Archives par étiquette : carte postale ancienne

Une Vierge à l’Enfant

Poitiers, cathédrale, portail de la Vierge, 02, le tympan Pour le 15 août et l’Assomption, j’aurais pu vous détailler le tympan du portail de la Vierge de la cathédrale Saint-Pierre à Poitiers (portail nord de la façade occidentale). Ce sera pour une autre fois (voir le portail de la Vierge). J’avais aussi le choix entre des dizaines de représentations de la Vierge.

Stalles de la cathédrale de Poitiers, ange transformé en Vierge à l'enfant Finalement, j’ai choisi la Vierge à l’Enfant du troisième écoinçon des stalles nord de la même cathédrale. Au départ, au XIIIe siècle, cet écoinçon portait, comme les autres écoinçons, un ange levant les deux bras et tenant dans chaque main une couronne.

Stalles de la cathédrale de Poitiers, Vierge à l'enfant, carte postale ancienne de Jules RobuchonLes deux couronnes, les deux bras et les deux ailes de l’ange restent visibles. Mais l’ange a été re-sculpté (peut-être au 14e siècle) en une Vierge assise, qui tient l’Enfant sur ses genoux. Elle penche légèrement la tête et semble raconter une histoire à l’Enfant, vous ne trouvez pas ?

Stalles: Photographie remplacée en septembre 1914 et carte postale ancienne d’après un cliché de Jules Robuchon.

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde), je vous les montrerai tous un jour ou l’autre :

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

Un phénix pour fêter le printemps

Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, phénix Le phénix ou phœnix est un oiseau fabuleux. Il existe dans la mythologie grecque (voir Hérodote), romaine (lire Plutarque), arabe, chinoise, chrétienne, etc., et symbolise la renaissance et le renouvellement, les cycles de la mort et la résurrection. Sur le quatorzième écoinçon des stalles nord de la cathédrale de Poitiers, il est tourné vers la gauche.

Stalles de la cathédrale de Poitiers, le phénix, carte postale ancienne de Jules RobuchonL’artiste du 13e siècle l’a représenté dans un très élégant mouvement, formant un arc de cercle de la queue à l’extrémité de son aile droite, en arrière-plan. Son aile gauche butte contre le haut de l’écoinçon. Les flammes recouvrent ses pattes. Quel meilleur symbole pour fêter le retour du printemps ?

Photographie remplacée en septembre 1914 et carte postale ancienne d’après un cliché de Jules Robuchon.

Les écoinçons des dorsaux des stalles nord, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’ouest (à gauche quand on les regarde), je vous les montrerai tous un jour ou l’autre :

Les écoinçons des dorsaux des stalles sud, rangée supérieure de la cathédrale Saint-Pierre de Poitiers, numérotés à partir de l’est (à gauche quand on les regarde)

  • écoinçon 1 et tous les écoinçons impairs, des anges, le premier à gauche porte une seule couronne, le dernier à droite a été coupé lors du rétrécissement des stalles, les autres portent deux couronnes, comme sur la rangée nord
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragonécoinçon 2 : un lion mange un dragon
  • écoinçon 4 : deux avants-corps de chien
  • écoinçon 6 : deux lutteurs
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, dosseret, tuerie du cochonécoinçon 8 : un charcutier avec ses outils et une tête de cochon
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, architecteécoinçon 10 : un architecte
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'avariceécoinçon 12 : l’avarice
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, l'orgueilécoinçon 14 : l’orgueil
  • Stalles de la cathédrale de Poitiers, la gourmandiseécoinçon 16 : la gourmandise
  • écoinçon 18 : un basilic ou un cocatrix
  • écoinçon 20 : un homme assis et un animal fantastique

Pour aller plus loin :

