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La fondation Pierre Bergé et Yves Saint Laurent au palais de Tokyo

Le palais de Tokyo à Paris, avec l'hôtel Everland sur le toitJe commence ma tournée des expositions à Paris par celles qui se terminent bientôt, à commencer par celles produites par la fondation Pierre Bergé et Yves Saint Laurent au palais de Tokyo (la photographie date d’une précédente visite).

Il y avait d’abord une exposition de tags (vendus hier au profit de SOS racisme).

Au rez-de-chaussée, des modules de la fondation Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent au palais de Tokyo (se renouvelle tous les premiers jeudis du mois). Celles que j’ai vues se poursuivent donc jusqu’au 28 février 2010.

Il y avait d’abord des photographies de Benjamin Swaim, regroupées sous le titre Fertilité du diable. je n’ai pas trop accroché à ces formes en gris sur fond noir… Vous pouvez les voir par le lien précédent.

J’ai préféré Perspective cavalière de Isabelle Frémin, une sorte de tente en bois et un calendrier perpétuel géant, également en bois (suivre également le lien pour un aperçu de ces œuvres et d’autres).

Je n’ai pas trouvé le dernier module… Il semblait fermé.

D’autres expositions étaient en cours d’installation…

Palais de Tokyo, Hôtel Everland, versus Nantes, place royale

Hôtel Everland, palais de Tokyo, Paris Jusqu’en décembre 2008, Sabina Lang et Daniel Baumann ont réalisé sur le toit du palais de Tokyo à Paris un hôtel provisoire, où l’on peut dormir la nuit, mais qui est visitable le jour. Si le module est plus joli de l’extérieur, je trouve que c’est moins original que le projet que j’ai visité l’année dernière dans le cadre de la manifestation Estuaire 2007, Nantes-Saint-Nazaire, qui était dû à Tatzu Nishi.

Nantes, place royale, estuaire 2007 Il avait installé une structure d’échafaudage autour de la fontaine de la Place Royale à Nantes. La nuit y était à un prix plus raisonnable, et des visites étaient aussi organisées dans la journée. Pour ceux qui ont eu la chance de dormir juste à côté de la statue et de la vasque de la fontaine, ça devait être magique !

Palais de Tokyo, jardins

Palais de Tokyo, jardin sauvage Il y a environ trois semaines, je vous recommandais de jeter un coup d’œil aux jardins en contrebas du palais de Tokyo à Paris. Je n’ai pas trouvé sur leur site ces jardins, et donc pas non plus les noms des architectes, je les avais notés sur un papier que je n’ai pas retrouvé… Si quelqu’un à l’information, je complèterai… En voici deux images prises mi août.

Post-scriptum : et voilà l’info, les architectes paysagistes sont Laurent Dugua et Marc Pouzol.

Dans la fosse, toujours à l’ombre, se trouve un jardin sauvage traversé par un chemin de planche.

Le long des escaliers (rue de la manutention), c’est un jardin potager, avec de petits trucs Palais de Tokyo, jardin potager rigolos (tâches de peinture, épouvantail, etc.). À voir avant l’hiver…

Week-end à Paris. Superdome au Palais de Tokyo

Le palais de Tokyo à Paris, avec l'hôtel Everland sur le toit Ce matin à 6h58… Chantal / Artscor83 (vous savez, qui organise le SAL à la poursuite des souris) a posté le millième commentaire sur mon blog. Elle recevra bientôt une petite surprise… La prochaine sera pour le 2500e commentaire. Mon week-end à Paris a été bien rempli, plein d’expositions, une soirée au théâtre, la fin de la broderie du SAL bonbons…, un peu de lecture et la réussite du retournement des nœuds pour la réalisation d’une frivolité que je n’arrivai pas à faire l’autre jour. Mais je vous reparlerai de tout ça au fur et à mesure dans les prochains jours. Je voudrai ce soir vous parler de l’exposition Superdome au palais de Tokyo, car elle se termine dans les prochains jours, le 24 août. Et surtout, n’oubliez pas de regarder les jardins en contrebas du palais… j’en reparlerai aussi.

Le nom de l’exposition tire son nom du stade du Superdome de la Nouvelle-Orléans (Louisiane), qui accueillit de nombreuses manifestations et il y a juste trois ans, les victimes de l’ouragan Katrina (29 août 2005). Bon, je n’ai pas trop vu pourquoi le directeur du Palais de Tokyo, Marc-Olivier Wahler, a choisi ce nom. Ce lieu accueille des créations d’artistes contemporains. Il y a donc en ce moment cinq ensembles et un module… Pour la distinction, je n’ai pas compris. Voici juste une description succincte de chacune de ces œuvres, je ne dois pas être sensible à ce genre de création… À vous de vous en faire une idée sur place ou sur le site du palais de Tokyo, rubrique exposition. Je vous ajoute des liens vers d’autres sites qui parlent de ces créations.

Le module de Yann Sérandour, Inside The White Cube, est une grande pièce blanche, avec un petit cube perdu au sol et surmonté d’un néon carré au plafond. Allez sur le site de l’artiste, sur sa page d’accueil se trouve une photographie de ce cube…

Last Manoeuvres in the Dark de Fabien Giraud et Raphaël Siboni est baignée dans une ambiance sonore infernale, qui sort d’immenses amplis et de centaines de casques noirs positionnés en forme d’armée. Une image est visible sur ce site.

Dans Würsa (à 18 000 Km de la terre) de Daniel Firman, un éléphant empaillé est en équilibre à la verticale sur sa trompe. Le site de l’artiste présente d’autres œuvres en lien avec cette réflexion sur la gravité.

Dump de Christoph Büchel est un immense tas d’ordures, sous lequel s’enfonce une buse en métal de 80 cm de diamètre (enfin, dimensions à vue de nez)… Pour ceux qui ne sont pas claustrophobes et qui ont du temps devant eux (dimanche, à 15h, la prochaine entrée était pour 21h30), il est possible d’aller voir dans la buse, par deux personnes, avec port du casque. D’autres œuvres de cet artiste sont visibles ici.

Afasia 1 de Arcangelo Sassolino se distingue d’abord comme une vaste cage en grillage avec des visiteurs accrochés aux grilles… C’est ce que j’ai trouvé le plus rigolo, les visiteurs. À l’intérieur, des bouteilles d’azote qui alimentent un canon… à bouteilles de bière vides mais capsulées, qui sont projetées à grande vitesse contre un mur au pied duquel s’amoncèlent les tessons. L’alimentation du canon est mal conçue, deux jeunes filles montent en déséquilibre sur une chaise pour glisser les cannettes dans le réceptacle… Heureusement, la réserve semble durer plus d’une heure. La robotique, ça a l’air d’être le truc de et artiste, un autre robot est actuellement sur Youtube.

Enfin, Jonathan Monk présente sous le nom Time Between Spaces deux ensembles d’œuvres, l’un dans cette exposition Superdome, l’autre à côté, dans un espace gratuit du musée d’art moderne de la ville de Paris. Il faut vraiment voir les deux, car elles se répondent… et sont indescriptibles, des photographies, des objets de la vie quotidienne et d’autres choses.

Attention aux horaires : c’est ouvert du mardi au dimanche, de midi à minuit. Et sur le toit (le gros truc vert sur la photographie), il y a toujours l’hôtel Everland, projet de Sabina Lang et Daniel Baumann (voir aussi chez moi, hôtel Everland, versus Place royale à Nantes). Je vous en reparlerai une autre fois, car il est en place jusqu’à décembre 2008.