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Kobra, de Deon Meyer

Couverture de Kobra, de Deon MeyerUn livre acheté en poche pour le dernier voyage à Paris… J’arrive à lire maintenant une trentaine de pages dans ce format sans ma caméra  s’il y a assez de lumière et si les pages ne pas trop de transparentes 😉 . De Deon Meyer, j’ai déjà lu 13 heures.

Le livre : Kobra, de Deon Meyer, traduit de l’anglais (Afrique-du-Sud) par Estelle Roudet, collection Seuil policier, éditions du Seuil, 2014, 448 pages, ISBN 9782021155006 (lu en poches, Point Policier n°4211, 2015).

L’histoire : de nos jours en Afrique-du-Sud. Trois morts sont retrouvés dans la maison d’hôtes d’un domaine viticole de Franschhoek, un employé de la propriété et deux gardes du corps, anciens policiers d’élite, embauchés par un client britannique, Paul Anthony Morris, qui a disparu. Les douilles des balles sont toutes gravées d’une tête de cobra. Très vite, grâce aux données d’interpol, Benny Griessel, l’enquêteur, s’oriente sur la trace d’un tueur professionnel qui a exécuté divers contrats en Europe. Mais qui est Paul Morris, le consulat, la hiérarchie, un autre service de police, tout le monde semble se liguer pour qu’il ne le découvre pas… Sur le port, aux abords d’un centre commercial, le jeune Tyrone Kleinboo, pickpocket professionnel pour payer les études de médecine de sa sœur, dérobe une portefeuille dans le  sac d’une touriste. Alors qu’il est arrêté et conduit au poste de sécurité, tous les vigiles sont à leur tour abattus, à nouveau des douilles gravées, mais Tyrone a visiblement réussi à s’échapper…

Mon avis : un polar dans le milieu de l’intelligence économique. Le disparu est en fait un mathématicien qui a écrit un algorithme pour traquer l’argent sale dans le flux des transactions financières mondiales. Paradoxalement, il milite aussi pour que le gouvernement britannique flique moins les données numériques des citoyens. En parallèle à l’enquête, cet aspect de la finance internationale, de la complicité des grandes banques, à peine ébauchée, de l’argent du crime mais aussi des politiciens corrompus, aurait mérité d’être plus développé (même en dehors du contexte récent des Panama papers…). Le suspense est maintenu au fil des pages, avec une efficace technique narrative de changement de points de vue, mais j’aime bien les thrillers qui en même temps ouvrent les yeux sur un aspect de la société.

 

Le monument à Villebois-Mareuil par Raoul Verlet à Nantes

Nantes, monument à Villebois-Mareuil, carte postale ancienneAllez, nous poursuivons la découverte de l’œuvre de Raoul Verlet (Angoulême, 1857 – Cannes, 1923), après le  monument aux morts de 1870, dit monument aux mobiles de la Charente et le monument à Sadi Carnot à Angoulême, puis le monument à Adrien Dubouché à Limoges, voici le monument à Georges de Villebois-Mareuil à Nantes (place de la bourse).

Nantes, monument à Villebois-Mareuil, signature de Deglane sur le socle, cliché MamazertyJuste après la mort de Villebois-Mareuil, un comité de souscription publique est mis en place et siège à Paris. Il s’agit de réunir la somme nécessaire à l’érection d’un monument à Nantes, la ville où il a passé son enfance, par l’intermédiaire du journal La liberté. Il lance un concours et choisit le projet présenté par l’architecte Henri [Adolphe Auguste] (Paris, 1857 – Paris, 1931, oups, ma photographie de sa marque était floue, je ne l’ai pas mise, mais depuis, Mamazerty m’a fait une belle photographie bien nette!) et le sculpteur Raoul Verlet (« R. Verlet sculpt. »), qui avaient déjà collaboré pour  le monument à Sadi Carnot à Angoulême.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil,  signature de Raoul Verlet sculpteur

La maquette en plâtre, datée de 1900, a été donnée en 1926 avec le fond d’atelier de l’artiste par sa veuve au musée des Beaux-Arts d’Angoulême. D’après la fiche du musée, cette maquette a été détruite après 1955. Un « portrait du colonel de Villebois-Mareuil » est présenté par Raoul Verlet au salon des artistes français de 1901 sous le n° 3587 et « monument à Villebois-Mareuil » au salon des artistes français de 1902 sous le n° 2915 (sur la même page que Le Rhône et la Saône par André Vermare).

