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Orozco et Miró à la Tate Modern de Londres

Londres, façade de la Tate Modern le 12 avril 2011 En dehors de la grande œuvre de Ai Weiwei (emprisonné en Chine depuis un mois…), j’ai vu deux autres expositions à la Tate Modern à Londres… d’abord avant de partir à Oxford, Gabriel Orozco (que je n’avais pas vue à Paris au centre Georges-Pompidou et qui s’est achevée le 25 avril à Londres, elle a aussi circulé au Moma à New-York et en Suisse). Assez étrange, l’univers de cet artiste… Des supports variés (sculptures, installations, photographies dont une série avec un scooter jaune qui se promène dans plusieurs lieux), une présentation très aérée… Et heureusement, parce que la table de billard (ronde) avec la boule suspendue à un fil peut devenir dangereuse si un visiteur tape un peu fort avec l’autre boule posée sur la table (Carambole with Pendulum)… Je n’ai pas trop compris l’étalement de pneus déchiquetés (ramassés le long des routes mexicaines) dans l’avant-dernière salle… Quant à la dernière salle, il faut passer sous des fils où sont suspendus des sortes de tissus faits de diverses matières récupérées dans des filtres de sèche-linge (cela donne des sortes de feutres bizarres) pour atteindre la porte (mais beaucoup de gens ressortent par la porte de l’entrée, dans la salle voisine).

Londres, façade de la Tate Modern le 17 avril 2011 Puis au retour à Londres, j’ai vu l’exposition Joan Miró, elle a été inaugurée pendant mes 3 jours à Oxford. Comme vous pouvez le voir, la façade côté Tamise de la tate Modern a aussi changé : en haut à gauche, le 12 avril 2011, « Enjoy great art for free » est devenu le 17 avril « See Miró for free as a Tate member, join us »… L’exposition y sera présentée jusqu’au 11 septembre 2011. Elle présente pas mal d’œuvres de jeunesse et de nombreuses clefs pour comprendre les symboles et simplifications des formes… grâce à des cartels (les étiquettes près des tableaux) un peu longs mais forts instructifs. Une série illustre la position de l’artiste dans la guerre civile espagnole, contre le Franquisme et au cours de la Seconde Guerre mondiale , sans oublier les dernières oeuvres en partie brûlées volontairement par l’artiste (avec une belle présentation, qui permet de voir aussi le revers signé de certaines de ces toiles).

L’abbaye de Westminster et Londres en attendant « the wedding »!

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 01, l'abbaye de Westminter Je suis rentrée depuis une dizaine de jours, mais vous savez maintenant que je suis allée passer quelques jours de vacances à Londres (pour les loisirs, les escaliers , les musées et quelques expositions comme celle-ci) et à Oxford (pour un colloque de datations radiocarbone entre 35.000 et 45.000 ans avant le présent, three days all in english, please! même la physico-chimie du traitement des échantillons et les mathématiques des statistiques bayésiennes , pas mal pour des vacances, non?). Mardi 12 avril 2001, j’ai donc visité l’abbaye de Westminster, que j’avais laissée de côté lors de mon dernier voyage en 2007, où aura lieu demain « the wedding », le mariage princier (du prince William et de Kate Middleton) dont tout Londres bruissait déjà… D’ailleurs, pour cause de préparatifs, elle a ouvert avec 20 minutes de retard, l’attente dans le courant d’air (ajouté au train Londres-Oxford le lendemain, dont les vitres passaient leur temps à descendre) m’a donné un bon rhume… Pour préparer votre visite, évitez la version française du site internet officiel, c’est une vraie catastrophe… mais la version en anglais est très bien faite. J’avais donc en arrivant une petite appréhension pour l’audioguide, qui est compris dans le prix de la visite, mais là, la version en français était excellente. Cela faisait longtemps que je n’avais pas suivi toutes les pistes d’un audioguide, juste pour comparer avec d’autres systèmes… et oui, en vacances, mais je pense aussi au boulot dans ces cas-là. Les photographies sont en revanche interdites, et il est répété à l’envie qu’il y a un large choix de livres et de cartes postales à la boutique. Oui, vous y trouverez les monuments funéraires de William Shakespeare ou de George Frederic Handel, mais pas le monument à Charles Darwin (1809-1882)… Alors que l’on sort juste des 150 ans de la parution de De l’origine des espèces (1859 en anglais, traduction en diverses langues dès 1860), cela semble surprenant, l’église anglicane aurait-elle un problème de créationnisme ? Même la page consacrée à Charles Darwin sur le site officiel de l’abbaye en parle a minima. Le circuit de visite est quand même des plus étrange par rapport au parcours normal des religieux ou des paroissiens qui pouvaient avoir accès à l’abbaye…