  • un schéma de stalles et un vocabulaire normalisé de description des stalles en français et en anglais, ont été établis par l’université Paris 4-Sorbonne (mais il manque les écoinçons…).
  • Un article ancien, mais intéressant : Amédée Boinet (1913) – Les stalles de la cathédrale de Poitiers, Compte-rendu du LXXVIIIe Congrès archéologique de France tenu en 1912 à Angoulême, 1913, p. 325-338. Consultable dans la bibliothèque numérique / Gallica de Bibliothèque nationale de France par ce lien
  • un beau livre récent avec quelques éléments sur les stalles : Collectif (Claude Andrault-Schmitt, Christian Barbier, Yves Blomme, Jean-Pierre Blin, Bernard Brochard, Marie-Thérèse Camus, Robert Favreau, François Jeanneau, Françoise Perrot, Yves-Jean Riou, Albert Rouet, Jean-Pierre Roussel), La cathédrale de Poitiers, éditions Le Temps qu’il fait, 2007, 176 pages (ISBN : 978-2-86853-415-6).

La mort d’Hilaire

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 1, vu de face Hilaire, né à Poitiers vers 315, élu évêque de Poitiers vers 350, docteur de l’Église, est mort en 367 ou 368. Il est mort dans une maison située plus près du baptistère et du quartier cathédral, un prieuré a été construit sur ce lieu supposé de décès, Saint-Hilaire-de-la-Celle, où a été érigé un cénotaphe. La mort de saint Hilaire est figurée sur un chapiteau de l’église Saint-Hilaire, dont la dédicace date de 1049. Ce chapiteau est situé du côté nord de l’église, non loin de l’ancien clocher qui contenait le cénotaphe d’Hilaire jusque son effondrement en 1590, à l’angle sud-ouest du transept nord. Le relief est très marqué. Dans la partie inférieure, Hilaire, habillé, est sur son lit de mort, veillé par des moines (reconnaissables à leur tonsure), certains debout, d’autres assis, tous tiennent un livre entre les mains. Si vous regardez bien (sur place, parce que ma photo n’est pas terrible, cet été, avec plus de lumière, je retournerai en faire avec un pied), vous pouvez voir les détails des montants du lit très travaillés, un chandelier, les fauteuils avec des accoudoirs. Au-dessus, Hilaire nu (enfin, l’âme d’Hilaire dans cette symbolique) est porté par deux anges vers le ciel où Dieu (symbolisé par une main) l’attend.

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 2, vu de trois quarts gauche Peut-être que l’on voit cela un peu mieux en tournant vers la gauche (enfin, en faisant un assez grand tour dans l’église, puisque la première photographie est faite depuis le choeur, beaucoup plus haut que la nef).

Poitiers, église Saint-Hilaire, chapiteau de la mort d'Hilaire, 3, vu de trois quarts (droite) Si on tourne de l’autre côté, on voit deux disciples debout qui viennent assister à l’enterrement.

Le 14 janvier 1096, le pape  (celui qui a prêché la première croisade) fête la saint Hilaire dans cet édifice. Depuis Vatican II, la saint Hilaire a été avancée au 13 janvier. L’occasion si vous êtes à Poitiers de faire un petit détour pour voir ce très beau chapiteau.

Poitiers, le chapiteau de la mort d'Hilaire, carte postale ancienne Finalement, on le voit peut-être mieux sur cette carte postale ancienne…

L’église est inscrite depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, parmi 77 édifices au titre des  » chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France « . Je vous reparlerai de cette église, en particulier de ses peintures murales.

L’église Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers

Poitiers, rempart de Blossac et rempart square Jeanne-d’Arc

Carte postale ancienne, le rempart entre Blossac et la Boivre à Poitiers, carte postale ancienne

La semaine dernière, je vous ai montré le rempart sous Blossac et Emmanuelle me demandait de quand il datait… Pour cette partie, je dirai qu’il s’agit en grande partie d’une reconstruction des années 1770, quand l’Intendant du roi, Paul Esprit Marie de la Bourdonnaye, comte de Blossac, a terminé l’aménagement de ce vaste parc de Blossac. Le rempart a en effet désormais une importante fonction de mur de soutènement des terres de remblais apportées pour aplanir le terrain.