Nantes, monument à Villebois-Mareuil, signature de Raoul Verlet sur le socle, cliché MamazertyEt voici une deuxième signature du sculpteur Raoul Verlet, sur le socle, trouvée par Mamazerty.

Monument à Villebois-Mareuil à Grez-en-BouèreCe dernier pourrait être cet autre monument plus modeste, à Grez-en-Bouère en Mayenne, le village où il était né le 22 mars 1847, réalisé (avec le reliquat de la souscription?) également avec l’architecte Henri Deglane.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, marque du fondeur Durenne

revenons à Nantes.. La fonte est réalisée par Antoine Durenne, dont on voit ici la marque : « Etabents métallurgiques A. Durenne Paris ». Une très belle version de la marque (que l’on trouve aussi sur le monument aux morts de Saint-Benoît près de Poitiers)…

Nantes, monument à Villebois-Mareuil, carte de l'inauguration du monumentLe monument a été inauguré le 26 octobre 1902. Vous pouvez voir la couverture de la plaquette (voir page 5 du document) et une photographie de cette cérémonie d’inauguration sur le site des archives municipales de Nantes. L’une des plaques apposées sur le socle témoigne de cette inauguration :

Ce monument / offert à la ville de Nantes / et le comité d’organisation / de la souscription publique / ouverte pas le journal la Liberté / a été inauguré le 26 octobre 1902 / sous les auspices de la municipalité.

La grille n’est mise en place qu’en 1903. En 1909, un projet de déplacement est abandonné.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, deux vues générales

Le monument se compose d’un haut piédestal avec la dédicace à l’avant et la mention de la souscription à l’arrière, d’une plaque de bronze à droite et à gauche, et au sommet, d’un groupe sculpté en bronze (Villebois-Mareuil et une allégorie). La maquette en plâtre montrait un projet un peu différent: si le groupe sculpté avec le soldat et l’allégorie dominent bien le monument, à leurs pieds se trouvait sur l’arrière une entrée de mine avec des outils, une vieille femme et des enfants, devant, une femme allongée nue, et sur le côté, tirailleur boer armé. Je n’ai pas trouvé de document sur le changement de programme entre la maquette et la réalisation, ce n’était pas une question d’argent, pour une fois, puis que projet était chiffré à 42.000 francs alors que la souscription en avait rassemblé 45.000…

La dédicace sur le socle résume en quelques lignes la vie de Villebois-Mareuil:

Au colonel / de / Villebois-Mareuil / né à Nantes / le 22 mars 1847 / mort / au champ d’honneur / à Boshof Transvall / le 5 avril 1900.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, deux vues rapprochées, de face et de côté

Villebois-Mareuil est représenté mortellement touché, encore debout mais tombant en arrière, retenu par une allégorie (représentant l’Afrique?) portant un drapeau déployé. La statue a échappé aux fontes de 1943/1944, un journal ayant mis en avant que Villebois-Mareuil avait combattu contre les Anglais, mais a perdu son épée lors du démontage et du remontage.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, détail des visages et de la besaceL’allégorie embrasse (au sens propre) le soldat mourant. Ce dernier est représenté en tenue de combat avec son équipement.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, plaque de la bataille de Blois, vue générale

Lors de la guerre de 1870-1871, il est affecté à une compagnie de chasseurs à pied à Tours, siège du gouvernement provisoire. En janvier 1871, il combat, avec l’armée de la Loire, dans les faubourgs de Blois, lorsqu’il est blessé. Cette blessure lui vaut d’être élevé au rang de capitaine.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, plaque de la bataille de Blois, trois vues de détail

Il est représenté galvanisant ses troupes au centre du relief. Sur la droite, un soldat a été mortellement touché, remarquez son couvre-chef fixé hors du cadre du relief.