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 02, la façade occidentale de l'abbaye de Westminter On entre directement dans le choeur, et on sort par la nef et l’entrée occidentale. Bizarre, bizarre, ça permet de fluidifier le flux des visiteurs, mais pas de comprendre le fonctionnement d’une abbaye.

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 03, dans le petit jardin au fond de l'abbaye de Westminter N’hésitez pas à aller jusqu’au fond de l’abbaye, dans le petit cloître et le jardin qui était désert (alors que le reste de l’abbaye était envahi de touristes)… J’ai pris subrepticement une photographie, mais chut… je vous la montre quand même…

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 04, le parc Saint-James Ah, ne vous fiez pas aux pelouses bien vertes, elles étaient abondamment arrosées… Ici Saint-Jame’s Park, juste à la sortie de l’abbaye…

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 05, le palais de Buckingham …avec au fond, Buckingham Palace…

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 06, la ruée des touristes vers la relève de la garde Sur le côté, la foule des touristes, les premiers gardes de la relève arrivaient…

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 07, les chaises longues du parc Saint-James Mais moi, je préférais les chaises longues, mieux que les bancs publics, non, Monique / Bidouillette / Tibilisfil ? Elles sont désertes, et pour cause, grand soleil, mais frisquet avec le vent…

Londres, The wedding, 12 avril 2011, 8, la cour des gardes à cheval Et derrière, la maison des gardes à cheval… attention, ça répétait déjà à tour de bras pour demain…

Londres, The wedding, 17 avril 2011, 09, un parterre de tulipes Quant aux parterres de fleurs dans tout Londres, ils avaient été calculés, pour être à leur apogée le jour J (demain), mais commençaient déjà à faner il y a quinze jours (la photographie date du dimanche 17 avril, pas loin de la cathédrale Saint-Paul)…

Londres, The wedding, 10, le livre des modèles de la famille royale au tricot Ah, si, quand même, j’ai craqué pour ce livre de tricot très kitch, qui a à la fin un livret cartonné qui permet de faire un décor pour jouer avec les poupées royales…

PS : j’ai tricoté Corgy le chien de la reine pour Emmanuelle. Et dans le livre de couture Sew, de Kidston Cath, j’ai réalisé un tablier avec un loup brodé et un sac à pinces à linge avec une pince à linge brodée. Dans le troisième livre, Sewing projects in an afternoon de Susan Mickey, j’ai réalisé un étui à lunettes.

Ai Weiwei à la Tate Modern de Londres

Sunflower Seeds de Weiwei à la tate modern de Londres, 1, vue du bas Il vous reste quelques jours (jusqu’au 2 mai 2011) si vous passez par Londres pour voir l’immense œuvre de l’artiste chinois Ai Weiwei à la Tate Modern de Londres, dans la série Unilever. Elle a pour titre Sunflower Seeds (graines de tournesol).

[Edit du 5 mai 2011 : l’artiste devait inauguré une exposition à Central Park à New-York le 4 mai, mais est emprisonné en Chine…

Edit du 24 juin 2011 : l’artiste a été libéré sous caution le 22 juin 2011 mais reste en fait sous surveillance, voir cet article du Monde.]

