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Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (2): des murs végétaux

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 2, les dalles menant au cube végétal Je vous montre aujourd’hui plusieurs murs végétaux. Je commence par le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, architecte-paysagiste, Anaïs Brochiero, Philippe Verignon, aussi architecte-paysagiste et Anaïs Brochiero, photographe assistante paysagiste. Une allée (en dalles d’agrégats)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 3, le cube végétal … nous emmène au jardin végétal vertical, un gros cube sur lequel poussent les plantes et posé au milieu d’un bassin.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 4, le cube végétal dans son bassin Sur l’autre face… D’après l’explication des créateurs, ce cube symbolise la boîte de Pandore (la femme parfaite créée par les dieux de l’Olympe et envoyée aux hommes pour les punir de leur orgueil).

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 5, des plantes sur le côté Les plantes de la zone périphérie… des médicinales, des locales, et même des envahissantes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 6, les dalles et les plantes périphériques … et encore…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 7, les chaises Et puis, s’asseoir dans un jardin est indispensable. Presque tous les jardins de Chaumont ont des sièges, ici, ce sont des chaises.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 8 en automne (30 septembre) Et voici fin septembre, le maïs est presque bon à récolter, les fougères ont bien poussé, la ruche semble bien active…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 8 en automne (30 septembre) Et une autre vue un peu plus éloignée, toujours en septembre…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 1 Nous poursuivons (en juin 2011) avec les murs végétaux de Patrick Blanc. La spirale végétale, dans la cour des écuries, semble mieux se porter qu’en 2009 (je n’avais pas pris de photo) et 2010. A voir aussi en 2012.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 2 On tourne autour…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 3 …et une dernière vue…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, mur végétal des écuries en automne (30 septembre) Et le voici fin septembre…
Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 1 Patrick Blanc a réalisé d’autres murs végétaux dans le jardin expérimental, vers l’entrée des visiteurs en voiture…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 2 Comment ça, ce n’est pas un mur? Vous voyez mieux de ce côté-ci?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin exp<br />
érimental, 3 Et voici son voisin. Quand le mur est bien vertical, il est quand même plus en forme que la spirale…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 4 Ces murs-ci fonctionnent depuis 1994.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, mur végétal 2 en automne (30 septembre) En voici une autre vue fin septembre 2011.

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conç
    u par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Le monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire à La Rochelle

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 01, le monument vu de loin

Le monument aux pionniers de la Côte-d’Ivoire à La Rochelle se situe rue de la Noue, près des anciennes fortifications de La Rochelle.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 02, le monument vu de près Il se compose d’une stèle centrale en calcaire sur laquelle sont apposés trois médaillons en bronze, encadré de deux stèles un peu plus basses portant chacune la sculpture d’un éléphant, tête tournée vers la stèle centrale.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 03, la signature de l'architecte et des artistes Sur le côté droit du monument sont inscrits le nom des auteurs,  » Pierre Grizet / Architecte DPLG / G. Prud’homme / médaillons / L. et G. Chaumot / sculpteurs « . Pierre Grizet était l’architecte de la ville de La Rochelle, je reviendrai sur les autres plus bas, avec leurs signatures.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 04, l'éléphant de gauche Voici de plus près l’éléphant de gauche…

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 05, l'inscription de gauche … qui surmonte l’inscription  » à la mémoire de trois conquérants pacifiques / de la Côte-d’Ivoire partis de La Rochelle / Arthur Verdier, capitaine de navire, marchand / armateur, colon, résident de France à / Grand Bassam et Assinie et à ses collaborateurs « .

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 06, l'éléphant de droite Voici l’éléphant de droite…

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 07, la signature L. G. Chaumot qui porte la signature des sculpteurs, L et G. Chaumot. Il s’agit de Louis Chaumot et de son fils Georges. Georges Chaumot a aussi réalisé à La Rochelle la sculpture de Pierre Doriole dans le parc animalier.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 08, l'incription à droite En-dessous, la suite de l’inscription :  » qui moururent à la tâche / Amédée Brétignère et Marcel Treich-Laplène / ce monument a été élevé 50 ans / après les traités qui donnèrent à la France / cette belle et riche colonie « . Un monument colonial donc, inauguré en septembre 1937, qui mériterait sur place une petite explication… et au moins la mention de l’indépendance de la Côte-d’Ivoire en 1960.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 09, la carte de Côte d'Ivoire Sur la stèle centrale se trouve une carte de l’Afrique avec de petits carrés à l’emplacement de la Côté-d’Ivoire.

