La boîte que j’avais présentée au concours de Moncoutant (revoir le matériel, les contours, la première, la deuxième, la troisième et la quatrième faces, le toit, l’intérieur, mes achats) était revenue accompagnée d’un kit de Il était une fois. Tout arrive… Je l’ai brodé (mais pas d’idée pour la finition)… Après lavage à l’eau savonneuse et un bon repassage, il est impeccable, les tracés ont disparu… Fil fourni dans le kit (je dirais assez proche du 666), point de tige, point arrière, point de feston et un petit point d’œillet pour la queue. La zone cernée par le point avant mesure 17cm de côté. Je vais me méfier, que l’un des éléphants que j’ai cousus (ou pire, l’éléphant pris au piège d’Emmanuel Frémiet) ne revienne pas chez moi écraser les œufs…
Rosa de Knut Hamsun
Un livre qui attendait sagement dans ma bibliothèque (je l’avais lu il y a longtemps, quelques coquilles typographiques corrigées au fil des pages). L’auteur a reçu le prix Nobel de littérature en 1920. Pro-nazi, il a été condamné après la guerre.
Le livre : Rosa de Knut Hamsun, traduit du norvégien par Régis Boyer, Folio n° 2694, 1995, 247 pages, ISBN 9782070388263 [première édition en Norvège en 1908].
L’histoire : à Sirilund, un petit village norvégien, au 19e siècle. Deux personnages se partagent la propriété des bateaux de pêche et de la boutique, Mack et Benoni Hartvigsen, qui se fait appeler B. Hartwich. Un étudiant, Parelius, débarque, il souhaite rejoindre un de ses camarades pour faire un grand voyage à pied à travers la Norvège. Pour poursuivre son voyage, il lui faut d’abord un peu d’argent. Benoni l’embauche pour quelques travaux de peinture (en bâtiment et en tableau), jusqu’à l’arrivée de Rosa, énigmatique jeune femme dont l’étudiant tombe amoureux… Mais Benoni se la réserve… l’étudiant est alors embauché par la « baronne », fille fantasque de Mack. Finira-t-il par poursuivre son voyage ou va-t-il rester dans ce village?
Mon avis : deuxième volet d’un diptyque qui commence avec Benoni, que je ne me rappelle pas avoir lu. Un microcosme, des intrigues, une histoire d’amour, une trame classique? La narration à la première personne, par l’intermédiaire de l’étudiant, rend le roman très vivant. Une réflexion toujours d’actualité sur le pouvoir de l’argent: Mack et sa baignoire géante pour accueillir les filles, Benoni qui achète littéralement Rosa, déjà mariée, pour en faire sa propre femme, un système de « dons » à la boutique, pas si gratuits que ça, le riche et mystérieux anglais qui vit sur une île voisine. Et la peur ancestrale qui hante la baronne, l’apparition du personnage du « lapon », mystérieux, mythique, même s’il y a des éléments concrets (une idole de pierre).
Pour aller plus loin : voir le site sur Knut Hamsun (site danois, une série de pages en français)
Un vent de liberté… la broderie terminée
Et voilà, j’ai terminé la broderie du vent de liberté, sur une grille offerte récemment par Lili HR. J’ai choisi la toile de lin jaune qui ressemble à du canevas, fil à variations grises DMC 53, touches rouges en DMC 666 et contour en DMC 169, zone brodée 15 sur 12 cm.
Poitiers, le chemin de croix de Marie Baranger, église Sainte-Thérèse
En vous présentant l’église Sainte-Thérèse à Poitiers, je vous annonçais des articles sur les peintures de Marie Baranger (1902-2003). Je commence par vous montrer le chemin de croix, peint autour des fenêtres. Problème, il y a quatre fenêtres au sud (première ligne du photo-montage) et quatre au nord (ligne du bas)… donc deux « cases » de trop par rapport aux chemins de croix dont les quatorze stations sont normalisées, comme vous avez pu le voir sur ceux de Rosine Sicot dans l’église Saint-Hilaire à Niort ou de Jean Claro dans l’église Saint-Hilaire à Poitiers…
Qu’à cela ne tienne, une scène hors station a été ajoutée au début et à la fin… L’ensemble est peint dans des tons ocres et plutôt sombres, qui contrastent avec les autres peintures de l’église. Vous n’y voyez pas grand chose? Pas de panique, j’ai fait des vues de détail!