Après avoir combattu dans les troupes coloniales (en Tunisie en 1881, nommé colonel en 1892), il démissionne de l’armée en 1895 et participe à la création de la ligue royaliste et antisémite de l’Action Française.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, plaque de la bataille de Boshof, vue générale

En 1899, lors du déclenchement de la seconde Guerre des Boers après l’affaire de Fachoda, il s’enrôle aux côtés des Boers contre l’Empire britannique. Il débarque en Afrique le 22 novembre 1899, au Mozambique. Il rejoint le Transvaal et est nommé à la tête de plusieurs unités de la Légion des étrangers. Il est tué le  5 avril 1900 à Boshof au nord de la colonie du Cap, aujourd’hui en Afrique-du-Sud.

Nantes, le monument à Villebois-Mareuil, plaque de la bataille de Boshof, deux vues de détailSur le côté gauche du relief, Villebois-Mareuil, touché, est à la tête des troupes étrangères qui semblent équipées de bric et de broc (dénoncé par Villebois-Mareuil avant le combat), alors qu’en face, les Anglais sont correctement armés avec de nombreuses munitions.

Photographies de juillet 2012.

Pour aller plus loin, lire  le catalogue réalisé par Béatrice Rolin, Fantômes de pierre : La sculpture à Angoulême 1860-1930, éditions du Germa à Angoulême (1995).

13 heures de Deon Meyer

Couverture de 13 heures de Deon Meyer pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé à la médiathèque, je voulais le dernier dont j’ai lu plusieurs bonnes critiques, mais il n’était pas encore arrivé…

Le livre : 13 heures de Deon Meyer, traduction de l’anglais (Afrique-du-Sud) par Estelle Roudet, collection Seuil policier, éditions du Seuil, 2010, 462 pages, ISBN 9782020977692.

L’histoire : au Cap en Afrique-du-Sud de nos jours. à partir de 5h36 du matin et jusqu’au soir… Une jeune femme blanche est retrouvée sauvagement assassinée près d’une église… Une autre jeune femme fuit éperdument devant un groupe de cinq poursuivants, blancs et noirs, qui la traquent. Bennie Griessel, alcoolique juste sevré et chassé par sa femme, est chargé de superviser l’enquête menée officiellement par Vusumuzi Nbabani… Très vite, l’affaire s’avère sensible, la jeune femme assassinée est une touriste américaine qui participait à un tour en Afrique, elle logeait avec son groupe dans une auberge de jeunesse… et la femme traquée est probablement son amie, également disparue… A peu près au même moment, Alexandra Barnard, ancienne chanteuse alcoolique, est réveillée par les hurlements de sa femme de ménage. Près d’elle le corps de son mari assassiné… mais est-ce vraiment elle qui l’a tué? L’enquête est menée à un train d’enfer, la jeune femme traquée sera-t-elle retrouvée vivante?

Mon avis : un polar bien mené, avec des descriptions de la contradiction de l’Afrique-du-Sud post-apartheid. Un policier blanc (mais alcoolique sevré seulement depuis quelques mois) supervise une équipe d’enquêteurs noirs et métis, des Zoulous et des Xhosas, une mosaïque de couleurs… et de préjugés. En toile de fond, des interrogations sur la corruption, la dernière vague d’arrestations a-t-elle éliminé ce mal endémique? La description de la société m’a d’ailleurs beaucoup plus intéressée que la partie enquête en tant que telle…

Scènes de la vie d’un jeune garçon de J.M. Coetzee

Couverture de Scènes de la vie d'un jeune garçon de JM Coetzee pioche-en-bib.jpgAprès avoir lu L’été de la vie de J. M. Coetzee, j’ai eu envie de reprendre son autobiographie depuis le début…. J’ai emprunté ce livre à la médiathèque.

