 Il y a quelques semaines, en cherchant de la documentation pour mon article sur le monument aux Cinquante Otages à Nantes, je suis « tombée » sur plusieurs articles qui parlaient très brièvement du champ de tir du Bêle, également à Nantes, où les otages avaient été fusillés. Intriguée, je questionne ma « nantaise préférée », Mamazerty. Elle n’en avait jamais entendu parlé, mais décide de se renseigner et d’aller faire des photographies… que voici dans cet article. Ce fut pour elle une vraie aventure de le trouver: lieu de mémoire, mais inconnu de l’office du tourisme… Après plusieurs tentatives, ils l’ont envoyée au terminus de la ligne 1 du tram, en lui disant que c’était à 5 minutes à pied… et en fait, il n’était pas du tout où ils lui avaient dit, elle a mis plus d’une heure et demie à le trouver! Un grand merci à Mamazerty pour ces photographies! Et si vous cherchez l’adresse, entrez dans votre GPS ou votre logiciel de cartographie préféré (pour moi, open street map) la rue Claude et Simone Millot (« résistants nantais, victimes de la barbarie Nazie »)
Il y a quelques semaines, en cherchant de la documentation pour mon article sur le monument aux Cinquante Otages à Nantes, je suis « tombée » sur plusieurs articles qui parlaient très brièvement du champ de tir du Bêle, également à Nantes, où les otages avaient été fusillés. Intriguée, je questionne ma « nantaise préférée », Mamazerty. Elle n’en avait jamais entendu parlé, mais décide de se renseigner et d’aller faire des photographies… que voici dans cet article. Ce fut pour elle une vraie aventure de le trouver: lieu de mémoire, mais inconnu de l’office du tourisme… Après plusieurs tentatives, ils l’ont envoyée au terminus de la ligne 1 du tram, en lui disant que c’était à 5 minutes à pied… et en fait, il n’était pas du tout où ils lui avaient dit, elle a mis plus d’une heure et demie à le trouver! Un grand merci à Mamazerty pour ces photographies! Et si vous cherchez l’adresse, entrez dans votre GPS ou votre logiciel de cartographie préféré (pour moi, open street map) la rue Claude et Simone Millot (« résistants nantais, victimes de la barbarie Nazie »)
 Comme il y a très peu d’informations sur ce champ de tir dans la documentation dont je dispose, je me suis permis de retranscrire le panneau d’information présent sur place :
Comme il y a très peu d’informations sur ce champ de tir dans la documentation dont je dispose, je me suis permis de retranscrire le panneau d’information présent sur place :
Le Bêle, un champ de tir devenu lieu de mémoire
Camp d’entrainement militaire depuis 1879, le champ de tir du Bêle devient pendant la Seconde Guerre mondiale le principal lieu d’exécution des résistants à Nantes. Le 30 août 1941, on y fusille Marin Poitiers, premier résistant nantais à tomber sous les balles de l’Occupant. En octobre 1941, 16 des 50 otages y trouvent la mort. Suite au « procès des 42 », mes 37 condamnés à mort y sont exécutés les 29 janvier, 13 février et 7 mai 194.
Cette même année, le « procès des 16 » s’achève par 15 condamnations à mort : 11 résistants sont fusillés au Bêle, le 25 août 1943. En tout, ce sont plus de 80 personnes qui seront fusillées au champ de tir du Bêle pendant la guerre.
 Un autre panneau, posé visiblement récemment, raconte l’histoire des cinquante otages, je vous renvoie pour celle-ci aux liens dans mon article sur le monument aux Cinquante Otages à Nantes.
Un autre panneau, posé visiblement récemment, raconte l’histoire des cinquante otages, je vous renvoie pour celle-ci aux liens dans mon article sur le monument aux Cinquante Otages à Nantes.
