Archives par étiquette : bande dessinée

Top BD des blogueurs, mai 2014

Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman Rapporté dans Télérama cette semaine, Alain Finkelkraut a récidivé dans Répliques sur France culture… il n’aime décidément pas la bande dessinée, mais des éditeurs, avec à leur tête Yan Lindingre de Fluide glacial, lui suggèrent quelques lecture pour sa culture… Yan Lindingre a choisi Maus, de Art spiegelman… Excellent choix, l’un de mes plus grands chocs BD de ces dernières années (revoir Spiegelman Art, Maus, un survivant raconte : tome 1 : mon père saigne l’histoire ; tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé, le musée de la BD d’Angoulême transformé en 2012 en musée privé par Art Spiegelman)!

Couverture de Gaza 1956, de Joe SaccoFuturopolis a choisi Gaza 1956 de , là encore, un bon choix (voir aussi son dernier « album »  Le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916)!

Couverture de Contre la bande dessinée, de Jochen GernerQuant au troisième livre, inconnu pour moi, et il n’est pas disponible dans ma médiathèque préférée, snif! C’est Contre la bande dessinée, de Jochen Gerner, chez l’Association… Un livre paru en 2008, Frank, mon libraire BD préféré (Bulles d’encre à Poitiers), l’aura-t-il encore?

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois de mai est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Il y a eu pas mal de changements ce mois-ci, voir ses commentaires dans son article! Un mois avec pas mal de mouvements (1 entrée, 4 sorties, des montées et des descentes…).

1- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
3- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.63, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
4- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Asterios Polyp, 18.5,David Mazzuchelli, Casterman
6- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 18.44, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig,
10- (=) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici 18.41, Tome 1, Tome 2,
11- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
12- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
13- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
14- (N) Les vieux fourneaux tome 1, 18.3, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud
15- (-) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
16- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
17- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
18- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13, Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
19- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
20- (=) Universal War Two tome 1, 18, Denis Bajram, Casterman
21- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
22- (=) Herakles, 17.88, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
23- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
24- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
25- (=) Trois Ombres, 17.9, Cyril Pedrosa, Delcourt
26- (-) Rouge Tagada, 17.86, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
27- (=) Scalped 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
28- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
29- (=) Les ombres, 17.83, Zabus, Hippolyte, Phébus
30- (+) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
31- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
32- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
33- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
34- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
35- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
36- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
37- (=) Les derniers jours d’un immortel, 17.7, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
38- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
39- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
40- (-) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
41- (=) Les ignorants, 17.67, Etienne Davodeau, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
42- (=) Holmes, 17.67, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) La petite famille , 17.67, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière
44- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
45- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
46- (+) Les Carnets de Cerise, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2
47- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
48- (=) Voyage aux îles de la Désolation , 17.58, Emmanuel Lepage, Futuropolis
49- (=) Elmer, 17.58, Gerry Alanguilan, Ca et là
50- (=) Pinocchio, 17.55, Winshluss, Les Requins Marteaux

Au revoir Phnom Penh de Tian

pioche-en-bib.jpgCouverture de Au revoir Phnom Penh de TianUne bande dessinée dont j’avais lu une critique du deuxième tome dans Télérama, j’ai trouvé le début dans une annexe de la médiathèque, j’ai maintenant lu la suite, Ne vous inquiétez pas.

Le livre : L’année du Lièvre, tome 1, Au revoir Phnom Penh de Tian (scénario, dessins et couleur), préface de Rithy Panh, collection Bayou, éditions Gallimard, 2011, 120 pages, ISBN 9782070629572.

L’histoire : Phnom Penh, 17 avril 1975. Les Khmers rouges viennent de prendre le contrôle de la capitale du Cambodge. Ils chassent les habitants de la ville, parmi eux, Lina, sur le point d’accoucher, son mari médecin et toute la famille. Très vite, ils apprennent à survivre, réussissent à échanger les maigres biens qu’ils ont emporté contre de la nourriture ou de l’aide, échappent aux premiers massacres en cachant leur métier.

