Archives de catégorie : Poitiers, chroniques

Poitiers, la ville où je vis depuis 1992, son patrimoine et au quotidien…

Une sirène de Notre-Dame-la-Grande de Poitiers

Poisiton de la sirène sur la façade de Noter-Dame-la-Grande à Poitiers Retour sur la façade occidentale de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. En-dessous de l’Annonciation et de l’arbre de Jessé, dans l’écoinçon formé par l’arcature aveugle de gauche et l’arc du portail central, une méchante sirène nage sur la mer…

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, une sirène-triton Vous voyez les flots ? Les sirènes romanes peuvent avoir un corps d’oiseau (à cause de son chant) ou de poisson (comme celle qu’Ulysse a affronté), une tête d’homme ou de femme. Ici, il y a la tête principale, grimaçante, et une petite tête de profil à l’extrémité de chacune des deux queues… Gare à la tentation du chant des sirènes, pas seulement à celle du serpent ! Je n’ai pas remis tous les liens sur cette église, que je vous présente par petits morceaux, mais vous pouvez les retrouver sur cette page de liens cet été qui récapitule les articles sur Poitiers… Juste au-dessus de sa tête, ce sont les pieds de Marie dans la scène de l’Annonciation.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, l'Annonciation, le triton vu par en-dessous Et si je vous le montre sous un angle en contre-plongée, que pensez-vous de ses grandes dents?

Kloch, ça a sonné à Poitiers…

Le carillon ambulant de Douai au parc de Blossac à Poitiers, 21 juin 2009 Je vous ai parlé hier rapidement du projet Kloch, ça va sonner, du compositeur Eryck Abeckassis, grand projet dans le cadre de la fête de la musique et de au 4×21, organisé chaque 21 de changement de saison par la Région Poitou-Charentes dans le cadre du temps des arts de la rue. Il y a eu tellement de monde que je n’ai pas pu faire beaucoup de photographies… Le matin à 11h au parc de Blossac, peu de monde encore pour écouter le carillon ambulant de Douai (Nord),

Le carillon ambulant de Douai au parc de Blossac à Poitiers, 21 juin 2009 joué par un jeune musicien, mais il a eu beaucoup plus d’auditeurs plus tard (pique-nique géant) et encore après dans la rue du marché noire de monde…

a place de l'hôtel de ville pendant Kloch à Poitiers, 21 juin 2009 La parade a commencé place de l’hôtel de ville, avec un funambule sur cet arbre suspendu sur un fil (désolée, trop de monde pour prendre la photo quand il était encore là…).

Le final de Kloch, place de la cathédrale à Poitiers, 21 juin 2009 Ensuite, découverte en musique (contemporaine) du son des différentes cloches de la ville, à Saint-Porchaire, au carillon du bijoutier, à Notre-Dame-la-Grande, avant le regroupement des 200 musiciens en divers points de la place de la cathédrale noire de monde… Et pour ceux qui se poseront des questions, le masque du chat est l’emblème du temps des arts de la rue dans la région.

Le final de Kloch, cathédrale de Poitiers, 21 juin 2009 Finalement, ce sont encore les trombones qui étaient le plus au calme dans la galerie au-dessus de la rosace…

Le final de Kloch, cathédrale de Poitiers, les trombones dans la galerie, 21 juin 2009 Vous ne les voyez pas ? Voici un détail de la galerie… Après, j’ai fait un tour avec des amis à la fête de la musique, mais pas très tard, trop de musique amplifiée et bien trop d’alcool et de gens de plus en plus ivres. Bravo aux services municipaux qui avaient rendu la ville impeccable dès ce matin !