 Pour les 50 ans de cette tragique première exécution, la ville de Nantes a inauguré en 1991 un monument commandé à Jules Paressant. La stèle que vous apercevez en avant du monument rappelle le contexte de son érection :
Pour les 50 ans de cette tragique première exécution, la ville de Nantes a inauguré en 1991 un monument commandé à Jules Paressant. La stèle que vous apercevez en avant du monument rappelle le contexte de son érection :
Les otages, Jules Paressant, 1991
Le 20 octobre 1941, le lieutenant-colonnel Hotz
commandant de la place de Nantes
était exécuté par la résistance.En représailles et sur ordre du régime Nazi,
16 otages emprisonnés à Nantes
furent fusillés en ce site du Bêle, le 22 octobre,
ainsi que 27 autres à Châteaubriant
et 5 autres résistants nantais au Mont-Valérien.Le thème des Otages a depuis lors profondément
marqué m’ouvre de Jules PARESSANT,
sculpteur, peintre et mosaïste nantais.
L’artiste a réalisé cette œuvre en commémoration
du cinquantenaire de l’exécution des Otages.
 Voici une vue rapprochée de la casemate de tir qui a été conservée…
Voici une vue rapprochée de la casemate de tir qui a été conservée…
 Et deux détails de cette casemate.
Et deux détails de cette casemate.
 Le parc autour invite au recueillement…
Le parc autour invite au recueillement…
 Une dernière vue avant de repartir sur la pointe des pieds…
Une dernière vue avant de repartir sur la pointe des pieds…
Et comme Mamazerty a fait des vues rapprochées de la stèle avec le nom des victimes fusillées sur ce lieu, en voici la liste, j’espère que je n’ai pas sauté de ligne:
L’A.N.F.F.M. de la résistances française à ses glorieux martyrs fusillés en ces lieux de 1941 à 1944.
Adam H., Allano M., Aubert C., Bale L., Barbeau C., Birien P., Blot J., Blouin A., Blanco B., Blasco M., Boissard M., Bosquet M. , Bouvier J., Bregeon A., Brisson Y., Carrel R., Chrarriol E.,Chauvin A., Chauvin E., Chevy R., Cléro V., Coiffe L., Colas J., Creuze F., Dabat M., David J., Bronstein S.De Feliquier H., Douineau R., Dréant, Duguy M., Fougeard R., Fourny A., Fraix J., Cabaret A., Garbatz M., Gautier H., Gautrer A., Gil J., Glou J.P., Gomez A., Grassineau R., Grelleau P., Grolleau J.P., Juilloux J., Guinolseau A., Hervé R., Héry J., Héry J., Ignasiac L., Jamet G., Jost L., Jouaud M., Lacazette M., Lagathu M.
Lebris E., Leeièvre H., Legendre M. Legrand R., Lelan C., Lemée E., Le Moal A., Lepaih L., Le Parc E., Lerrend, Losq J., Michel M., Millot C., Mougenot F., Pérocheau A., Platiau J., Poirier M., Prietteau, Rouault A., Royer F., Sanchez, Sérot J., Temple J., Thomazeau F., Tompousky G., Turpin C., Viaud M.
Photographies de Mamazerty en mai 2013.
PS du 8 août 2016 : voir aussi le commentaire ci-dessous concernant Y ont été également injustement fusillées Manuela Alvarez et Victorine Faucher le 6 mai 1918
 Adolphe Thiers (1797-1877), premier président de la troisième République, a une tombe imposante, façon mausolée, dans le
Adolphe Thiers (1797-1877), premier président de la troisième République, a une tombe imposante, façon mausolée, dans le  Le fronton en marbre comprend deux figures allégoriques, le patriotisme sous les traits d’un homme ailé et la République (la France), assise et tenant un drapeau (à l’intérieur du tombeau, une autre République est assise, vaincue, sur un canon, garde son gisant).
