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Voyage en mer Egée (13), la Crête, Knossos

La Crête, Knossos, en 2008 : la foule devant le palais reconstruit en béton Après Rhodes, cap pendant la nuit sur la Crête. Nous arrivons de bon matin à Heraklion, direction Knossos, comme des dizaines de bus. J’y étais venue une semaine juste avant les jeux olympiques, en 2004. C’était une pagaille énorme, avec des chantiers pas finis et très en retard. J’avais alors voyagé en bus local, et étais venue à Knossos depuis Heraklion en bus urbain, ce n’est qu’à quelques kilomètres du centre-ville. Cette fois ci, un bus climatisé, et un vent de sable venu d’Afrique, très décapant et très désagréable. C’était le site de Crète que j’avais le moins aimé, cette nouvelle visite me l’a confirmé… Pour un archéologue, c’est un vrai massacre de reconstructions hasardeuses en ciment, proposées par sir Arthur Evans (1851-1941), vous pourrez admirer les jolis troncs en béton qui ont remplacé les troncs d’arbre (disparus) de la construction d’origine qui utilisait des matériaux fragiles (ou plutôt, qui se conservent mal dans le temps) comme la brique crue et le bois.

Alors, certes, c’est le lieu supposé du palais du roi mythique Minos, il y a des constructions néolithiques sur place, puis surtout de l’Âge du Bronze ancien (ici daté vers 2100-1900 avant notre ère). Le palais de Knossos, comme les autres palais minoéens, disparaît vers 1750 avant notre ère.

Il est un peu plus tard ré-aménagé par une dynastie achéenne, parlant le grec mycénien, et atteint son apogée vers 1500 avant notre ère. C’est de cette époque que datent la cour centrale et ses fresques (que j’avais vues en 2004 au musée d’Heraklion, qui était fermé pour travaux en 2008), les immenses magasins pour le stockage des réserves d’huile (d’olive) et de céréales.

La Crête, Knossos, en 2008 : la salle du trône Un petit coucou au trône en albâtre attribué au roi Minos. Les fresques que vous voyez ici sont aussi des reconstitutions… Ça donne une idée, mais sans doute pas la bonne de ce qu’étais le décor du palais, même si des fragments ont été retrouvés lors des fouilles.

La Crête, Knossos, en 2008 : un caniveau Le réseau d’amené et d’évacuation des eaux a été moins massacré que le reste… Si les guides n’en parlent pas, regardez quand même, c’est très important, l’eau, pour la vie d’un aussi grand palais…

La Crête, Knossos, en 2008 : le théâtre Et puis, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil au petit théâtre, qui devait accueillir environ 500 personnes, un des plus anciens de Grèce. Vous apercevez à peine les faibles gradins sur la photo. Il est préférable de venir sur le site après le flot des bus touristique, donc plutôt en début d’après-midi, mais pas en été, gare à la chaleur !

Si vous allez en Crête, visitez plutôt Phaistos, au cœur des montagnes, et/ou Malia, les sites sont plus calmes, il vous faudra certes un peu d’imagination (ou des reconstitutions virtuelles) pour comprendre l’agencement des bâtiments, mais vous n’aurez pas l’esprit parasité par les reconstructions fausses de Knossos. Et si vous le pouvez, faites aussi un détour par Zakros, les fouilles y sont plus récentes, le site (paysage) est magnifique, en bord de mer…

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa envahie par la végétation ;
  13. Rhodes, le départ ;
  14. et bientôt la suite…

Petite promenade dominicale à Poitiers

Poitiers sous la neige, le 20 décembre 2009 au matin : le marché de la ZUP Ce matin à 8h, la neige tombait bien. Un peu plus tard, surprise, les bus fonctionnent, je monte au marché de la ZUP, sur la colline de l’autre côté du Clain. Le marché est tout petit, là où vous voyez les voitures, il y a d’habitude de nombreux étals.

Poitiers sous la neige, le 20 décembre 2009 au matin : la ville vue d'en haut Vite, je fais quelques courses, et je redescends à pied. Une fine pluie tombe, j’espère qu’elle ne va pas se transformer en verglas. Mais elle s’arrête vite. Une petite vue sur la ville, le clocher blanc sur fond blanc au centre de la photo, c’est Notre-Dame-la-Grande.

