Puisqu’il fait très chaud ces derniers jours, je vous emmène au bord de l’eau à Chaumont-sur-Loire, en inversant l’ordre des articles que j’avais programmés. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Je vous emmène donc voir le jardin n° 19, les cheveux d’anges créé par Christophe Marchalot, architecte DPLG, et Félicia Fortuna, auteur et plasticienne. Vous le repèrerez de loin au son du chant des grenouilles. Quand vous arrivez sur la passerelle en bois, le choc esthétique…
Au milieu d’un miroir d’eau noir émerge une serre, dans laquelle tombe une Tillandsia usneoides, qui laisse tomber ses cheveux d’anges depuis le plafond…
Tout autour, inaccessibles, des sièges blancs semblent flotter sur l’eau, au milieu des plantes aquatiques, des grenouilles, des insectes, des libellules, de tout un petit monde très vivant et en même temps très paisible, avec cette présence du miroir d’eau.
Enfin, je vous invite au fond du vallon des brumes, une installation que l’on atteint depuis l’entrée du festival ou bien, comme nous, en passant d’abord par le sentier des fers sauvages, les ponts de fer et les passerelles en bois, en regardant au passage Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel (le lien vous mènera aux photographies de 2009) et les nouvelles œuvres des mêmes auteurs, constituées notamment d’un groupe de silhouettes humaines (je vous les montrerai, patience)…
L’installation libère de l’eau finement brumisée pendant quelques secondes…
… puis la lumière joue entre les gouttelettes en suspension et le feuillage du couvert végétal luxuriant…
… avant de retomber doucement, en laissant passer le visiteur. Cette eau est pompée dans un minuscule bassin constitué grâce au barrage d’un petit ru. Un seul bémol, les moustiques… bien présents et agressifs dans ce vallon, chaque année…
Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.
Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :
- un premier aperçu
- le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
- le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
- le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
- le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
- le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
- le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
- le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
- le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
- le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
- le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
- le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
- le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
- le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
- le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
- le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
- le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
- le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
- le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
- le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
- le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
- le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
- le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
- le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
- le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
- le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
- le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
- le vallon des brumes
- les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
- les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
- les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
- le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
- le Marie Denis
- Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
- et les liens vers les articles des années précédentes
Comme je vous
Je vous montre les immeubles les uns après les autres, je vous laisse parcourir le quartier pour les retrouver, la dernière est dans la cour de l’école (vue de la cour et vue plus rapprochée). Enfin, pas tout à fait les dernières…
Allez, allez, vite, l’expédition doit repartir vers d’autres aventures…







Comme je vous
Rafraîchissements et découverte des planches des safaris historico-gastronomiques en Poitou-Charentes publiés ces dix dernières années dans la revue
L’expédition arrive enfin dans la cour du
J’ai récupéré ce livre à la
La création de Christian Boltanski (Monumenta 2010), se termine bientôt, le 21 février 2010 au
Le visiteur est d’abord accueilli vers un mur, qui le plonge dans un autre monde… tout aussi glacial que l’extérieur, l’artiste ne voulait semble-t-il pas que l’espace soit chauffé (difficile vus les volumes, mais hors gel, ça aurait été sympathique pour nous…). J’ai pris la photographie du revers de ce mur.
Nous nous dirigeons à une extrémité…
… puis à l’autre. L’ambiance est oppressante, avec le bruit des battements de cœur en arrière fond… Ces bruits font partie d’un futur projet de l’artiste à Tokyo, vous pouvez faire don du vôtre en l’enregistrant dans une cabine à l’écart, et si vous êtes nostalgique du doppler réalisé par votre cardiologue, vous pouvez aussi repartir, pour la modique somme de 5 euros, avec votre enregistrement sur CD…
Montons maintenant sur la galerie.
De là haut, nous voyons très bien la pyramide de vêtements avec sa grosse pince rouge.
Perpétuellement, cette pince qui grince vient prendre des vêtements en haut du tas, se relève…
… et les relâche (pas très visible sur la photo, désolée).
Je commence ma tournée des
Il y a déjà deux ans que deux grandes tempêtes dévastaient la France. Si la seconde a beaucoup endommagé la Charente et la Charente-Maritime, Poitiers a été relativement épargnée, sauf le toit de la piscine et quelques dizaines d’arbres. parmi eux, un grand cèdre du
La voici aussi depuis l’autre côté, une sculpture, il faut tourner autour…
Cette semaine, je vous montre deux œuvres d’art du
Je continue avec le jardin hors festival, Le jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet. Un jardin zen qui est une » évocation métaphorique du fleuve Loire qui prend naissance dans les monts volcaniques du massif central, pour s’écouler jusqu’à l’océan, figuré par la surface de gravier ratissé « . Pas d’autre photo, mon APN est tombé en panne de batterie à ce moment là…
Cette semaine, petit voyage en rouge au
Le rouge est traité avec plus de nuance dans Recto-verso, le jardin n° 7 créé par Jean Chevalier, Toufik Hammoudi et Nicolas Pineau. Ils ont choisi 21 espèces aux fleurs ou aux feuilles rouges, mais jouent aussi sur sa couleur complémentaire, le vert. Les créateurs proposent de les rejoindre sur leur site (clic sur la photo de leur page d’accueil…).
Sur le sentier des fers sauvages, qui s’enfonce vers le vallon des brumes (je pensais avoir des photos des années précédentes, mais en fait, impossible de remettre la main dessus), Michel Racine et Béatrice Saurel ont installé leur œuvre, Colorès. Là encore, c’est le rouge qui est à l’honneur, mais cette fois en peinture (à base de pigments et de liants naturels) sur le tronc des arbres, avec comme message qu’il faut en prendre soin…
Un peu un bois sacré, à la manière des bois sacrés des aborigènes.
Cette semaine, petit voyage à
De plus près, vous voyez cette structure qui est amenée à disparaître avec le temps… Grâce à la médiatrice et à sa visite guidée, je suis entrée dans la structure pour voir le monde par cette sorte d’entonnoir. Mais mon APN n’a pas réussi à faire le point. Si vous allez voir le parc de Chaumont, n’hésitez pas à faire vous-même l’expérience. D’après le dossier de presse, Rainer Gross met en forme la précarité de l’homme face à son milieu naturel, le paradoxe de procéder à la fois de la nature et d’en être indépendant.
Victoria Klotz a investi