

37- (=) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

38- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

39- (=) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2.

40- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.

41- (=) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman, 16.95, Tome 1, Tome 2,

42- (=) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt, 16.9, vous pouvez relire mon avis

43- (=) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana, 16.88, Tome 1, Tome 2,Tome 3,

44- (=) Jéronimus, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis, 16.88, Tome 1, Tome 2.

45- (=) Terre-Neuvas, Chr
istophe Chabouté, Vents d’Ouest, 16.86

46- (=) Fais péter les basses Bruno!, Baru, Futuropolis, 16.86, je l’ai aussi lu

47- (=) Cancer and the City, Marisa Acocella Marchetto, L’Iconoclaste, 16.83

48- (=) Page Noire, Denis Lapierre, Franck Giroud, Ralph Meyer, Futuropolis, 16.83

49- (=) Rosalie Blum, Camille Jourdy, Actes Sud, 16.82, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

50- (=) Ikigami, Motorô Mase, Kazé Manga, 16.75, Tome 1,Tome 2

Geronimo (3) de Davodeau et Joub

Couverture du tome 3 de Geronimo, de Davodeau et Joub pioche-en-bib.jpgJ’ai vu l’autre jour à la médiathèque le tome 3/3 de la série Geronimo de Davodeau et Joub (voir ici le tome 1 et le tome 2).

Le livre : Geronimo, tome 3 d’Étienne Davodeau et Joub (scénario et dessin), éditions Dupuis, 2010, 56 pages, 9782800146874.

L’histoire : Geronimo (voir tomes précédents) avait été élevé en dehors de la société de consommation. Alors que ses amis Ben, Malo et Virgile testent des bêtises d’ado (marcher sur le parapet d’un pont…), Geronimo traîne sur un chantier mené par un entrepreneur qui exploite des travailleurs clandestins, les payant mal, leur imposant un travail infaisable… L’un d’eux partage avec lui un sandwich, lui leur donne un coup de main. Et voilà qu’un accident arrive, l’un des travailleur est hors-jeu, le patron furieux, il embauche Géronimo comme les autres, sans rien lui demander. Un jour, c’est la descente de police, ils sont tous arrêtés… Que va faire Geronimo?

Mon avis : comme le reste de la série (et des titres écrits par Davodeau seul), sous une histoire en apparence banale sont abordés des thèmes importants, ici l’exploitation des travailleurs clandestins dans le milieu du bâtiment.

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et le récapitulatif dans l’article écrit pour la venue à Poitiers de l’auteur.

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh

Couverture de Le bleu est une couleur chaude

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’avais vu ce titre chez Audouchoc avant qu’elle ne lance ici le défi BD Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, qu’il rejoindra aussi. J’ai emprunté cet album à la médiathèque. Il a reçu le prix du public au dernier (2011) festival international de la bande dessinée à Angoulême.

PS: l’adaptation au cinéma par Abdellatif Kechiche et ses deux actrices, Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, ont reçu la palme d’or du 66e festival de Cannes (2013) pour l’adaptation de cette bande dessinée, La vie d’Adèle, sortie prévue en octobre 2013 [Voir mon avis sur La vie d’Adèle de Abdellatif Kechiche].

Le livre : Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh (scénario et dessin), hors collection, éditions Glénat, 2010, 156 planches, ISBN 978-2723467834.

L’histoire : Lille aujourd’hui (2010). Dans une petite pièce, Emma, une fille aux cheveux bleus, lit le journal intime de Clémentine, qui vient de mourir, et revient en arrière… Clémentine, 15 ans, commence à s’intéresser à l’amour. Elle croise un jour une jeune fille aux cheveux bleus qui la fait craquer… tomber amoureuse d’une fille ? Elle tente de résister, cède d’abord aux avances de Thomas, un garçon qui la draguait depuis un moment, mais finit par vivre une passion avec Emma, qui a en même temps une autre histoire amoureuse (houleuse) avec une femme plus âgée… Comment s’accepter soi-même en lesbienne, accepter le regard des autres et notamment de ses camarades de classe ?