Poitiers sous la neige, le 20 décembre 2009 au matin : le chevet de Saint-Jean-de-Montierneuf Un peu plus loin, voici la vue sur le chevet de Saint-Jean-de-Montierneuf, il faudra que je vous parle de cette église, un de ces jours…

poitiers 2009 12 20 04 banc Au passage, un banc pour admirer la ville…

Poitiers sous la neige, le 20 décembre 2009 au matin : un garde-mager pour les oiseaux … un garde-manger pour les oiseaux…

Poitiers sous la neige, le 20 décembre 2009 au matin : le chemin des crêtes … et je continue sur le chemin des crêtes que j’aime bien car il longe le rebord du plateau.

Voyage en mer Egée (12), Rhodes, le départ

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le bateau à quai Le voyage en Corse s’étant achevé la semaine dernière, je reprends mon voyage en Grèce en 2008… Je l’avais abandonné fin juin à Rhodes. Aujourd’hui, nous repartons de cette île… direction la Crête pendant la nuit… à suivre la semaine prochaine. À Rhodes, nous regagnons maintenant notre gros bateau de croisière…

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le rempart en bord de quai Une dernière vue sur un bout de rempart de différentes époques en cours de fouilles à côté de notre bateau.

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le remorqueur amarré Et voilà, un petit remorqueur nous prend en charge.

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le remorqueur à pleine puissance Puissance maximale des moteurs…

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : le quai en arrière …et nous voilà en mer, dégagés du gros bateau qui était devant nous (et qui nous rejoindra demain en Crête…)

Voyage en mer Egée 2009, Rhodes, le départ : dernière vue sur la ville et le remorqueur qui s'éloigne Une dernière vue sur Rhodes alors que le remorqueur s’éloigne…

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa envahie par la végétation ;
  13. et bientôt la suite…

Voyage en Corse (8), les Calanche par la mer

Le port de Porto Après avoir vu les calanche par la route, nous sommes retournées (notre petit groupe de quatre filles) à Piana et Porto pour une visite par la mer. Nous avons loué des places sur un petit bateau de douze places sur le port de Porto. Au fond à droite, une autre tour génoise.

Les rochers de porphyre Et là, par la mer, la vue sur les rochers de porphyre est sublime…

Une grotte dans les calanche, vue vers la sortie … avec le petit bateau, nous pouvons entrer dans de petites grottes…

Une grotte dans les calanche, glouglous du bateau … glouglou,

Une grotte dans les calanche, le fond de la grotte … demi-tour au fond, nous admirons les anémones de mer (trop floues pour vous les montrer).

Les calanche, le maquis Plus loin, dans le maquis, le pilote nous montre des chèvres sauvages. Heureusement que j’ai toujours une paire de jumelles sur moi… Elles font le tour du bateau…

Les calanche, un nid d'aigle pêcheur Encore plus loin, un nid d’aigle ou balbuzard pêcheur… énorme… Vous ne le voyez pas ?

Les calanche, un nid d'aigle pêcheur Mais si, il est là… Mais pas les aigles, déjà partis en migration.

Les calanche, un nid d'aigle pêcheur Plus loin, un autre encore,

Les calanche, un nid d'aigle pêcheur …un peu d’aide… Si vous voulez découvrir cette espèce, il y a un beau dossier sur le site de la ligue protectrice des oiseaux.

Les calanche, la pollution du bateau Allez, j’y vais comme la dernière fois de mon petit couplet. regardez ce que rejette le moteur du bateau… Dans un site naturel protégé par l’Unesco, cela me semble inadmissible… Rentrer dans les grottes dans ces conditions aussi, même si c’est très agréable pour les yeux… Sans parler des remous qui perturbent le délicat équilibre… Alors, pourquoi ne pas imposer des bateaux à propulsion solaire, s’ils fonctionnent à La Rochelle, ils ne devraient avoir aucun problème en Corse, sans avoir besoin de complément d’électricité du réseau (fournie en Corse à 80% par deux centrales thermiques très polluantes). Je pense que la collectivité nationale pourrait aider à l’achat de ces bateaux pour une meilleure protection de cette magnifique baie.

