Pendant mes vacances au Grand-Bornand, je n’ai pas seulement vu l’exposition art et vie en Aravis, acte 3, mais aussi Nicolas de Stael à la fondation Giannadda à Martigny en Suisse (j’en parlerai un autre jour) et plusieurs autres autour d’Annecy.
Je commence par la fondation Salomon à Alex. Dehors, il y a toujours le jardin de sculptures, avec des œuvres que je n’avais pas encore vues, je n’y étais pas allée depuis des années… Dans le château, jusqu’au 7 novembre 2010, se tient une exposition de Samuel Rousseau très originale. Il utilise la vidéo, mais pas de la vidéo sur un écran tout bête… Il les inclut dans divers dispositifs, une bouche humaine dans une bouche d’égout, de petits personnages qui courent sur des bidons, un petit bonhomme qui tente en vain de monter sur une marche trop haute pour lui, des visages dans un hublot de machine à laver. J’ai beaucoup aimé le papier peint vidéo-projeté, vous pouvez choisir votre papier peint (avec de petites vidéos) et le changer en fonction de l’ambiance (pendant l’expo, il change tout seul au bout de quelques minutes). Dans la même salle, ne ratez pas le service d’assiette « pour adultes », gare au calage pour la projection des vidéos pile poil au centre des assiettes. Je vous invite vraiment à aller voir le site de la fondation Salomon pour découvrir ces œuvres, et si vous le pouvez, à aller sur place…
Dans l’ancienne abbaye de Annecy-le-Vieux (pas loin du monuments aux morts dont je vous ai parlé, vous pourrez découvrir l’exposition transparences, organisée par la ville et Pic & Colegram (jusqu’au 31 octobre 2010). Ils présentent un collectif d’artistes originaires de la région nantaise (par ordre alphabétique, Samuel Boche, Thomas Chatard, Nikolas Fouré, Boris Jakobek, Antoine Ledroit, Frédéric Malette, Julien Quentel et Carole Théodoly), beaucoup de photographies, mais aussi de la sculpture ou un diaporama assez original, réalisé par Antoine Ledroit. Un diaporama à l’ancienne, des diapos dans un carrousel, pas un montage qui donne un résultat façon vidéo… In Frames With présentent 80 diapositives en boucle, réalisées en découpant un film qui a subi diverses altérations (dans l’eau salée, le purin, etc.). Le résultat est surprenant… J’ai bien aimé aussi Transparence de Frédéric Malette, qui utilise la superposition de dessins au crayon et à l’encre sur des calques.
À Dingy-Saint-Clair, dans un lieu fabuleux se cache une annexe de la galerie Chambre Claire d’Annecy. Je vous mets le lien, mais attention, une fois le diaporama d’un artiste lancé, le site a du mal à vous laisser aller dans une autre rubrique… Ce site n’est absolument pas ergonomique, blanc sur gris clair… N’hésitez pas à changer les préférences de couleurs dans vos options de navigateur pour réussir à lire quelque chose… Il est aussi complètement inaccessible aux handicaps, pas de possibilité de retour en arrière, pas de navigation alternative par touches, pas de zones facilement cliquables, aucune balise alternative… Bon, sinon, jusqu’au 28 août, deux photographes y sont exposés, dans des styles très différents. Pierryl Peytavi utilise un brownie et des films en format 6×6. De son côté, Grégory Marchand réalise un travail beaucoup plus original, avec des superpositions d’images…
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
…mais un peu plus loin, sur ces chaises longues en osier (très à la mode à Chaumont cette année), pourquoi pas ?
Ce jardin est conçu comme quatre jardins, sauna, potager, massage et parfumé. Côté parfum, ces petites bouteilles à « sniffer », si, si, je vous assure…
Et la table est déjà servie avec plein de bonnes plantes aromatiques…
Comme je vous le disais il y a quelques semaines, le centre du Grand-Rond a connu de nombreuses évolutions… Je vous invite à une petite visite en cartes postales anciennes, toutes ne sont pas datées, je n’ai pas eu le courage de rechercher les dates d’activité des différents éditeurs…
Sur la seconde vue, le jet d’eau est tout petit, le bassin est toujours entouré de fleurs.
Sur la vue suivante, légendée statue de Clémence Isaure ou Izaure (dont je vous ai parlé pour une
Sur d’autres vues, comme ici, le même groupe sculpté porte la légende » monument à la gloire de Toulouse « , ce qui est un peu la même chose, si Isaure symbolise la ville. Vous remarquerez qu’ici, il n’y a pas de bassin, le monument se dresse juste au centre du Grand-Rond.
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
Il est construit comme les jardins médiévaux de plantes médicinales et comestibles, avec des petites parcelles carrées ou rectangulaires surélevées, comme mon
D’autres parties sont plus hautes, pour faciliter la cueillette…
De grandes jarres pour recueillir l’eau…
Et un banc génial, avec des plantes dans les bacs des accoudoirs… Dans quelques mois, ce jardin sera installé à l’hôpital du Vésinet.