Le joueur de tambour de la cathédrale de Poitiers

Cathédrale de Poitiers, joueur de deff En ce 21 juin, premier jour de l’été et fête de la musique, je vous invite à aller voir les modillons gothiques (du 13e siècle) qui soutiennent la corniche dans la nef de la cathédrale de Poitiers et dans l’église voisine de Sainte-Radegonde. Munissez-vous de jumelles, vous verrez mieux… et désolée pour le flou de la photo, mon appareil a eu du mal à faire le point. De nombreux animaux et personnages ornent ces modillons. J’en ai choisi un seul, ce petit joueur de tambour carré de la cathédrale. Il tape avec une baguette son deff ou daff, encore appelé pandero. Cet instrument se compose d’un cadre carré sur lequel une peau est tendue. Il peut se jouer à la main, comme un tambourin. Sous la peau, un timbre (cordon) était tendu et renforçait le son…

En cette journée, j’ai prévu d’aller participer au 4×21, organisé chaque 21 de changement de saison par la Région Poitou-Charentes dans le cadre du temps des arts de la rue, et d’abord à 11h au jeu du carillon ambulant de Douai (Nord), puis dans l’après-midi à la grande parade de Kloch, ça va sonner, du compositeur Eryck Abeckassis, qui partira du parc de Blossac pour un grand final à la cathédrale.

Poitiers, le quartier de la gare rénové…

La gare de Poitiers, arrivée par le sud Gros orage ce matin tôt à Poitiers, depuis, il fait lourd et tombe de temps à autre quelques gouttes. Dommage pour les fêtes de quartier en cours. La rénovation du quartier de la gare à Poitiers a commencé sous l’ancienne municipalité.

Elle comprenait notamment un retrait des voitures qui encombraient le parvis vers un nouveau parking, accessible de plain pied depuis la passerelle des quais, le premier étage étant gratuit pendant une demi-heure. La gare de Poitiers, le nouveau parking Ce parking fut baptisé espace Toumaï, en raison de la découverte de ce pré-hominidé au Tchad il y a quelques années par une équipe de chercheurs comprenant des poitevins, dont Michel Brunet. Le dernier étage du parking est relié à la grande passerelle (au fond), qui permet de rejoindre rapidement le centre-ville, mais qui devra prochainement être reconstruite. Au rez-de-chaussée se trouve la gare routière.

La gare de Poitiers, la tour et le rond-point La grosse tour hideuse et qui ne trouve pas preneur est censée être un immeuble de bureaux… Opération immobilière privée, elle est en passe d’être un bel échec, mais la ville devrait en louer quelques bureaux pour y loger certains de ses services. Le grand rond-point en haricot sert surtout d’arrêt minute, mettant une belle pagaille dans le quartier. Malgré tout (la photo a été prise un dimanche il y a une quinzaine de jours), deux cabaretiers y ont installé des terrasses, croyant que des clients seront attirés par la vue de ce manège gratuit, avec le nez au ras des pots d’échappement des voitures et bus qui l’encombrent en semaine… Les quelques arrêts minutes (10 minutes gratuits, puis SMS à la police… mais je n’ai jamais vu de PV même quand les bornes clignotent rouges) sont, au goût des clients inciviques notamment du bar-tabac, trop loin.

La gare de Poitiers, le parvis Sur le parvis même, certes, c’est plus agréable sans voiture, mais pourquoi n’a-t-on pas le droit à un peu de verdure à part cette ligne d’arbres ? Les bancs et sièges commencent à trouver preneurs avec le beau temps…

La gare de Poitiers, il manque un abribus Pour le reste, je trouve que ça ressemble à une immense forêt de poteaux pour empêcher les voitures de se garer n’importe où, et quelques ratées, par exemple, vous voyez la dame au pull blanc au centre de la photographie ? Elle est en fait en train d’attendre le bus… La ville dit que ce n’est pas elle qui est responsable de cet arrêt provisoire… qui dure depuis des mois, à la pluie et aux intempéries, qu’elle a réalisé les trois autres arrêts de bus, mais que celui-ci est du ressort de la SNCF qui cherche une solution, d’après le magazine municipal reçu ce mois-ci. Et bien elle en met du temps, la SNCF, à chercher une solution. Quelle image déplorable pour les touristes qui arrivent en train et souhaitent monter en ville en bus !

