 Encore une exposition que j’ai vue lors de mon dernier séjour à Paris. Je ne l’avais pas inscrite au programme, mais l’exposition que je voulais voir au musée du quai Branly (la fabrique des images) ne commençait que deux jours plus tard, j’ai donc pris la passerelle sur la Seine et rejoint le palais de Tokyo et le musée d’Art moderne (MAM) de la Ville de Paris juste en face. D’autres expositions y ont aussi commencé depuis le 19 février, mais là, j’ai vu Elaine Sturtevant : The Razzle Dazzle of Thinking, qui se poursuit jusqu’au 25 avril 2010. Ne fuyez pas aux premiers mots de la présentation officielle de l’exposition :  » Elaine Sturtevant, artiste conceptuelle américaine (vit et travail à Paris) « .
Encore une exposition que j’ai vue lors de mon dernier séjour à Paris. Je ne l’avais pas inscrite au programme, mais l’exposition que je voulais voir au musée du quai Branly (la fabrique des images) ne commençait que deux jours plus tard, j’ai donc pris la passerelle sur la Seine et rejoint le palais de Tokyo et le musée d’Art moderne (MAM) de la Ville de Paris juste en face. D’autres expositions y ont aussi commencé depuis le 19 février, mais là, j’ai vu Elaine Sturtevant : The Razzle Dazzle of Thinking, qui se poursuit jusqu’au 25 avril 2010. Ne fuyez pas aux premiers mots de la présentation officielle de l’exposition :  » Elaine Sturtevant, artiste conceptuelle américaine (vit et travail à Paris) « .
L’exposition se partage en quatre espaces. Devant le mur de la fée électricité de Raoul Dufy (à voir absolument si vous ne connaissez pas, c’est dans la partie gratuite du musée), un jeu de neuf (et pas neufs, comme écrit sur la plaquette remise à l’entrée) écrans vidéos (elastic tango. Puis en haut de l’escalier, une salle qui donne un peu le vertige, The dillinger running series, avec un projecteur placé sur une sorte de tourniquet qui projette donc des images en tournant sur les murs. Puis vous entrez dans un grand espace intitulé wild to wild, attention au chien qui courre sur le mur (finite infinite), n’oubliez pas de tourner la manivelle sur le mur de Duchamp nu descendant l’escalier (j’ai vu peu de monde le faire), vous retrouverez la plupart des objets en photo sur le petit manège dans la dernière salle, Duchamp 1200 coal bags, une salle au plafond rabaissé par des sacs de jute et où sont présentés quelques Ready made de Duchamp. Les Beuys fatchairs sont un peu dégoutantes de graisse, je trouve, mais réparties le long de petits espaces (vertical monad) où vous verrez un écran bleu avec des bandes parallèles verticales tout en écoutant une lecture de l’Éthique de Spinoza en VO (en latin donc, et avec le titre complet Ethica Ordine Geometrico Demonstrata ou Ethica More Geometrico Demonstrata).
Puis vous retraversez la salle au vidéoprojecteur tournant pour entrer dans la House of horror. J’ai ADORÉ!!! Sans doute un rien de nostalgie… Il s’agit en fait d’un train fantôme, oui, un vrai, avec des wagonnets sur des rails, entrée à travers un rideau noir et tout et tout. Et à l’intérieur ? Vous ne croyez quand même pas que je vais vous révéler le contenu de la boîte noire… Quelques indices sur la vidéo en ligne… Si vous passez par Paris, cette exposition est presque donnée, 5 euros, tour de manège compris dans le prix ! (Et, euh, gratuit pour moi et quelques autres avec la carte Icomos, réservée aux professionnels du patrimoine).
Dans les salles permanentes, vous pouvez aussi retrouver des œuvres de Boltanski (!!!), mais aussi une collection d’œuvres Dada que je vais volontiers voir et revoir (pas cette fois-ci).
