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Quatorzième nuit de la chauve-souris

Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, chauve-souris Pour vous annoncer la quatorzième nuit européenne de la chauve-souris qui aura lieu samedi prochain, 29 août 2009 (programme auprès des associations de défense de la nature), j’ai choisi de vous montrer cette très belle chauve-souris qui étend ses ailes sur toute la surface du quatrième écoinçon des stalles nord de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers.

Admirez la finesse du travail, le détail du corps, des pattes, mais aussi des membranes… des oreilles etc. Un travail tout en finesse, bravo à l’artiste du 13e siècle !

Photographie remplacée en septembre 1914 et carte postale ancienne d’après un cliché de Jules Robuchon.

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde), je vous les montrerai tous un jour ou l’autre :

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

Digne-les-Bains

Digne-les-Bains, archives départementales Il y a déjà un moment, plus de deux mois en fait, comme le temps passe, je vous promettais un article sur Digne-les-Bains… Le trajet est long… Poitiers, Paris-Montparnasse, Paris-Gare de Lyon, Aix-en-Provence-TGV, puis un bus… Le trajet passait par Manosque, super, je m’étais dit… Mais non, Manosque, c’est un péage, une zone commerciale, des ronds-points, le parking de la gare, retour à l’autoroute ! Rien vu du Manosque de Giono et d’aujourd’hui… Les formations sur le patrimoine rural, ça se mérite ! Le stage cette année avait lieu à Digne-les-Bains : l’année dernière, c’était à Chaumont-sur-Loire, carrément plus près de chez moi, sur le thème de la ferme-modèle. Je n’y étais pas allée il y a deux ans, j’ai aussi, à l’occasion de ce cycle, visité Carentan et l’architecture de terre dans les marais du Cotentin, et Pierre-de-Bresse en Bresse bourguignonne ! Cette année, bingo, un chef-lieu de département… et nous étions accueillis dans le bâtiment des archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, bâtiment neuf créé en 1996 (impossible de trouver le nom de l’architecte sur le site des archives). Le thème? L’architecture rurale des zones de moyenne montagne et les systèmes d’exploitation agricole.

Digne-les-Bains, les maisons en bordure de l'ancien rempart Si Digne-les-Bains a été fondée à l’époque romaine et est mentionnée en 78 par Pline l’Ancien (Dinia, capitale des Bodiontici)… la ville a subi de nombreux dommages au fil des siècles, il ne reste rien de la splendeur de ses thermes romains, les guerres de religion ont fait des ravages, puis le soucis de  » modernité  » du 19e siècle, sans compter le bombardement américain du 16 août 1944… Le rempart de la ville haute, autour de l’ancien château devenu prison, reste lisible dans le bâti et la forme des rues, mais guère au-delà.

Digne-les-Bains, la cathédrale Saint-Jérôme À l’extrême fin du 15e siècle, la cathédrale est déplacée du bourg de la vallée (actuelle église Notre-Dame) vers la ville haute, mais l’actuelle cathédrale Saint-Jérôme a été en grande partie reconstruite au 19e siècle et est encore en cours de travaux. la ville est plutôt morte sur le plan commercial, de nombreuses boutiques sont fermées (même la mercerie, pour cause de retraite, dit le panonceau), nous n’avons même pas croisé de curistes…

Digne-les-Bains, l'ancienne cathédrale Notre-Dame-du-Bourg Si vous passez par là (mais passe-t-on à Digne-les-Bains ?), jetez quand même un coup d’œil à l’ancienne cathédrale devenue église Notre-Dame-du-Bourg (quand même classée sur la première liste de monuments historiques de 1840) et visitez la crypte si possible (fermée aux heures où je fus libre)…

Digne-les-Bains, la fontaine monumentale Et aussi à la fontaine monumentale, pas très loin, inscrite monument historique en 1927, qui date du 19e siècle.

Je regrette vraiment de ne pas avoir pu visiter le musée Gassendi et surtout la réserve géologique et ses refuges d’art (site web en construction, dommage), plus grande collection des œuvres d’Andy Goldsworthy, dont j’ai vu de nombreuses photographies… et plus près d’ici, celle qui a réalisé dans le parc de sculpture du centre d’art et du paysage de Vassivière en Limousin.

Les tours de La Rochelle

La Rochelle, le Vieux-Port Avant le dimanche à Angoulême, avec Dominique, nous avions passé un samedi à La Rochelle. Un petit tour sur le vieux port… à cinq minutes à pied de la gare. Et oui, nous y sommes allé en train régional, avec la carte TER qui, pour 20 euros par an (amortie en un aller-retour pour Angoulême ou La Rochelle), propose 25% de réduction en semaine, 50% le week-end et pendant tout juillet et août. Pourquoi se priver ?