Sunflower Seeds de Weiwei à la tate modern de Londres, 2, les graines en porcelaine En fait, il s’agit d’un épais tapis de graines… en porcelaine! D’après le film projeté pendant l’exposition, plus de 1600 personnes ont travaillé pour peindre à la main ces millions de fausses graines… dans une ville qui fabrique la porcelaine depuis la nuit des temps…

Sunflower Seeds de Weiwei à la tate modern de Londres, 3, vue du haut Voici ce que ça donne depuis le niveau supérieur…

Mettez vos chaussures, sortez votre APN, escaliers…

L'escalier des Dunes à Poitiers Le thème de la semaine proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil était… Escaliers… J’aurais pu vous montrer à nouveau ceux de Poitiers, où nous n’arrêtons pas de monter et descendre, par des escaliers ou des rues très en pente. Je vous remets l’escalier des Dunes (j’étais quand même monté tout en haut des 215 marches pour prendre la photographie). Il y a même une course chaque année dite des 1000 marches… qui consiste à monter en nocturne tous ces escaliers (et qui a un blog avec le nombre de marches de chacun de ces escaliers, je leur fait confiance pour le compte…).. Pour les amateurs de courses d’escalier, il va falloir attendre presque un an pour la prochaine édition. Pour ceux d’entre vous qui ont oublié toutes ces montées (et descentes), je vous laisse retourner voir ces articles:

Il m’en manque encore quelques-uns, mais la plupart des photos sont dans mon ordinateur.

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 1, vers Saint-Paul Bon, Ceci étant, et le défi? Comme j’ai pu voir le thème depuis un cyber-café, c’est à Londres que je vous emmène cette semaine. Bon, une ville plate, paradis des vélos (pas autant qu’Oxford, mais quand même…)., où se cachent les escaliers? Dimanche 17 avril 2011, 8h, départ à pied de mon hôtel à côté de King Cross, direction la Tate Modern (j’ai le temps, elle n’ouvre qu’à 10h, même s’il y a une petite trotte pour y aller), pour voir l’exposition Joan Miro qui a ouvert le jeudi (donc après mon premier passage dans ce musée le mardi…). Pas de photographie sur la première partie du trajet, il fait gris, plutôt genre smog, qui va se dégager un peu plus tard dans la journée. Le type d’escaliers que l’on trouve le plus à Londres, ce sont ceux-ci, qui mènent aux entresols qui sont souvent habités ou transformés en bureaux…

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 2, devant la cathédrale Saint-Paul Les escaliers de l’entrée principale (à l’ouest) de la cathédrale Saint-Paul, avec ses escaliers d’accès…

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 3, entre la passerelle du millénaire et la cathédrale J’avance un peu vers le sud et me retourne, voici un jeu d’escaliers et de rampes devant la cathédrale.

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 4, entre la passerelle du millénaire et le quai Et voici l’escalier qui permet, depuis la cathédrale Saint-Paul, de descendre sur le quai plutôt que de franchir la passerelle du millénaire, conçue par Norman Foster… Droit en face, sur l’autre rive, l’objectif du matin, la Tate Modern… Pause exposition (voir les expositions Orozco et Miro et Ai Weiwei), et me voilà repartie vers l’est.

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 5, vers le London Bridge Un escalier pour remonter vers le London Bridge… mais je passe mon tour, je souhaite aller jusqu’au Tower Bridge…

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 6, sur le tower bridge Mauvaise idée, le marathon est en train de passer dessus, mais d’un côté, il reste un petit passage pour les piétons (pas de vue de l’escalier, impossible à prendre dans cette foule).

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 7, dans les douves du château Un petit escalier pour remonter les douves du château de Londres (une « ré-invention » sous la reine Victoria, sans grande réalité historique, près de Tower bridge)…

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, 8, passerelle sur le marathon Pour le dernier… une passerelle sur laquelle je pensais pouvoir traverser le marathon dimanche, et ainsi retourner du côté de la ville où je voulais aller, peine perdue, réservé à la presse… et l’escalier est de l’autre côté, je n’ai pas pu le photographier! Bon, j’arrête là les photographies d’escaliers, je veux encore avoir de la batterie pour d’autres choses (j’ai emporté mon chargeur… mais complètement oublié l’adaptateur de prise de courant!).

