Glace au citron, selon Dianou

Glace au citronJ’avais testé cette glace et publié l’article le 9 août 2009, sans donner la recette mais en renvoyant chez Claudiane / Dianou. Elle a depuis fermé son blog, et un lecteur de mon blog m’a demandé en privé la recette… Je l’avais gardée dans un petit coin bien archivé de mon disque dur, je la partage donc avec vous… Entre crochets, mes commentaires…

Ingrédients:

1 boîte (410 g) de lait concentré non sucré ( gloria, ou autre )
2 citrons
8 c. à s. de sucre

Préparation
1- Mettez lait concentré au réfrigérateur 3 à 4 h avant utilisation.
2- Battez le lait au mixeur jusqu’à ce qu’il fasse 3 fois son volume [choisissez un saladier vraiment bien haut ou avec un rebord, ça éclabousse plus que les blancs en neige].
3- Ajoutez 8 c. à s. rases de sucre, puis le zeste d’un citron et le jus de 2 citrons.
4- Versez le tout dans un moule (ex : moule à cake) et faites prendre 4 h au congélateur [j’ai pris une autre option, avec des gobelets en carton, voir ci-dessous, des gobelets en céramique, ça serait encore mieux…].
5- Au moment de servir, démoulez votre glace en trempant le fond du moule dans de l’eau chaude

Article du 9 août 2009

Vous vous souvenez de la soupe froide à la courgette ? Cette fois, j’ai voulu tester une des recettes de glaces ultra simples proposée par Dianou / Claudiane. J’avoue que je n’avais jusqu’ici jamais utilisé de lait gloria… Attention avec le batteur, choisissez un saladier vraiment bien haut ou avec un rebord, ça éclabousse plus que les blancs en neige… J’ai ajouté le sucre, le jus de citron, et mis le tout dans des petits pots en carton (en fait des gobelets de petite taille pour le café).

Et hop, les 10 pots au congélateur. Ces pots sont très pratiques, une petite glace en rentrant du boulot ? Plus facile qu’avec le bloc dans la sorbetière.
C’est super bon ! La texture est très aérée, très agréable. Je crois que je vais racheter du lait concentré pour essayer les autres recettes de glace de Dianou / Claudiane.

Louis Poplineau, un soldat à la guerre en 1871 écrit à sa famille à Echiré

Lettre de Louis Poplineau, 1871, page 1Il y a quelques semaines, Maryse a retrouvé une lettre très émouvante de l’un de ses aïeuls, le père d’Adorise, dont j’ai brodé l’un des torchons… Je lui laisse la parole…

Lettre d’un soldat de la guerre de 1870-71: François, Louis Poplineau (11.06.1845-?), par Maryse

J’ai dû vider la maison de mes parents récemment, et au hasard des rangements, j’ai trouvé cette lettre datée du 23 février 1871 en provenance de Grenoble et signée de mon arrière-arrière-arrière grand-père (côté grand-mère paternelle), Louis Poplineau qui a
enlevé son premier prénom pour ne garder que celui de son père. Bien sûr cette découverte est émouvante car c’est une page de mon histoire où cet aïeul y parle de l’acquisition de la ferme familiale: il donne son avis sur cet éventuel achat avec beaucoup de respect et de réalisme. Il est conscient des difficultés financières que pose cet achat tout en pensant que ce serait une bonne chose de l’effectuer à condition de ne pas se faire avoir. Il témoigne d’une très grande lucidité, son écriture est belle et soignée, malgré des fautes, mais vue l’époque et son origine rurale, il écrit bien mieux que beaucoup de
bacheliers actuels. Il avait sans doute le certificat d’études ou tout au moins le niveau (sa fille Adorise a eu le brevet élémentaire).

Récépissé de mandat postal par Louis Poplineau en 1871Le récépissé du mandat de 10 francs posté de Niort prouve que sa mère avait dû faire le déplacement à la ville pour lui envoyer cette somme qui devait être conséquente à l’époque. Ils habitaient Ternanteuil, commune d’Échiré (célèbre pour son beurre), à 10km au nord de Niort (Deux-Sèvres).