Pour la partie plus basse de ce rempart (voir la carte postale ancienne ci contre ou les articles suivants, sur le rempart sud et la tour Aymar de Beaupuy et le pont Achard), vers la Boivre et au-delà de l’ancienne porte de ville aujourd’hui détruite, il est probable que ce soit en partie le rempart médiéval reconstruit après la bataille de Poitiers de 1356 quand le Prince noir vainquit Jean-le-Bon, roi de France. Le rempart était déjà en très mauvais état dix ans plus tôt, en 1346, déjà pendant la guerre de Cent Ans, quand les troupes du comte de Derby ont pillé la ville de Poitiers. Mais il faudrait que je vous montre tout ça avec des plans et des photographies, ainsi que les différentes fortifications médiévales conservées en ville et le long du Clain, ça sera pour de prochains articles. Cette partie de la ville était la plus vulnérable, avec une entrée sur le plateau qui est protégé sur les autres côtés par la rivière principale, le Clain, et son affluent, la Boivre, qui forme un éperon qu’il fallait barrer plus ou moins à ce niveau pour fortifier le plateau.

Le rempart romain de Poitiers dans le square Jeanne-d'Arc Dans De bello Gallico (La guerre des Gaules), César mentionne un oppidum, Lemonum, capitale des Pictons. Archéologiquement, il y a peu de vestiges de cette période en ville, et il n’est pas sûr que cette cité gauloise ait été fortifiée, même si certains auteurs pensent qu’il existait un fossé gaulois dans l’actuelle rue de la Tranchée, non loin donc du rempart dont je viens de vous parler. De même, pour l’époque romaine, ce n’est que le rempart tardif, du IVe siècle de notre ère (peut-être un peu avant ?), qui est bien connu. Comme dans toute la Gaule romaine, il a été construit en partie avec des éléments provenant de monuments publics pour protéger la ville contre les invasions barbares. Il en reste un beau témoin en élévation dans le square Jeanne-d’Arc, à côté de la Tour Maubergeon, ce palais des comtes de Poitiers et ducs d’Aquitaine devenu depuis palais de justice après la Révolution. Vous pouvez aussi en retrouver des traces dans les blocs utilisés en remploi dans sa construction au sein de la section enfants de médiathèque.

Que de chemin parcouru… Le boulevard sous Blossac

Poitiers, le boulevrd sous Blossac

Je vous ai déjà parlé plusieurs fois du parc de Blossac à Poitiers. Il est délimité par un rempart restauré à de multiples reprises. Le boulevard qui passe à son pied est un des principaux accès à la ville quand on arrive à Poitiers depuis le sud (Angoulême, Niort, Saintes, etc.).
Mais au début du XXe siècle, comme vous pouvez le voir sur cette carte postale ancienne, c’était un lieu de promenade, avec un peu plus loin une cheminée de l’usine à gaz (voir commentaire ci-dessous) et de l’autre côté du Clain, les casernements militaires…

A Poitiers, on monte, on descend…

Poitiers, vallée du Clain depuis Blossac, carte postale ancienne Les escalirs au bout de la rue de la Madeleine à Poitiers Poitiers est une ville située sur un éperon rocheux à la confluence de deux rivières, le Clain et la Boivre… qui débordent parfi plus ou moins sérieusement. Ces deux rivières ont assez profondément entaillé le plateau calcaire, du coup, le centre-ville, aussi appelé le plateau est plat, mais il faut y monter depuis tous les accès. Et sur les autres rives des rivières, il y a les quartiers périphériques… et aussi des rues très en pente (par exemple la rue de la Cueille aiguë) ou des escaliers parfois au nom poétique comme les escaliers du diable… Je vous montrerai tout ça à une autre occasion. Aujourd’hui, j’ai choisi les deux accès possibles à mon jardin. Comme il est au bord du Clain, ça descend à l’aller et monte raide au retour. J’ai deux possibilités. La première consiste à emprunter ces escaliers au bout de la rue de la Madeleine, qui donne sur l’avenue de la Libération.

