Archives mensuelles : octobre 2011

PAL – Quilt mystère d’automne (8)

Mystère d'automne, 2011, le dernier bloc Je suis un peu en retard sur ce projet…Cette fois, il s’agissait de préparer un grand bloc (21 sur 21 cm) pour le projet à long terme de patchwork (patch a long/PAL), organisé par Mamoune/Baboupatch. J’ai choisi de la feutrine (marron foncé et orange), de la polaire (pour le gris de la salopette), du raffia. Couture à la main, repassée à la machine pour le raffia du chapeau et de la manche du garçon, et la bordure du chapeau de la sorcière. Cure-dent coupé pour le manche de son balai. Quelques points en étoile pour décorer sa robe. Il n’y a plus qu’à assembler et quilter…

Toutes les étapes du PAL

La petite présence de Dominique Sampiero

Couverture de La petite présence de Dominique Sampiero pioche-en-bib.jpg Logo de Octobre, le mois Fritissime J’ai emprunté ce livre à la médiathèque, où je cherchais un livre de cet auteur pour Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Elizabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces!

Le livre : La petite présence de Dominique Sampiero, éditions Grasset, 2006, 258 pages, ISBN 978-2246691117.

L’histoire : dans un village près de Lille. 1998. Un beau mariage. Sept ans plus tard, c’est la séparation. Le narrateur reste dans le nord, Tiff, son ex femme, part avec sa fille âgée de 4 ans vers Paris. Pendant un an, il raconte à sa fille absente le vide de sa nouvelle vie, la dépression, le voyage à Paris tous les 15 jours, en voiture puis en TGV, l’accueil pendant de courtes vacances, les escapades au cap Gris-Nez.

Mon avis : un texte très court : 255 pages, mais beaucoup de pages blanches et de minuscules pages, avec de grandes marges, de gros caractères… pour combler l’absence de texte, justement? Un texte déprimant sur le vécu d’une dépression… thérapie sans doute pour l’auteur, mais quel intérêt pour le lecteur, sauf peut-être s’il vit lui-même un divorce?

Un crapaud pour Emmanuelle

Une grenouille (un crapaud?) pour Emmanuelle Emmanuelle / le Marquoir d’Élise aime les grenouilles… elle aura un crapaud! Je lui ai trouvé une grille chez Croisez les fils, fil DMC 926, deux numéros au-dessus de celui recommandé.

Il est parti avec une finition que je vous montrerai bientôt, accompagnant un peu de livêche séchée… pour lui permettre de goûter cette plante aussi appelée céleri perpétuel ou ache des montagnes, par oppositions à l’ache des marais, qui est le céleri branche habituel. Mais les goûts des deux sont très différents. Pour ma part, je l’utilise fraîche ou congelée dans un tas de plats, comme dans les légumes farcis, les champignons frais, les omelettes, etc…

Une autre enveloppe avec de la livêche est partie chez Criquette, bon, j’espère que la poste ne prendra pas cela pour autre chose!

Une riche maison dans la Grand’Rue à Poitiers

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 1, vue de la maison

À l’angle de la Grand’Rue (n° 48) et de la rue des Feuillants (n° 95) à Poitiers se trouve cette grande maison bourgeoise du 19e siècle.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 2, la travée centrale Sa travée centrale (voir ici pour revoir le vocabulaire d’une façade de maison) côté Grand’Rue est la seule à porter un décor. Au rez-de-chaussée se trouve une porte charretière (large, permettant l’accès d’une charrette) percée d’une porte cochère (pour le passage des piétons). Le premier et le deuxième étage jouent sur un motif de pierres de taille traitées en bossage (en relief, voir plus d’explications sur un appareil en bossage), avec un balcon au premier étage et un balconnet au second. À droite se trouve une devanture de boutique en bois.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 3, le portail La porte est encadrée d’un décor sculpté. Des marguerites sont sculptées sur les montants, avec un décor formant des panneaux moulurés.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 4, le linteau de la porte

L’arc segmentaire qui couvre la porte, même s’il est protégé par le balcon, porte un assez riche décor très sale.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 5, oiseau à gauche du linteau Sur la gauche et sur la droite, une profusion de décor végétal avec un oiseau dans la volute la plus vers le centre… ici à gauche…