Mon avis : j’ai beaucoup aimé cet album pour plusieurs raisons. D’abord le traitement d’hier (en noir et blanc, avec juste les cheveux d’Emma en bleu) et d’aujourd’hui (en couleur). Le scénario ensuite, une belle et terrible histoire d’amour, le père qui refuse, même au-delà de la mort, d’accepter l’homosexualité de sa fille… La fin tragique enfin, due à la prise de médicaments qui ont entraîné une dégénérescence cardiaque (l’album est paru avant que n’éclate le scandale du médiator, mais y ressemble fort, il peut aussi s’agir de la prise d’un coupe-faim…).

Pour aller plus loin sur l’auteure : voir le site de Julie Maroh.

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Couleur de peau : miel (tome 2) de Jung

Couverture de Couleur de peau meil, tome 2, de Yung pioche-en-bib.jpgJe poursuis ce titre qui figure depuis le début au TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible et qui avait plu aussi à Theoma. Je l’ai emprunté à la médiathèque. Vous pouvez relire mon avis sur le tome 1… ainsi maintenant que celui de l’adaptation au cinéma puis le tome 3.

Le livre : Couleur de peau : miel, tome 2 de Jung (scénario et dessin), Collection : Astrolabe, éditions Quadrant (Soleil), 2008, 144 planches noir et blanc (plus, en fin de volume, 4 pages de Biographie sur Jung et 2 d’éditorial de Quadrants), 978-2-302-00092-6.

L’histoire : 1980, en Belgique. Jung a maintenant 14 ans et une petite sœur aussi adoptée en Corée (sans compter les quatre premiers enfants de ses parents adoptifs), Valérie. Mais quelques années plus tard, elle est atteinte d’un cancer du rein, on voit sa tombe, puis, beaucoup plus loin, Jung dit que sa sœur est morte dans un accident de voiture louche (suicide comme beaucoup d’autres enfants coréens adoptés?). En attendant, les relations de Jung et de sa mère adoptive sont complexes. L’adolescence n’est pas facile, il refuse de parler à table. Découverte de la sexualité, du dessin… et le choc. Il les montre à de nouveaux amis coréens… qui y reconnaissent la Corée qu’il pensait avoir oubliée.

Mon avis : Jung adolescent ne se sent plus coréen et pas tout à fait belge… Ses dessins sont un refuge important, il apprend tout sur le Japon pour participer à un concours… qu’il va gagner haut la main! Aller au Japon, ça le rapproche de sa Corée natale. Les relations complexes avec ses parents adoptifs et notamment avec sa mère sont très bien abordées, notamment quand il tombe malade. Je ne pensais pas qu’il y avait un tel mal-être des enfants adoptés, notamment coréens, qui se traduit par une surmortalité par suicides, accidents, conduites à risques. Le dessin en noir et blanc me plaît beaucoup, je suis contente d’avoir lu ces deux tomes.

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Achats raisonnables à Angoulême

Affiche du festival international de la BD d'Angoulême 2011 Il y a déjà presque 15 jours, je suis allée au festival international de la bande dessinée à Angoulême, avec Emmanuelle. J’ai été très très raisonnable dans mes achats… Comme le veut la coutume, l’affiche a été réalisée par le Grand Prix de l’année dernière, Baru, qui est aussi le président de l’édition suivante, avec une grande exposition personnelle (et peint aussi un mur, en général, mais là, je ne sais pas si ça a été fait…). [depuis, j’ai lu de cet auteur Fais péter les basses, Bruno ! et L’enragé : tome 1 et le tome 2].

Achats au festival de la BD d'Angoulême en 2011 Dans la bulle des indépendants, le tome 1 de En chemin elle rencontre… les artistes se mobilisent contre la violence faite aux femmes (collectif), édité par Des ronds dans l’O et Amnesty International (ISBN : 978-2-917237-06-9, chouette, une BD de femmes, en partie, pour des femmes, idéal pour le défi BD for women), un flipbook (vous savez, ces petits livres qui s’animent quand on tourne les pages, vous retrouverez des liens sur cet ancien article) finlandais, Miracle Baby, de Kati Rapia (à commander chez l’éditeur Napa Books si vous êtes intéressé).