les pionniers de Côte d'Ivoire, 10, les trophées coloniaux Au pied de cette carte, deux masques traditionnels avec des sceptres, à la manière de trophées ou de prises de guerre avec les dates  » 1887-1937 « . Sur le projet, ils étaient prévus en bronze, ils ont finalement été réalisés en calcaire.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 11, les trois médaillons en haut de la stèle centrale Le haut de cette stèle identifie clairement le monument :  » Aux pionniers / de la Côte-d’Ivoire « , puis trois médaillons en bronze reliés entre eux et enfin… quatre noms et non trois! Soit :  » Treich Laplène / 1860-1890 / Brétignière 1856-1890 / Verdier / 1835-1898 / commandant Charles-Emmanuel Valteau / 1855*1907.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 12, date MCMXXXVII (1937) Les médaillons portent la date de leur réalisation,  » MCMXXXVII  » (1937)…

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 13, signature G. Prud'homme … et la signature du médailliste, Georges Henri Prud’homme (Capbreton, 1873 – Paris, 1947), assez connu, dont je vous ai parlé pour un médaillon de Jeanne-d’Arc à Poitiers et dont je vous reparlerai pour un monument à Vieljeux aussi à La Rochelle.

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 14, médaillon avec Treich Laplène Trois médaillons avec des portraits, donc, si on se fie aux inscriptions sur la stèle, Marcel Treich-Laplène à gauche,

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 15, médaillon avec Verdier Arthur Verdier au centre

La Rochelle, les pionniers de Côte d'Ivoire, 16, médaillon avec Brétignière et Amédée Brétignère à droite. Vous remarquerez la mode de la moustache dans les années 1880, que tous trois portent, associée à une barbe taillée en pointe pour Marcel Treich-Laplène et Amédée Brétignère.

Toutes ces photographies datent du 25 juin 2011.

Hercule enfant de Sylvestre Clerc à Toulouse

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 1, presque de face

Sur les allées Jules-Guesde à Toulouse (enfin, je pense, ce n’est pas bien noté dans mon petit carnet, Cathdragon, tu peux me corriger si je me trompe?) se trouve un groupe sculpté représentant Hercule enfant…

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 2, le titre Hercule enfant facile à identifier, c’est écrit sur le socle… Mes photographies datent de mars 2010. Hercule est représenté sous les traits d’un bambin rondouillet qui tire un gros serpent.

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 3, la signature de Syvestre Clerc Il s’agit d’une sculpture signée « S Clerc » et réalisée en 1928. Sylvestre Clerc (Toulouse, 1892 – Toulouse, 1958 1965, d’après un commentaire à lire ci-dessous, et non 1958, comme indiqué dans la bibliographie consultée) est surtout connu à Toulouse pour la frise sculptée en bas-relief de la bibliothèque rue du Périgord. Les travaux préparatoires en plâtre de l’atelier de cet artiste ont été acquis en 1996 par le musée des Augustins. Vous pouvez voir le plâtre, réalisé en 1927, ici.

Toulouse, Hercule enfant par Sylvestre Clerc, 4, de dos Et voilà de dos, on voit mieux les serpents entremêlés, genre énormes boas comme il ne devait pas y en avoir beaucoup dans la Grèce antique… En revanche, cette représentation fait référence à Hercule (chez les Romains)/Héraklès (chez les Grecs), qui a étranglé deux serpents envoyés par Héra pour le tuer… Il est alors nommé Héraklès, gloire d’Héra. Vous pouvez trouver un résumé très synthétique de cette histoire ici.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (1) : sculptillonnages