Le jardin des plantes à Poitiers

Poitiers, le jardin des plantes, partie botanique Hier, dans le cadre du rendez-vous aux jardins, j’ai assisté à une visite du jardin des plantes à Poitiers. La ville et la communauté d’agglomération de Poitiers ont en effet cette année proposé de nombreuses visites à plusieurs voix, un guide-conférencier et un ou plusieurs responsables des parcs et jardins ou du service environnement ou du CPIE (centre permanent d’initiation à l’environnement). Mais hier, le mauvais temps était de la partie… Cela a gâché les étalages des potiers d’art, des bouquinistes, le concours photo de la Fnac (marathon sur la journée, le thème, ombre et lumière… Surtout de l’ombre…), la journée des artistes (peintres en différents lieux de la ville), et un gros orage a interrompu la visite du jardin des sens (je vous en reparlerai de ce jardin) et la deuxième représentation d’un spectacle…

Poitiers, le jardin des plantes, le bassin En attendant, voici quelques images du jardin des plantes, qui a eu un parcours sinueux : 8 lieux entre 1620 et 1870, date à laquelle il s’installe au bord du Clain, dans l’ancien parc de l’hôtel Fumé devenu hôtel-Dieu (et depuis, la présidence de l’Université). De l’ancien parc sont parvenus quelques arbres et le bassin.

Poitiers, le jardin des plantes, le jardin botanique Ce petit parc (1 ha arboré avec 16 parterres fleuris et 1 parterre de cactées, 0,5 ha de jardin botanique) est très près de Notre-Dame-la-Grande et j’y descend assez souvent. Côté jardin botanique, depuis une quinzaine d’années, les plantes ne sont plus classées pour les étudiants en médecine et pharmacie mais pour les visiteurs, avec plantes aromatiques, plantes officinales (classées par action – pour le cœur, la peau, etc. – et non par famille de plantes), et des légumes anciens dont une belle collection de tomates et de cucurbitacées… Les bordures des plates-bandes sont en petits fusains… Côté légumes, il faudra repasser dans un mois, histoire que ça passe…

Poitiers, le jardin des plantesl le bassin Dans la petite serre tropicale, des essais de lutte biologique avec divers insectes sont en cours…

Un grand merci la guide de l’office du tourisme pour l »historique, au responsable de ce jardin qui nous a fait découvrir chaque arbre, et à sa collègue pour la visite (goûteuse;!) de la partie botanique, en particulier des aromatiques et médicinales…

Vous pouvez voir d’autres images dans cet article sur le jardin des plantes hier (cartes postales anciennes) ou au milieu de ces articles sur les fourches, les bancs publics ou les nids douillets.

La roseraie à Poitiers

Poitiers, le parc de la roseraie La semaine prochaine (5, 6, 7 juin 2009), ça sera le rendez-vous aux jardins. Je vous montre donc en avant-première le parc de la Roseraie à Poitiers, créé en 1978 sur 3,7 hectares. Les photographies datent de la semaine dernière.
Il est situé à côté du parc des expositions et accessibles par de nombreuses lignes de bus (sauf le dimanche, où es arrêts desservis sont à 5 minutes à pied de l’entrée).
Les grandes allées stabilisées permettent un accès aux poussettes et aux fauteuils roulants.

Poitiers, le parc de la roseraie La collection de roses comprend 400 variétés (5500 pieds). Elles n’étaient pas encore complètement fleuries, mais je suis sûre que ça sera superbe la semaine prochaine, la ville organise des visites ici et dans tous ses autres parcs.

Poitiers, le parc de la roseraie, le plan d'eau Autour du plan d’eau, avec les nénuphars en fleur, les canards s’ébattent…

Poitiers, le parc de la roseraie, des parterres fleuris Il n’y a pas que des roses, beaucoup d’autres fleurs qui varient en fonction des saisons…

Poitiers, le parc de la roseraie, le refuge aux insectes … et un refuge, prairie non coupée pour les insectes.

