Archives par étiquette : mur végétal

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (2): des murs végétaux

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 1, l'entrée

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 2, les dalles menant au cube végétal Je vous montre aujourd’hui plusieurs murs végétaux. Je commence par le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, architecte-paysagiste, Anaïs Brochiero, Philippe Verignon, aussi architecte-paysagiste et Anaïs Brochiero, photographe assistante paysagiste. Une allée (en dalles d’agrégats)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 3, le cube végétal … nous emmène au jardin végétal vertical, un gros cube sur lequel poussent les plantes et posé au milieu d’un bassin.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 4, le cube végétal dans son bassin Sur l’autre face… D’après l’explication des créateurs, ce cube symbolise la boîte de Pandore (la femme parfaite créée par les dieux de l’Olympe et envoyée aux hommes pour les punir de leur orgueil).

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 5, des plantes sur le côté Les plantes de la zone périphérie… des médicinales, des locales, et même des envahissantes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 6, les dalles et les plantes périphériques … et encore…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin n° 8, 7, les chaises Et puis, s’asseoir dans un jardin est indispensable. Presque tous les jardins de Chaumont ont des sièges, ici, ce sont des chaises.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 8 en automne (30 septembre) Et voici fin septembre, le maïs est presque bon à récolter, les fougères ont bien poussé, la ruche semble bien active…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, le jardin 8 en automne (30 septembre) Et une autre vue un peu plus éloignée, toujours en septembre…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 1 Nous poursuivons (en juin 2011) avec les murs végétaux de Patrick Blanc. La spirale végétale, dans la cour des écuries, semble mieux se porter qu’en 2009 (je n’avais pas pris de photo) et 2010. A voir aussi en 2012.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 2 On tourne autour…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, la spirale végétale de Blanc dans la cour des écuries, 3 …et une dernière vue…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, mur végétal des écuries en automne (30 septembre) Et le voici fin septembre…
Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 1 Patrick Blanc a réalisé d’autres murs végétaux dans le jardin expérimental, vers l’entrée des visiteurs en voiture…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 2 Comment ça, ce n’est pas un mur? Vous voyez mieux de ce côté-ci?

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin exp<br />
érimental, 3 Et voici son voisin. Quand le mur est bien vertical, il est quand même plus en forme que la spirale…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, mur végétal de Blanc dans le jardin expérimental, 4 Ces murs-ci fonctionnent depuis 1994.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, mur végétal 2 en automne (30 septembre) En voici une autre vue fin septembre 2011.

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conç
    u par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (7)

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, la cour Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi, je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous emmène dans les écuries du château. Je vous ai déjà montré la volière de Anne et Patrick Poirier.

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, l'arbre de Mangin et Laval-Jeannet Juste en face quand vous entrez, sous l’auvent, le Unrooted Trees de Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet, sorte d’arbre en roues de vélo. Elle sera présentée jusqu’au 03 novembre 2010. En fait, l’arbre est une reconstitution à partir de grandes branches (idée rapportée par les artistes suite à un voyage au Cameroun). Sur les roues, d’après la notice de l’œuvre, il y a des petites plaques gravées issues d’un  » ancien système astrologique et divinatoire hérité de l’Inde « .

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, la spirale végétale de Blanc, de face Dans la cour, la spirale végétale de Patrick Blanc, déjà présente l’année dernière, continue son évolution.

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, la spirale végétale de Blanc, de dos Il y a de grands endroits sans plantes, ce mur végétal ne semble pas au mieux de sa forme… Il semblait un peu mieux en 2011 et en 2012.

Chaumont-sur-Loire 2010, expositions des écuries, photographies de Marc Deneyer Dans les stalles, jusqu’au 31 août 2010, une série de photographies intitulée Forêt, de Marc Deneyer, un artiste dont je vous ai déjà parlé à propos de son exposition Dé-paysage (voir cet article pour retrouver de nombreux liens le concernant). Du même artiste, dans le château (galerie du Porc-épic), la série Groenland est présentée également jusqu’au 31 août 2010.

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur –
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bon
    neval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Musée du Quai Branly à Paris contre musée royal d’Afrique à Bruxelles

Façade Sur Seine du musée du Quai Branly Lors de mon marathon parisien mi août, j’étais passée au musée du Quai Branly, où a toujours lieu l’exposition-dossier Planète métisse dont je vous ai déjà parlé. Je viens de recevoir à corriger les épreuves d’un article pour un colloque auquel j’ai participé l’année dernière à Bruxelles. À cette occasion, j’avais prolongé le séjour le week-end et mon père m’avait rejoint le dimanche. Nous avions alors visité le musée royal d’Afrique centrale à Tervuren. Alors, cela m’a donné envie de faire une petite comparaison… L’histoire coloniale de la France et de la Belgique est à l’origine de la constitution de la plus grande partie de ces deux collections, alors pourquoi ne pas les comparer ?


Domaine Musée du Quai Branly à Paris Musée royal d’Afrique centrale à Bruxelles
Accès Soit à pied par les quais de la Seine, soit par le métro, avec le flux des visiteurs de la Tour Eiffel voisine Par un charmant trajet dans un vieux tramway à travers la banlieue bruxelloise (prévoir une bonne demi-heure depuis le parc du centenaire)
Architecture Résolument contemporaine, due à Jean Nouvel Dans un château daté de 1910 qui fait l’objet d’un projet de rénovation, travaux à partir de 2010 sans fermeture du musée
Environnement Un jardin contemporain de Gilles Clément et la Seine Un grand parc, avec étang, canal et de nombreux visiteurs. Idéal pour une promenade ou un pique-nique.
Les collections Sur tous les continents à part l’Europe Sur l’Afrique centrale et notamment le Congo
La présentation Résolument Beaux-Arts, ceux qui veulent avoir une idée du fonctionnement des objets ou de leur fabrication, etc., doivent regarder des films sur de minuscules écrans sans confort le plus souvent (debout, avec les bruits de la salle et des autres visiteurs). De belles vitrines, de beaux soclages, un bel emballage pour de beaux objets sans vie Des vitrines à l’ancienne, mais des fiches pédagogiques qui mettent l’accent sur le côté ethnographique
Le restaurant Chic, branché et un peu cher, avec peu de choix, et une partie seulement de la carte rappelle le thème du musée Façon cafétéria pour le service, mais plats variés, copieux et pas chers. Des plats africains, c’était excellent

Les deux se complètent bien, en fait… L’un ultra moderne et qui oublie que ces objets ont eu une vie. L’autre au charmant charme désuet. Pour mes amies lectrices belges, n’hésitez pas à aller à Tervuren si vous ne connaissez pas ! Et vous me raconterez votre impression.