Les stations du chemin de croix sont marquées par une croix avec le texte de la station (repeint plusieurs fois, sans respecter l’inscription précédente, la superposition devient parfois illisible voire erronée, comme sur la station 8, sur le photomontage), un autre texte accompagne la plupart des stations, je vous en donnerai le texte au fur et à mesure, et sous chaque fenêtre sont peints les instruments de la passion du Christ (clous, fouet, marteau, couronne d’épines, corde), la plupart en très mauvais état suite à des infiltrations d’eau.
Marie Baranger n’a pas signé son œuvre, mais porté la mention suivante sur le dernier panneau peint (à droite de la quatrième fenêtre nord) : « Peint en l’année jubilaire de la rédemption, 1934-1935 ».
La première scène donc, à gauche du mur sud, porte la mention suivante : « Sainte mère de Dieu / que je compatisse / à votre douleur / pendant la passion / de votre fils ». En bas à gauche, un serpent coiffé d’une couronne rappelle le pêché originel, au centre de la scène, le Christ, agenouillé, accablé, avec une goutte de sang qui coule sur son front, et la Vierge Marie, debout, réconfortée par un personnage en grande partie masqué, au-dessus, les apôtres sont endormis dans la montagne, alors que tout en haut, un ange veille.
Station 1. « Jésus condamné à mort ». Le texte précise « Comme un agneau / il a gardé le / silence et / n’a pas ouvert / la bouche ». Le Christ est représenté debout, chaussé de sandales, un troupeau de moutons à ses pieds, les mains liées, la tête déjà couverte d’une couronne d’épine. Derrière lui, les trois juges lisent la sentence.
Station 2. « Jésus chargé de sa croix », « Jésus est libre parce qu’il l’a voulu ». Le Christ, debout, commence à porter sa croix. A ses pieds, un soldat romain, l’un debout, l’autre, réduit à une tête, armé d’un fouet et d’un gourdin.
Station 3. « Jésus tombe », « il a été brisé pour nos crimes ». En bas, le Christ trébuche, du sang dégouline de son front, au-dessus, les soldats veillent.
Station 4. « Jésus rencontre sa mère », « grande est comme la mer ta douleur ». Le Christ a repris sa croix, il rencontre Marie, voilée, de dos, ils semblent perdus dans un paysage urbain fait d’arcs boutants…
Station 5. « Simon aide Jésus », « J’ai espéré celui qui s’affligerait avec moi et il n’est pas venu ». Simon de Cyrène, un de ses enfants accroché à sa robe, allège le poids de la croix en la soutenant. Au-dessus, le paysage se dégage, laissant apparaître la montagne.
En haut de la troisième fenêtre sud, un ange porte le Sacré Cœur avec un message devenu difficile à lire : « Cœur de Jésus rassasié d’opprobre ».
Station 6. « Véronique essuie le visage du Christ », « Fais lever sur nous la lumière de ta face ». A gauche en prière, « Sainte Thérèse de la sainte face » (si ce n’était pas écrit sur sa robe, impossible à identifier); elle reçoit une flèche dans le cœur. Véronique tient le saint suaire sur lequel s’est imprimé le visage du Christ. A gauche du suaire, Jésus continue son chemin, la croix toujours soutenue à l’arrière par Simon.
Station 7. « Jésus retombe », « l’année de ma rédemption est venue ». Jésus est à nouveau tombé, agenouillé, il reçoit les coups de fouet des soldats.
On passe du côté nord, en commençant par la gauche…
Station 8. « Jésus et les femmes de Jérusalem », « que le méchant abandonne sa voie et le criminel ses pensées ». Les saintes femmes en prière, l’une debout, l’autre agenouillé, font face au Christ qui les bénit. Tout en haut, un personnage regarde la scène.
Station 9. « Jésus tombe de nouveau », « il grandira, il sera exalté et souverainement élevé ». Le Christ est affalé sur le rocher, une flèche lui indique le chemin à suivre. Il est toujours précédé de soldats armés de lances.
Station 10. « [Jésus] a été dépouillé de ses vêtements ». Le Christ, debout, de face, est en train d’être déshabillé par les soldats. La scène au-dessus reste un peu mystérieuse (liée à sainte Thérèse?)
Station 11. « [Jésus] a été crucifié », « toutes les nations lui seront soumises ». La croix disparaît sous le corps du Christ, les soldats lui ont déjà cloué sa main gauche. Tout en haut, l’inscription « Suscipe sancte Pater hanc immaculata Hostiam » est un texte de bénédiction de l’ordinaire de la messe… dans une version abrégée, en principe, c’est « Suscipe sancte Pater omnipotens aeterne Deus, hanc immaculatam hostiam« .