Tombeau de Constantin de Melle à Saint-Hilaire de Poitiers

Poitiers, église Saint-Hilaire, tombeau de Constantin de Melle, vue générale Sur le mur sud de l’église abbatiale Saint-Hilaire (le Grand pour la distinguer de Saint-Hilaire de la Celle, détruite) de Poitiers se trouve le tombeau de Constantinus de Metullo (Constantin de Melle), dont le nom apparaît dans différents documents, chartes, entre 1038 et 1082. Le tombeau prend place dans une niche surmontée d’un grand arc en plein cintre. Quant à Melle, c’est une ancienne petite ville avec des mines d’argent d’origine carolingienne, trois très belles églises romanes (Saint-Savinien, Saint-Pierre et Saint-Hilaire, pour en savoir plus, lire l’image du patrimoine sur Melle, de Pascale Moisdon-Pouvreau, et à découvrir pour le lancement des nuits romanes le 4 juillet 2009) et cet été, Romanes une biennale d’art contemporain du 27 juin au 30 août 2009, sur le thème Soyons nature.
Poitiers, église Saint-Hilaire, tombeau de Constantin de Melle, la dédicace Revenons à notre tombeau à Saint-Hilaire de Poitiers. Aucune difficulté pour l’identification de Constantin de Melle, portée sur une plaque avec la dédicace au fond de la niche.
Poitiers, église Saint-Hilaire, tombeau de Constantin de Melle, la dalle funéraire La dalle funéraire (je n’avais pas bu pour la photo, manque de recul…)…
Poitiers, église Saint-Hilaire, tombeau de Constantin de Melle, les chapiteaux orientaux … et les chapiteaux des colonnettes de la niche à l’est (à droite quand on est face à la niche)…

Poitiers, Saint-Hilaire. Les colonnes ouest du tombeau de Constantin de Melle et à l’ouest portent principalement des décors de feuillages où dominent les feuilles grasses.

Poitiers, Saint-Hilaire. Les chapiteaux ouest du tombeau de Constantin de Melle Le chapiteau de la colonnette externe vers l’ouest porte deux lions qui se suivent… La disposition de lions affrontés est plus fréquente…

Rappelons que seul le chevet, une partie du clocher-porche, la crypte et les deux dernières travées de la nef de Saint-Hilaire-le-Grand à Poitiers sont romans (un autel est consacré en 1049 et une campagne de travaux a lieu vers 1100 pour remplacer la charpente par une voûte en pierre), tout le reste a été détruit après la Révolution et reconstruit avec une travée et demi en moins au 19e siècle. Je vous ai déjà montré dans cette église le chapiteau de la mort d’Hilaire. Je reviendrai dans un autre article sur les graffitis médiévaux (dont un alphabet et un jeu de mérelle) et sa place dans l’ancienne école des demoiselles d’Auzay (aujourd’hui Clos Saint-Hilaire).

Restauration de l’hôtel de ville de Poitiers

L'hôtel de ville de Poitiers sous bâche Je n’ai pas eu le temps cette semaine de rédiger un article très complet sur Poitiers, beaucoup de sorties, lectures, broderies à vous montrer quand elles seront arrivées à destination. Mais promis, la semaine prochaine, retour d’un long article sur Poitiers, et au cours de la semaine, sur plein de choses que j’ai en réserve !
Je profite juste du lancement (enfin !) de la restauration de l’hôtel de ville de Poitiers pour vous inviter à relire l’article que j’avais publié il y a quelques semaines, en attendant de voir le résultat… dans quelques mois, la place devant doit aussi être réaménagée. La photographie date de la semaine dernière (10 mai 2009), il y avait une série de concerts et actions sur la place pour lutter contre le racisme.

PS : il est maintenant tout propre.

Deux éléphants affrontés

La façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, position du chapiteau aux éléphants Revenons à l’église Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. Cette fois, je vous emmène sur la façade, mais dans une partie que les visiteurs oublient souvent de regarder, subjugués par les scènes du registre supérieur.