Le fronton en marbre comprend deux figures allégoriques, le patriotisme sous les traits d’un homme ailé et la République (la France), assise et tenant un drapeau (à l’intérieur du tombeau, une autre République est assise, vaincue, sur un canon, garde son gisant). La sculpture du fronton est signée « H. Chapu » pour Henri [Michel Antoine] Chapu (Mée-sur-Seine, 1833 – Paris, 1891), grand prix de Rome en 1855, conjointement avec
La sculpture du fronton est signée « H. Chapu » pour Henri [Michel Antoine] Chapu (Mée-sur-Seine, 1833 – Paris, 1891), grand prix de Rome en 1855, conjointement avec  Voici un détail des visages bien sales et très classiques des allégories.
Voici un détail des visages bien sales et très classiques des allégories. Au pied du patriotisme, un enfant git… mort ou endormi?
Au pied du patriotisme, un enfant git… mort ou endormi? Je poursuis la visite du
Je poursuis la visite du  C’est donc
C’est donc 
 Voici deux détails du gisant.
Voici deux détails du gisant. Le radeau de la méduse, réinterprété par Antoine Etex, occupe la face principale du piédestal.
Le radeau de la méduse, réinterprété par Antoine Etex, occupe la face principale du piédestal. Il porte la signature « Etex 1839 » sur un élément du radeau.
Il porte la signature « Etex 1839 » sur un élément du radeau. Voici deux détails du radeau, des rescapés et des mourants.
Voici deux détails du radeau, des rescapés et des mourants. Deux soldats en arme sont représentés avec leurs chevaux sur les petites faces. Bon, un cimetière n’est pas un musée, les tombes voisines gênent pour faire une photographie de face…
Deux soldats en arme sont représentés avec leurs chevaux sur les petites faces. Bon, un cimetière n’est pas un musée, les tombes voisines gênent pour faire une photographie de face… Les plaques latérales (en haut celle de gauche, en bas celle à droite) portent la signature « T. Géricault 1814 / Etex 1884 »
Les plaques latérales (en haut celle de gauche, en bas celle à droite) portent la signature « T. Géricault 1814 / Etex 1884 » Voici deux détails de la plaque gauche où l’on reconnaît un hussard sabre au clair sur son cheval (Hussard chargeant). A droite (impossible de faire des photographies de détail, l’espace est trop étroit) est représenté un Cuirassier blessé, debout à côté de son cheval.
Voici deux détails de la plaque gauche où l’on reconnaît un hussard sabre au clair sur son cheval (Hussard chargeant). A droite (impossible de faire des photographies de détail, l’espace est trop étroit) est représenté un Cuirassier blessé, debout à côté de son cheval. Lors de mon dernier passage à Lyon, en avril 2012, La grande statue équestre de Louis XIV, place Bellecour, avait été transformée en support publicitaire et la statue du Rhône portait des traces de peinture verte, restes d’un acte de vandalisme… Cette statue équestre a remplacé la statue équestre de Louis XIV à Lyon par Martin Desjardins, détruite (abattue et fondue) pendant la Révolution (pour ce monument, voir pour aller plus loin en fin d’article). Elle est néanmoins connue par des réductions (tirages à plus petite échelle). Les deux allégories du Rhône et de la Saône, qui se trouvaient de part et d’autre du piédestal, ont été préservées et remises en place sur le nouveau monument.
Lors de mon dernier passage à Lyon, en avril 2012, La grande statue équestre de Louis XIV, place Bellecour, avait été transformée en support publicitaire et la statue du Rhône portait des traces de peinture verte, restes d’un acte de vandalisme… Cette statue équestre a remplacé la statue équestre de Louis XIV à Lyon par Martin Desjardins, détruite (abattue et fondue) pendant la Révolution (pour ce monument, voir pour aller plus loin en fin d’article). Elle est néanmoins connue par des réductions (tirages à plus petite échelle). Les deux allégories du Rhône et de la Saône, qui se trouvaient de part et d’autre du piédestal, ont été préservées et remises en place sur le nouveau monument. La signature se trouve sur la terrasse (le rebord vertical) du Rhône: « Fait et fondu par Guill[au]me  Coustou  Lyonnois 1719 ». Commandées en 1714 aux frères Coustou (la Saône est de Nicolas Coustou), ces allégories du Rhône et de la Saône n’ont été fondues qu’en 1719 et mises en place en 1721, soit bien après la mort de Louis XIV (1er septembre 1715). Mises à l’abri à l’hôtel de ville de Lyon, elles ont été remises à la base du piédestal en 1953.