Et retrouvez le reste du voyage sur la page dédiée… La semaine, nous retournons en Grèce, je vous dois la fin de mon voyage de l’année dernière !

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…

Bonne Saint-Nicolas à tous

Saint Nicolas dans une niche sur une façade rue Carnot à Poitiers Je voulais vous souhaiter à tous une bonne saint Nicolas… à tous, mais particulièrement à nos amis belges ou du nord et de l’est de la France. Je n’ai vu ni saint Nicolas, ni son âne (je lui avais pourtant laissé un bol d’eau et des carottes), ni le père Fouettard… sauf en statue ici rue Carnot à Poitiers… Que fait-il là ? En plus, il n’est pas gâté avec ce tuyau et ces lampes bleues, le pauvre…

Façade de la maison à l'angle de la rue Carnot et de la rue Saint-Nicolas à Poitiers …tout près du restaurant le Saint-Nicolas (je n’y ai pas mis les pieds depuis des années, nous avions été malades avec des collègues)…

Plaque dénominative de la rue Saint-Nicolas à Poitiers Presque à l’angle aussi de la rue Saint-Nicolas… juste en limite de l’amphithéâtre romain.

C’est en fait un des derniers souvenirs de l’église Saint-Nicolas, qui avait été fondée par la comtesse Agnès, peu après 1050, desservie par un collège de chanoines, juste après sa répudiation par son mari, le comte de Poitou Geoffroy Martel. Une trentaine d’années plus tard, entre 1083 et 1086, l’église Saint-Nicolas est rattachée l’abbaye . De cette église détruite au 19e siècle, il resterait quelques vestiges dans les propriétés privées, et quelques chapiteaux au musée Sainte-Croix de Poitiers, dont deux chapiteaux avec des lions que vous pouvez découvrir dans ce dossier du musée sur le bestiaire roman.

Et pour les curieux, sans rapport avec Poitiers, je vous invite à aller découvrir un drame liturgique (une sorte de pièce de théâtre pour apprendre l’histoire des saints) de la fin du 12e siècle, le jeu de saint Nicolas par Hilaire. C’est la publication d’un manuscrit de la bibliothèque nationale de France, avec transcription latine et traduction en français… Et si vous voulez en voir un plus vieux, du 12e siècle, c’est ici à Champagne-Mouton en Charente.

Rendez-vous vendredi à Lusignan…

Logo du classement BD de Yaneck Les impatients attendent le classement BD de Yaneck / Mes BD à moi, vous pouvez allez le voir chez lui ou attendre un petit aperçu ici demain…

Le monument auxmorts pour 1914-1918 à Poitiers Car je me suis réservé la place, une fois n’est pas coutume. Je vous ai déjà parlé de l’exposition sur les allégories de la République réalisée par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes, ainsi que du Parcours du patrimoine de Charlotte Pon sur le même sujet. L’exposition est présentée dans le hall de la mairie de Lusignan jusqu’au 18 décembre 2009. Pour l’occasion, elle sera inaugurée vendredi à 18h et je poursuivrai avec une petite causerie autour du sujet… Si vous passez par là, vous serez les bienvenus ! Comme je n’ai pas de photographie personnelle du monument aux morts de Lusignan, réalisé par Aimé Octobre, je vous mets celui de Poitiers, réalisé par le même sculpteur… Vous pouvez voir celle de Lusignan dans le dossier en ligne sur le site de la Région Poitou-Charentes, service de l’inventaire du patrimoine culturel.