Poitiers, Note-Dame-la-Grande, façade occidentale. Les chapiteaux gauches de l'arcature aveugle nord Le thème de l’éléphant n’est pas rare en Poitou, il se trouve à Poitiers à Saint-Jean-de-Montierneuf (copie sur place, original déposé au musée Sainte-Croix à Poitiers), dans la Vienne à Saint-Nicolas à Civray ou sur le chevet de l’église de Saint-Maurice-la-Clouère, près de Gençay. Les plus connus sont sans doute ceux d’Aulnay, dans la nef, où le sculpteur a ajouté l’inscription HI SUNT ELEPHANTES. Les sculpteurs pouvaient trouver les modèles dans des manuscrits ou sur des tissus.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le chapiteau aux éléphants, 1, vu de trois-quarts Sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, ils sont affrontés au sens propre: leurs deux fronts se touchent sur l’angle du chapiteau.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le chapiteau aux éléphants, 2, l'éléphant extérieur L’éléphant qui se trouve à l’ouest (en façade) a été le plus soumis aux intempéries et est très érodé.

Poitiers, façade de Notre-Dame-la-Grande, le chapiteau aux éléphants, 3, l'éléphant intérieur Celui qui se trouve au sud, dans l’ébrasement de l’arcature, est mieux conservé. Vous remarquez sur son ventre le harnachement que l’on trouve sur quasiment tous les éléphants romans de la région, et la queue qui se termine de feuille, trait décoratif assez systématique sur la façade de Notre-Dame-la-Grande.

Un peu d’histoire, même si je reparlerai de cette église : mentionnée au Xe siècle, l’église Notre-Dame-la-Grande est construite en partie sur des fondations romaines et conserve sur son élévation nord un mur qui pourrait dater entre l’Antiquité tardive et l’époque carolingienne… Elle a été reconstruite et consacrée en 1086 par Eudes de Châtillon, le futur pape . Il s’agissait alors d’une collégiale (avec un chapitre de chanoines). Une vingtaine d’années plus tard, l’église est considérée comme trop petite et allongée vers l’ouest de deux travées, la façade prend sa place actuelle. Il faudra que je vous montre le reste de la façade et l’intérieur…
Schéma d'un chapiteau: astragale, corbeille et tailloir
Un peu de lecture : pas cher et pratique à emporter pour une visite sur place, paru à l’occasion de la fin des travaux de restauration de la façade, un Itinéraire du patrimoine, n° 85, dirigé par Yves-Jean Riou, La collégiale Notre-Dame-la-Grande, éditions Connaissance et promotion du patrimoine de Poitou-Charentes (CPPPC), 1995.
Beaucoup plus cher, très illustré, sous la direction de Claude Andrault-Schmitt et Marie-Thérèse Camus, Notre-Dame-la-Grande, l’œuvre romane, éditions Picard, CESCM, 2002.

Et retournez lire mes articles consacrés à cette église, petit joyau de l’art roman :

Notre-Dame-la-Grande…

La façade occidentale

A Poitiers, on monte et on descend (4)

Je vous emmène à nouveau dans des escaliers à Poitiers. Cette fois, vous descendez la Grand-Rue, franchissez le pont Joubert, jetez un coup d’œil au passage sur la gauche à la fontaine dite fontaine du légat (promis, je vous la présenterai un de ces jours), puis presque en face, dans la rue Cornet, partent des escaliers (sans nom… du moins, aucune plaque de rue ici) qui montent au bout du quartier des Dunes. Je vous les montre dans le sens descente, moins dur, LOL !

De là haut, il y a une très belle vue sur toute la ville. Au premier plan, vous avez l’église Sainte-Radegonde… avec son clocher roman mais sa nef refaite beaucoup plus tard… À l’arrière plan, la cathédrale…

Je repasserai vous ajouter des liens sur ces édifices dont je vous ai déjà parlé…