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Chaumont-sur-Loire, festival 2010 (4), les cheveux d’anges

chaumont 2010 jardin19 1 Puisqu’il fait très chaud ces derniers jours, je vous emmène au bord de l’eau à Chaumont-sur-Loire, en inversant l’ordre des articles que j’avais programmés. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Je vous emmène donc voir le jardin n° 19, les cheveux d’anges créé par Christophe Marchalot, architecte DPLG, et Félicia Fortuna, auteur et plasticienne. Vous le repèrerez de loin au son du chant des grenouilles. Quand vous arrivez sur la passerelle en bois, le choc esthétique…

Chaumont-sur-Loire, le festival des jardins 2010, cheveux d'ange, la serre sur le miroir d'eau Au milieu d’un miroir d’eau noir émerge une serre, dans laquelle tombe une Tillandsia usneoides, qui laisse tomber ses cheveux d’anges depuis le plafond…

Chaumont-sur-Loire, le festival des jardins 2010, cheveux d'ange, la serre et les chaises sur le miroir d'eau Tout autour, inaccessibles, des sièges blancs semblent flotter sur l’eau, au milieu des plantes aquatiques, des grenouilles, des insectes, des libellules, de tout un petit monde très vivant et en même temps très paisible, avec cette présence du miroir d’eau.

Chaumont-sur-Loire, le festival des jardins 2010, le vallon des brumes, brumisation en cours Enfin, je vous invite au fond du vallon des brumes, une installation que l’on atteint depuis l’entrée du festival ou bien, comme nous, en passant d’abord par le sentier des fers sauvages, les ponts de fer et les passerelles en bois, en regardant au passage Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel (le lien vous mènera aux photographies de 2009) et les nouvelles œuvres des mêmes auteurs, constituées notamment d’un groupe de silhouettes humaines (je vous les montrerai, patience)…

Chaumont-sur-Loire, le festival des jardins 2010, le vallon des brumes, brumisation L’installation libère de l’eau finement brumisée pendant quelques secondes…

Chaumont-sur-Loire, le festival des jardins 2010, le vallon des brumes, la retombée des gouttelettes … puis la lumière joue entre les gouttelettes en suspension et le feuillage du couvert végétal luxuriant…

Chaumont-sur-Loire, le festival des jardins 2010, le vallon des brumes, vue de l'autre extrémité … avant de retomber doucement, en laissant passer le visiteur. Cette eau est pompée dans un minuscule bassin constitué grâce au barrage d’un petit ru. Un seul bémol, les moustiques… bien présents et agressifs dans ce vallon, chaque année…

Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.

Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :

  • un premier aperçu
  • le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
  • le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
  • le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
  • le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
  • le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
  • le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
  • le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
  • le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
  • le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
  • le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
  • le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
  • le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
  • le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
  • le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
  • le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
  • le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
  • le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
  • le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
  • le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
  • le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
  • le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
  • le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
  • le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
  • le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
  • le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
  • le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff
  • le vallon des brumes
  • les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
  • les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
  • les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
  • le Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
  • le Marie Denis
  • Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
  • et les liens vers les articles des années précédentes

Expédition Glen Baxter à Poitiers (12 juin 2010), épisode 2

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 1  Comme je vous l’ai annoncé, il y avait une grande expédition Glen Baxter à Poitiers le samedi 12 juin 2010… Je vous en ai fait un résumé en trois planches rapides, je vous montre aujourd’hui les œuvres sur l’espace public du quartier de Bellejouane. Si vous y allez, n’oubliez pas de passer aussi à la galerie Louise-Michel. Vous avez jusqu’au 12 septembre 2010 pour découvrir toutes ces œuvres.