Personnellement cette lettre m’a fait revivre une page d’histoire familiale. Il était le père d’Adorise, dont les initiales figurent sur le torchon donné à Véronique: « AE »‘, pour le concours de broderies de Nans-sous-Sainte-Anne. Beaucoup de ces informations lui sont dues car elle souhaitait mettre la date de naissance d’Adorise sur le torchon pour me faire une surprise et elle a commencé une recherche sur l’état civil en ligne. Il y a eu de sa part un bel enthousiasme et une grande pugnacité pour effectuer sa recherche avant de trouver. Il s’en est suivi un échange de SMS palpitant et fructueux une soirée de veille d’élections et l’aboutissement de ses recherches a permis de créer un début d’arbre généalogique. Merci à toi Véro! 🙂 Donc après Adorise, je me suis mise à la recherche d’informations sur son père, Louis. Ces coïncidences entre le torchon et la lettre ont été à l’origine de ces recherches d’état civil. Je ne suis pas très « arbre généalogique » mais les circonstances ont fait pression sur moi involontairement et le résultat plein de promesses si je veux continuer.

Lettre de Louis Poplineau, 1871, page 2Voici le texte retranscrit intégralement (avec les fautes et les maladresses):

« Grenoble le 23 février 1871
Ma chere mère,
Je suis très satisfait de reçevoir de vos nouvelles et d’apprendre que vous étiez tous en bonne santé pour le moment, et aussi je vous dirai que j’ai reçu votre lettre le 20 à Chambéry et que j’ai touché les 10 francs que vous m’avez envoyé.

Chere Mère je suis très étonné de la demande que vous me faites, seulement je vous remercie beaucoup de l’honneur que vous me porté en me demandant des conseils, pour moi, aujourd’hui je ne sais pas trop quoi vous répondre dans le cas où nous nous trouvons tous, car pour prendre cet endroit à prix de ferme je ne nous vois pas trop riche car n’étant pas à peu près monté et ne vois pas de quoi pouvoir le faire. Aujourd’hui, je crois bien que le bétail ne doit pas être bien cher seulement il faudrait savoir la où je pourrais prendre un peu d’argent pour commencer un peu, car maintenant pour le prendre à moitié s’à cerait bien plus facile et bien moins de dangé d’engagé ce que nous avons, seulement il n’y a pas tant d’avance comme si nous pouvions le prendre à prix de ferme et que nous aurions moyen de nous monté.

Si dans qu’elque temps j’avais le bonheur de pouvoir allé vous rejoindre s’à me ferait bien plaisir de me voir dans cet emploi.
Maintenant vous en ferez ce que bon vous semblera mais, si par hasard vous le prenez à moitié c’est à vous de faire entention de ne donné pas trop d’arres et ensuite de pouvoir se rangé aussi dans les affaires.

Lettre de Louis Poplineau, 1871, page 3Maintenant vous en ferez ce que vous voudrez et si vous voullez en prendre des renseignements faites entention à qui vous vous adresserez.

Aujourd’hui nous sommes à Grenoble mais je ne crois pas que nous y soyons dans deux ou trois jours mais ne me faites pas réponse au moins que s’à cerait qu’il y aurait du nouveau.

Au revoir chers parents, je vous embrasse mille fois

Pour la vie Louis Poplineaud

Mon adresse Poplineaud [ill.] 47ème de ligne 34è de marche 3ème bataillon 5ème Compagnie à Grenoble Ysère

Je vous dirai qu’étant à Chambéry j’ai rencontré le camarade Garnier de Niort qui sort de mon ancien régiment, ce qui fait que le temps ne dure pas trop, et qu’il est en bonne santé. »