Le livre : Scènes de la vie d’un jeune garçon, de J. M. Coetzee, traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Catherine Glenn-Lauga, éditions du Seuil (existe au format poche), 190 pages, 1997, ISBN 9782020321037.

L’histoire : à Worcester en Afrique-du-Sud, dans les années 1950. John vit avec son frère une vie d’enfant très protégé par ses parents, son père, avocat, vient de rentrer de la guerre et n’a plus de cabinet, sa mère avait été institutrice mais ne travaille pas. Alors qu’à l’école et chez les scouts, il semble inadapté à la vie (il est trop protégé par ses parents, pas battu par eux), il nous livre une vue sans complaisance de l’école qui maltraite les enfants, et pourtant, c’est une école réservée aux blancs… Il suit un enseignement en anglais, méprise les Afrikaners, leur langue et leur grossièreté, est fasciné par les métis et les noirs, mis à l’écart… À l’école, le choc des religions est bien vivant. Comme ses parents ne lui ont pas donné de consigne et qu’il est fasciné par Rome et la Grèce antique, il se déclare catholique romain… Il est alors rejeté de la majorité des protestants, traité de « juif » (ces derniers sont les seuls qui ne semblent pas le tourmenter)… et les catholiques ont des doutes sur sa foi puisqu’il ne vient pas au catéchisme… À la maison, c’est la mère qui semble tenir le ménage, le père est effacé… jusqu’au retour (catastrophique) à la vie d’avocat au Cap…

Mon avis : beaucoup d’humour et d’auto-dérision dans ce récit, peut-être pas autant que dans le dernier paru, L’été de la vie, mais tous les ingrédients sont déjà là… La lecture de ce premier volume permet aussi de mieux comprendre sa relation avec son père dans le dernier tome. il faudra que je lise aussi Vers l’âge d’homme pour boucler la boucle de l’autobiographie de ce prix Nobel de littérature (2003).

L’été de la vie de J. M. Coetzee

logo du chalenge 1% rentrée littéraire 2010 Jacquette de l'été de la vie de JM Coetze Avec ce livre dont on parle beaucoup, j’inaugure mes lectures du défi du challenge du 1 % rentrée littéraire 2010, repris par Schlabaya, j’alimente ma page des prix Nobel de littérature (2003 pour JM Coetzee) et celle de mon tour du monde en lecture, défi organisé par Livresque.

Le livre : L’été de la vie de J. M. Coetzee, traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Catherine Lauga du Plessis, éditions du Seuil (possibilité de lire le premier chapitre), 316 pages, 2010, ISBN 97820210002906.

L’histoire : de 1972 à 1975 (carnets de Coetzee en Afrique-du-Sud), en septembre 2007 à Sheffield en Angleterre (interview de Martin), en décembre 2007 à Saõ Paulo au Brésil (Adriana) et à Sommerset West en Afrique-du-Sud (Margot), en janvier 2008 à Paris (Sophie), en mai 2008 à Kingston en Ontario (Julia). Un universitaire anglais réalise à travers le monde une série d’entretiens avec des personnes qui ont connu Coetzee, récemment décédé (dans le livre…). Il a choisi de s’entretenir avec Julia, une ancienne amante qui rapporte leur brève liaison, Margot, une cousine qui raconte un noël en famille près de Merwille, Adriana, une danseuse brésilienne dont le mari est dans le coma suite à une agression et dont il a la fille en cours particulier, Martin, avec qui il a été en concurrence pour un poste à l’université du Cap, Sophie, avec qui il a réalisé un cours sur la littérature africaine.