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 2Je vous montre les immeubles les uns après les autres, je vous laisse parcourir le quartier pour les retrouver, la dernière est dans la cour de l’école (vue de la cour et vue plus rapprochée). Enfin, pas tout à fait les dernières…

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 3 Allez, allez, vite, l’expédition doit repartir vers d’autres aventures…

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 4

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 5

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 6

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 7

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue 8

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue de l'école

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, vue rapprochée de l'école

Glen Baxter à Poitiers en été 2010, quartier de Bellejouanne, l'expédition marchant d'un point à l'autre

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Expédition Glen Baxter à Poitiers (12 juin 2010), épisode 1

L'expédition Glen Baxter, le 12 juin 2010 à Poitiers, en images, du centre-ville à Bellejouane et retour en ville Comme je vous l’ai annoncé, il y avait une grande expédition Glen Baxter à Poitiers samedi dernier… Voici un résumé en trois planches rapides, je vous ferai quelques articles plus détaillés dans les prochaines semaines… Vous avez jusqu’au 12 septembre 2010 pour découvrir toutes ces œuvres. Pour les membres de l’expédition, rendez-vous était pris le 12 juin à 14h45 pour un départ du centre-ville en bus… Petite remise du badge à tous les « members » de l’expédition, et direction la galerie Louise Michel, dans le quartier de Bellejouane. Puis petit circuit à pied pour découvrir les œuvres sur les immeubles HLM du quartier, dans la série des cow-boys. Glen Baxter (encadré en rouge) marche d’un bon pas.

Nous reprenons ensuite le bus, faisons une halte dans le quartier de la gare pour découvrir la grande bâche que je vous ai déjà montrée sur le parking Effia. Nous reprenons le bus, passage près du TAP/théâtre auditorium devant une toile que vous verrez prochainement, halte du bus près de l’hôtel de ville (petit bouchon et gros étonnement des passants), et nous poursuivons en pedibus… Première halte devant le parking Carnot, où une grande toile de Glen Baxter a remplacé la reconstitution de l’amphithéâtre romain par Golvin. Vous pouvez voir sur ce blog des photographies du changement de toile sur le parking. La troupe vaillante poursuit l’aventure vers la maison de l’architecture.

L'expédition Glen Baxter, le 12 juin 2010 à Poitiers, en ville Rafraîchissements et découverte des planches des safaris historico-gastronomiques en Poitou-Charentes publiés ces dix dernières années dans la revue l’actualité Poitou-Charentes. Son directeur de la publication, Jean-Luc Terradillos (à gauche sur la première photo de cette deuxième planche), a également préparé l’ouvrage qui paraît avec les 38 dessins de ces safaris et un texte de Alberto Manguel, qui n’a pas pu se joindre à la journée. Il tient le micro à Denis Montebello, qui lit la recette du tourteau fromager parue également dans l’actualité Poitou-Charentes et regroupée avec d’autres textes dans Fouaces et autres viandes célestes (je vous en ai parlé il y a déjà longtemps). Le pedibus reprend ensuite sa route, direction La belle aventure, dans le salon de l’extension pour adultes ouverte il y a quelques mois, des œuvres ont pris place… et attendent aussi la séance de dédicace de mercredi 16 juin (j’essayerai d’y aller). Dehors, le reste de la troupe, vous pouvez reconnaître l’explorateur des safaris, un prof d’anglais qui traduit les légendes de Glen Baxter dans la revue et qui a superbement reproduit le costume… Arrivée à la galerie L’Art cella du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP). Nouvelle pause boissons (eau et jus de fruits), un peu de fatigue se fait sentir dans les rangs, il fait lourd et chaud. Visite de l’exposition, avec des œuvres autour de l’éducation, bien sûr. Encore un petit effort (c’est presque plat, cette fois, je vous rappelle qu’à Poitiers, on monte et on descend) et nous voici à l’espace Mendès-France (tout le programme détaillé par le lien direct), avec un grand clin d’œil au paléontologue Michel Brunet.

L'expédition Glen Baxter, le 12 juin 2010 à Poitiers, en images, au musée Sainte-Croix L’expédition arrive enfin dans la cour du musée Sainte-Croix, accueillie par quelques cow-boys grands formats. Une petite pause avec un concert de ukulélé (vous reconnaissez Glen Baxter caché derrière un instrument, et un dessin et d’autres infos sur le site Ukulele France). Puis la troupe envahit joyeusement le musée, où la conservatrice et directrice des musées de Poitiers, Anne Benéteau-Péan, a préparé un nouvel accrochage que je trouve très intéressant. Et chacun de partir à la redécouverte du musée grâce aux œuvres dispersées dans les salles. Quelques petits discours et un grand merci collectif à Dominique Truco, chargée de mission pour le développement des arts plastiques de la ville de Poitiers, qui a organisé cet après-midi et cet ensemble d’expositions, et nous voilà devant de magnifiques buffets en intérieur et en extérieur (mais ouf, pas de pluie, malgré le temps toujours plus lourd), offerts par les producteurs mis en avant au fil des étapes des safaris historico-gastronomiques en Poitou-Charentes… Excellents, un grand bravo aux dizaines de personnes qui ont travaillé à la mise en place et à la réussite de cette journée et au-delà, de toutes les manifestations jusque mi septembre. Je suis partie vers 20h, mais il y avait encore du monde dans la cour du musée… Si vous passez par Poitiers, il faut absolument visiter tous ces lieux et découvrir ces œuvres pleines d’humour très british… Vous pouvez aussi télécharger le dossier établi par la ville de Poitiers.