Mon avis : un album en couleur beaucoup moins sombre dans sa forme que d’autres que j’ai lu ces derniers mois sur le sujet du Cambodge. Le bébé né dans la débâcle, c’est l’auteur de cet album… Des cartes au fil des pages (en tête de chaque chapitre) permettent de se repérer. Le traitement beaucoup plus doux que celui de Séra (voir L’eau et la terre, Cambodge, 1975-1979) m’a semblé finalement plus efficace pour comprendre cette période noire et le génocide commis par les Khmers rouges. Il parle aussi d’une histoire différente, puisqu’ici, la famille a réussi à se cacher et à échapper aux massacres et à l’internement dans des camps de travail à la campagne. Un album à lire absolument!

Pour aller plus loin sur l’histoire du Cambodge, voir aussi:

L’eau et la terre, Cambodge, 1975-1979 et Lendemains de cendres, Cambodge, 1979-1993, de Séra

L’élimination de Rithy Panh

Kampuchéa de Patrick Deville.

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Trois fois un, de Gabrielle Piquet

Couverture de trois fois un, de Gabrielle PiquetLogo BD for Womenpioche-en-bib.jpgUn album trouvé à la médiathèque, adapté de trois nouvelles de Tonino Benacquista (La volière, La pétition, QI, revoir de cet auteur Les morsures de l’aube).

Le livre : Trois fois un, de Gabrielle Piquet (scénario et dessins), éditions Futuropolis, 2007, 160 pages, ISBN 9782754801539.

Les histoiresLa volière: à Paris. Jean, qui avait rompu depuis un certain temps les contacts avec son oncle, arrive juste à temps de Budapest pour assister à son décès et recueillir sa dernière volonté, être enterré près de la Volière… Il rentre de Budapest et part à la recherche de la signification de ce lieu (non sans surprises). Dans La pétition, encore à Paris. Alain, journaliste dans une petite radio, vient de décrocher l’interview de sa vie mais est interrompu par des amis qui veulent à tout prix lui faire signer une pétition pour sauver la vie d’un opposant politique qui risque d’être exécuté dans les prochaines heures au San Lorenzo. Au moment de signer, il trouve les coordonnées de l’une de ses ex et décide de reprendre contact avec elle au motif de cette pétition. Que deviendra l’interview de sa vie et la vie de l’opposant? Dans QI, un garçon de 9 ans, surdoué, a du mal à trouver sa place dans sa famille, à l’école et dans le monde des adultes en général…

Mon avis : un album en noir et blanc au dessin assez simplifié, sans « bulles » ni cases dessinées mais avec des textes qui prennent place au-dessus ou en dessous des dessins auxquels ils se rapportent, dessins débarrassés de la contrainte de la case et qui prennent des dimensions très variables. Les trois nouvelles adaptées ont des univers et des thèmes très différents, qui vous feront passer du milieu de la prostitution à la défense des droits de l’homme, à la peine de mort et au monde des enfants surdoués.

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Une vie chinoise, 2, le temps du parti, de Ôtié et Li Kunwu

pioche-en-bib.jpgCouverture de Une vie chinoise, tome 2, le temps du parti, de Ôtié et Li KunwuJ’ai emprunté à la médiathèque les trois tomes de Une vie chinoise. Après le temps du père, voici le tome 2 (le temps du parti) en attendant le tome 3 (le temps de l’argent) pour une plongée dans la grande mutation de la Chine ces cinquante dernières années, par le prisme d’une histoire personnelle et autobiographique de Li Kunwu dans le Yunnan.

Le livre : Une vie chinoise, tome 2, le temps du parti, de Philippe Ôtié (scénario) et Li Kunwu (dessin), collection Made in, éditions Kana, 2009, 198 pages, ISBN 9782505007616.