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 2, les champicomposteurs Je commence aujourd’hui avec le jardin n° 2, Sculptillonnages (nom en écho aux hortillonnages), conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer. Dès l’entrée, le visiteur est accueilli par ces champignons géants, qui sont des Champicomposteurs (marque déposée), des composteurs grillagés en forme de champignons. De l’utilisation du grillage à poules pour créer un composteur esthétique… Tout sur son fonctionnement par le lien précédent…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 3, de l'ail métallique Le grillage est aussi mis à l’honneur en décoration au milieu des fleurs, comme ces têtes d’ail et ces fleurs…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 4, fleurs en métal et fleurs naturelles …les voici de plus près… Les fleurs jaunes au fond, « Papiliolilium », sont des abreuvoirs à papillons…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 5, des tournesols en métal …ou avec des fleurs de tournesol… dont le centre devrait vous rappeler un hôtel aux insectes… Ce « Soliculusinsectus » est conçu comme un abri pour abeilles solitaires.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 6, pelouse aux sauterelles Ou cette pelouse « réservée aux sauterelles » qui mène à un autre champignon…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, 7, d'autres fleurs Une autre vue, fleurs en fil de fer, fleurs naturelles, arrosoirs… Et si vous cherchez bien, sur chaque photographie, vous devriez apercevoir des coccinelles… en fil de fer aussi. Mais ces structures métalliques et les fleurs autour attirent aussi de vraies insectes et autres petites bêtes…Ce sont aussi des réservoirs à nourriture pour oiseaux, si on veut mettre des graines au centre.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 2, quatre vues au début de l'automne (30 septembre)

J’y suis retournée le 30 septembre 2011, en voici un assemblage de quatre vues, avec les pieds de champignon où le compost se développe, des corolles de fleurs, en bas un hôtel à oiseau et à abreuvoir à papillons…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

La messe miraculeuse de saint Martin par Camille Alaphilippe à Tours

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 01, vue générale Sur le revers de la façade de la basilique Saint-Martin à Tours se trouve un grand bas-relief représentant la messe miraculeuse de saint Martin et seconde charité de saint Martin. C’est une œuvre de grande taille, 2,29m de haut sur 2,35m de large si on prend l’information dans le dossier documentaire établi par le service régional de l’inventaire de la région Centre.

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 02, marque Grès de BIGOT Il est réalisé en « grès de Bigot », comme l’indique cette marque en bas à gauche de la partie centrale. Il provient de la manufacture de grès flammés d’Alexandre Bigot à Mer, dans le Loir-et-Cher, dont Camille Alaphilippe sera nommé directeur en 1914.

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 03, signature C. ALAPHILIPPE Le bas-relief est donc signé en bas à droite de la partie centrale du sculpteur Camille Alaphilippe, né à Tours en 1874 et mort en Algérie après 1934, élève de Henri Laurens et Louis Ernest Barrias à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, grand prix de Rome de sculpture en 1898 avec Caïn après la mort d’Abel poursuivi par la vengeance céleste ou Caïn après la mort d’Abel entend la malédiction de l’Éternel. Ruiné, il s’installe après la première Guerre Mondiale en Algérie, où il réalise notamment les monuments aux morts de Skikda (Philippeville) déplacé à Toulouse en 1969, de Mostaganem (à voir par exemple sur ce site) et une dizaine d’autres au moins. Vous pouvez aussi voir au musée du Petit-Palais à Paris sa Femme au singe, et sur mon blog le Premier miroir dans le jardin des plantes de Nantes. Je suis à la recherche du livre Les artistes de l’Algérie, de Elisabeth Cazenave et Bernard Giovanangeli, publié en 2001 à Alger aux Éditions de l’Association Abd-el-Tif … Une autre sculpture de Camille Alaphilippe, les mystères douloureux, est présente dans le jardin Mirabeau à Tours. Pour les parisiens, vous pouvez aussi voir le décor qu’il a créé pour le Ceramic Hotel, 34 avenue de Wagram (j’ai trouvé des photographies intéressantes sur ce document consacré à l’architecte Jules Lavirotte, aller page 15 et suivantes) ou les anciens grands magasins Félix Potin boulevard Malesherbes.

Revenons à notre messe miraculeuse de saint Martin. Fin 1905, Camille Alaphilippe travaille semble-t-il à une esquisse de la partie centrale. Le relief devait porter trois épisodes de la vie de Martin : la guérison du lépreux, la messe miraculeuse et la mort de Martin (pour la vie de Martin, se reporter à l’article que je lui ai consacré à propos l’abbaye de Ligugé. La partie centrale devait être en grès flammé partiellement émaillé et le reste peint. Le projet est ensuite modifié, et l’œuvre mise en place en juin 1908.