 Je n’avais jamais visité le
 Je n’avais jamais visité le  Les dessins préparatoires et études ont été une vraie révélation. Je n’aime pas particulièrement les grands formats de Delacroix (dont la célèbre Liberté guidant le peuple (28 juillet 1830), présentée au salon de 1831). J’ai particulièrement apprécié les études pour des animaux (chevaux, chats, chèvres, tigres, perroquets, etc.), costumes de théâtre, mais aussi les nombreuses copies d’après les maîtres… Pas de doute, le graphite, l’encre, la sanguine ou la craie se prêtent très bien aux tracés vifs.
 Les dessins préparatoires et études ont été une vraie révélation. Je n’aime pas particulièrement les grands formats de Delacroix (dont la célèbre Liberté guidant le peuple (28 juillet 1830), présentée au salon de 1831). J’ai particulièrement apprécié les études pour des animaux (chevaux, chats, chèvres, tigres, perroquets, etc.), costumes de théâtre, mais aussi les nombreuses copies d’après les maîtres… Pas de doute, le graphite, l’encre, la sanguine ou la craie se prêtent très bien aux tracés vifs. Pas d’article sur Poitiers aujourd’hui, il y a urgence si vous passez par Paris comme moi
 Pas d’article sur Poitiers aujourd’hui, il y a urgence si vous passez par Paris comme moi  J’ai ensuite fait un tour dans le musée, qui va prochainement fermer pour rénovation (il en a bien besoin), revoir aussi les œuvres de Camille Claudel, pas seulement celles de Rodin (plâtres, terres crues, tirages en bronze, etc.).
 J’ai ensuite fait un tour dans le musée, qui va prochainement fermer pour rénovation (il en a bien besoin), revoir aussi les œuvres de Camille Claudel, pas seulement celles de Rodin (plâtres, terres crues, tirages en bronze, etc.). Puis je suis sortie dans le jardin, même si un peu de neige s’était invitée…
 Puis je suis sortie dans le jardin, même si un peu de neige s’était invitée… Voici de plus près la façade postérieure…
 Voici de plus près la façade postérieure… … et le célèbre Penseur, pour les autres, vous devrez aller les voir, toujours pour des questions de droit d’auteur, et même si les photographies sans flash étaient autorisées, je trouve cela très limite de mettre d’autres photographies en ligne.
 … et le célèbre Penseur, pour les autres, vous devrez aller les voir, toujours pour des questions de droit d’auteur, et même si les photographies sans flash étaient autorisées, je trouve cela très limite de mettre d’autres photographies en ligne. Après la série d’articles sur Tours (liens sur la
 Après la série d’articles sur Tours (liens sur la  J’aime beaucoup ce qu’il a réalisé, de l’extérieur, les gens peuvent voir l’intérieur, et vice-versa. Aucun support (pilier ou autre) dans la villa, mais des passerelles qui permettent de se promener de pièce en pièce et de période en période, avec des vitrines thématiques. N’hésitez pas à suivre une visite guidée ou, à défaut, à prendre un audioguide. Lorsque j’y suis allée, il y avait une très belle exposition sur les graffiti (romains bien sûr). Seul bémol, la deuxième tranche de travaux prévue n’a pas été réalisée, le personnel n’a donc pas d’espace de travail suffisant, ni d’espace pédagogique pour les enfants… ce qui n’empêche pas de faire des ateliers dans le musée, mais il est parfois utile d’avoir une pièce avec des tables. Merci à l’équipe pour son accueil, c’est vraiment dommage qu’il n’y avait que très peu de visiteurs en ce samedi matin de début septembre.