Londres, 17 avril 2011, défi APN escaliers, plan Ah, pour finir, un petit plan.
.. de Londres! Cela vous a changé de Poitiers ?

Le cortège de la mort de Elizabeth George

Couverture du Cortège de la mort, d'Elizabeth George

logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010pioche-en-bib.jpgJ’ai emprunté ce livre à la médiathèque, où je l’avais réservé.

Le livre : Le cortège de la mort de Elizabeth George, traduit de l’anglais (Etats Unis) par Anouk Neuhoff, collection Sang d’encre, éditions des Presses de la Cité, 2010, 651 pages, ISBN 978-2-258-07174-2.

L’histoire : deux histoires sont imbriquées, l’une, de nos jours, à Londres et New Forest. L’autre, non datée (on comprend vers la fin), dans une police de caractères différents, composée de rapports genre rapport de police ou compte-rendu dans la presse. Commençons par celle-ci. Trois enfants de 10-11 ans séchant l’école ont enlevé un petit garçon qui était au fast-food avec son père et lui ont fait subir des actes de torture et de barbarie avant de l’assassiner. Pour l’histoire principale, l’inspecteur Thomas Lynley a quitté la police après l’assassinat de sa femme, Helen (dans l’épisode précédent). Isabelle Ardery, qui le remplace par intérim, a dû mal à s’imposer dans son équipe, et picoler un petit verre d’alcool fort en cachette ne l’aident pas du tout. Quand un corps de femme, Jemima, est découvert dans un cimetière, elle patauge… Barbara Havers, la fille mal fringuée de l’équipe mais qui a souvent débrouillé les précédentes enquêtes, réussit à convaincre Linley de revenir au moins provisoirement. L’enquête les emmène dans la New Forest, au sud-ouest du Hampshire (pas très loin de Winchester), où des poneys sont élevés en semi-liberté. Là, une amie de la victime, Meredith, venait de signaler sa disparition suspecte. Sans nouvelle d’elle depuis plusieurs mois suite à une fâcherie, le jour de son anniversaire, elle s’est rendu au petit magasin qu’elle tenait (fermé) puis chez son petit ami, Gordon Jessie, pour y découvrir une nouvelle amie de son ex, Gina Dickens, mais surtout sa voiture apparemment abandonnée. Mais l’enquête montre qu’elle a vécu un certain temps à Londres, où elle a eu de nombreuses relations (à la patinoire, dans la maison où elle loge, etc.). Que s’est-il passé ?

Mon avis : tiens, je vois que je ne vous ai jamais parlé de cette auteure dont j’ai dû lire environ la moitié des quinze romans. L’auteure a cette fois monté une histoire très imbriquée, dont toutes les pièces se mettent en place les unes par rapport aux autres dans les trente dernières pages. Je trouve qu’il y a des longueurs dans ce long, très long, trop long roman. Certes, il permet ainsi de dresser les portraits des différents personnages, dont la New Forest, qui en est un à elle seule (à découvrir sur le site officiel en anglais, ou les voisins d’origine indienne de Barabra Havers.

Pour aller plus loin : le site officiel de Elizabeth George (version en français).

Bright Star de Jane Campion

Affiche du film Bright star de Jane Campion Je poursuis mes avis sur les films du festival Télérama avec Bright Star de Jane Campion.

Le film : Dans un quartier périphérique de Londres, en 1818. John Keats, un jeune poète romantique sans le sou de 23 ans, a pour belle et jeune voisine Fanny Brawne. Celle-ci est tout à sa couture, à sa broderie, prépare soigneusement ses habits pour le bal, se moque gentiment de ses poèmes, elle est une des seules de la petite société qu’elle fréquente à les avoir vraiment lus, d’ailleurs. Fanny vit avec sa mère, son jeune frère et sa petite sœur dans une maison louée aussi à Mr Brown, un écrivain qui se moque gentiment de Fanny et de ses tenues. Le frère de Keats est mourant, Fanny souhaite l’aider, et ils tombent amoureux l’un de l’autre. Ni Mr Brown, ni Mme Brawne auraient aimé pouvoir interrompre cette passion ni empêcher Fanny de prendre des cours de poésie auprès de Keats… Y parviendront-ils ?