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Quai des enfers d’Ingrid Astier

Couverture de Quai des enfers d'Ingris Astier pioche-en-bib.jpgJ’ai récupéré ce livre à la médiathèque, je l’avais noté dans le petit carnet offert par Emmanuelle, suite à la venue de Aurélien Masson, le jeune directeur de publication de la série noire chez Gallimard, au club polar de la Fnac de Poitiers.

Le livre : Quai des enfers, d’Ingrid Astier, collection série noire, éditions Gallimard, 401 pages, 2010, ISBN 978-2-07-012710-8.

L’histoire : Paris, sur la Seine en contrebas du 36 quai des Orfèvres, tôt le matin du 18 décembre 2008 (l’année n’est pas citée, mais il y a le jour de la semaine pour de nombreuses dates, et le 12 avril pour Pâques vers la fin du livre, ce qui est arrivé en 2009). La brigade fluviale découvre une barque abandonnée avec un cadavre à bord. Elle a sur elle la carte de visite du parfumeur Camille Beaux, ami de l’un des inspecteurs. Vite identifiée comme Kéa Sambre, une mannequin qui présentait l’un de ses parfums. Très vite, l’enquête se tourne vers Jim Troppman, un directeur artistique qui a monté des shows à scandale, et dont la petite amie était décédée le 18 décembre 2003, et son factotum. Mais ceux-ci sont retrouvés morts, dans un mise en scène spectaculaire, et un nouveau cadavre est abandonné sur une autre barque. Que se passe-t-il à Paris ?

Mon avis : j’ai bien aimé ce livre où l’intrigue est une excuse pour visiter Paris et ses bistrots et restaurants, ses rues, le monde de la création des parfums, des artistes qui travaillent dans la provocation. Mais j’ai parfaitement conscience que ce livre est trop élitiste, il fait allusion à de très nombreuses références musicales, artistiques, littéraires, architecturales, et ne peut être lu en comprenant ces allusions que si l’on connaît déjà ces œuvres… je vous mets quelques pistes plus bas, pour ceux que cela intéresserait… C’est bien sûr une sélection très personnelle, il y a tant de références… Encore une petite remarque, si la date officielle de parution est le 14 janvier 2010, le colophon ou « achevé d’imprimer », en fin d’ouvrage, dit qu’il a été achevé d’imprimer… le 18 décembre 2009, clin d’œil aux dates du livre (18 décembre 2003 et 2008) ou est-ce un hasard ?

Quelques pistes sur quelques artistes cités dans le livre :

Christian Boltanski (Monumenta 2010)

Le Grand-Palais vu du bout de l'esplanade des invalides La création de Christian Boltanski (Monumenta 2010), se termine bientôt, le 21 février 2010 au grand Palais, ici vu depuis l’autre rive de la Seine, au bout de l’esplanade des Invalides, la semaine dernière.

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : le mur d'entrée Le visiteur est d’abord accueilli vers un mur, qui le plonge dans un autre monde… tout aussi glacial que l’extérieur, l’artiste ne voulait semble-t-il pas que l’espace soit chauffé (difficile vus les volumes, mais hors gel, ça aurait été sympathique pour nous…). J’ai pris la photographie du revers de ce mur.