Le chemin de la Cagouillèreà Poitiers La seconde est de traverser le parc de Blossac (à la fin de l’article, tous les liens vers la sculpture du parc) puis de descendre, à l’angle du boulevard, le chemin de la Cagouillère (en patois d’ici, qui n’est pas le mien, cagouille = escargot), ici presque en bas.

Et les photographies ont été prises cet été, la carte postale ancienne est une vue de la vallée du Clain prise depuis le parc de Blossac ; mon jardin est après le pont de chemin de fer… sur la rive gauche, à droite de la photo.

La grande poste de Poitiers

La grande poste de Poitiers, carte postale ancienne La poste centrale ou grande poste de Poitiers a été construite à partir de 1910 par l’architecte poitevin Hilaire Guinet (qui y a aussi réalisé l’immeuble de la banque de France rue Jean-Jaurès), à l’emplacement de l’ancien couvent de la Visitation transformé en prison sous la Révolution puis démoli en 1904, actuellement dans l’angle formé par la rue des Écossais et la rue Arthur-Ranc.

La grande poste de Poitiers, signatures du sculpteur et de l'architecte Il ne fut achevé qu’en 1919, ainsi qu’en atteste la signature sur la façade. Elle est surtout remarquable pour son décor, que ce soit en façade ou à l’intérieur la mosaïque et les quatre piliers art nouveau à chapiteaux ornés. J’ai repris cet article avec plus de photographies ici. Depuis cet article, les guichets et les mosaïques ont été massacrés.

La grande poste de Poitiers, le fronton sculpté Alors, si vous passez devant la poste, pensez à regarder le fronton et la façade sur la rue Arthur-Ranc. Par rapport à cette vue ancienne, l’installation pour le télégraphe a disparu, mais le reste est presque inchangé. Les sculptures mériteraient un petit coup de nettoyage, mais sont vraiment de qualité.

La grande poste de Poitiers, élévation rue Arthur-Ranc Le sculpteur de l’ensemble (signé et daté 1913) est Aimé Octobre, qui est né à Angles-sur-l’Anglin et a plus tard réalisé de nombreux monuments aux morts, dont celui de Poitiers situé aujourd’hui au bout de la Rue Arthur-Ranc, sur le boulevard de Verdun (je vous l’ai déjà présenté ici), celui de sa commune natale ou encore de Châtellerault.

 

Pour en savoir plus, paru après cet article : Un article de Grégory Vouhé paru dans l’Actualité Poitou-Charentes n° 94 (automne 2011) : Le chef-d’oeuvre d’Hilaire Guinet, p. 20-23.

Le dolmen de Poitiers

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 10, le dolmen de face Le dolmen de la Pierre-Levée à Poitiers est situé non loin de l’hypogée des Dunes dont je vous ai parlé il y a quelques semaines. Il a fait l’objet de relevés dès le 19e siècle, et est mentionné dans des textes de la fin du 13e et du début du 14e siècle sous le nom de Petra levata, Petra sopoeze et Petra suspensa. Rabelais en parle dans Pantagruel (livre 2, chapitre 5). Mais il est mal connu. Sa vaste table (la grosse dalle qui servait de couverture) reposait sur sept piliers (les grosses pierres verticales). Comme les autres dolmens, il s’agit d’une sépulture collective néolithique (sa datation est difficile en l’absence de matériel… peut-être vers 4000 ans avant notre ère), mais aucun matériel archéologique provenant de ce dolmen ne nous est parvenu… Il ne reste pas de trace du tumulus (tas de terre et de cailloux) qui devait le recouvrir. Vu son état actuel et les gravures anciennes, il y a fort longtemps que sa chambre sépulcrale (sous la grosse dalle) a dû être entièrement vidée. Il devait être visible à l’époque romaine, car il constitue l’une des extrémités de la nécropole antique des Dunes.