La signature se trouve sur la terrasse (le rebord vertical) du Rhône: « Fait et fondu par Guill[au]me  Coustou  Lyonnois 1719 ». Commandées en 1714 aux frères Coustou (la Saône est de Nicolas Coustou), ces allégories du Rhône et de la Saône n’ont été fondues qu’en 1719 et mises en place en 1721, soit bien après la mort de Louis XIV (1er septembre 1715). Mises à l’abri à l’hôtel de ville de Lyon, elles ont été remises à la base du piédestal en 1953. Le Rhône est représenté sous les traits d’un homme barbu quasi nu. Comme beaucoup d’allégories de fleuves ou de
Le Rhône est représenté sous les traits d’un homme barbu quasi nu. Comme beaucoup d’allégories de fleuves ou de  Il s’appuie sur un lion dont la patte avant droite est posée sur un poisson posé sur une profusion de blé et de raisin… Vive l’abondance des récoltes fournies par le fleuve!
Il s’appuie sur un lion dont la patte avant droite est posée sur un poisson posé sur une profusion de blé et de raisin… Vive l’abondance des récoltes fournies par le fleuve! La Saône est elle aussi presque nue et allongée en appui sur un autre lion.
La Saône est elle aussi presque nue et allongée en appui sur un autre lion. Impossible d’ignorer l’auteur de la statue équestre… c’est marqué en gros sur les faces avant et arrière du piédestal : « Chef d’oeuvre de Lemot sculpteur Lyonnois ». Il s’agit de la dernière œuvre monumentale réalisée par François Frédéric Lemot (Lyon,
Impossible d’ignorer l’auteur de la statue équestre… c’est marqué en gros sur les faces avant et arrière du piédestal : « Chef d’oeuvre de Lemot sculpteur Lyonnois ». Il s’agit de la dernière œuvre monumentale réalisée par François Frédéric Lemot (Lyon,  A Pons, près du donjon, place de la République, se tient le monument à « Émile Combes / 1835 – 1921 / sénateur de Charente-Inférieure / ancien président du conseil ». Désolée pour le contre-jour, c’était un matin tôt et je ne suis pas restée assez longtemps pour prendre une photographie quand le soleil aurait tourné. Après ses études, Émile [Justin, Louis] Combes (Roquecourbe, Tarn, le 6 septembre 1835 – Pons, Charente-Maritime, 25 mai 1921), s’installe comme médecin à Pons en 1868, dont il devient maire en 1876 (jusqu’en 1919) puis sénateur en 1885 (jusqu’à sa mort en 1921, vive le renouvellement politique!). A la tête du parti radical, anticlérical, il devient président du conseil en 1902, menant la la loi de séparation des Églises et de l’État, mais démissionne le  1er janvier 1905, soit presque un an avant sa promulgation le 9 décembre 1905.