Station 12. « [Jésus] est mort », Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son fils unique », et « votre roi » à gauche de la tête du Christ (sa couronne royale gît au pied de la croix, à côté d’un serpent qui fuit, Jésus a toujours la couronne d’épines sur la tête). Un prêtre (l’abbé Joseph Bressollette, qui a organisé les travaux de déménagement de l’église) lit une Bible ou un bréviaire sur la gauche, sur la droite, la Vierge et, peinte en rouge, Marie-Madeleine. L’orage se déchaîne avec de gros éclairs. On aperçoit un petit personnage, le centurion repentant…
Station 13. « Jésus est remis à sa mère », « oh qu’elle fut triste et affligée la mère sainte et bénie du Fils unique de Dieu ». Joseph d’Arimathie détache doucement le corps du Christ de la croix, retenu par des draps. A gauche, la Vierge, jusqu’ici vêtue de noir, est maintenant couverte d’un long vêtement ocre et coiffée d’un voile blanc. Sur la droite, les saintes femmes ont préparé le suaire et le tiennent prêt à recevoir le corps du Christ.
Station 14. « [Jésus] a été enseveli », « celui qui mange ma chair, celui-là à la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ». Le Christ, dans son linceul, est entouré des saintes femmes, à ses pieds, deux hommes semblent être des prêtres. En-dessous, deux soldats censés surveiller le tombeau, mais l’un s’est déjà endormi. Au-dessus, le jardin des oliviers, dont la barrière est fermée…
La dernière scène est une scène additionnelle. « Jésus est ressuscité, il est toujours avec vous, Alléluia ». Tout en haut, le Christ victorieux, tout de blanc vêtu, bénit le peuple en tenant une croix dans sa main gauche. En dessous, un diacre (le neveu de l’abbé) l’encense, alors que tout en bas, un diable au corps de lion capitule.
Photographies de novembre 2012 et avril 2013.
Après le homard et le poisson… les crêpes!
Luna n’est pas tombée loin… Ce projet ne concerne pas la mer, mais la cuisine… Après le homard et le poisson, voici le dessert… des crêpes aux fruits rouges!
Modèle tiré du livre Un été à la mer de Sophie Delaborde (paru chez Mango pratique en 2007), dans lequel j’ai déjà réalisé un crabe terminé en pochette, un marque-page marin et un Ouille! terminé en trousse…
Zone brodée 4 sur 18 cm, en DMC 915, sur une toile de lin d’ameublement.
Le monument à Villebois-Mareuil par Raoul Verlet à Nantes
Allez, nous poursuivons la découverte de l’œuvre de Raoul Verlet (Angoulême, 1857 – Cannes, 1923), après le monument aux morts de 1870, dit monument aux mobiles de la Charente et le monument à Sadi Carnot à Angoulême, puis le monument à Adrien Dubouché à Limoges, voici le monument à Georges de Villebois-Mareuil à Nantes (place de la bourse).
Juste après la mort de Villebois-Mareuil, un comité de souscription publique est mis en place et siège à Paris. Il s’agit de réunir la somme nécessaire à l’érection d’un monument à Nantes, la ville où il a passé son enfance, par l’intermédiaire du journal La liberté. Il lance un concours et choisit le projet présenté par l’architecte Henri [Adolphe Auguste] Deglane (Paris, 1857 – Paris, 1931, oups, ma photographie de sa marque était floue, je ne l’ai pas mise, mais depuis, Mamazerty m’a fait une belle photographie bien nette!) et le sculpteur Raoul Verlet (« R. Verlet sculpt. »), qui avaient déjà collaboré pour le monument à Sadi Carnot à Angoulême.

La maquette en plâtre, datée de 1900, a été donnée en 1926 avec le fond d’atelier de l’artiste par sa veuve au musée des Beaux-Arts d’Angoulême. D’après la fiche du musée, cette maquette a été détruite après 1955. Un « portrait du colonel de Villebois-Mareuil » est présenté par Raoul Verlet au salon des artistes français de 1901 sous le n° 3587 et « monument à Villebois-Mareuil » au salon des artistes français de 1902 sous le n° 2915 (sur la même page que Le Rhône et la Saône par André Vermare).
Et voici une deuxième signature du sculpteur Raoul Verlet, sur le socle, trouvée par Mamazerty.