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : les vêtements au sol dans un sens Nous nous dirigeons à une extrémité…

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : les vêtements au sol dans l'autre sens … puis à l’autre. L’ambiance est oppressante, avec le bruit des battements de cœur en arrière fond… Ces bruits font partie d’un futur projet de l’artiste à Tokyo, vous pouvez faire don du vôtre en l’enregistrant dans une cabine à l’écart, et si vous êtes nostalgique du doppler réalisé par votre cardiologue, vous pouvez aussi repartir, pour la modique somme de 5 euros, avec votre enregistrement sur CD…

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : la galerie haute Montons maintenant sur la galerie.

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : la pyramide de vêtements, pince en bas De là haut, nous voyons très bien la pyramide de vêtements avec sa grosse pince rouge.

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : la pyramide de vêtements, pince en haut avec des vêtements Perpétuellement, cette pince qui grince vient prendre des vêtements en haut du tas, se relève…

Christian Boltanski (Monumenta 2010) : la pyramide de vêtements, pince en haut lâchant les vêtements… et les relâche (pas très visible sur la photo, désolée).

Peut-être pouvez-vous prévoir une visite libre d’abord, puis avec l’un des médiateurs culturels (inclus dans le prix d’entrée) qui essayeront de se faire l’intermédiaire entre l’artiste (et ses intentions) et le visiteur. Quant au discours de l’artiste sur son œuvre, son symbolisme, vous pouvez le trouver dans de nombreuses revues, critiques, etc.

Avec mon amie, nous n’avions qu’une envie, fuir cette ambiance oppressante et filer sur le trottoir au soleil (moins froid que celui à l’ombre, même si la bise était toujours là), sur les Champs-Élysées voisins.

Jusqu’au 28 mars 2010, vous pouvez également poursuivre la visite avec l’exposition au MAC/VAL à Vitry-sur-Seine, navettes gratuites depuis le Grand-Palais jusqu’à la fin de Monumenta.

La fondation Pierre Bergé et Yves Saint Laurent au palais de Tokyo

Le palais de Tokyo à Paris, avec l'hôtel Everland sur le toitJe commence ma tournée des expositions à Paris par celles qui se terminent bientôt, à commencer par celles produites par la fondation Pierre Bergé et Yves Saint Laurent au palais de Tokyo (la photographie date d’une précédente visite).

Il y avait d’abord une exposition de tags (vendus hier au profit de SOS racisme).

Au rez-de-chaussée, des modules de la fondation Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent au palais de Tokyo (se renouvelle tous les premiers jeudis du mois). Celles que j’ai vues se poursuivent donc jusqu’au 28 février 2010.

Il y avait d’abord des photographies de Benjamin Swaim, regroupées sous le titre Fertilité du diable. je n’ai pas trop accroché à ces formes en gris sur fond noir… Vous pouvez les voir par le lien précédent.

J’ai préféré Perspective cavalière de Isabelle Frémin, une sorte de tente en bois et un calendrier perpétuel géant, également en bois (suivre également le lien pour un aperçu de ces œuvres et d’autres).

Je n’ai pas trouvé le dernier module… Il semblait fermé.

D’autres expositions étaient en cours d’installation…

La Tempête, dix ans déjà

Le cèdre du parc de Blossac, oeuvre de Antoine Thomas Il y a déjà deux ans que deux grandes tempêtes dévastaient la France. Si la seconde a beaucoup endommagé la Charente et la Charente-Maritime, Poitiers a été relativement épargnée, sauf le toit de la piscine et quelques dizaines d’arbres. parmi eux, un grand cèdre du parc de Blossac. Il a été débité en grands morceaux et transporté au parc de la roseraie, près du parc des expositions, où l’artiste Antoine Thomas l’a transformé en gigantesque œuvre d’art…

Le cèdre du parc de Blossac, oeuvre de Antoine Thomas La voici aussi depuis l’autre côté, une sculpture, il faut tourner autour…

Et les photographies datent du 24 mai dernier…

Chaumont (15) : deux oeuvres d’art

Pittoresque, de Dimitri Xenakis et Maro Avrabou Cette semaine, je vous montre deux œuvres d’art du festival des jardins 2009 de Chaumont.

Je commence par Pittoresque, de Dimitri Xenakis et Maro Avrabou. Il s’agit de grands tableaux peints sur des vitres et encadrés, dispersés sur une surface assez grande… Selon la position que l’on prend, on voit le parc ou le château par transparence. J’ai bien aimé, les visiteurs que j’ai croisés aussi, apparemment.