Mon avis : une forme très originale d’autobiographie romancée… S’imaginer mort et sa vie racontée par des personnes qui l’ont connu, voilà le parti choisi par Coetzee (sans prénom, c’est son choix, parfois John dans les entretiens), un portrait pessimiste, qui montre un homme terne, mal peigné et pas toujours agréable, qui vit avec son père mais qui n’approuve pas ses positions sur l’apartheid, mais dont il dresse un portrait très sensible dans les dernières pages. Un livre brillant, que j’ai dévoré lors de mes dernières vacances… L’apartheid, la place des métisses surtout, sont en filigrane tout au long du livre. Derrière un récit (enfin, des récits) en apparence d’interview, des questions importantes sont abordées. Par exemple, pour Margot, il s’agit de la lecture par l’universitaire de la transcription d’un premier entretien… Margot n’y reconnaît pas ses mots, a dû mal avec une transcription à la troisième personne, trouve que l’universitaire a romancé et trahi certains de ses propos. Une critique de l’entretien par le sociologue ou l’ethnologue derrière quelques phrases au passage. Un peu sur le même thème, Martin, s’interroge sur le choix des témoins. Coetzee aborde aussi au fil des pages, juste par évocation, certains de ses livres… Terre de crépuscule avec Julia, Foe avec Adriana, Au cœur de ce pays avec Sophie, etc.

Du même auteur, j’ai aussi lu Scènes de la vie d’un jeune garçon.

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de l’Afrique-du-Sud.

Le cerveau de Kennedy de Henning Mankell

Couverture du cerveau de Kennedy de Mankell J’avais acheté ce livre en poche dans une librairie de la rue Mouffetard à Paris (retrouvez l’arbre à lettres sur leur blog), lors de mon séjour en février, pour le train… mais ne l’ai lu qu’un peu plus tard. Henning Mankell est un écrivain engagé, il a été arrêté le 31 mai 2010 dans les eaux internationales lors de la scandaleuse bavure d’Israël contre la flottille de la paix qui voulait ravitailler Gaza.

Le livre : Le cerveau de Kennedy, de Henning Mankell, traduit du suédois par Rémi Cassaigne, collection Points (n° 2301), éditions du Seuil, 426 pages, 2009, ISBN 9782757816356 (première édition en suédois : 2005, en français : 2009).

L’histoire : à l’automne 2004, en Europe (Grèce, Suède, Espagne), en Australie, en Afrique (Afrique-du-Sud et Mozambique). L’archéologue Louise Cantor part de son chantier du Péloponnèse pour rentrer en Suède, où elle doit présenter une communication sur la céramique à un colloque. En sortant de la salle de conférence, elle se réjouit de revoir son fils Henrik. Mais celui-ci ne répond pas au téléphone, et pour cause, elle le retrouve quelques heures plus tard mort dans son lit. Suicide aux somnifères, dit la police. Elle croit plutôt à un meurtre, parce qu’il était en pyjama et n’en portait jamais… Elle part d’abord à la recherche de son ex-mari, Aron, crack d’informatique, qu’elle retrouve en Australie. Ils découvrent que Henrik avait un appartement inconnu d’eux, à Barcelone. Ils commencent une enquête à deux, mais très vite, Aron disparaît. Morte de peur, Louise poursuit son enquête au Mozambique, découvre que son fils était riche, et séropositif, en quête de réponse sur des mensonges d’État: qui a subtilisé le cerveau de Kennedy après sa mort, qui a tué Henrik, qu’avait-il découvert?

Mon avis : j’ai moins aimé que la série des Wallander, père et fille ensuite. Mais il s’agit d’une enquête dans un pays que Henning Mankell connaît bien, puisqu’il vit une partie de l’année au Mozambique. Il y décrit un pays littéralement décimé par le SIDA, abandonné par l’Occident, sauf quand des laboratoires sans scrupules décident de se servir de cobayes humains pour leurs recherches totalement illégales…

PS : depuis, je vous ai parlé, aussi de Mankell, des chaussures italiennes et de L’homme inquiet.