L’histoire : 13 septembre 1976, Mao Zedong est enterré à Pékin, toute la Chine est en deuil, Xiao Li aussi, dans son Yunnan. La « bande des quatre » (Zhang Chunqiao, Wang Hongwen, Yao Wenyuan et Jiang Qing, épouse de Mao), qui avait été à l’origine de la révolution culturelle est arrêtée, le parti communiste se relance… Deng Xiaoping lance le mouvement de libération (de la pensée, de l’art)… dans certaines limites! Après dix ans de camp de rééducation, le père de Xiao Li est libéré et redevient dirigeant de son secteur, mais lui reste à la porte à sa première candidature, parce que ses grands-parents étaient des propriétaires terriens. Ses talents de dessinateur sont remarqués, il est embauché comme journaliste caricaturiste dans le journal régional… et finit par être accepté au parti communiste!

Mon avis : un album en noir et blanc qui mêle travail à la plume et peinture au pinceau. La « nouvelle révolution » de Deng Xiaoping semble plus légère que la grande famine ou la révolution culturelle (revoir le temps du père), mais reste dans « la ligne ». Le narrateur ne peut entrer (à sa première demande) au parti communiste à cause du passé de propriétaire terrien de ses grands-parents. La production agricole reste ne obsession du pouvoir. Comme soldat, il est envoyé plusieurs années dans une ferme isolée, avant d’être appelé à être un dessinateur officiel au service de la propagande. Un album qui m’a bien plu, rendant compte de la vie en Chine « de l’intérieur », de la part d’un fervent soutien du régime, endoctriné dès son enfance, et non de la part d’un dissident…

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Juge Bao et le roi des enfants, de Patrick Marty et Chongrui Nie

pioche-en-bib.jpgCouverture de Juge Bao et le roi des enfants, de Patrick Marty et Chongrui NieAprès Juge Bao et la belle endormie et Juge Bao et le Phoenix de Jade, j’ai lu le deuxième titre de la série de Patrick Marty et Chongrui Nie. Un livre emprunté à la médiathèque. [Voir aussi la suite: Juge Bao et l’auberge maudite, le tome 5, Juge Bao et les larmes du Bouddha].

Le livre : Juge Bao et le roi des enfants de Jade (tome 2 de la série Juge Bao), de Patrick Marty (scénario) et Chongrui Nie (dessins), éditions Fei, 2010, 156 pages, ISBN 978-2359660012.

L’histoire : En Chine, sous la dynastie des Song du Nord au 11e siècle. Le juge Bao et sa troupe font escale dans une petite ville gouvernée par un juge ami de Bao, veuf depuis quelques amis et plus poète que juge… La prison est vide, et pourtant, au pied des remparts, une jeune fille vient d’être trouvée morte et les marchands sont rackettés par des groupes d’enfants, même s’ils s’en plaignent en privé mais préfèreraient ne pas mêler le juge à leurs affaires. Deux jeunes filles protégées par une riche tenancière de bordel disparaissent, un autre cadavre de jeune fille est retrouvé, que se passe-t-il dans cette ville? Qui est cet individu masqué qui dirige les enfants?

Mon avis: Comme les autres titres de la série, cet album en noir et blanc est dans un format « à l’italienne » (horizontal), de 13 sur 18 cm. Le dessin au trait à l’encre est toujours aussi détaillé et rend très bien les visages, les détails d’architecture etc. Très documenté sur le fonctionnement de la justice et les costumes, ce tome aborde la corruption, mais aussi les mariages arrangés et  la prostitution « de luxe ». Le personnage du vieux marchand de soie aveugle est aussi intéressant, le jeune assistant fougueux du juge est plus calme que dans le tome précédent. Vite, il faut que je trouve la suite à la médiathèque!