Mon avis : Un magnifique film en tenue d’époque, il faut vraiment féliciter Janet Patterson qui a créé les décors et les costumes. Inspirée de l’histoire vraie du grand poète romantique John Keats (surtout reconnu par la critique après sa mort de tuberculose à l’âge de 25 ans), Bright star est à la fois un film romantique et une belle histoire d’amour bien servie par les trois acteurs principaux, Abbie Cornish (Fanny Brawne), Ben Whishaw (John Keats) et Paul Schneider (Mr Brown). Je ne suis pas une fan de ces films en costume, d’habitude, mais là, j’ai beaucoup aimé…

Pour aller plus loin : Voir le site officiel du film.

Pour en savoir plus sur John Keats : voir ce site (en anglais) avec ses poèmes et plus de 100 pages de biographies…

La liste des films de la sélection 2011 du festival Télérama que j’ai vus :

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen

Affiche de vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen Finalement, j’ai réussi à voir sept films de la sélection du festival Télérama, ce qui est presque autant que l’année dernière (neuf films) alors que je partais de zéro cette année. Je poursuis mes avis sur les films avec Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen.

Le film : aujourd’hui à Londres. Alfie (Anthony Hopkins), vieux beau qui cultive son image, vient de quitter sa femme Helena (Gemma Jones) pour une call-girl. Helena, en pleine déprime, abuse du scotch et tombe sous l’emprise d’une médium qui prétend lire l’avenir. Sally (Naomi Watts), leur fille, travaille dans une galerie et est amoureuse de son patron, Greg (Antonio Banderas), alors que Roy (Josh Brolin), son mari qui tente d’écrire depuis des années un nouveau livre, tourne dans leur appartement et s’entiche de la nouvelle voisine en vis-à-vis, Dia, qui habite là en attendant son mariage dans quelques semaines… Toutes ces histoires se mêlent, s’emmêlent, s’entrecroisent, les couples se font et se défont, quand l’un des amis de Roy, qui vient d’écrire un livre qu’il n’a fait lire qu’à lui, décède d’un accident de voiture… Et s’il s’attribuait le manuscrit ?

Mon avis : Pas le meilleur Woody Allen, mais j’ai passé un agréable moment quand même devant ces portraits sans complaisance de la société d’aujourd’hui… à travers une galerie d’une douzaine de portraits qui auraient peut-être gagné à être moins nombreux mais plus approfondis…

La liste des films de la sélection 2011 du festival Télérama que j’ai vus :

Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Meurtres à la table de billard de Glen Baxter

Couverture de meurtre à la table de billard de Glen Baxter pioche-en-bib.jpgAprès le cycle autour de Glen Baxter à Poitiers, je suis passée à la médiathèque voir s’il y avait d’autres ouvrages et j’ai emprunté ces Meurtres à la table de billard.

Le livre : Meurtres à la table de billard de Glen Baxter, éditions Hoëbeke, 2000, 254 pages, ISBN 978-2842300906.

L’histoire : à une époque indéterminée, à travers le monde, en Angleterre et ailleurs… Quand un premier cadavre est découvert, l’inspecteur Trubcock est perplexe. mais très vite, les morts se multiplient, avec un point commun, ils ont tous mangé des cannellonis, tous ont été les amants de la redoutable Gladys Babbington Morton et des éléments d’une table de billard apparaissent à chaque fois. L’inspecteur se lance à la poursuite de la redoutable Gladys à travers le monde…

Mon avis : un récit complètement loufoque, avec de nombreuses illustrations (pas vraiment des bandes dessinées, le livre est rangé en BD à la médiathèque mais considéré comme un roman illustré). Entre humour anglais et pataphysique, ce livre m’a bien plu, mais je suis bien consciente qu’il doit déranger et ne pas plaire à tout le monde par son anti-conformisme et sa narration déjantée…

Retrouvez tous mes articles sur Glen Baxter

Melmoth, sur la route de Londres, de Marc Rénier et Rodolphe

Couverture du premier tome de Melmoth de Marc-Renier et Rodolphe pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration des bacs de bandes dessinées de la médiathèque.