 J’aime beaucoup ce qu’il a réalisé, de l’extérieur, les gens peuvent voir l’intérieur, et vice-versa. Aucun support (pilier ou autre) dans la villa, mais des passerelles qui permettent de se promener de pièce en pièce et de période en période, avec des vitrines thématiques. N’hésitez pas à suivre une visite guidée ou, à défaut, à prendre un audioguide. Lorsque j’y suis allée, il y avait une très belle exposition sur les graffiti (romains bien sûr). Seul bémol, la deuxième tranche de travaux prévue n’a pas été réalisée, le personnel n’a donc pas d’espace de travail suffisant, ni d’espace pédagogique pour les enfants… ce qui n’empêche pas de faire des ateliers dans le musée, mais il est parfois utile d’avoir une pièce avec des tables. Merci à l’équipe pour son accueil, c’est vraiment dommage qu’il n’y avait que très peu de visiteurs en ce samedi matin de début septembre. Après
 Après  Ici et là, quelques blocs sculptés, comme cette sirène oiseau qui tire sur le dragon (à cause de la queue de serpent)…
 Ici et là, quelques blocs sculptés, comme cette sirène oiseau qui tire sur le dragon (à cause de la queue de serpent)… Pénétrons dans le cloître, situé au nord de l’église. Au milieu trône un immense pressoir. les anciens bâtiments de l’abbaye accueillent deux musées : le musée des vins de Touraine dans l’ancien cellier du 13e siècle, et le musée du musée du compagnonnage dans l’ancien dortoir. Je n’y suis pas retournée lors de ma visite d’une journée à l’automne, j’irai peut-être une prochaine fois… Vous trouverez les informations pratiques sur le
 Pénétrons dans le cloître, situé au nord de l’église. Au milieu trône un immense pressoir. les anciens bâtiments de l’abbaye accueillent deux musées : le musée des vins de Touraine dans l’ancien cellier du 13e siècle, et le musée du musée du compagnonnage dans l’ancien dortoir. Je n’y suis pas retournée lors de ma visite d’une journée à l’automne, j’irai peut-être une prochaine fois… Vous trouverez les informations pratiques sur le  Du côté est de la cour, l’ancienne salle capitulaire, que l’on voit au fond de cette photographie, accueille des expositions.
 Du côté est de la cour, l’ancienne salle capitulaire, que l’on voit au fond de cette photographie, accueille des expositions. … et du chevet plat.
 … et du chevet plat. Après Chaumont, je reste le samedi en région Centre, pas très loin, à Tours… Je vous ai déjà parlé des
 Après Chaumont, je reste le samedi en région Centre, pas très loin, à Tours… Je vous ai déjà parlé des  Et avant de sortir, si vous ne connaissez pas les collections permanentes du muséum de Tours, montez les voir à l’étage…
 Et avant de sortir, si vous ne connaissez pas les collections permanentes du muséum de Tours, montez les voir à l’étage… Il y a une dizaine de jours, j’ai fait un marathon d’expositions à
 Il y a une dizaine de jours, j’ai fait un marathon d’expositions à  Ce n’est pas un très grande exposition en nombre de pièces présentées, mais elle est très importante par leur qualité… Peinture (vous ne pourrez pas être insensible à la Loire endormie…), collages, sculpture, livres, correspondance, photographies, à découvrir, vraiment. Vous pouvez en avoir un aperçu sur cette page, ou mieux encore dans le dossier de presse. En sortant de l’exposition, n’oubliez pas de visiter le reste du musée… Mes préférés ? Les travaux préparatoires à la Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la
 Ce n’est pas un très grande exposition en nombre de pièces présentées, mais elle est très importante par leur qualité… Peinture (vous ne pourrez pas être insensible à la Loire endormie…), collages, sculpture, livres, correspondance, photographies, à découvrir, vraiment. Vous pouvez en avoir un aperçu sur cette page, ou mieux encore dans le dossier de presse. En sortant de l’exposition, n’oubliez pas de visiter le reste du musée… Mes préférés ? Les travaux préparatoires à la Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la  Le château de Tours organise depuis plusieurs années des expositions gratuites d’art contemporain, après avoir accueilli un aquarium jusqu’au début des années 2000. La plus fameuse exposition que j’y ai vue était celle de Buren, qui avait monté un grand cube qui dépassait de la façade…