A Pons, près du donjon, place de la République, se tient le monument à « Émile Combes / 1835 – 1921 / sénateur de Charente-Inférieure / ancien président du conseil ». Désolée pour le contre-jour, c’était un matin tôt et je ne suis pas restée assez longtemps pour prendre une photographie quand le soleil aurait tourné. Après ses études, Émile [Justin, Louis] Combes (Roquecourbe, Tarn, le 6 septembre 1835 – Pons, Charente-Maritime, 25 mai 1921), s’installe comme médecin à Pons en 1868, dont il devient maire en 1876 (jusqu’en 1919) puis sénateur en 1885 (jusqu’à sa mort en 1921, vive le renouvellement politique!). A la tête du parti radical, anticlérical, il devient président du conseil en 1902, menant la la loi de séparation des Églises et de l’État, mais démissionne le  1er janvier 1905, soit presque un an avant sa promulgation le 9 décembre 1905. Le buste en bronze porte la signature « Paul Landowski 1927-28 ». Vous pouvez découvrir Paul Landowski (Paris, 1875 – Boulogne-
Le buste en bronze porte la signature « Paul Landowski 1927-28 ». Vous pouvez découvrir Paul Landowski (Paris, 1875 – Boulogne- Le buste en bronze (euh, j’ai comme un doute en l’écrivant… en pierre patinée couleur bronze?, la
Le buste en bronze (euh, j’ai comme un doute en l’écrivant… en pierre patinée couleur bronze?, la  En tout cas, sur les vues anciennes (ici une carte postale / cliché de Charter), le buste était blanc, en calcaire ou en plâtre en attendant la fonte du bronze?
En tout cas, sur les vues anciennes (ici une carte postale / cliché de Charter), le buste était blanc, en calcaire ou en plâtre en attendant la fonte du bronze? A gauche, un homme est assis, le bas du corps ceint dans un vêtement à l’antique. Il tient sur ses genoux un volume où est inscrit « pour la République ». La représentation allégorique de la République sous les traits d’un homme est extrêmement rare, l’artiste voulait ici souligner l’importance de la famille. Au-dessus de la sculpture se trouve cette citation: « Nous n’avons qu’une pensée / toujours présente à l’es- / prit de la pensée de la tâche / que nous avons assumée / nous n’avons qu’un passion / toujours absente toujours / vibrante au cœur le  dé- / vouement à la République ».
A gauche, un homme est assis, le bas du corps ceint dans un vêtement à l’antique. Il tient sur ses genoux un volume où est inscrit « pour la République ». La représentation allégorique de la République sous les traits d’un homme est extrêmement rare, l’artiste voulait ici souligner l’importance de la famille. Au-dessus de la sculpture se trouve cette citation: « Nous n’avons qu’une pensée / toujours présente à l’es- / prit de la pensée de la tâche / que nous avons assumée / nous n’avons qu’un passion / toujours absente toujours / vibrante au cœur le  dé- / vouement à la République ». A droite, une femme est assise devant un enfant, il s’agit d’une allégorie de l’Éducation. Elle est surmontée d’une autre citation d’Emile Combes : « Je n’ai jamais cessé d’avoir foi / dans cette instruction pour /former l’intelligence de nos / enfants et pour inculquer à / leur âme le principe d’une morale. / D’autant plus solide qu’elle / dérive uniquement des idées / éternelles et nécessaires de justice, de droit et de devoir ».
A droite, une femme est assise devant un enfant, il s’agit d’une allégorie de l’Éducation. Elle est surmontée d’une autre citation d’Emile Combes : « Je n’ai jamais cessé d’avoir foi / dans cette instruction pour /former l’intelligence de nos / enfants et pour inculquer à / leur âme le principe d’une morale. / D’autant plus solide qu’elle / dérive uniquement des idées / éternelles et nécessaires de justice, de droit et de devoir ». Jusqu’au 20 mai 2013, le musée du Louvre organise une
Jusqu’au 20 mai 2013, le musée du Louvre organise une  La tombe est assez simple, avec un buste sur le piédestal, qui porte la signature suivante: « A son ami de Balzac / P. J. David d’Angers / 1844 ». Il s’agit du tirage d’un buste réalisé à titre de portrait du vivant de Balzac, qui a posé pour cette réalisation.
La tombe est assez simple, avec un buste sur le piédestal, qui porte la signature suivante: « A son ami de Balzac / P. J. David d’Angers / 1844 ». Il s’agit du tirage d’un buste réalisé à titre de portrait du vivant de Balzac, qui a posé pour cette réalisation.