La Rochelle, les tours En dehors de la pause sur la plage du centre-ville le matin et des minimes l’après-midi, nous avons (re)visité les trois tours, la tour Saint-Nicolas et la tour de la Chaîne, qui permettent de garder l’entrée du vieux port, et au bout, le petit toit pointu à droite de l’image, la tour de la Lanterne, un peu à l’écart sur le rempart.

Je ne vais pas vous retracer l’histoire des tours, de la ville, du (des) ports des La Rochelle, du pont pour l’île de Ré, juste vous montrer quelques images…

La Rochelle, la tour de la lanterne La tour de la lanterne (12e et surtout 15e siècle, sans compter la prison jusqu’au 19e siècle)…

… à visiter surtout pour ses graffiti…

La rochelle, bateaux dans le chenal du port … et ses vues imprenables, ici les bateaux en train de sortir du chenal alors que la marée remonte.

La Rochelle, Et encore une petite vue depuis une meurtrière de la tour Saint-Nicolas…

La Rochelle, la tour de la Chaîne Maintenant, la tour de la chaîne (14e siècle bien remanié), la voici vue depuis la tour de la lanterne, derrière, la tour Saint-Nicolas. C’est dans cette tour que se trouve l’exposition sur la Nouvelle-France. Le livre dont je vous avais parlé alors, Sur les traces de la Nouvelle-France en Poitou-Charentes et au Québec (sous la direction de Mickaël Augeron, Dominique Guillemet, Alain Roy et Marc Saint-Hilaire), cahier du patrimoine n° 90 (978-2-84561-438-3, paru en 2008 chez Geste éditions), n’était pas sur les tables de la boutique…

La Rochelle, les pieux de fondation de la tour Saint-Nicolas La tour Saint-Nicolas (construite à partir du milieu du 14e siècle) devrait faire honte au centre des monuments nationaux pour sa muséographie d’un autre âge, jamais rénovée malgré des milliers d’entrées annuelles sur le site. Elle est construite sur une système de pieux.

La Rochelle, la tour Saint-Nicolas La vue dans le sens de l’entrée vers le port est encore plus jolie.

La Rochelle, aquarium, musée maritime, espace encan Et au fond, depuis la tour Saint-Nicolas, l’aquarium, le musée maritime (dans le gros bateau) et l’espace encan, ancienne criée reconvertie en lieu de congrès.

La Rochelle. Le port de minimes Alors, Cathdragon, Cathdragon et Petite fée Nougat, vous vous y retrouvez un peu ? Dianou / Claudiane, cela ne te donne pas envie de revenir ? Petite astuce, le pont de Ré est gratuit pour les vélos et les piétons, possibilité de prendre un bus en arrivant sur le continent… Allez, une petite dernière, le port des minimes vu depuis le bus de mer électro-solaire. Et pour l’histoire des sièges et guerres variées dont la ville a été le centre, et bien, un petit manuel d’histoire de lycée (pages sur la guerre de cent ans ou les guerres de religion), ou encore un des nombreux livres sur la ville, comme le petit guide pas cher aux éditions du patrimoine ?

Une Vierge à l’Enfant

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 02, le tympan Pour le 15 août et l’Assomption, j’aurais pu vous détailler le tympan du portail de la Vierge de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers (portail nord de la façade occidentale). Ce sera pour une autre fois (voir le portail de la Vierge). J’avais aussi le choix entre des dizaines de représentations de la Vierge.

Stalles de la cathédrale de Poitiers, ange transformé en Vierge à l'enfant Finalement, j’ai choisi la Vierge à l’Enfant du troisième écoinçon des stalles nord de la même cathédrale. Au départ, au XIIIe siècle, cet écoinçon portait, comme les autres écoinçons, un ange levant les deux bras et tenant dans chaque main une couronne.

Stalles de la cathédrale de Poitiers, Vierge à l'enfant, carte postale ancienne de Jules RobuchonLes deux couronnes, les deux bras et les deux ailes de l’ange restent visibles. Mais l’ange a été re-sculpté (peut-être au 14e siècle) en une Vierge assise, qui tient l’Enfant sur ses genoux. Elle penche légèrement la tête et semble raconter une histoire à l’Enfant, vous ne trouvez pas ?

Stalles: Photographie remplacée en septembre 1914 et carte postale ancienne d’après un cliché de Jules Robuchon.