Le jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet Je continue avec le jardin hors festival, Le jardin de Méditation de Erik Borja et Simon Crouzet. Un jardin zen qui est une  » évocation métaphorique du fleuve Loire qui prend naissance dans les monts volcaniques du massif central, pour s’écouler jusqu’à l’océan, figuré par la surface de gravier ratissé « . Pas d’autre photo, mon APN est tombé en panne de batterie à ce moment là…

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus à jour sur la page consacrée à Chaumont

Chaumont (10) : que de rouge !

Voir rouge, jardin n° 24 du festival 2009 de Chaumont Cette semaine, petit voyage en rouge au festival des jardins 2009 de Chaumont.

Allez, on commence avec Voir rouge, le jardin n° 24 (le dernier si vous suivez le parcours dans l’ordre) créé par Patrice Gobert, Marie-Christine Loriers, Pascal Montel et Béatrice Tollu. Il est tout en rouge, du sol aux plantes, des paillages teintés aux galets peints, même les vidéos… et le ruban de sécurité de chantier. Vraiment trop rouge et trop agressif à mon goût.

recto-verso, jardin n° 7 du festival 2009 de Chaumont Le rouge est traité avec plus de nuance dans Recto-verso, le jardin n° 7 créé par Jean Chevalier, Toufik Hammoudi et Nicolas Pineau. Ils ont choisi 21 espèces aux fleurs ou aux feuilles rouges, mais jouent aussi sur sa couleur complémentaire, le vert. Les créateurs proposent de les rejoindre sur leur site (clic sur la photo de leur page d’accueil…).

Colores au festival 2009 de Chaumont Sur le sentier des fers sauvages, qui s’enfonce vers le vallon des brumes (je pensais avoir des photos des années précédentes, mais en fait, impossible de remettre la main dessus), Michel Racine et Béatrice Saurel ont installé leur œuvre, Colorès. Là encore, c’est le rouge qui est à l’honneur, mais cette fois en peinture (à base de pigments et de liants naturels) sur le tronc des arbres, avec comme message qu’il faut en prendre soin…

Colores au festival 2009 de Chaumont Un peu un bois sacré, à la manière des bois sacrés des aborigènes.

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Chaumont (9) : Rainer Gross, Erik Samakh et Victoria Klotz

toi(t) en perspective, de Rainer Gross, vue lointaine Cette semaine, petit voyage à Chaumont, mais pas aux jardins, du côté des artistes dans le parc.

Depuis 2008, Rainer Gross présente deux sculptures en bois noirci dans le parc, « Toi(t) à terre », sous un cèdre (pas de photo) et « Toi(t) en perspective », ici, suspendue dans un arbre.

toi(t) en perspective, de Rainer Gross, vue rapprochée De plus près, vous voyez cette structure qui est amenée à disparaître avec le temps… Grâce à la médiatrice et à sa visite guidée, je suis entrée dans la structure pour voir le monde par cette sorte d’entonnoir. Mais mon APN n’a pas réussi à faire le point. Si vous allez voir le parc de Chaumont, n’hésitez pas à faire vous-même l’expérience. D’après le dossier de presse, Rainer Gross met en forme la précarité de l’homme face à son milieu naturel, le paradoxe de procéder à la fois de la nature et d’en être indépendant.

Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2010 et en 2011 et Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Les flûtes solaires d’Erik Samakh sont toujours en place dans des arbres, dans une disposition différente cette année. Il faut, pour les entendre, venir après la tombée de la nuit. J’étais partie avant, mais j’ai déjà entendu ces flûtes (et vu les lucioles) à de multiples reprises, je trouve que cela manque un peu d’originalité à la longue, même si chaque installation se veut une œuvre différente.

La chasse volante de Victoria Klotz Victoria Klotz a investi le cimetière des chiens de la princesse de Broglie. Elle a créé une sorte de chapelle funéraire à l’entrée du cimetière. Par la fenêtre, le visiteur peut voir une vidéo étrange, intitulée « La chasse volante », avec un chien de chasse sur un ciel étoilé (pris dans la nébuleuse d’Orion). Des sons sont aussi diffusés au niveau des tombes des chiens. Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2011. Elle a aussi réalisé le cénotaphe de l’éléphant

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