L’association Acte organise sur 12 communes des vallées des Aravis (Haute-Savoie) la 3e édition biennale de sa manifestation d’art contemporain, Art et vie en Aravis, acte 3, 2009-2010, qui inclut des résidences d’artistes dans les communes, la création d’œuvres dans chaque commune et des travaux avec les habitants et les élèves des écoles. Si vous voulez voir des images de la mise en place des projets et des réalisations avec les écoles, vous pouvez aller au showroom de Mobalpa à Thônes ou sur le site internet de la manifestation. En revanche, je trouve qu’ils auraient pu mettre sur le site le lien vers les sites des artistes sur la page des communes et des oeuvres, pas seulement sur la page des artistes, ajouter quelques liens supplémentaires n’est pas bien compliqué…. De même, les cartels et panneaux auraient pu être mis à jour, difficile de lire « dimensions approximatives » (sans doute celles données lors de la maquette) juste à côté d’une oeuvre finie… Ce n’est pas toujours facile de trouver les lieux, il n’y a pas de vrai plan d’accès, et seul quelqu’un du village ou des environs peut trouver certains coins bien cachés… La manifestation est visiblement faite pour les habitants et pas pour les visiteurs… Quoique, côté habitants et même communes, il n’y a pas un grand respect des œuvres. Témoins les barrières entreposées par la mairie de Serraval devant l’œuvre, mairie qui laisse aussi un riverain se stationner sous le préau (ben oui, quoi, il fait moins chaud dans la voiture après, tant pis pour les rares personnes qui veulent voir et si c’est un préau d’école, après tout, il n’y a pas d’enfants en août…). Et puis, regardez sur cette image du Bouchet-Mont-Charvin, la réappropriation des œuvres de l’édition précédente, qui étaient des genre de bacs à fleurs rouges… dont l’un est devenu un bac à sable! Bref, quelques bonnes idées, et beaucoup d’œuvres très limites, qui relèvent du « j’men foutisme » (enfin, c’est juste un avis personnel), qui ne pourront guère engager les visiteurs, locaux ou pas, à s’approprier l’art contemporain. Je vous ai classé les ouvres par ordre décroissant de l’intérêt ou du ressenti que j’ai eu… un classement subjectif, sans doute celui de 












Ces trois monuments se trouvent en Haute-Savoie, à quelques kilomètres les uns des autres,
… et probablement de l’entrepreneur, ce n’est pas très lisible, c’est un euphémisme. Impossible de déchiffrer la première ligne (?LUOUE?), sur la seconde, je devine
En revenant de plus près sur le relief des Clefs, vous voyez que l’artiste a choisi un concentré de symboles Républicains…
…une couronne de laurier sur la tête, un pectoral (armure protégeant la poitrine) portant une tête de Méduse (rappelant l’égide à tête de Gorgone de la déesse Athêna), bien maladroite ici…
… et les pieds nus dans ses sandales.
Avant de quitter le
La principale différence vient de la toiture, qui est désormais largement débordante et dans cheminée. Dans l’ancienne configuration, il n’est pas impossible qu’un chéneau se soit caché derrière les mâchicoulis, désormais fermés par des fenêtres… Dans ce cas, les gargouilles auraient bien pu collecter de l’eau, elles ne sont finalement peut-être pas à une place absurde, la toiture m’a induite en erreur…
Les huisseries des fenêtres de la façade antérieure ont été reprises.
La brocante qui a lieu sur la place actuellement le samedi et le dimanche existait déjà, la carte ne précise pas quel jour…
Sur la façade postérieure, deux grandes fenêtres ont été percées au rez-de-chaussée, à droite, à la place des petits jours (très petites fenêtres qui ont pour fonction d’éclairer) que l’on voit sur la carte postale.
En ce samedi, je vous emmène dans les différents lieux d’exposition de Poitiers voir les œuvres de Glen Baxter exposées en intérieur, vous pouvez les voir jusqu’au 12 septembre 2012. D’abord dans la galerie Louise-Michel, dans le quartier de Bellejouane, l’entrée est gratuite.
Ensuite retour en ville, à la
Puis au fond de la La belle aventure, dans le salon de l’extension pour adultes ouverte il y a quelques mois, des œuvres ont pris place… L’occasion d’acheter le livre paru pour l’occasion, et dont je vous ai parlé lundi… En sortant, faites un petit tour aussi en face, dans la librairie pour enfants, une œuvre s’y cache aussi.
Direction maintenant le Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) et sa galerie L’Art cella. Encore gratuit, attention aux horaires…
Un petit crochet par
Enfin, direction le musée, gratuit le premier dimanche du mois, deux euros les autres dimanches, un peu plus en semaine… N’oubliez pas de prendre à l’accueil le petit document rédigé par la conservatrice du musée, Anne Péan, qui vous aidera a comprendre les allusions qui se cachent dans l’œuvre de Glen Baxter, pas toujours faciles à comprendre si vous n’êtes pas calé en histoire de l’art…
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à
Les chaises longues en palettes, c’est drôle, j’avais récupéré un modèle il y a quelque mois pour éventuellement en faire une comme ça dans mon jardin… mais le poids des palettes pour un jardin inaccessible en voiture m’a fait reculer…
Revenons au jardin contactez-moi. Les aromatiques en pots à hauteur de cueillette, voilà une astuce très pratique…
On entre dans le deuxième espace…
Un grand meuble façon meuble d’herboriste, sépare les deux espaces du jardin, avec des bocaux…
… et des aromatiques encore, au sol cette fois, bien rangées en plates-bandes.
Il y a quelques semaines, je vous ai présenté le 