Poitiers, 8 avril 2011, des haies, 9, le dolmen de dosQuand la ville posera-t-elle un petit panneau pour expliquer aux rares passants ce qui se trouve devant eux ?

Poitiers, carte postale ancienne, une dame en coiffe près du dolmen Et pour finir, cette carte postale ancienne de Robuchon , avec comme légende « Monument mégalithique des premiers âges de l’humanité » (et oui, rien que ça… mais complètement faux…). Une charmante dame en coiffe prend la pause…



Pour en savoir plus sur ce dolmen et tous ceux de la Vienne, à lire : Jean-Pierre Pautreau et Montserrat Mataro i Pladelasala, Inventaire des mégalithes de France, La vienne, éditions APC (association des publications chauvinoises), Mémoire 12, 1996, ISBN 2-909165-15-9.

Pour comprendre comment fonctionnaient les dolmens, à une soixantaine de kilomètres de Poitiers, le Musée départemental des tumulus de Bougon dans les Deux-Sèvres et son vaste parc vous accueilleront dans un cadre champêtre très agréable.

Pratique : pour y aller, vous avez le choix… Si vous êtes à pied, compter une vingtaine de minutes du centre-ville, passer le Pont-Neuf, remonter la rue (raide) du faubourg du Pont-Neuf, puis la rue de la Pierre-Levée à gauche. Après le Parc-à-Fourrage (où est fléché l’hypogée des Dunes), prendre à gauche la rue du Dolmen. Il se trouve dans un petit square clôturé. Si vous préférez monter en bus, prenez en ville la ligne 1 ou la 3, descendez à l’arrêt Prison, prenez la rue le long de la prison (rue du Petit-Tour), vous arrivez en face de la rue du dolmen et du dolmen.

Béranger, les lieux de mémoire

Ma mère s’était prise de passion pour Pierre Jean de Béranger, aussi, pour ses soixante ans, j’avais prévu de lui offrir différents objets en rapport avec cet auteur… Elle s’est suicidée avant…

Pour les images, lors d’un précédent voyage à Paris, j’étais allée prendre quelques photos :
statue de Béranger dans le square du Temple à Paris– dans le square du Temple, sa statue par Henri Lagriffoul en 1953, qui remplace la statue de Amédée [Donatien] Doublemard (Flavigny-le-Grand-et-Beaurain, 1826 – Paris, 1900), présentée au salon des artistes français de 1884  sous le numéro 3472 et fondue en 1942;
Plaque de la rue Béranger à Paris– la plaque de la rue Béranger, dans le troisième arrondissement ;
La tombe de Béranger au cimetière du Père-Lachaise, vue en février 2007, plaque funéraire– sa tombe que j’avais eu bien du mal à trouver dans le cimetière du Père-Lachaise, en dépit de la carte postale ancienne la représentant que j’avais trouvée.
La tombe de Béranger au cimetière du Père-Lachaise, vue en février 2007J’avais aussi collecté plein de reproductions de gravures illustrant ses chansons ou représentant Béranger, ainsi que d’une  publicité, que j’avais pu acheter.
La tombe de Béranger au cmetière du Père-Lachaise, carte postale ancienne beranger-etiquette-pub-copie-1.jpg

Ma mère s’est suicidée quelques jours après son soixantième anniversaire, sans que je puisse lui donner les cadeaux que j’avais prévu, à l’exception d’un livre original de chansons de Béranger, mais j’avais aussi prévu de lui donner lors de la fête prévue quelques semaines plus tard un classeur sur Béranger avec des textes de ses chansons, une discographie actuelle de chanteurs qui ont été inspiré par Béranger, des photos d’assiettes et de lieux parisiens autour de Béranger toujours et je lui avais cousu un petit âne.