Nans 2014, 20, 100% couture terminée

Nans 2014, étape 20, 100% couture, terminéAprès le mannequin et le mètre et les bobines, j’ai terminé, avec les patrons et la frise, la grille 100% couture parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013, dans lequel j’ai déjà réalisé une pochette pour ranger les couverts), de Pic et Pic et Petits points (j’avais choisi leurs lettres pour le mot Adorise), j’ai un peu bougé les motifs en fonction de mes erreurs et du calage par rapport aux initiales A.E. brodées par Adorise.  Afin de m’accorder avec les couleurs déjà utilisées, j’ai utilisé pour cette grille la soie d’Alger rouge et les fils DMC 415, 3799 et 603. Motif de 26 cm sur 13.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 20Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble

–  100% couture, grille Pic et Pic et Petits points parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013): lemannequin, le mètre et les bobines, terminée.

Juge Bao et le roi des enfants, de Patrick Marty et Chongrui Nie

pioche-en-bib.jpgCouverture de Juge Bao et le roi des enfants, de Patrick Marty et Chongrui NieAprès Juge Bao et la belle endormie et Juge Bao et le Phoenix de Jade, j’ai lu le deuxième titre de la série de Patrick Marty et Chongrui Nie. Un livre emprunté à la médiathèque. [Voir aussi la suite: Juge Bao et l’auberge maudite, le tome 5, Juge Bao et les larmes du Bouddha].

Le livre : Juge Bao et le roi des enfants de Jade (tome 2 de la série Juge Bao), de Patrick Marty (scénario) et Chongrui Nie (dessins), éditions Fei, 2010, 156 pages, ISBN 978-2359660012.

L’histoire : En Chine, sous la dynastie des Song du Nord au 11e siècle. Le juge Bao et sa troupe font escale dans une petite ville gouvernée par un juge ami de Bao, veuf depuis quelques amis et plus poète que juge… La prison est vide, et pourtant, au pied des remparts, une jeune fille vient d’être trouvée morte et les marchands sont rackettés par des groupes d’enfants, même s’ils s’en plaignent en privé mais préfèreraient ne pas mêler le juge à leurs affaires. Deux jeunes filles protégées par une riche tenancière de bordel disparaissent, un autre cadavre de jeune fille est retrouvé, que se passe-t-il dans cette ville? Qui est cet individu masqué qui dirige les enfants?

Mon avis: Comme les autres titres de la série, cet album en noir et blanc est dans un format « à l’italienne » (horizontal), de 13 sur 18 cm. Le dessin au trait à l’encre est toujours aussi détaillé et rend très bien les visages, les détails d’architecture etc. Très documenté sur le fonctionnement de la justice et les costumes, ce tome aborde la corruption, mais aussi les mariages arrangés et  la prostitution « de luxe ». Le personnage du vieux marchand de soie aveugle est aussi intéressant, le jeune assistant fougueux du juge est plus calme que dans le tome précédent. Vite, il faut que je trouve la suite à la médiathèque!

Logo top BD des bloggueursCette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Capucine verte…

Le livre Tricoboule de Sabine  Divoux Gaunet, couverture et dédicaceÀ peine rentrée du 7e salon Les aiguilles se mettent au vert à Nans-sous-Sainte-Anne, je me suis lancée dans la « rentabilisation » de mes achats, et en particulier des Tricoboules de Sabine Divoux Gaunet (aux éditions DMC)! En prévision, j’ai d’ailleurs commencé par la confection de quelques cordons à la lucette.

Le début de la tricoboule Capucine en laine verteCôté boule, j’ai ressorti la laine verte achetée il y a déjà un bon moment (la bonne couleur est celle du haut, flash pour la vue de détail) utilisée pour le cache-cœur et la peau de la pastèque, oups, il faut que je ressorte ce tricot pour le prendre en photographie, en cherchant, je vois que je ne vous ai pas mis l’assemblage final! J’ai commencé avec le modèle Capucine, avec un point en damier très simple… à suivre très vite! Aiguilles n° 3, modèle pour une boule de 8 cm de diamètre.