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Top BD des blogueurs, avril 2014

Logo top BD des bloggueursLe classement du TOP BD des blogueurs proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible du mois dedécembre est arrivé… merci à lui pour ces savants calculs et cette organisation. Il y a eu pas mal de changements ce mois-ci, voir ses commentaires dans son article! Un mois avec pas mal de mouvements (5 entrées, 5 sorties, des montées et des descentes…).

1- (=) Le journal de mon père , 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
2- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
3- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.63, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
4- (=) Le loup des mers, 18.55, Riff Reb, Soleil
5- (=) Asterios Polyp, 18.5, David Mazzuchelli, Casterman
6- (=) Idées Noires , 18.5, Franquin, Fluide Glacial
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Daytripper, 18.46, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
10- (+) Les derniers jours de Stefan Sweig, 18.44, L. Seksik, G. Sorel, Casterman
11- (N) Le pouvoir des Innocents Cycle 2- Car l’enfer est ici, 18.41, Tome 1, Tome 2,
12- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
13- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5
14- (=) Universal War One, 18.33, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (=) Abaddon, 18.17, Koren Shadmi, Ici-Même, Tome 1, tome 2
18- (=) Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes? , 18.13
Benoît Zidrou, Roger, Dargaud
19- (=) Rouge Tagada, 18.08, Charlotte Bousquet, Stéphanie Rubini, Gulf Stream Editeur
20- (=) Abélard 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2
21- (=) Universal War Two tome 1, 18, Denis Bajram, Casterman
22- (N) Washita, 17.99, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5
23- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
24- (+) Herakles, 17.88, Tome 1, Tome 2, Edouard Cour, Akiléos
25- (=) Habibi, 17.95, Craig Thompson, Casterman
26- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
27- (=) Trois Ombres, 17.9, Cyril Pedrosa, Delcourt
28- (+) Une métamorphose iranienne, 17.89, Mana Neyestani, Editions Ca et là
29- (=) Scalped, 17.86, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
31- (N) Les ombres, 17.83, Zabus, Hippolyte, Phébus
32- (=) Les ignorants, 17.8, Etienne Davodeau, Futuropolis, Futuropolis, je l’ai aussi beaucoup aimé
33- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
34- (-) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
35- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
36- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
37- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
38- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
39- (N) Les derniers jours d’un immortel, 17.7, Fabien Vehlmann, Gwen de Bonneval, Futuropolis
40- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
41- (=) Urban 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2,
42- (=) Holmes 17.67, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
43- (=) La petite famille , 17.67, Loïc Dauvillier, Marc Lizano, Editions de la Gouttière
44- (=) Anjin-san, 17.67, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
45- (=) Lorenzaccio, 17.67, Régis Peynet, 12 Bis
46- (=) Tokyo Home, 17.67, Thierry Gloris, Cyrielle, Kana
47- (N) Un petit goût de noisette, 17.67, Vanyda, Dargaud
48- (=) L’Orchestre des doigts, 17.65, Osamu Yamamoto, Editions Milan, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4.
49- (=) Portugal, 17.61, Cyril Pedrosa, Dupuis
50- (=) Voyage aux îles de la Désolation , 17.58, Emmanuel Lepage, Futuropolis

1er juillet 1916, de Joe Sacco

Couverture de La Grande Guerre, le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916, de Joe SaccoUn livre acheté à la librairie BD Bulles d’encre à Poitiers. Je vous ai déjà parlé des reportages de guerre de : Gaza 1956Palestine, une nation occupée, Goražde et Šoba.

Le livre: La Grande Guerre, le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916, de Joe Sacco (dessins et explications) et Adam Hochschild (contextualisation), éditions Futuropolis, 1 coffret, 2014, ISBN 9782754810296.