Ce dernier pourrait être cet autre monument plus modeste, à Grez-en-Bouère en Mayenne, le village où il était né le 22 mars 1847, réalisé (avec le reliquat de la souscription?) également avec l’architecte Henri Deglane.

revenons à Nantes.. La fonte est réalisée par Antoine Durenne, dont on voit ici la marque : « Etabents métallurgiques A. Durenne Paris ». Une très belle version de la marque (que l’on trouve aussi sur le monument aux morts de Saint-Benoît près de Poitiers)…
Le monument a été inauguré le 26 octobre 1902. Vous pouvez voir la couverture de la plaquette (voir page 5 du document) et une photographie de cette cérémonie d’inauguration sur le site des archives municipales de Nantes. L’une des plaques apposées sur le socle témoigne de cette inauguration :
Ce monument / offert à la ville de Nantes / et le comité d’organisation / de la souscription publique / ouverte pas le journal la Liberté / a été inauguré le 26 octobre 1902 / sous les auspices de la municipalité.
La grille n’est mise en place qu’en 1903. En 1909, un projet de déplacement est abandonné.

Le monument se compose d’un haut piédestal avec la dédicace à l’avant et la mention de la souscription à l’arrière, d’une plaque de bronze à droite et à gauche, et au sommet, d’un groupe sculpté en bronze (Villebois-Mareuil et une allégorie). La maquette en plâtre montrait un projet un peu différent: si le groupe sculpté avec le soldat et l’allégorie dominent bien le monument, à leurs pieds se trouvait sur l’arrière une entrée de mine avec des outils, une vieille femme et des enfants, devant, une femme allongée nue, et sur le côté, tirailleur boer armé. Je n’ai pas trouvé de document sur le changement de programme entre la maquette et la réalisation, ce n’était pas une question d’argent, pour une fois, puis que projet était chiffré à 42.000 francs alors que la souscription en avait rassemblé 45.000…
La dédicace sur le socle résume en quelques lignes la vie de Villebois-Mareuil:
Au colonel / de / Villebois-Mareuil / né à Nantes / le 22 mars 1847 / mort / au champ d’honneur / à Boshof Transvall / le 5 avril 1900.

Villebois-Mareuil est représenté mortellement touché, encore debout mais tombant en arrière, retenu par une allégorie (représentant l’Afrique?) portant un drapeau déployé. La statue a échappé aux fontes de 1943/1944, un journal ayant mis en avant que Villebois-Mareuil avait combattu contre les Anglais, mais a perdu son épée lors du démontage et du remontage.
L’allégorie embrasse (au sens propre) le soldat mourant. Ce dernier est représenté en tenue de combat avec son équipement.

Lors de la guerre de 1870-1871, il est affecté à une compagnie de chasseurs à pied à Tours, siège du gouvernement provisoire. En janvier 1871, il combat, avec l’armée de la Loire, dans les faubourgs de Blois, lorsqu’il est blessé. Cette blessure lui vaut d’être élevé au rang de capitaine.

Il est représenté galvanisant ses troupes au centre du relief. Sur la droite, un soldat a été mortellement touché, remarquez son couvre-chef fixé hors du cadre du relief.
Après avoir combattu dans les troupes coloniales (en Tunisie en 1881, nommé colonel en 1892), il démissionne de l’armée en 1895 et participe à la création de la ligue royaliste et antisémite de l’Action Française.

En 1899, lors du déclenchement de la seconde Guerre des Boers après l’affaire de Fachoda, il s’enrôle aux côtés des Boers contre l’Empire britannique. Il débarque en Afrique le 22 novembre 1899, au Mozambique. Il rejoint le Transvaal et est nommé à la tête de plusieurs unités de la Légion des étrangers. Il est tué le 5 avril 1900 à Boshof au nord de la colonie du Cap, aujourd’hui en Afrique-du-Sud.
Sur le côté gauche du relief, Villebois-Mareuil, touché, est à la tête des troupes étrangères qui semblent équipées de bric et de broc (dénoncé par Villebois-Mareuil avant le combat), alors qu’en face, les Anglais sont correctement armés avec de nombreuses munitions.
Photographies de juillet 2012.
Pour aller plus loin, lire le catalogue réalisé par Béatrice Rolin, Fantômes de pierre : La sculpture à Angoulême 1860-1930, éditions du Germa à Angoulême (1995).
Merci Luna!