Dans la même bulle, Emmanuelle a craqué pour un album… j’ai résisté… mais craqué après avoir vu l’exposition dans la bulle des jeunes talents! Un éditeur tout neuf de Strasbourg, une exposition pleine d’humour, des auteurs et éditeurs très sympas, une belle dédicace (chut… vous devrez attendre mon avis pour la voir, na !)… Mais de quoi s’agit-il ? De l’album Les derniers dinosaures, par Didier de Calan et Donatien Mary, aux éditions 2024. Un pastiche de livre scientifique du 19e siècle, à découvrir bientôt !

Angoulême, la cité de la BD, le batiment des chaisNous avons fui la bulle des grands éditeurs, la cohue dès l’ouverture, même le vendredi (journée en principe plus calme), mais avons profité de beaucoup d’expositions, à la maison des auteurs et à la cité internationale de la BD (que vous pouvez redécouvrir dans cet article, les deux dernières photographies en viennent), mais pas vu en revanche les nouveaux auteurs de la bande dessinée belge francophone à l’espace Franquin. Nous avons donc apprécié Parodies, la bande dessinée au second degré (elle y reste jusqu’au 24 avril 2011), dans le nouveau bâtiment de la cité de la BD.

Angoulême, la cité de la BD, la passerelle et le bâtiment de l'ancien CNBDINous avons aussi vu Baru, dans l’ancien bâtiment Castro, enfin, ancien, il n’a qu’une vingtaine d’années mais a très mal vieilli, une exposition organisée par le festival, jusqu’au 30 mars 2011, objet de nouvelles tensions entre le Festival et la Cité, à Angoulême, le gâteau de la Bande dessinée est l’objet de tiraillements permanents, cette fois, le festival avait interdit au musée de communiquer sur cette exposition! Et au même endroit, Petite histoire des colonies françaises (jusqu’au 30 avril 2011). Celle-ci est réalisée à partir de la série de 4 tomes (tome 1, l’Amérique française, tome 2, l’Empire, tome 3, la décolonisation, le tome 4, la Françafrique, est sorti à l’occasion du festival, voir aussi Village toxique) sur le même titre, par Grégory Jarry (scénario) et Otto T. (dessin), aux éditions Flbl (qui avaient aussi la librairie du Feu rouge, dans la Grand’Rue, qui fermera définitivement le 15 février 2011, si vous voulez y passer avant…).

Top BD de janvier 2011

Logo top BD des blogueurs 2011Pour janvier 2011, le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible a connu beaucoup de bouleversements, en raison de l’arrivée de nouveaux chroniqueurs. Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Je vais lire certains de ces nouveaux titres. Les BD que j’ai lues sont toujours en gras et les liens vers mes avis après ceux du classement. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

1- (N) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 19.67

2- (N) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 19.38

3- (N) Batman Dark Knight, Frank Miller, Delcourt, 19

4- (+) Astérios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.88

5- (+) Watchmen, Alan Moore, Dave Gibbons, Delcourt, 18.88

6- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.78, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé

7- (+) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.58, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 6.

8- (+) Le Grand pouvoir du Chninkel, Jean Van Hamme, Gregorz Rosinski, Casterman, 18.5

9- (+) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.44

10- (N) Black Hole, Charle Burns, Delcourt, 18.33

11- (+) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.2, je l’ai lu aussi, voir mon avis

12- (+) Blankets, Craig Thompson, Casterman, 18

13- (+) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteaux, 18

14- (N) L’ascension du haut-mal, David B, L’Association, 18, Tome 1,

15- (+) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.83

16- (+) Pyongyang, Guy Delisle, Decourt, 17.79, j’en ai parlé ici

17- (=) De cape et de crocs, Alain Ayroles, Masbou, Delcourt, 17.75, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7, Tome 8, Tome 9,