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde), je vous les montrerai tous un jour ou l’autre :

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

Un dimanche pluvieux à Angoulême…

Angoulême, le musée des beaux-arts Dimanche dernier, déluge sur Angoulême… Parfaitement en accord avec l’exposition en attendant le déluge qui se tient actuellement au musée (ex-musée des beaux-arts). Elle présente l’Europe à la fin du dernier maximum glaciaire, vers 18000 ans avant le présent. Et les variations climatiques, dans un sens comme dans l’autre avec le petit âge glaciaire à la fin de l’Ancien régime en Europe. L’occasion pour moi de voir le musée pour la première fois depuis sa réouverture, et de faire découvrir ses riches collections d’archéologie et d’Afrique et Océanie à Dominique, qui m’accompagnait dans cette expédition. Pour les collections de beaux-arts au sens strict, ce ne sont pas les meilleurs de la région, mais le reste vaut vraiment la visite. L’architecte a en plus mis de larges baies qui permettent d’avoir une vue imprenable sur le chevet de la cathédrale voisine (le musée se situe dans l’ancien hôtel de l’évêché). Le jardin devant le musée embaume les odeurs de ses plantes aromatiques, même avec la pluie. C’est une excellente idée d’avoir inversé l’entrée par rapport à l’ancienne version du musée.

Angoulême, la cité de la BD, le batiment des chais Après un déjeuner en centre-ville et une nouvelle douche sous la pluie drue, direction la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, puisque le nouveau FRAC (centre d’art contemporain), que je souhaitais voir, est fermé le dimanche. La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image avait été inaugurée en juin, alors que j’assistais à la journée des archéologues de Poitou-Charentes à Angoulême. Attention, le dimanche, elle n’ouvre qu’à 14h. Nous commençons par la partie neuve… située dans d’anciens chais réhabilités. Une immense vitrine serpente à travers le vaste espace central, retraçant l’histoire de la BD et abritant dans ses recoins des espaces agréables de lecture de bandes dessinées. Des vitrines hautes présentent des auteurs emblématiques ou des thèmes particuliers. Une salle présente les planches originales les plus précieuses. Bien sûr, dans cette salle comme dans les autres vitrines, les originaux sont changés plusieurs fois par an, pour préserver la conservation du papier. Mais des écrans permettent de feuilleter virtuellement les collections du musée. Vous pouvez découvrir ces espaces dans cette visite virtuelle. Pour les puristes, je pense qu’il y a moins d’originaux que dans la présentation précédente, mais c’est un lieu bien plus agréable… Une petite lecture de BD avant de repartir. Ne ratez pas la boutique et sa librairie de bandes dessinées, y compris en VO… Et oui, le parvis, ici aussi, est trempé… Un mois de pluie sur la journée du dimanche, ça se voit…

Angoulême, la cité de la BD, la passerelle et le bâtiment de l'ancien CNBDI Traversée de la passerelle sur la Charente et direction l’ancien bâtiment, créé par Castro et qui a très mal vieilli ces dernières années. Désolée pour la photo, prise depuis la passerelle… Pas de halte à la fusée Tintin, car la ville paye des droits pour un projet qui ne verra jamais le jour : construire une reconstitution de la fusée de On a marché sur la lune… qui a failli atterrir sur cette île, puis sur l’ancienne poudrière (au sens propre) toujours prête à exploser, pleine de déchets toxiques enterrés. Le bâtiment Castro se voit à peine, mais ce n’est pas plus mal. A 4h de l’après-midi, il faisait bien sombre. Ici, trois expositions, sans compter le resto (fermé le dimanche), un espace web et la médiathèque BD. Parmi les expos, une sur l’art postal, une sur les auteurs de la maison des auteurs, et une plus importante, sur Dupuy et Berberian, qui ont reçu en 2008 le grand prix de la ville d’Angoulême à l’occasion du dernier festival de la BD (tous les liens des BD que j’ai lues à retrouver sur la page BD dans ma bibliothèque.

Pour le déjeuner sur l’herbe sur les bords de la Charente, ça sera pour un jour moins humide !

Bayonne (3), la Nive et l’Adour, les halles

Bayonne, l'Adour D’importants travaux de fortifications et de modifications ont lieu au 16e siècle à Bayonne. En 1572, le roi de France Charles IX confie à l’ingénieur Louis de Foix le déplacement de l’embouchure de l’Adour de Vieux-Boucau à Bayonne, les travaux durent jusqu’en 1578, ce qui est assez court vu l’importance des travaux.
Bayonne devient un port important, et les rives de l’Adour se construisent de maisons, le quartier du Petit-Bayonne, à l’embouchure de la Nive et de l’Adour détournée, est fortifié.

Bayonne, La Nive, rive droite Les rives de la Nive sont aussi sympathiques.