Depuis quelques mois, j’ai rejoint le SAL (projet de broderie en commun) « Chat va vider mon placard » organisé par Luna… Chaque mois, elle réalise un tirage au sort parmi les participantes aux SAL qu’elle organise… J’ai été l’heureuse élue ce mois-ci! Un énorme merci à Luna pour cette belle échevette « potion magique » des Fils du Rhin. Vous avez vu aussi sa belle carte assortie? Allez vite rendre visite à Luna!
Pour ce SAL, j’ai choisi d’abord la grille Olga, dessinée par Paulette Stewart pour Plum Street Samplers : voir mon avancée en novembre et décembre 2012 et terminée en janvier 2013. J’ai ensuite choisi le chat de la grille de mars pour Broder’idées 2013, puis Champignon, sur une grille d’Isabelle Haccourt Vautier (voir la queue et le corps).
Top BD des blogueurs d’avril 2013
Le classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois d’avril est arrivé… Avec un autre lecteur, je suis un peu responsable de la sortie du classement de Saison brune de Philippe Squarzoni. Je lui ai mis 14, j’ai eu du mal avec le graphisme, même si je lui reconnais le mérite de s’être attaqué à un sujet complexe. Après avoir participé à la chute de Gaza 1956 de Joe Sacco (je suis en train de lire d’autres albums de cet auteur) en mars, je vais décevoir les camarades qui participent à ce classement…
Comme d’habitude, en gras, les albums que j’ai chroniqués ici… J’en aurai bientôt plus, j’ai lu ces dernières semaines quelques autres livres du TOP, il me reste à écrire les billets.
Merci à Yaneck / Les chroniques de l’invisible pour ces savants calculs et cette organisation. Et avec le choix de chroniquer à parité des BD d’hommes et de femmes, j’espère que des auteures (en plus de Marjanne Satrapi, dont Persépolis descend dans le classement) entreront dans ce classement…
1- (=) Le journal de mon père, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.88
2- (=) Maus, Art Spiegelmann, Flammarion, 18.57, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
3- (=) Persépolis, Marjanne Satrapi, L’Association, 18.55
4- (=) Un printemps à Tchernobyl, Emmanuel Lepage, Futuropolis, 18.53, voir mon avis
5- (=) Asterios Polyp, David Mazzuchelli, Casterman, 18.5
6- (=) Idées Noires, Franquin, Fluide Glacial, 18.5
7- (=) NonNonBâ, Shigeru Mizuki, Cornélius, 18.5
8- (=) Urban Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, 18.48, Tome 1, Tome 2,
9- (=) Daytripper, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics, 18.41
10- (=) Tout seul, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest, 18.36
11- (=) Portugal, Cyril Pedrosa, Dupuis, 18.3
12- (+) Le beau voyage, Zidrou, Benoît Springer, Dargaud, 18.29
13- (=) Universal War One, Denis Bajram, Soleil, 18.27, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
14- (=) V pour Vendetta, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt, 18.22
15- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, Van Hamme, G. Rosinski, Casterman, 18.19
16- (=) Rork, Andreas, Le Lombard, 18.18, Intégral tome 1, Intégrale tome 2,
17- (-) Alice au pays des singes, Tébo, Nicolas Keramidas, Glénat, 18.18
18- (=) Le sommet des dieux, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, 18.16, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
19- (=) Les enfants de Jessica tome 1, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis, 18.16
20- (-) Les ignorants, Etienne Davodeau, Futuropolis, 18.13, je l’ai aussi beaucoup aimé
21- (N) Scalped, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, 18.13, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
22- (=) Quartier Lointain, Jiro Taniguchi, Casterman, 18.04, je l’ai lu aussi, voir mon avis
23- (=) Herakles tome 1, Edouard Cour, Akiléos, 18.01
24- (=) Les derniers jours de Stefan Sweig, L. Seksik, Guillaume Sorel, Casterman, 18
25- (-) Habibi, Craig Thompson, Casterman, 17.95
26- (=) Il était une fois en France, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, 17.94, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
27- (=) Gaza 1956, Joe Sacco, Futuropolis , 17.92, voir mon avis : Gaza 1956
28- (=) Pinocchio, Winschluss, Les Requins Marteau, 17.85
29- (=) Abélard, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud , 17.83, Tome 1, Tome 2.