18- (+) La mémoire dans les
poches, Luc Brunschig, Etienne Leroux , Futuropolis, 17.7, Tome 1, Tome 2,

19- (+) Un ciel radieux, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.7

20- (=) L’âme du Kyudo, Hiroshi Hirata, Delcourt, 17.67

21- (N) Omni-visibilis, Lewis Trondheim, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 17.63

22- (=) Nous ne serons jamais des héros, Olivier Jouvray, Frédérik Salsedo, Le Lombard, 17.53

23- (=) Un homme est mort, Kriss, Etienne Davodeau, Futuropolis, 17.5, je l’ai lu ici

24- (N) Quai d’Orsay tome 1, Abel Lanzac, Chrisophe Blain, Dargaud, 17.5

25- (-) Le signe de la lune, Enrique Bonet, José Luis Munuera, Dargaud, 17.43

26- (+) Batman the killing Joke, Alan Moore, Brian Bolland, Panini Comics, 17.38

27- (+) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 17.38, Tome 1,Tome 2,

28- (-) Undercurrent, Tetsuya Toyoda, Kana, 17.38

29- (+) Kick-Ass, Mark Millar, John Romita Jr, Panini Comics, 17.35, Tome 1, Tome 2

30- (-) Couleur de peau miel, Jung, Soleil, 17.33, Tome 1, Tome 2, j’ai parlé ce mois-ci du tome 1 et le tome 2

31- (=) Rides, Pablo Roca, Delcourt, 17.33

32- (=) Batman Guerre au crime, Paul Dini, Alex Ross, Soleil,17.33

33- (-) Je mourrai pas gibier, Alfred, Delcourt, 17.3

34- (-) Walking Dead, Robert Kirkman, Tony Moore, Charlie Adlard, Delcourt, 17.25, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

35- (+) Pluto, Naoki Urasawa, Kana, 17.17, Tome 1, Tome 3, Tome 4,

36- (N) Elle ne pleure pas elle chante, Eric Corbeyran, Thierry Murat, Delcourt, 17.17

37- (N) L’orme du Caucase, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.17

38- (=) Ayako tome 1, Osamu Tezuka, Delcourt, 17.13

39- (+) Où le regard ne porte pas, Georges Abolin, Olivier Pont, Dargaud, 17, Tome 1, Tome 2.

40- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4. .

41- (+) Corto Maltese, Hugo Pratt, Casterman, 16.95, Tome 1, Tome 2,

42- (+) Chroniques Birmanes, Guy Delisle, Delcourt, 16.93, vous pouvez relire mon avis

43- (-) Death Note, Tsugumu Ohba, Takeshi Obata, Kana, 16.88, Tome 1, Tome 2, Tome 3,

44- (-) Jéronimus, Christophe Dabitch, Jean-Denis Pendanx, Futuropolis, 16.88, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

45- (=) Terre-Neuvas, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 16.86

46- (N) Fais péter les basses Bruno!, Baru, Futuropolis, 16.86, je l’ai aussi lu

47- (N) Cancer and the City, Marisa Acocella Marchetto, L’Iconoclaste, 16.83

48- (N) Page Noire, Denis Lapierre, Franck Giroud, Ralph Meyer, Futuropolis, 16.83

49- (+) Rosalie Blum, Camille Jourdy, Actes Sud , 16.82, Tome 1, Tome 2, Tome 3.

50- (-) Ikigami, Motorô Mase, Kazé Manga, 16.75, Tome 1, Tome 2

Geronimo (2) de Davodeau et Joub

Couverture du tome 2 de Geronimo, de Davodeau et Joub pioche-en-bib.jpgJ’ai emprunté à la médiathèque le tome 2/3 de la série Geronimo de Davodeau et Joub (voir ici le tome 1 et le tome 3).

Le livre : Geronimo, tome 2 de d’Étienne Davodeau et Joub (scénario et dessin), éditions Dupuis, 2010, 56 pages, 9782800146607.