L’objet et l’histoire: le coffret rigide se compose d’une bande dessinée (au sens propre, dessin sans texte) de 7m de long pliée en accordéon et protégée par deux pages cartonnées rigides et d’un livret souple bilingue français/allemand comprenant:

– une introduction de Joe Sacco, qui explique pourquoi il s’est inspiré de la Tapisserie de Bayeux, et aussi de Manhattan Unfurled de Matteo Pericoli et pourquoi il a choisi de présenter cette journée du point de vue des Anglais

– une analyse de la journée du 1er juillet 1916 par l’historien Adam Hochschild, journée qui a fait 21000 morts (plus de 19000 morts sur le champ de bataille, les autres de leurs blessures) et 37000 blessés anglais

– une explication scène par scène, les légendes commençant alternativement par le texte français ou le texte allemand.

La Grande Guerre, le premier jour de la bataille de la Somme, 1er juillet 1916, de Joe Sacco, déplié dans mon appartementMon avis: extra!!! L’objet en lui-même est un petit bijou (à prix très raisonnable: 25€), à parcourir soit d’une seule vision (déplié en entier, cela fait les deux tiers de la largeur de mon appartement, illustration ci contre dans les deux sens!), soit en dépliant l’accordéon au fur et à mesure, ou par plusieurs morceaux. Le dessin à la plume foisonne de détails, et sans les textes intéressants mais qui « encombrent » parfois les albums de (revoir Gaza 1956, Goražde et Šoba). Je l’ai acheté il y a une quinzaine de jours et le regarde tous les jours, découvrant toujours de nouveaux détails! Le choix de changer d’échelle en fonction des besoins, comme sur la Tapisserie de Bayeux, est très efficace pour la narration (en images seules, je le rappelle). Les scènes se déplacent, de la chapelle de Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) aux environs d’Albert (dans la Somme), au cœur de la bataille puis à l’évacuation des blessés. Du 1er au 18 novembre 1916, la bataille de la Somme a fait, toutes armées confondues, plus d’un million de victimes dont 442.000 morts ou disparus.

Pour aller plus loin,

– le projet sera présenté aux rencontres de la BD d’Amiens le 7 et 8 juin 2014 (j’espère qu’il le sera aussi à Angoulême en janvier 2015!)

-voir une conférence de Joe Sacco sur son projet de La grande guerre(en anglais/USA bien sûr)

– voir l’historial de la Grande Guerre à Péronne, au cœur des champs de bataille de la Somme

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Charleston, tome 7 du Magasin général de Tripp et Loisel

pioche-en-bib.jpgCouverture de Charleston, tome 7 du Magasin général de Tripp et LoiselJ’avais abandonné le Magasin général de Tripp et Loisel au tome 6 (revoir les tomes 1, Marie, 2, Serge, 3, les hommes, 4, Confessions, 5, Montréal et 6, Ernest Latulippe). J’ai trouvé la suite à la médiathèque (ici tome 7, puis tome 8, Les femmes).

Le livre : Magasin général, tome 7, Charleston, scénario et dessins de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, couleurs de François Lapierre, adaptation des textes en québécois: Jimmy Beaulieu, éditions Casterman, 84 pages, 2011, ISBN 9782203032194.

L’histoire : Notre-Dame-des-Lacs, petit village québécois, dans les années … 1930 (le Charleston est apparu à la fin des années 1920). Marie et Jacinthe sont rentrés de leur escapade à Montréal. Avant que les hommes ne partent faire leurs travaux forestiers et ne quittent le village pour quelques mois, le curé voudrait qu’ils procèdent à l’élection du nouveau maire. Mais les jeunes femmes préfèrent se confectionner de jolies robes pour, le soir, aller danser le Charleston avec les hommes après l’échec de chaque tour d’élection. Bien sûr, cette ambiance ne plaît pas aux vieilles (bigottes)!

Mon avis : le dessin est toujours aussi travaillé, plein de détails dans chaque planche. Le rythme du volume reste assez lent, comme dans les précédents tomes de la série… Le suspense est double… Qui Marie aime-t-elle des deux frères, Ernest et Mathurin Latulippe? Les hommes vont-ils finir par réussir à élire un maire? L’automne avance, ils vont devoir partir bientôt aux travaux forestiers. Et je ne vous révèlerai pas le coup de théâtre de la dernière planche. Vite, le tome 8 est aussi arrivé à la médiathèque.