30- (=) Manabé Shima, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier, 17.83
31- (+) L’enfant cachée, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Le Lombard, 17.83
32- (N) Les carnets de cerise tome 1, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, 17.83
33- (=) Les folies Bergères, Zidrou, Francis Porcel, Dargaud, 17.83, voir mon avis sur Les folies Bergères
34- (=) Pyongyang, Guy Delisle, Delcourt, 17.8, j’en ai parlé ici
35- (=) Azimut tome 1, Wilfrid Lupano, Jean-Baptiste Andréae, Vents d’Ouest, 17.75
36- (N) La petite famille, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière, 17.75
37- (=) Une métamorphose iranienne, Mana Neyestani, Editions Ca et là, 17.75
38- (=) L’histoire des trois Adolf,Osamu Tezuka, Tonkam, 17.75
39- (=) Moi, René Tardi, prisonnier au Stalag IIB, Jacques Tardi, Casterman, 17.7
40- (=) Trois Ombres, Cyril Pedrosa, Delcourt, 17.69
41- (=) Holmes, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
42- (=) Anjin-san, Georges Akiyama, Le Lézard Noir, 17.67
43- (=) Lorenzaccio, Régis Peynet, 12 Bis, 17.67
44- (=) Le singe de Hartlepool, Wilfrid Lupano, Jérémie Moreau, Delcourt 17.5
45- (=) L’orchestre des doigts, Osamu Yamamoto, Editions Milan, 17.5, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
46- (=) Un ciel radieux, Jiro Taniguchi, Casterman, 17.5
47- (=) Alpha… Directions, Jens Harder, Editions de l’An 2, 17.5
48- (=) Les seigneurs de Bagdad, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics 17.5
49- (=) La chronique des immortels, Von Eckartsberg, Van Kummant, Paquet 17.5, Tome 1, Tome 2,
50- (=) Une araignée, des tagliatelles et au lit, tu parles d’une vie! , C. Jourdy, Drozophile 17.5
Une nouvelle broderie rouge
Pour un petit projet, j’ai brodé un motif tiré de Les poyas à broder et à coudre de Bernadette Baldelli, dans lequel j’ai déjà réalisé deux vaches qui entourent un vacher, et deux autres vaches précédées de celui-ci pour le concours de Nans 2012. J’ai juste ajouté un motif en largeur pour la frise.
Toile de lin d’ameublement, zone brodée de 8 sur 4 cm, fil de soie d’Alger rouge acheté l’année dernière et déjà utilisé pour un coussin magique.
PS: aujourd’hui, c’est la journée de l’abolition de l’esclavage… vous pouvez relire mon article sur le mémorial de l’esclavage à Nantes.
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Le n° 100 de l’Actualité Poitou-Charentes
La revue l’Actualité Poitou-Charentes, dont je vous mets régulièrement des articles en référence, a fêté il y a une quinzaine de jours la sortie de son centième numéro (avril, mai et juin 2013), avec un carton d’invitation très original, par Kôichi Kurita, un artiste dont je vous reparle très vite.
Cette revue est une revue trimestrielle d’actualité scientifique, écrite par des chercheurs (et des étudiants qui trouvent ici une publication résumée de leurs travaux) travaillant ou originaires de Poitou-Charentes. Le premier numéro est paru en 1987.
Le thème central du numéro est cette fois « Regards sur le Poitou-Charentes », avec des approches très variées avec de belles illustrations (photographies de chaque article, dessins de Glen Baxter et Marie Tijou…), voir le sommaire ici… Il y a beaucoup de choses à apprendre, ou à déguster des yeux (la recette trimestrielle de Denis Montebello illustrée par Marc Deneyer qui a aussi illustré l’article Saveurs de Antoine Emaz)… ou au buffet lors du lancement! Vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies de la région Poitou-Charentes (y compris à la boutique de l’abbaye de Ligugé où vous trouverez aussi du scofa 😉 ), chez les marchands de journaux ou sur abonnement…
Vous y retrouverez des lieux ou des auteurs dont je vous ai déjà parlé au fil des pages, soit par ordre d’apparition dans ce numéro, Glen Baxter, Grégory Vouhé (avec un article sur la vicomté de Thouars, et pour l’hôtel de ville de Poitiers, la science de Barrias et la pose de la première pierre), Gilles Clément, Marc Deneyer, Alberto Manguel, l’ancien lycée de jeunes filles devenu musée d’Agesci à Niort, Claude Pauquet, Denis Montebello, Tadashi Kawamata (il faudra quand même que je vous montre son chemin de Melle après ses œuvres à Chaumont-sur-Loire ou à Lavau-sur-Loire)