L’histoire : alors que son oncle est hospitalisé, Geronimo, 16 ans, part en vacances à la mer avec ses nouveaux amis (voir tome précédent). Lui qui a été élevé « en Indien » par son oncle (sa mère est morte peu avant sa naissance, qui n’a d’ailleurs pas été déclarée, il ne connaît pas son père), à l’écart du monde moderne, va aller de découverte en découverte : les filles, la plage, le scooter, la brique de lait, Jésus (« c’est qui le type en slip sur la croix »)…

Mon avis : comme le reste de la série (et des titres écrits par Davodeau seul), sous une histoire en apparence banale les auteurs invitent le lecteur (ici, ce sont les adolescents qui sont les lecteurs visés) à réfléchir au monde actuel… A-t-on vraiment besoin d’un t-shirt de marque? Si on fait de la pub pour la marque, ne devrait-il pas être moins cher plutôt que plus cher? Bon, je suis plutôt tendance no-logo sur ce coup là… La brique de lait? Dégueulasse mais pratique, il n’a pas tort, le Géronimo… Le samedi (ou le dimanche), j’essaye d’acheter un vrai bon lait cru à un producteur au marché, car il n’y a pas encore de retour des fermes en ville, quoique… les animaux ont pris leurs quartiers de décembre autour de Notre-Dame-la-Grande ! Certes, il faut le faire bouillir, c’est plus long que d’ouvrir la fameuse brique et de mettre le bol au micro-onde, mais c’est tellement meilleur!

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche… et la venue à Poitiers de l’auteur.

Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums d’Étienne Davodeau

de Kris et Davodeau

et de Davodeau et Joub

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Dessiner le travail… Soirée avec Etienne Davodeau

Affiche du deuxième festival Filmer le travail à Poitiers Jeudi dernier, j’ai délaissé le festival Télérama et préféré assister à l’inauguration de l’exposition d’Étienne Davodeau à l’espace Mendès-France à Poitiers (jusqu’au 6 février 2011) intitulée dessiner le travail (entrée libre), en lien avec le deuxième festival Filmer le travail qui commencera à la fin de cette semaine à Poitiers. Après l’inauguration et les discours officiels a eu lieu une très intéressante table ronde co-organisée avec l’association 9ème Art en Vienne avec Étienne Davodeau bien sûr, Richard Leroy, un viticulteur chez qui il travaille actuellement pour son prochain album (PS de janvier 2012, il est maintenant paru, voir les ignorants), Jean-Claude Loiseau, critique BD à Télérama et Jean-Paul Gehin, sociologue animant Filmer le travail (en remplacement de Gérald Gorridge, enseignant BD à l’école supérieure de l’image). Il fut aussi question des éditions Flbl et de la fermeture prochaine du Feu rouge, dans la Grand’Rue, une petite librairie indépendante qui hélas ne peut à la fois payer le loyer et dégager un salaire… À noter que Flbl, avec Lucie Castel au graphisme et Thomas Dupuis à l’illustration, a réalisé la charte graphique, l’affiche et les autres éléments de communication du festival Filmer le travail.

Côté exposition, il y a des planches originales et des reproductions notamment des mauvaises gens (je ne l’ai pas lu mais acheté – avec dédicace lors du pot qui a suivi), de Rural, etc. Pour rappel, je vous ai parlé de nombreux albums

d’Étienne Davodeau

Davodeau et Joub

Kris et Davodeau

Pour découvrir l’auteur : voir le site d’Étienne Davodeau, que je trouve très riche…

Couleur de peau : miel (tome 1) de Jung

Couverture de Couleur de peau meil, tome 1, de Yung pioche-en-bib.jpgDepuis le début de ma participation au TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible, ce titre figure en tête de classement, mais c’est finalement un avis de Theoma. Je l’ai emprunté à la médiathèque. Si vous voulez mon avis sur la suite, il suffit de suivre le lien… ainsi maintenant que pour l’adaptation au cinéma puis le tome 3.