Voyage en Corse (7) : Corte

Le parlement de Corte Après Ajaccio, direction Corte. Ancienne capitale de la Corse indépendante, siège d’une grande université. Voici la maison où se réunit le premier parlement indépendant, fondé par Pascal Paoli…

La citadelle de Corte La vieille ville m’a beaucoup plus… Un petit tour à la citadelle…

le musée corse à Corte …mais pas au musée de Corse…

La fontaine aux amours de Direnne à Corte Après une petite promenade dans la ville haute, nous redescendons, tiens, un des tirages de la fontaine aux amours de Durenne…

Signature de Durenne sur la fontaine de Corte Mais si, vous vous souvenez de ce sculpteur, j’en suis sûre, il y a plusieurs de ses œuvres dans le parc de Blossac à Poitiers. Sauf qu’à Corte, il s’agit d’un tirage de qualité très moyenne, regardez la signature, complètement empâtée…

Sur le GR 20 vers la cascade des anglais Sur la route du retour, nous nous arrêtons pour déjeuner à Vivario, sans électricité car EDF réparait des lignes un peu plus loin, puis arrêt pour une promenade dans la montagne en laissant la voiture à la gare de Vizzavona…

La cascade des Anglais sur le GR 20 … un tout petit bout du célèbre GR 20, mais dans un parcours très facile jusqu’à la cascade des Anglais. Deux heures de promenade bien agréables.

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…

Un joli heurtoir…

Un heurtoir en ferronnerie Au gré de mes promenades, je repère souvent des ferronneries… du 18e, du 19e et du début du 20e siècles, le plus souvent. Elles sont cependant trop fragiles et surtout risquent trop de vol pour les localiser… Je ne résiste quand même pas à vous montrer ce beau heurtoir, une main de femme avec une bague et un bracelet situé sous la fente de la boîte aux lettres… Dans toutes les villes et villages, vous pouvez admirer ces ferronneries, des heurtoirs, des grilles de soupirail ou de balcon, de petits loquets, de petites têtes qui retiennent les volets, etc. Ouvrez les yeux avant qu’ils ne disparaissent… et si vous pouvez entrer dans les maisons, il y a aussi des rampes d’escalier, des chenets et autres grilles de cheminées qui valent vraiment d’être admirés.

Des expositions à Tours

L'entrée du jardin du musée des beaux-arts de Tours Il y a une dizaine de jours, j’ai fait un marathon d’expositions à Tours

Dès la descente du train, je prends la direction du musée des Beaux-Arts. C’est pour voir l’exposition  que j’allais à Tours, certes, j’avais encore un peu de temps (jusqu’au 18 janvier 2010), mais le temps file si vite… Le parti de l’exposition est de montrer les œuvres créées en Touraine par Max Ernst, qui résida à Huismes de 1955 à 1968 (voir Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la fontaine de , à ).

La façade du musée des beaux-arts de Tours Ce n’est pas un très grande exposition en nombre de pièces présentées, mais elle est très importante par leur qualité… Peinture (vous ne pourrez pas être insensible à la Loire endormie…), collages, sculpture, livres, correspondance, photographies, à découvrir, vraiment. Vous pouvez en avoir un aperçu sur cette page, ou mieux encore dans le dossier de presse. En sortant de l’exposition, n’oubliez pas de visiter le reste du musée… Mes préférés ? Les travaux préparatoires à la Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la fontaine à Amboise avec des tortues géantes, des collages qui utilisent des imitations de frivolité en plastique, des règles et des équerres, et une lithographie intitulée Humanae vitae (si vous ne vous souvenez pas de cette encyclique, j’en ai déjà parlé ici), cette lithographie est plutôt une réaction à chaud contre elle…

Le château de Tours Le château de Tours organise depuis plusieurs années des expositions gratuites d’art contemporain, après avoir accueilli un aquarium jusqu’au début des années 2000. La plus fameuse exposition que j’y ai vue était celle de Buren, qui avait monté un grand cube qui dépassait de la façade…

Couverture du catalogue Yves Elleouet à QUimper et Tours en 2009Tout en haut, il y a une exposition sur Yves Elleouët (1932-1975), le gendre d’André Breton, puisqu’il a épousé Aube Breton en 1956. L’exposition avait d’abord été présentée au musée des Beaux-Arts de Quimper au cours de l’été 2009, leur dossier de presse est très bien fait et vous permettra de découvrir l’exposition si vous ne pouvez y aller avant le 10 Janvier 2010. Allez aussi voir ce site consacré à Yves Elléouët.