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 04, dédicace Elle a été offerte par la veuve du comte Charles de Morry en mémoire de son défunt mari, comme le confirme l’inscription pas facile à prendre en photo, cachée par la maquette placée devant :  » IN MEMORIAM / CAROLI DE MORRY / QUI VIVENS / B. MARTINUM / COLVIT SINGULAR PIETATE / HOC POSUIT UXOR « . Elle comprend trois grandes arcades que je vais vous décrire de gauche à droite.

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 11, détail de l'autel À gauche se trouve l’autel.

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 10, inscription sur l'autel Au-dessus de cet autel se trouve l’inscription : « NECESSE / EST / CONFITERI / MARTINO / NEMINEM / CONFERENDUM / [SULPIT ???] »

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 11, détail de l'autel L’inscription sur l’autel est, quant à elle,quasiment illisible… et personne ne semble s’être risqué à en proposer une transcription (ni même du reste… mes collègues de l’inventaire de la région centre on botté en touche avec cette phrase « résumé de l’ épitaphe : EN MEMOIRE DE CHARLES DE MORRY », reprise de site en site…). À son pied se trouvent divers objets dont un rouleau (de parchemin) portant l’inscription « EVANGELIUM ».

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 07, Martin priant Au centre se trouve Martin, qui pourrait être représenté sous les traits de Charles de Morry, dont vous pouvez toujours voir l’hôtel particulier qu’il s’était fait construire en 1875 aux n° 70 et 72 boulevard Béranger.

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 08, détail de Martin et inscription Voici de plus près Martin, vêtu de ses vêtements sacerdotaux, en position d’imploration de Dieu (mains levées, paumes vers l’avant), avec un globe de feu au-dessus de sa tête, expliquée par cette citation de la Vie de saint Martin par Fortunat (à lire ici si vous voulez, en version bilingue) :  » NAMQUE / VIRI / SACRO / DE VERTICE / FLAMMA / REFULSIT / FORTUNAT  » (la citation complète serait « Namque viri sacro de vertice flamma refulsit / ignis et innocui surgit ad astra globus »), voir dans le tome 13 des oeuvres complètes de Mgr Xavier Barbier de Montault, p. 185, Messe de saint Martin (à lire si cela vous intéresse ici).

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 05, les enfants à droite Les enfants à droite sont des portraits des petits-enfants des donateurs, un garçon et une fille, accompagnés de l’inscription  » SACERDOS DEI / MARTINE / A(?)STOR EGREGIE / ORA / PRO / NOBIS / DEUM « .

Tours, dans la basilique, la messe de St Martin par Alaphilippe, 06, détail des enfants, citation Voici un détail de ces enfants en position de prière, debout devant Martin…

Tours, dans la basilique, plaque commémorative Au-dessus de ce monument, quelques inscriptions commémoratives pour des chanoines de Saint-Martin morts sous la Révolution et la libération de Tour en 1944: « À LA MÉMOIRE / DES CHANOINES DE St MARTIN / MORTS POUR LA FOI / CHAPT DE RASTIGNAC / CHANOINE DE St MARTIN / PRÉVOST DE RESTIGNÉ / MASSACRÉ, PRISON DE L’ABBAYE / LE 2 SEPt 1792 / LOUIS LONGUET / CHANOINE SEMI-PRÉBENDÉ / MASSACRÉ, PRISON DES CARMES / LE 2 SEPt 1792 / URBAIN VIOLLET / CHANOINE DE St MARTIN / DÉPORTÉ DANS LES CACHOTS DE BLAYE / LE 26 AVRIL 1794 » et « ACTIONS DE GRÂCES / POUR LA DELIVRANCE / DE TOURS / 1 SEPTEMBRE MCMXLIV ».

L’Afghanistan au British museum

Londres, la façade du British museum Lors de mon séjour à Londres en avril 2011, j’ai aussi vu au British museum l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world. Si vous passez par Londres avant le 17 juillet 2011, vous pouvez encore aller la voir, attention, sauf si vous êtes un ami du British museum ou un professionnel membre de l’ICOM/ICOMOS (conseil international des musées ou conseil international du patrimoine et des sites) il faut y aller le matin, la caisse ouvre une heure avant le musée, pour prendre un billet qui sera valable à une autre heure de la journée en fonction de la fréquentation, il y a des quotas pour la préservation des œuvres.

Elles viennent du musée national d’Afghanistan.