Au bord du monde de Claus Drexel

Affiche de Au bord du monde de Claus DrexelDepuis plus semaines et jusqu’à mi-juin, le film Au bord du monde de Claus Drexel passe chaque lundi à 18h au TAP cinéma à Poitiers. A force de me dire que j’avais le temps pour le voir, j’aurais pu finir par le rater…

Le film : à Paris, de nos jours, presque exclusivement de nuit. Blottie le long des grilles du jardin des plantes, dans une cabane aménagée sous un pont, dans une tente (à plier avant 5h30 pour ne pas « déranger les gens du quartier), dans un réduit sous le pont Alexandre III, dans le métro, dans un refuge d’un tunnel routier, certains boivent trop, d’autres sont sobres, certains sont malades (psychiques ou autre), plus ou moins (plutôt moins) soignés (pas de médicament aujourd’hui, la maraude ne les a pas déposés), Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et les autres racontent leur vie à Claus Drexel.

Mon avis: un documentaire filmé de nuit, au fil des mois, en laissant la parole aux sans-abris, juste relancés par quelques questions. Des vies cassées, parfois par l’émigration, d’autres par des accidents de la vie (cette dame qui passe ses nuits près du jardin des Plantes en dit juste assez pour laisser deviner son enfer conjugal), des destins individuels, comme  celui de cet homme qui va devoir abandonner le réduit qu’il a trouvé et aménagé depuis 23 ans, ou de Wenceslas très organisé avec son charriot de gare qu’il réussit à rentrer chaque soir dans sa tente, et sur lequel il porte une encyclopédie (et se déplace à une vitesse incroyable!), cet autre qui vit sous un pont dans une cabane aménagée et qui a reçu des cadeaux (victuailles) de riverains « et même d’un flic » pour noël, tous racontent leur vie d’invisibles dans la ville, dans la rue. Des images de nuit, avec peu d’éclairage (pas d’éclairage rapporté), un montage tout en pudeur, qui laisse la parole aux personnes interrogées, sans jugement, des personnes qui ont des choses à dire, à partager, loin de ce que les autorités ou les services sociaux peuvent dire « sur eux », sans leur donner la parole. Alors, prenez un peu de temps, allez écouter ce qu’ils ont à dire, à partager, par l’intermédiaire du documentariste, et la prochaine fois, peut-être, arrêtez-vous dans la rue pour échanger avec eux au lieu de détourner le regard…

Ce film a été inclus dans le festival Télérama 2015, dans lequel j’ai vu:

Un aller simple de Didier van Cauwelaert

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Couverture de Un aller simple de Didier van CauwelaertCela fait très longtemps que je n’avais pas lu de livre de Didier van Cauwelaert, en tout cas pas depuis plusieurs années… J’ai sorti ce livre, qui a reçu le prix Goncourt en 1994, au hasard de mes pérégrinations dans le rayon « basse vision » de la médiathèque. Même si je récupère peu à peu sur le plan visuel, les livres en gros caractères (et surtout avec de larges interlignes) restent plus faciles d’accès pour l’instant et retardent surtout l’apparition de la diplopie (vision double).

Le livre: Un aller simple de Didier van Cauwelaert (lu en large vision aux éditions VDB), éditions Albin Michel, 1994, 208 p., ISBN 9782226070104.

L’histoire: dans les années 1990, Aziz a été « recueilli » bébé par des Tsiganes des quartiers nord de Marseille, dans une Ami 6 qu’ils avaient volée après un accident mortel. Sans papier depuis ce jour, ayant quitté jeune l’école avec un livre de récits et de légendes du monde offert par son prof d’histoire-géo, il vit de vols et est amoureux d’une jeune tsigane. Mais le jour de ses fiançailles, il est arrêté par la police, accusé d’avoir volé la bague… qu’il assure avoir achetée. Ses papiers (marocains avec une carte de séjour, il n’avait pas les moyens de se payer un faux passeport français) sont faux, bien sûr, et le ministère des affaires étrangères vient de lancer un nouveau programme d’accompagnement des expulsés de France: il sera donc accompagné dans son retour, médiatisé, par Jean-Pierre, jeune et brillant fonctionnaire bombardé « attaché humanitaire », en pleine rupture, qui doit le raccompagner « chez lui » et veiller à ce qu’il trouve un emploi. Sauf qu’Aziz n’a jamais vécu au Maroc, il s’inspire de son livre de contes pour imaginer une histoire, gobée par Jean-Pierre, et les voici errant dans le Haut-Atlas…

