Cet été et jusqu’au 14 octobre 2012, Metz organise une manifestation appelée l’art dans les jardins, avec deux artistes invités, Cyrille André (dont je vous ai parlé ici) et Alain Bresson (voir son site officiel). Toutes ses œuvres sont rassemblées dans le jardin botanique à Montigny-les-Metz (une demi-heure à pied du centre ville en passant par le canal de la Moselle, dans ce jardin, voir aussi les aigles de Fratin). Au milieu du plan d’eau, voici le Poissemousse à eau, que l’on apercevait sur l’une des photographies de l’article précédent…
J’aime beaucoup ses créations qui allient récupération de matériaux divers et végétaux, notamment des mousses et du bois flotté…
Le voici sous deux autres angles, j’adore sa bouille en forme de tête de hérisson, presque, vous ne trouvez pas?
Devant les serres, Ma poissonne de mer a épousé un géranium.
… Une poissonne dressée sur de longs bâtons…

A l’opposé de la serre se dressent deux autres de ces êtres étranges…
Au premier plan, c’est Le poissemousse amasse sa mousse, avec cet espèce de collier végétal qui pendouille…
Au fond, le Cornemousse. Je l’adore, avec son corps moussu et ses deux grandes excroissances…

Si on se rapproche de l’arrière de la serre, on peut découvrir une sorte de séchoir à poissons, Assemblée de VIP… Assimiler les « very important personnes » à ces poissons colorés, voilà une idée qui me plaît…
En voici deux autres vues… Une structure toute simple pour conserver le poisson…
… sauf que beaucoup de ces poissons se sont carrément échappés et ont trouvé refuge au milieu des plantes dans la serre…

Je ne résiste pas à vous montrer ce dernier assemblage de photographies… Une belle découverte pour moi, j’essayerai de suivre à l’avenir le travail de Alain Bresson…