Bayonne, la Nive et les halles En 1862, la ville décide de se doter de nouvelles halles, à structure métallique, à l’emplacement de plusieurs maisons. Elles furent inaugurées en 1864. Mais ce ne sont pas celles que l’on voit aujourd’hui : son toit s’effondra sous le poids de la neige en janvier 1945. Un marché-parking fut construit à cet emplacement en 1963 (il ressemblait à l’horrible marché couvert de Poitiers qui a lui aussi remplacé d’anciennes halles métalliques).

Bayonne, les halles Le bâtiment que vous voyez sur la photo est une reconstitution de 1994 de nouvelles halles métalliques… De plus prêt, vous voyez mieux qu’elle est neuve ou presque.

Et n’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.Retrouvez le reste de ce voyage

Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

Soirée à Civray

Façade de Saint-Nicolas de Civray Hier soir, j’ai eu du mal à rentrer dans le spectacle (Le chandelier, d’après Musset) présenté par le théâtre du Trèfle pour la nuit romane de Civray, derrière l’église Saint-Nicolas, à proximité de la Charente.
Sans doute à cause de la grande médiocrité (pour ne pas dire plus) de la visite guidée, impardonnable sur un édifice qui présente tant de décor et de possibilités de rebonds face à un public… dont l’attention n’a pas été attirée sur les peintures murales ou la sculpture à l’intérieur, ni sur les chapiteaux du chevet, encore moins sur saint Georges terrassant le dragon… (je vous remets une partie des photos) mais a eu droit à des élucubrations sur la fée Mélusine… Vraiment dommage, et incompréhensible de la guide sensée être une professionnelle mais qui ne maîtrisait aucune technique de visite guidée (public mal positionné, bien trop près de l’édifice, pas de pointeur laser pour la guide, qui regardait l’édifice par moment au lieu du public…) ni le vocabulaire de base pour le présenter, employant à mauvais escient des mots que visiblement elle ne maîtrisait pas. Le tout en moins de vingt minutes au lieu de la petite heure prévue au programme.
Cela a permis au public de découvrir l’exposition Sculptures romanes en pays civraisien, produite par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes et présentée en extérieur après avoir été à Chatain.

Façade de Saint-Nicolas de Civray, saint Georges terrassant le dragon Heureusement, le nombreux public semblait apprécier la pièce de théâtre, et les autres nuits romanes auxquelles j’ai assisté remplissaient parfaitement leur objectif, faire découvrir un édifice ou la civilisation romane, assister à un spectacle de qualité et partager un instant convivial agréable. Pour celles que j’ai vues, pour celles dont on m’a parlé, les nuits romanes 2009 sont un grand succès. Sur la photographie, une petite vue d’un diable croquant l’hostie de de saint Georges faisant face au dragon. Sur la place devant l’église, jetez aussi un coup d’œil au monument aux morts.

Découvertes à La Rochelle

Bus de mer électriques à l'énergie solaire de La Rochelle Week-end et presque vacances avec un ami, samedi à La Rochelle et ce dimanche sous la pluie à Angoulême… (un mois de pluie sur la journée, vient de dire la météo) et pas d’article sur Poitiers ce midi, j’avais oublié de le programmer. Avant de charger les images que j’ai prises pour vous faire les visites virtuelles, voici deux découvertes à La Rochelle.

D’abord, les bateaux-bus électrosolaires, magiques, pas de bruit, pas de pollution. Ce sont des catamarans à propulsion électrique, avec des panneaux solaires sur le toit. Les voici vus depuis la tour Saint-Nicolas, nous l’ai emprunté au retour de la plage des minimes vers le Vieux-Port. Et cela pour un tarif imbattable, comme les bus et inclus dans les abonnements.

Le Gabut à La Rochelle L’autre découverte, ce fut au Gabut (ici aussi, vu depuis la tour Saint-Nicolas), au retour vers la gare. L’atelier de l’artiste Viviane Perez Lorenzo est ouvert au public, avec ses œuvres très variées, peinture, photographie (plutôt arts graphiques, car plusieurs clichés traités numériquement et superposés), sculptures, dont un irrésistible robot en composants d’ordinateurs… Je vous invite à aller visiter son travail soit à La Rochelle, soit sur son site internet.