Mon avis : au fil des pages, on passe du monde des Tsiganes de Marseille au monde de Jean-Pierre, parvenu aux plus hautes études et qui un jour a eu honte de ses parents, du milieu de la sidérurgie à Uckange en Moselle. Le tout avec une interminable errance dans l’Atlas… et dans la mémoire des personnages, après l’histoire reconstituée d’Aziz, Jean-Pierre commence à écrire un récit de leur aventure (une parenthèse vers le milieu du livre), poursuivi finalement par Aziz, le narrateur principal à la première personne. Ce livre est désormais au programme scolaire, on y étudie apparemment l’image du double etc., de quoi sans doute dégoutter les lycéens de cette lecture (revoir Une vie de Guy Maupassant pour comprendre…). Mais c’est aussi un livre agréable à lire et d’une étonnante actualité, entre les quartiers nord de Marseille, la fermeture des derniers hauts fourneaux de Lorraine, l’expulsion des sans-papiers qui se poursuit sans fin et sans solution (plus question d’accompagnement humanitaire!).

Nans 2014, 19, 100% couture, le mètre et les bobines

Nans 2014, étape 19, 100% couture, mannequin, mètre-ruban, bobines et ciseauxJ’ai terminé le mannequin et brodé le mètre-ruban, les ciseaux et les bobines de la grille 100% couture parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013, dans lequel j’ai déjà réalisé une pochette pour ranger les couverts), dPic et Pic et Petits points (j’avais choisi leurs lettres pour le mot Adorise), j’ai un peu bougé les motifs en fonction de mes erreurs et du calage par rapport aux initiales A.E. brodées par Adorise.  Afin de m’accorder avec les couleurs déjà utilisées, j’ai utilisé pour cette grille la soie d’Alger rouge et les fils DMC 415, 3799 et 603. Motif de 26 cm sur 12.

Affiche pour le salon de Nans 2014Aventure à suivre jusqu’au salon de Nans-sous-Sainte-Anne 2014, les 3 et 4 mai prochains, et au delà (articles programmés), pour le concours d’idées 2014. Vous trouverez chez Marlie un feuilleton autour de l’histoire du beau torchon ancien d’Irénée Gerriet. J’ai déjà participé à ce concours en 2011 avec un motif brodé inspiré des bannières de Cluny terminé en trousse à deux compartiments, en 2012 avec des vaches rouges, en 2013 ma prairie fleurie, et aussi brodé le village de Nans-sous-Sainte-Anne sur une grille de Marie-Thérèse Saint-Aubin/MTSA.

Nans 2014, l'ensemble jusqu'à l'étape 19Revoir les étapes du torchon :

– le torchon brut

– la couture, pour ramener ses coutures à 53 sur 80 cm

– l’école sur une grille de Raquel Blasco trouvée dans Mains et merveilles n° 98, rêves d’automne, septembre/octobre 2013: le début avec enfants et chats, les autres enfants, l’école, les arbres et le banc

– Adorise, avec des lettres tirées de la grille l’atelier de couture de Pic et Pic et Petits points, parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le cadre sur une grille de Toute une vie à broder de Sophie Delaborde et Sylvie Castellano

– le lustre (Pampilles et cristal), grille d’Histoires de lin et parue dans Passion fil n° 17 (octobre 2012), le centre, la partie gauche, le lustre terminé.