Il en a aussi implanté une autre sur le lac, allez, on entre, on se faufile dans le labyrinthe qui flotte sur l’eau… Retrouvez d’autres photographies chez
Deux îlots fleuris, avec un toit végétal pour celui de gauche (quand on regarde depuis le haut du jardin), permettent de pique-niquer…déserts le samedi (en haut) mais quelques courageux le dimanche (en bas), il ne pleuvait plus, mais il ne faisait pas vraiment beau non plus… Avec toutes les feuilles sur les bordures, on se croirait en automne… mais nous étions bien les 7 et 8 juillet 2012…
Voici de plus près ces deux îlots…
L’art des jardiniers… Jouer avec les couleurs des feuillages et des fleurs sur ces buttes…
Pas de doute, l’herbe est bien verte cette année, et seuls les canards semblent être à la fête…
Samedi après-midi, le jardin est désert, il n’arrête pas de pleuvoir, dommage pour le travail des jardiniers…
Dommage de ne pas pouvoir profiter du bar, boire un thé en admirant les parterres fleuris qui ont triste mine sous la pluie…
Un banc, créé par je ne sais qui, je n’ai pas vu de cartel…
Et comme tout jardin des plantes qui se respecte, il y a des grottes, un lac, des fontaines… et cette année, vous apercevez l’étiquette blanche, des oeuvres d’art contemporain…
… ce qui ne semble pas perturber les tortues ni les canards et leurs poussins…
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec
Au milieu du
Parmi ses autres
Des toiles d’araignées géantes viennent compléter l’installation! Vive la biodiversité!
Dans l’autre partie de la grange des abeilles, zut, je n’ai pas noté sur place le nom de l’artiste, et il n’est pas sur le site du
Dans la galerie du fenil se trouve une œuvre de
Dans l’asinerie, qui est maintenant la bibliothèque du domaine, Invisible project, une série de photographies de
Dans la serre, il reste des photographies d’une précédente édition…
Au centre, un bananier…
… et sur un tronc, une plante étrange, tillandsias, dit l’étiquette…
Passons maintenant vers les écuries et plus particulièrement le manège des enfants, qui fut auparavant un four de potier… À gauche de l’image, vous reconnaissez le
À l’intérieur se trouve jusqu’au 3 novembre 2011 le Tapis de lavande de
Le jardin des plantes ou jardin botanique de Tours est situé à l’ouest de la ville, juste à côté de l’hôpital, ce qui est logique puisque, à l’origine, ces jardins servaient à l’enseignement des futurs médecins et surtout pharmaciens. Il a été d’ailleurs construit de 1831 à 1843 en grande partie grâce à l’un d’eux, Jean-Anthyme Margueron, sur les plans de l’architecte Charles Loyau (le premier projet ayant été abandonné). Il a été installé sur une zone humide, le marécage a été donné à l’hôpital en 1813, le ruisseau Sainte-Anne a dû être dévié. Je tire une grande partie des informations du
Le parc animalier a été installé à partir de 1863, avec notamment deux grandes volières encadrant une « piscine » pour les animaux.
Le pavillon rustique destiné aux daims (au bout de la flèche) a été construit en 1909. Les autres pavillons aussi, probablement.
Certains ont besoin d’une sérieuse restauration, notamment ce toit de chaume…
…ou ces murs en terre.
Comme tout jardin botanique qui se respecte, il comporte une section pédagogique pour apprendre à identifier les plantes.
Les serres et l’orangerie, détruites par un incendie en 1869, sont reconstruites par l’architecte E. Auger, l’orangerie étant transformée en jardin d’hiver. La serre (ici la façade sud) que l’on voit aujourd’hui n’est pas celle dont je vous ai parlé plus haut, ni la nouvelle serre construite en 1890 et agrandie en 1904 pour accueillir une collection d’azalées, elle a été entièrement reconstruite en 1926… et restaurée après les bombardements de 1944 et les tempêtes de 1953 et 1987.
La façade nord s’ouvre sur un petit espace en herbe.
L’ancienne orangerie abrite maintenant d’administration… qui prône un traitement écologique des jardins…
Il y a d’ailleurs un « hôtel des insectes »…
…et des pièges pour les chenilles processionnaires dans les pins.
Mais alors, pourquoi arroser les pelouses en plein midi (il était environ 11h jeudi dernier 19 mai 2011) alors que la sécheresse sévit? Peut-être utilisent-ils de l’eau recyclée, mais ce n’est dit nulle part…
Tout au bout, vers le nord de la parcelle, un bâtiment neuf, mais je ne connais pas sa fonction…
J’avais gardé en réserve ces photographies de l’exposition d’orchidées du sénat lors de ma dernière
Je vous montre donc aujourd’hui ces orchidées, dans des vues générales, et à la fin, une vue des arbustes, notamment des agrumes et les palmiers, mis à l’abri chaque année dans ce beau lieu en bordure du parc du Luxembourg à Paris. Je ne vous mets pas de photographies de détail, elles étaient autorisées seulement pour un usage privé… Bonne visite !


Hier, dans le cadre du
En attendant, voici quelques images du jardin des plantes, qui a eu un parcours sinueux : 8 lieux entre 1620 et 1870, date à laquelle il s’installe au bord du Clain, dans l’ancien parc de l’hôtel Fumé devenu hôtel-Dieu (et depuis, la présidence de l’Université). De l’ancien parc sont parvenus quelques arbres et le bassin.
Ce petit parc (1 ha arboré avec 16 parterres fleuris et 1 parterre de cactées, 0,5 ha de jardin botanique) est très près de Notre-Dame-la-Grande et j’y descend assez souvent. Côté jardin botanique, depuis une quinzaine d’années, les plantes ne sont plus classées pour les étudiants en médecine et pharmacie mais pour les visiteurs, avec plantes aromatiques, plantes officinales (classées par action – pour le cœur, la peau, etc. – et non par famille de plantes), et des légumes anciens dont une belle collection de tomates et de cucurbitacées… Les bordures des plates-bandes sont en petits fusains… Côté légumes, il faudra repasser dans un mois, histoire que ça passe…
Dans la petite serre tropicale, des essais de lutte biologique avec divers insectes sont en cours…