 Le château de Tours organise depuis plusieurs années des expositions gratuites d’art contemporain, après avoir accueilli un aquarium jusqu’au début des années 2000. La plus fameuse exposition que j’y ai vue était celle de Buren, qui avait monté un grand cube qui dépassait de la façade… Tout en haut, il y a une exposition sur Yves Elleouët (1932-1975), le gendre d’André Breton, puisqu’il a épousé Aube Breton en 1956. L’exposition avait d’abord été présentée au musée des Beaux-Arts de Quimper au cours de l’été 2009, leur dossier de presse est très bien fait et vous permettra de découvrir l’exposition si vous ne pouvez y aller avant le 10 Janvier 2010. Allez aussi voir ce site consacré à
Tout en haut, il y a une exposition sur Yves Elleouët (1932-1975), le gendre d’André Breton, puisqu’il a épousé Aube Breton en 1956. L’exposition avait d’abord été présentée au musée des Beaux-Arts de Quimper au cours de l’été 2009, leur dossier de presse est très bien fait et vous permettra de découvrir l’exposition si vous ne pouvez y aller avant le 10 Janvier 2010. Allez aussi voir ce site consacré à  Le premier et le deuxième étages accueillent des
 Le premier et le deuxième étages accueillent des  Avec une semaine de retard, retour en
 Avec une semaine de retard, retour en  Je commence mon périple en ville par le
 Je commence mon périple en ville par le  Direction maintenant la
 Direction maintenant la  Vers la sortie du musée, n’oubliez pas de regarder les pressoirs et autre matériel our la fabrication de l’huile d’olive…
 Vers la sortie du musée, n’oubliez pas de regarder les pressoirs et autre matériel our la fabrication de l’huile d’olive… Avant de déjeuner en ville, un petit coup d’œil à la citadelle, toujours occupée par l’armée. La suite la semaine prochaine…
 Avant de déjeuner en ville, un petit coup d’œil à la citadelle, toujours occupée par l’armée. La suite la semaine prochaine… Dimanche dernier, déluge sur Angoulême… Parfaitement en accord avec l’exposition
 Dimanche dernier, déluge sur Angoulême… Parfaitement en accord avec l’exposition  Après un déjeuner en centre-ville et une nouvelle douche sous la pluie drue, direction la
 Après un déjeuner en centre-ville et une nouvelle douche sous la pluie drue, direction la  Traversée de la passerelle sur la Charente et direction l’ancien bâtiment, créé par Castro et qui a très mal vieilli ces dernières années. Désolée pour la photo, prise depuis la passerelle… Pas de halte à la fusée Tintin, car la ville paye des droits pour un projet qui ne verra jamais le jour : construire une reconstitution de la fusée de On a marché sur la lune… qui a failli atterrir sur cette île, puis sur l’ancienne poudrière (au sens propre) toujours prête à exploser, pleine de déchets toxiques enterrés. Le bâtiment Castro se voit à peine, mais ce n’est pas plus mal. A 4h de l’après-midi, il faisait bien sombre. Ici, trois expositions, sans compter le resto (fermé le dimanche), un espace web et la médiathèque BD. Parmi les expos, une sur l’art postal, une sur les auteurs de la maison des auteurs, et une plus importante, sur Dupuy et Berberian, qui ont reçu en 2008 le grand prix de la ville d’Angoulême à l’occasion du dernier festival de la BD (tous les liens des BD que j’ai lues à retrouver sur la
 Traversée de la passerelle sur la Charente et direction l’ancien bâtiment, créé par Castro et qui a très mal vieilli ces dernières années. Désolée pour la photo, prise depuis la passerelle… Pas de halte à la fusée Tintin, car la ville paye des droits pour un projet qui ne verra jamais le jour : construire une reconstitution de la fusée de On a marché sur la lune… qui a failli atterrir sur cette île, puis sur l’ancienne poudrière (au sens propre) toujours prête à exploser, pleine de déchets toxiques enterrés. Le bâtiment Castro se voit à peine, mais ce n’est pas plus mal. A 4h de l’après-midi, il faisait bien sombre. Ici, trois expositions, sans compter le resto (fermé le dimanche), un espace web et la médiathèque BD. Parmi les expos, une sur l’art postal, une sur les auteurs de la maison des auteurs, et une plus importante, sur Dupuy et Berberian, qui ont reçu en 2008 le grand prix de la ville d’Angoulême à l’occasion du dernier festival de la BD (tous les liens des BD que j’ai lues à retrouver sur la  J’ai vu il y a une dizaine de jours au
 J’ai vu il y a une dizaine de jours au