– Bannières brodées pour Gigny, Baume, Cluny : le laboureur et le semeur (grilles de Christiane Vo-Ha),  la cuve à fouler et les vendangeurs (grille de Marie-Jeanne Lambert)

– Rêve de roses, grille de Rachida Collewette pour 123 Citrouille, parue dans Mains et merveilles n° 90, mai/juin 2012: le petit couple, l’ensemble

–  100% couture, grille Pic et Pic et Petits points parue dans Passion fil n° 18 (janvier 2013): le mannequin, le mètre et les bobines.

La statue de la Liberté de Poitiers a retrouvé un flambeau… à comparer avec le modèle de 1878

Poitiers, la statue de la liberté, carte postale ancienne, vue de près avec des enfants

Je vous ai déjà montré il y a longtemps la copie de la statue de la Liberté de Poitiers (et celle de Châteauneuf-la-Forêt). Je vous renvoie à ce premier article pour sa description et celle des centaines de copies qui existent, avec quelques variantes. A l’origine, elle portait un flambeau avec un globe, comme on peut le voir sur cette carte postale ancienne. Ce globe avait disparu depuis longtemps, on peu en voir une image sur sa fiche dans e-monumen.

Poitiers, la statue de la Liberté, 8, la tête de la statue, son diadème et le flambeauUn artiste (?) ou un restaurateur l’avait pourvue d’un flambeau doré en forme de suppositoire…

Statue de la Liberté de Poitiers, avec son nouveau globeMi-avril 2014, sur le budget participatif du quartier (un investissement de 2800€ d’après la presse locale…), elle a retrouvé un flambeau avec un globe.

Statue de la Liberté de Poitiers, avec son nouveau globe, vue rapprochéeVoici ce que ça donne de plus près… Il ne s’illumine pas la nuit!

La liberté de Châteauneuf-sur-Charente Un globe tout rond, différent de celui que porte la copie de Châteauneuf-la-Forêt.

Paris, arts et métiers, chapelle et copie de la statue de la Liberté devant le muséeEn cherchant dans mes photographies, j’ai retrouvé celles-ci qui datent d’octobre 2011. Il s’agit d’un tirage en bronze réalisé en 2010 du modèle d’exécution en plâtre au 1/16e, daté de 1878 et présenté dans la chapelle du musée des arts et métiers à Paris…

Paris, arts et métiers, chapelle et copie de la statue de la Liberté devant le musée, vue rapprochéeOups, elle est cachée dans l’ombre, la voici donc de plus près… flambeau plein, cannelé, différent des deux premiers. Vous remarquerez au passage qu’il n’y a pas d’inscription sur la table de la loi.

Paris, arts et métiers, copie de la statue de la Liberté devant le musée, signature de BartholdiElle porte donc la signature « A. Bartholdi, 1878, 1/8 ». Une autre version, de 3m de haut, a été présentée à l’exposition universelle de 1900, aujourd’hui conservée au musée d’Orsay.

De [Frédéric] Auguste Bartholdi (Colmar, 1834 – Paris, 1904), je vous ai déjà montré la fontaine monumentale à Lyon (1888), le sergent Hoff au cimetière du Père Lachaise à Paris, le monument à Rouget-de-Lisle à Lons-le-Saunier et les répliques des statues de la Liberté à Poitiers et Châteauneuf-la-Forêt, etc.

Paris, arts et métiers, chapelle et copie de la statue de la Liberté devant le musée, marque de la fonteLa marque de fonte est accompagnée d’un cachet « Édition du modèle du conservatoire national des arts et métiers ».

Paris, arts et métiers, chapelle et copie de la statue de la Liberté devant le musée, de dos, détail des piedsComme elle est présentée sur un socle beaucoup plus bas que les autres, on peut y distinguer des détails que l’on voit mal sur les autres, comme ses pieds chaussés de sandales et les fers de l’esclavage dont elle s’est libérée.

Paris, arts et métiers, chapelle et copie de la statue de la Liberté devant le musée, de dos, détail des fersVoici de plus près le détail de ces fers… Ça tombe bien, c’était hier la « journée de commémoration de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions » (revoir le mémorial de l’esclavage à Nantes).