Le catalogue est très beau aussi (dans ma bibliothèque maintenant). Yves Elléouët est peintre, proche dans les années 1955-1960 du mouvement surréaliste, mais aussi poète et écrivain. Vous savez quoi, il est aussi passé en 1957/1958 à Saint-Cirq-Lapopie (il va vraiment falloir que j’aille visiter ce village que m’a fait découvrir la Petite fée Nougat). Il a aussi réalisé des dessins humoristiques sous le nom de Björk, Emmanuelle, quand tu passeras par ici, il faudra que je te montre la reproduction d’un dessin sur l’art préhistorique… avec un mammouth qui pose comme modèle devant la caverne. J’ai bien aimé ces dessins et les œuvres du début, surtout les fresques sur ciment frais dans des tons ocres, moins celles des années 1970, où il a changé de style.

Le château de Tours Le premier et le deuxième étages accueillent des œuvres prêtées par la fondation des Treilles et vous pouvez la voir ici jusqu’au 17 janvier 2010 (elle a été présentée en 2007 à Milan et Ixelles, en 2008 à Dinan). Cette collection est constituée avant tout d’un legs de Anne Gruner Schlumberger. La plupart des grands artistes du 20e siècle y sont présentés, dont certains que j’aime beaucoup, Max Ernst, Victor Brauner, Henri Laurens, Hans Harp, Fernand Léger, Luis Fernandez, des encres et des fusains (et quelques grands formats) de Joseph Sima, des assiettes de Picasso, des dessins de Giacometti, etc.

Je suis aussi allée voir la nouvelle exposition du muséum d’histoire naturelle, mais vous avez le temps, elle y est pour presque un an et je vous en reparlerai, comme de la cathédrale, l’abbaye Saint-Martin, l’abbaye Saint-Julien, le quartier canonial… Quand je vous disais marathon, c’était presque un semi-marathon, j’avais pris mon podomètre, il marquait plus de 20 km le soir… le tout avec un petit lest de deux catalogues et un livre.

Pour aller plus loin : mes collègues du service de l’inventaire de la région Centre ont numérisé et mis à la disposition de chacun le dossier sur le château ou celui sur le musée des Beaux-Arts.

Tours

En 2009 : abbaye Saint-Julien, les expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, le muséum d’histoire naturelle, la cathédrale Saint-Gatien, la basilique Saint-Martin, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier et la place Plumereau.

En 2010-2011: voir les liens sur cette page.

Voyage en Corse (6) : les Sanguinaires…

Les sanguinaires vues depuis la plage de Porticcio Depuis l’hôtel à Porticcio, nous avions une très belle vue sur la baie d’Ajaccio et les Sanguinaires…

Les îles sanguinaires Aussi, après avoir déjeuné à Ajaccio, nous avons pris la route des Sanguinaires, avec son phare du 19e siècle.

Les îles Sanguinaires vues de l'extrémité de la pointe Nous les voyons mieux les îlots quatre îlots de porphyre rouge (Mezza Mare ou Grande Sanguinaire, des Cormorans, Cala d’Alga et Porri) du bout de la presqu’île… euh, de la pointe de la Parata.

La tour génoise des sanguinaires Puis une petite grimpette jusqu’à la tour génoise.

La forêt d'eucalyptus à Ajaccio, vers les sanguinaires Avant de rentrer, nous faisons une petite promenade dans la forêt d’eucalyptus…

une mante religieuse dans la forêt des sanguinaires … en prenant bien garde de ne pas écraser cette mante religieuse qui voulait nous barrer le chemin.

Puis une petite pause pour voir le cimetière et ses grandes chapelles, signalé dans tous les guides.

le coucher de soleil sur les Sanguinaires Au retour, pour une fois, aucun orage en vue. Le coucher de soleil sur la baie d’Ajaccio est superbe…

le coucher de soleil sur les Sanguinaires … même si ça ne rend pas comme je le voudrais…

le coucher de soleil sur les Sanguinaires … sur ces photographies.

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…