Bayonne (2), la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, le porche, façade ouest de la cathédrale La cathédrale Notre-Dame (ou Sainte-Marie) et son cloître sont classés monuments historiques depuis 1862… et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France (78 édifices sont concernés) depuis 1998. Située à l’emplacement du castrum romain, la cathédrale romane a été détruite par un incendie en 1258. Reconstruite à la fin du 13e siècle pour le chœur (abside, chapelles rayonnantes et déambulatoire), le chantier se poursuit au 14e siècle dans la nef et le transept. La façade est refaite au 15e siècle. Un nouvel incendie en 1793 l’endommage sérieusement et elle subit d’importantes restaurations au 19e siècle… L’édifice que l’on voit maintenant est donc éclectique et plus néo-gothique que gothique… Les tours de la façade et leurs flèches (de toute façon, on manque de recul pour les photographier) datent des années 1873-1878… et sont dues à Émile Boeswillwad, un architecte disciple de Viollet-le-Duc ; la grande rosace date de la fin des années 1920.

Bayonne, le cloître de la cathédrale Adossé au sud de la nef, le cloître est plus intéressant (enfin, je n’ai rien contre le néo-gothique)… mais en plein travaux de restauration. C’est l’un des plus grands cloîtres gothiques (13e-14e siècles) de France, mais il faudra revenir pour le visiter. Il sert aussi de dépôt lapidaire.

Bayonne, l'église Saint-André Quitte à visiter du néo-quelque chose (gothique en l’occurrence), autant aller voir l’église Saint-André, dans le Petit-Bayonne, au style plus homogène que la cathédrale. Elle a été construite grâce à un legs de 1846 par Hippolyte Durand, architecte diocésain, et Hippolyte Guichenné, architecte, entre 1856 et 1862…

Et n’hésitez pas à aller voir les deux webcams de la ville sur internet, qui couvrent l’une le pont Mayou (en travaux), la Nive et la place de la Liberté, et l’autre, le quai de la Nive et les halles.

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Biarritz, la plage

Biarritz, deuxième ballade

Bayonne, les fortifications

Bayonne, la cathédrale et le cloître, l’église Saint-André

Bayonne, la Nive et l’Adour, les halles.

L’ancienne piscine de l’île Jouteau à Poitiers

L'île Juteau à Poitiers Aujourd’hui, je vous emmène à nouveau à proximité du parc de Blossac à Poitiers. Donc vous prenez le boulevard qui passe sous le parc, et depuis la rambarde (ou alors, descendre par des escaliers ou par le chemin carrossable), vous apercevez le restaurant et l’ancienne piscine sur l’île Jouteau… Enfin, pas vraiment l’ancienne piscine, juste l’ancien plongeoir tout rouillé.

Le plongeoir de l'île Juteau à Poitiers depuis Blossac Quoi, vous ne le voyez pas ? Je vous ai mis une flèche, pourtant…

Le square de la promenade des Cours à Poitiers Bon, d’accord, pas facile à voir. Le mieux est de passer sur l’autre rive du Clain, soit par le pont Saint-Cyprien, et revenir en arrière sur la promenade des cours, soit par le escaliers qui mène au chemin de la Cagouillère puis la passerelle de chemin de fer (il y a une zone pour les piétons, et dessous, les graphes). Au bout de la promenade des Cours, il faut prendre un petit chemin qui menait au mini-golf (désormais club privé de boules) et toujours à un espace public très sympathique pour les pique-nique.

Le plongeoir de l'île Juteau à Poitiers depuis le square de la promenade des Cours De là, vous voyez beaucoup mieux l’ancien plongeoir… À quoi correspond-il ? Je vous invite à le découvrir sur le site du service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes, qui vient de mettre en ligne un dossier sur les villas et un autre sur les guinguettes de la communauté d’agglomération de Poitiers, dossiers rédigés par Hélène Achard. Il vous faudra lire entièrement le dossier sur les guinguettes pour retrouver ce plongeoir…

C’est aussi pour moi l’occasion de vous signaler que toutes les communes de la communauté d’agglomération de Poitiers (hors Poitiers), soit Béruges, Biard, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou, Croutelle, Fontaine-le-Comte, Mignaloux-Beauvoir, Migné-Auxances, Montamisé, Saint-Benoît et Vouneuil-sous-Biard, ont désormais des dossiers en ligne à découvrir sans délai… ou quand vous aurez un moment.

Couverture de l'image du patrimoine Autour de Poitiers, les communes de l'agglomération L’occasion aussi de vous annoncer la parution d’un  » beau livre « , Autour de Poitiers, les communes de l’agglomération, dans la collection des Images du patrimoine (n° 253), rédigé par mes collègues Thierry Allard, Geneviève Renaud-Romieux et Yannis Suire (152 pages, chez Geste éditions, 2009, 24 €, ISBN : 978-2-84561-556-4). Dans toutes les bonnes librairies… probablement sur commande. Pour en savoir plus, allez voir la présentation de l’ouvrage.