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Transat de Aude Picault

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgCouverture de Transat de Aude PicaultIl y a quelques mois, j’avais lu de cette auteure Eva, J.F. se cherche désespérément, j’ai emprunté un autre album à la médiathèque pour voir s’il me plaisait plus.

Le livre : Transat d’Aude Picault (scénario et dessins), collection Shampoing, éditions Delcourt, 2009, 170 pages, ISBN 978-2-7560-1798-3.

L’histoire : de nos jours à Paris puis sur l’île de Stagadon et un voilier. Aude, graphiste, la trentaine, en a marre de sa vie parisienne. Une opportunité s’offre à elle pour traverser l’Atlantique comme passagère payante sur un voilier mené par Yvon Fauconnier… Mais avant, elle part se ressourcer sur une île bretonne, au large de Plouguerneau, dont elle sera la seule habitante pendant une semaine. Avec l’électricité, un poêle à bois mais pas d’eau chaude. Avant la grande aventure… mais je vous laisse la découvrir!

Mon avis : l’album est réalisé à la plume en noir et blanc. Je l’ai préféré à Eva, J.F. se cherche désespérément! Avec beaucoup d’humour, l’auteure parle à la fois de son aventure qui s’annonce, de l’ennui de sa vie parisienne métro (et vélo)-boulot-dodo, mais aussi les relations à son père (breton des Glénans, il a appris à naviguer à ses amis mais pas à sa fille), de son apprentissage des termes de navigation, avant la découverte de la vie collective sur le (petit) voilier. Elle me donnerait presque l’envie de faire un vrai « break », de partir un certain temps au calme après ces derniers mois un peu compliqués. Bon, pour l’instant, pas encore question de prendre un avion ni de m’éloigner trop d’un CHU, mais dans quelques mois, qui sait?

Pour aller plus loin: voir le site de Aude Picault.

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Juge Bao et le Phoenix de Jade, de Patrick Marty et Chongrui Nie

pioche-en-bib.jpgCouverture de Juge Bao et le Phoenix de Jade, de Patrick Marty et Chongrui NieAprès Juge Bao et la belle endormie, j’ai lu le premier titre de la série de Patrick Marty et Chongrui Nie (voir aussi le tome 2, Juge Bao et le roi des enfants et le tome 4, Juge Bao et l’auberge maudite, le tome 5, Juge Bao et les larmes du Bouddha). Un livre emprunté à la médiathèque.

Le livre : Juge Bao et le Phoenix de Jade (tome 1 de la série Juge Bao), de Patrick Marty (scénario) et Chongrui Nie (dessins), éditions Fei, 2010, 156 pages, ISBN 978-2359660005.

L’histoire : En Chine, sous la dynastie des Song du Nord au 11e siècle. Le juge Bao est envoyé par l’empereur pour enquêter sur l’usage de subsides qu’il y a envoyé pour reconstruire une partie de la préfecture du nord-est détruite par un incendie. A peine arrivés, ils sont interpellés par une vieille femme mourante qui veut attirer leur attention sur son fils qui croupit depuis trois ans en prison, accusé d’un meurtre qu’il nie. Après avoir envoyé son adjoint comme infiltré dans la prison, le juge Bao acquiert la certitude que le juge local, le préfet et les notables ont mis en place un système pour incarcérer des innocents et s’accaparer leurs biens…

Mon avis: Cet album en noir et blanc est dans un format assez inhabituel, 13 sur 18 cm « à l’italienne » (horizontal). Le dessin au trait à l’encre est très détaillé et rend très bien les visages, les détails d’architecture etc. Côté scénario, entre meurtres, corruption et arts martiaux, le lecteur ne s’ennuie pas! Vite, il faut que je trouve le deuxième tome à la médiathèque!

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