Le livre : Couleur de peau : miel, tome 1 de Jung (scénario et dessin), Collection : Astrolabe, éditions Quadrant (Soleil), 2007, 144 planches noir et blanc (plus, en fin de volume, 5 pages de biographie sur Jung et 3 d’éditorial de Quadrants), 978-2-84946-950-7.

L’histoire : 2007, en Belgique. Jung décide de partir à la recherche de ses origines. Retour en arrière, à Séoul, à la fin des années 1960, donc bien après la séparation des deux Corée. Jun Jung-sik, 5 ans, erre dans les rues, chaparde pour vivre quand un policier l’attrape et l’emmène au Holt, un grand orphelinat américain où il va rester que 2 mois, matricule 8015, couleur de peau : miel. Les enfants semblent tous trouver très vite des parents d’adoption et se dispersent aux quatre coin du monde. Jung arrive dans une famille belge, où il y a déjà quatre enfants. Une éducation sévère, une mère qui ne semble pas l’aimer, les jeux avec ses frère et sœurs, l’arrivée à l’école, les copains, les bêtises, toute une enfance avec en arrière plan l’image de cette mère qui l’a abandonnée…

Mon avis : Jung raconte avec beaucoup d’humour sa vie en Corée, l’orphelinat, le déracinement, l’arrivée en Belgique dans une famille déjà constituée. Pas vraiment aimé par ses parents et notamment sa mère, mais il fait quand même toutes les bêtises des enfants de son âge, fui les autres enfants adoptés… Car si la Corée du Sud est aujourd’hui un pays riche (ce qui ne devait pas être le cas à la fin de la guerre de Corée), elle fut et reste un pays où l’on abandonne énormément d’enfants, d’après ce qui est dit dans la postface. Une belle réflexion sur l’adoption, le sentiment d’abandon, la double identité. J’ai hâte de lire le deuxième tome (PS: vous pouvez maintenant découvrir mon avis sur le tome 2).

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La hache et le fusil (2) de Servais

Couverture de La hache et le fusil, tome 2, de Servais pioche-en-bib.jpg Je poursuis la découverte du bac de la médiathèque consacré à Servais à la médiathèque. Après Le jardin des glaces, voici la suite de la hache et le fusil (le début est par là)…

Le livre : La mémoire des arbres, tome 2, La hache et le fusil, tome 2 de Jean-Claude Servais (dessin), Jean-Claude Servais, Gérard Frippiat et Jean-Claude Bissot (scénario) et Emile Jadoul (couleurs), collection Repérages, éditions Dupuis, 1994, 56 pages, ISBN 978-2800121300645.

L’histoire : dans la campagne belge, fin1964. Robert, qui avait été accusé du meurtre de sa femme, a été acquitté à la fin du volume précédent; Il revient chez lui avec l’homme rondouillard, en fait, le bedeau un peu lubrique et manipulateur. Dans sa maison, les chiens et les animaux ont disparu.. Les deux hommes tombent vite dans une vie de routine, puis d’alcool et de déchéance. Les villageois ne supportent pas le retour de Robert, qu’ils considèrent comme un meurtrier malgré l’acquittement. Menaces, calomnies, les propos haineux de l’épicière vont faire exploser Robert, suivi par le bedeau, qui lui ne s’intéresse qu’à sa bouteille et aux vêtements de la femme (décédée) de Robert…

Mon avis : une histoire de la misère humaine, mais aussi de la difficulté de cohabiter entre gens de milieux différents… Robert, jouet au début de sa femme plus âgée de 25 ans, est devenu son esclave, elle s’était réfugiée à l’étage de la maison, où elle ne le laissait plus pénétrer… La bêtise aussi des villageois, qui rejettent le Robert acquitté, mais déjà avant, le Robert venant d’une famille vivant en marge de la société, bûcherons (sa femme lui fit changer de métier) et éleveurs de chiens, vivant en roulottes… Une histoire bien mise en dessin par Servais.

De Jean-Claude Servais, j’ai lu :

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