Le livre : Melmoth, tome 1 : sur la route de Londres, de Rodolphe (scénario) et Marc-Renier (dessin), Yves Lencot et Laurence Quilici (couleur), éditions Dargaud, 46 planches, 1990, ISBN 978-2-205-03984-9.

L’histoire : au sud de l’Angleterre, au début du 19e siècle, à la veille de noël, dans un pensionnat. La plupart des adolescents quittent le lieu pour passer les fêtes en famille. Quelques uns restent, dont Sébastien Melmoth, orphelin. Deux de ses camarades décident, pendant la nuit, de voler un objet, de le cacher dans son coffre, puis de le dénoncer… Puni, écœuré, entendant de son grenier le bruit du repas de noël, Sébastien décide de s’enfuir et de rejoindre le notaire qui gère ses biens à Londres. La route est longue, il est adopté provisoirement par un cirque, jeté dehors par le clerc de notaire, se retrouve à errer dans les rues, à la merci du premier escroc venu…

Mon avis : un scénario gentillet, un graphisme qui m’a bien plu (c’est pour ça que j’avais sorti ce volume en le feuilletant à la médiathèque). Pas une grande BD, de celles dont vous vous souviendrez des années après, mais un agréable moment de détente. La suite est ici.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Les Mac Cabés de Ken Bruen

Couverture des Mac Cabées de Ken Bruen pioche-en-bib.jpgJe poursuis mon exploration du rayon Ken Bruen à la médiathèque, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers. Après Le gros coup et Le mutant apprivoisé et avant Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), voici Les Mac Cabés.

Le livre : Les Mac Cabés : une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 3), de Ken Bruen, traduction de Marie Ploux et Catherine Cheval, collection série noire, éditions Gallimard, 167 pages, 2006, ISBN 978-2-07-031456-4.

L’histoire : au début des années 2000, dans un quartier défavorisé de Londres. Deux flics, Roberts et Brant. S’ils n’ont pas encore été virés de la police pour leurs bavures et autres propos limites (racistes, homophobes, etc.), c’est parce qu’ils ont résolu, parfois malgré eux, quelques grosses affaires. Roberts est même devenu commissaire, mais n’a pas perdu ses mauvaises habitudes. Une nuit, il est réveillé par un coup de fil de son frère, qu’il n’a pas vu depuis des années. Celui-ci est mourant, il a juste le temps de le rejoindre, de recueillir une confidence (qu’il ne partagera pas avec les autres enquêteurs) et d’assister à son décès. Parallèlement, Brant et l’agent Falls (noire, ce qui a son importance au niveau de racisme de ces policiers), partent à la recherche d’un violeur en série qui sévit dans les boîtes de nuit, Falls servira d’appât. L’arrestation tourne mal, Brant tue de sang froid le violeur et fait croire à la légitime défense. Mais un nouveau viol est commis, alors que Roberts cherche toujours activement le meurtrier de son frère.

Mon avis : le style de cette série a beaucoup évolué, le récit est mieux construit, le vocabulaire moins familier. Ces policiers sont toujours au-delà de la limite de l’illégalité. Je pense que je vais poursuivre l’exploration des bas-fonds de Londres avec Ken Bruen, j’essayerais bien quand même de découvrir aussi l’Irlande de Jack Taylor, l’ancien flic devenu détective privé, du même auteur, il faut que je fasse venir le premier volume, Delirium Tremens, d’une bibliothèque de quartier dès que j’ai une place libre sur les trois réservations simultanées auxquelles j’ai droit.

Pour aller plus loin : le site officiel de Ken Bruen (en anglais).

De cet auteur, j’ai aussi lu Le gros coup, une enquête des inspecteurs Roberts & Brant (R&B, tome 1), ; Le mutant apprivoisé (R&B, tome 2), Les Mac Cabés (R&B, tome 3), Calibre (R&B, tome 6) ; Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1), En ce sanctuaire (Jack Taylor tome 7).