 Allez, nous poursuivons la découverte de l’œuvre de
Allez, nous poursuivons la découverte de l’œuvre de  Juste après la mort de Villebois-Mareuil, un comité de souscription publique est mis en place et siège à Paris. Il s’agit de réunir la somme nécessaire à l’érection d’un monument à Nantes, la ville où il a passé son enfance, par l’intermédiaire du journal La liberté. Il lance un concours et choisit le projet présenté par l’architecte Henri [Adolphe Auguste]
Juste après la mort de Villebois-Mareuil, un comité de souscription publique est mis en place et siège à Paris. Il s’agit de réunir la somme nécessaire à l’érection d’un monument à Nantes, la ville où il a passé son enfance, par l’intermédiaire du journal La liberté. Il lance un concours et choisit le projet présenté par l’architecte Henri [Adolphe Auguste] 
 Et voici une deuxième signature du sculpteur
Et voici une deuxième signature du sculpteur  Ce dernier pourrait être cet autre monument plus modeste, à Grez-en-Bouère en Mayenne, le village où il était né le 22 mars 1847, réalisé (avec le reliquat de la souscription?) également avec l’architecte Henri Deglane.
Ce dernier pourrait être cet autre monument plus modeste, à Grez-en-Bouère en Mayenne, le village où il était né le 22 mars 1847, réalisé (avec le reliquat de la souscription?) également avec l’architecte Henri Deglane.
 Le monument a été inauguré le 26 octobre 1902. Vous pouvez voir la
Le monument a été inauguré le 26 octobre 1902. Vous pouvez voir la 

 L’allégorie embrasse (au sens propre) le soldat mourant. Ce dernier est représenté en tenue de combat avec son équipement.
L’allégorie embrasse (au sens propre) le soldat mourant. Ce dernier est représenté en tenue de combat avec son équipement.


 Sur le côté gauche du relief, Villebois-Mareuil, touché, est à la tête des troupes étrangères qui semblent équipées de bric et de broc (dénoncé par Villebois-Mareuil avant le combat), alors qu’en face, les Anglais sont correctement armés avec de nombreuses munitions.
Sur le côté gauche du relief, Villebois-Mareuil, touché, est à la tête des troupes étrangères qui semblent équipées de bric et de broc (dénoncé par Villebois-Mareuil avant le combat), alors qu’en face, les Anglais sont correctement armés avec de nombreuses munitions.



 La ville d’Angoulême a érigé plusieurs monuments, stèles et plaques commémoratives en lien avec la seconde guerre mondiale, dont une stèle commémorative aux Tsiganes, un monument commémoratif des bombardements des 15 Juin et 14 Août 1944 et le monument aux déportés situé près de la gare. A côté de celui-ci se trouve une stèle inaugurée en janvier 2008 qui rappelle, en français et en espagnol (castillan?) cet épisode :
La ville d’Angoulême a érigé plusieurs monuments, stèles et plaques commémoratives en lien avec la seconde guerre mondiale, dont une stèle commémorative aux Tsiganes, un monument commémoratif des bombardements des 15 Juin et 14 Août 1944 et le monument aux déportés situé près de la gare. A côté de celui-ci se trouve une stèle inaugurée en janvier 2008 qui rappelle, en français et en espagnol (castillan?) cet épisode : Sur les hauteurs de Metz, entre les fortifications (qui font largement office de décharge sauvage) se trouve le monument aux « Hommes de fer de Metz ». De face, on voit un cube qui porte une plaque commémorative et un aigle posé sur un socle qui adopte la forme de la pente. Sur ce socle, on peut lire l’inscription suivante :
Sur les hauteurs de Metz, entre les fortifications (qui font largement office de décharge sauvage) se trouve le monument aux « Hommes de fer de Metz ». De face, on voit un cube qui porte une plaque commémorative et un aigle posé sur un socle qui adopte la forme de la pente. Sur ce socle, on peut lire l’inscription suivante :

 
 