En fait, une partie de cette exposition couvre une période assez proche de celle de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand à l’Ashmolean Museum d’Oxford, avec des couronnes en or du même type. Mais elle s’étend plus loin, avec de très beaux buddhas et ivoires du 1er siècle de notre ère… Pour en avoir un aperçu si vous n’avez pas prévu de passer à Londres, je vous conseille de visionner les vidéos officielles, j’ai mis le lien sur les ivoires, qui sont vraiment remarquables, vous avez les autres en bas de cette première vidéo.

Les halles couvertes de Confolens

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 1, vue générale Confolens avait des halles que l’on voit bien sur le cadastre ancien, mais qui avaient des problèmes de salubrité. Plusieurs projets se succèdent dans la seconde moitié du 19e siècle et finissent par se fixer sur le terrain où s’étaient trouvés les anciens abattoirs, à la confluence de la Vienne et du Goire. Les terrains sont achetés à partir de 1890 et confiés à l’architecte Wiart, qui eut des difficultés à convaincre la municipalité du bien-fondé de son choix d’une structure métallique (voir la correspondance transcrite dans le dossier de l’inventaire du patrimoine culturel).

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 2, la signature de Legrand entrepreneur Les travaux sont finalement adjugés à l’entrepreneur Legrand à Bellac (voir l’inscription sur une poutre, « J. Legrand / Entrepreneur / de travaux publics / et constructeur / Bellac – H[au]te Vienne / 1893 ».

Lien vers le blog de Véronique D, la halle de Confolens, 3, sgnature de J. Guérin fondeur, 1892 La fonte des piliers revient à J. Guérin, fondeur à Niort. Comme dans cette ville (où il y a des halles à structure métallique, dont la fonte avait été confiée vingt ans plus tôt à un fondeur lillois), chaque pièce de fonte porte la signature du fondeur, engagement de qualité. Ici « J. GUERIN / NIORT / 1892 ».

La halle est organisée avec un lanterneau central (une partie plus élevée qui permet l’éclairage de la halle). La structure intérieure (c’était fermé ce jour de mars 2010 où je suis repassée à Confolens, reportez vous au dossier documentaire pour voir des images (clic sur les vignettes pour les agrandir) laisse en revanche une vaste halle dégagée de tout support intermédiaire, pas de poteau au centre…

Le jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime)… suite

Couverture de l'Image du patrimoine sur Gabriel Albert

Je vous ai parlé il y a peu du jardin de Gabriel Albert à Nantillé (Charente-Maritime), à l’occasion de la fin de l’étude et de la publication du jardin de Gabriel Albert à Nantillé, près de Saint-jean d’Angély en Charente-Maritime, par mes collègues Thierry Allard et Yann Ourry (dans la collection des Images du patrimoine, n° 266, Geste éditions, 2011, Le jardin de Gabriel, l’univers poétique d’un créateur saintongeais, ISBN 978-2-84561-764-3, sous la direction de Fabrice Bonnifait et de Michel Valière). Il est bien sûr toujours disponible dans les bonnes librairies!

Vous pouvez maintenant en faire sa visite grâce au diaporama illustré accessible directement à cette adresse (environ 5 minutes au format vidéo). L’occasion de découvrir ce jardin de sculptures sous tous ses aspects.

Edit du 17 juin: le site du conseil régional de Poitou-Charentes étant inaccessible depuis hier soir, le lien précédent et les suivants ne fonctionnent pas, j’espère que ça sera réparé rapidement… En attendant, vous pouvez voir le diaporama ici, mais avec un environnement où il peut y avoir de la publicité…

Des visites seront par ailleurs organisées le samedi 18 juin 2011 de 14h à 17h (dans le cadre des journées du patrimoine de pays). Les auteurs du livre assureront la visite… et peut-être des dédicaces?

Et toujours en ligne : la visite virtuelle du jardin à partir du plan interactif (clic sur chaque point pour voir la statue et avoir accès à son dossier documentaire) des quelque 400 sculptures réalisées entre 1969 et 1989 et d’autres ressources en ligne sur le site de la Région Poitou-Charentes / service de l’inventaire général du patrimoine culturel.

Chaumont-sur-Loire, des gargouilles avant le festival 2011

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 12, la Loire et ses abords grillés

Vendredi dernier (10 juin 2011), je suis allée avec Dalinele au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire le en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain). Le thème de l’année est Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse. C’était plutôt moins fleuri que ces dernières années à la même époque (à retrouver sur cette page de liens consacrée au festival des jardins de Chaumont-sur-Loire), mais le temps est tellement sec que même les bords de Loire sont grillés et la rare herbe a été fauchée… À comparer avec un l’année dernière, exactement à la même date (c’était le 11 juin 2010).

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 1, dans un angle En attendant que je trie mes photographies des jardins (mais vous pouvez les visiter virtuellement sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire), je vous prépare un premier article avec des gargouilles et atlantes que l’on trouve dans la cour du château. Elles datent du dernier quart du 19e siècle. Cela fait longtemps que je n’ai pas publié d’article dans la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 2, une gargouille du balcon En voici une autre…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 3, une gargouille main au menton Encore une… avec une main sur le menton

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 4, une gargouille grimaçante Ouh… Celle-ci grimace…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 5, une gargouille humaine Tiens, une gargouille aux traits d’un homme, pieds nus. De qui s’agit-il? Du propriétaire du château, du sculpteur, de l’architecte?

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 6, gargouille humaine de face Voici la même, de face…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 7, gargouille à contre-jour Une autre à contre-jour…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 8, gargouille et paratonnerre Et sous cet angle, on voit aussi des girouettes et des paratonnerres…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 9, toits et paratonnerres …vu comme ça, Monique / Bidouillette / Tibilisfil, cela aurait pu entrer dans le défi… mais ce n’est plus le thème de la semaine…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 10, vieil atlante tenant le balcon Et pour terminer pour aujourd’hui, voici les deux atlantes qui soutiennent le balcon dans la cour d’honneur… Un homme barbu d’un certain âge…

Château de Chaumont-sur-Loire, 2011, des gargouilles, 11, atlante jeune tenant le balcon … et un jeune homme qui soufle dans une trompe…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibl
    iothèque du souvenir
    , conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Les murs peints d’Angoulême (1) : Margerin et Morris

Angoulême, le mur peint de Morris, 1, vue générale

La ville d’Angoulême promeut la bande dessinées par son musée de la bande dessinée, par son festival de la bande dessinée, mais aussi par une vingtaine de murs peints mis en place progressivement depuis 1997. Des circuits de visite sont régulièrement organisés sur ce thème dans le cadre du pays d’art et d’histoire, ou par audiovisite à télécharger ici. Je vous en ai sélectionnés deux aujourd’hui, dans la montée de la gare vers les halles et le centre-ville… que j’ai hésité à mettre dans le défi des animaux qui ne bougent pas. Je commence donc par ce pignon peint en 2001 avenue Gambetta (sur la droite quand on monte) avec Lucky Luke, Jolly Jumper et les Dalton de Morris…

Angoulême, le mur peint de Morris, 2, Lucky Luke et Jolly Jumper Au rez-de-chaussée, nous sommes accueillis par Lucky Luke et son fidèle Jolly Jumper qui passent la tête aux fenêtres…

Angoulême, le mur peint de Morris, 3, Joe et William Dalton Au premier étage, à droite, Joe Dalton, le plus petit, et à gauche, William…

Angoulême, le mur peint de Morris, 4, Jack et Averell Dalton Au deuxième étage, Jack à gauche et le dégingandé Averell à droite… Mais où est passé Rantanplan?

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 1, vue générale Presque en face, nous avons Un samedi à Malakoff de Franck Margerin, peint en 2000. Le mur est comme le mur d’un pavillon de banlieue des années 1960 et la rue devant…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 2, Lucien et le voisin à la Deuch' Lucien sur sa moto salue ses voisins, dont celui-ci qui s’apprête à sortir sa deux chevaux du garage.

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 3, la voisine à sa fenêtre et le chat Madame fait signe de la fenêtre du comble, pendant que le chat se promène sur le rebord du toit du garage et qu’un enfant a perdu sa maquette d’avion sur le bord du toit…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 4, un pote et des chiens De l’autre côté, monsieur épie derrière sa vitre, le chien méchant aboie sur un chien qui passe et se lâche sur le trottoir où un pote à Lucien répare sa mob…

Angoulême, le mur peint de Margerin, un samedi à Malakoff, 5, un chat fouille les poubelles Il faut avancer un peu pour mieux voir le rat qui fouille dans la poubelle, à moitié caché par le toit voisin.