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 6, oiseau à droite du linteau … et là à droite.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 7, personnage au centre du linteau Au centre, un petit personnage – genre putti – se tient debout, mains levées, dans un motif ovale qui rappelle fortement la forme en amande des mandorles.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 8, le décor du premier étage Au premier étage, une porte-fenêtre à imposte semi-circulaire ouvre sur le balcon. Cette imposte est encadrée d’un décor sculpté de motifs végétaux et de grappes de raisin…

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 9, la tête sur la clef de l'arc … et sur la clef de l’arc se trouve le visage d’un homme barbu et moustachu, au front ridé, les yeux levés vers le ciel.

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 10, le décor du deuxième étage Sous le bandeau qui sépare les deux étages a pris place une frise de fleurs stylisées. Sous l’appui de la fenêtre du deuxième étage est sculpté un panneau avec des entrelacs de tiges et de feuilles, des marguerites et des roses en fleur…

Poitiers, angle de la grand rue et de la rue des feuillants, 11, détail du décor végétal du 2e étage Voici un détail de ce décor…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011 (14): des bulbes

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 1, l'entrée du jardin

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…

Cette semaine, j’ai choisi deux jardins qui jouent sur la forme des bulbes, le premier en l’affichant, le deuxième sans en parler. Je commence par le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Étienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 2, les bulbes et les plates-bandes Ils ont fabriqué ces bulbes géants comme des composteurs que je trouve beaucoup moins beaux et rigolos que les Champicomposteurs du jardin n° 2, Sculptillonnages (nom en écho aux hortillonnages), conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 3, les bulbes Plantés au milieu des parterres fleuris, ils sont censés nourrir au fur et à mesure les plates-bandes…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 4, les fleurs Les fleurs qui sont plantées dans un sol recouvert de copeaux, idéal pour limiter les arrosages et la poussée des mauvaises herbes, à enfouir ou à mettre dans le composteur en fin d’été…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 17, 5, les bulbes dans les parterres de fleurs Je ne suis pas si sûre que ces bulbes, en bois de cageots agrafés, soit faciles d’utisiation, il faut écarter les lanières pour mettre les déchets verts, je suppose, car le haut des bulbes est trop haut… Mais au milieu des plates-bandes, pas faciles d’accès. En revanche, il serait peut-être possible d’y faire pousser des cucurbitacées qui s’en échapperaient, non?

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 17 en automne (30 septembre) En septembre (photos du 30/09/2011), les capucines ont bien grandi, certains bulbes se sont effondrés, le compost se développe à l’intérieur…

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 18, 1, vu depuis l'entrée Nous passons à côté, dans le jardin n° 18 Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 18, 2, les lampadaires arrosoirs et réserves d'eau Nous sommes accueillis par de grands bulbes blancs, un peu en forme d’arrosoirs d’appartement géants… qui sont à la fois des lampadaires photovoltaïques et des réservoirs d’eau de pluie. Le long du « bec » poussent des fleurs d’alpage et des fruits des bois. Le sol du « trottoir » est en partie composé de grilles métalliques qui permettent au gazon de pousser à travers… bordé, à gauche de l’image, par une zone humide qui est une station de lagunage.

Chaumont-sur-Loire, festival 2011, le jardin 18, 3, les Le sol de la « rue » est lui composé d’un matériau est composé de matériaux issus du recyclage des rebuts industriels avec un liant à base d’algues. Au fond, si j’ai bien compris, il s’agit de stores sur lesquels doivent grimper des plantes…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2011, deux vues du jardin 18 en automne (30 septembre) Fin septembre, je n’ai pas observé beaucoup de changements dans ce jardin…

Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :

  • en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
  • le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
  • le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
  • le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
  • le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
  • le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
  • le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
  • le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
  • le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
  • le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
  • le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
  • le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
  • le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
  • le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
  • le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
  • le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
  • le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
  • le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
  • le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
  • le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
  • le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
  • le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
  • le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
  • le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
  • le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
  • le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
  • les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
  • les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
  • des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
  • les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
  • Colorès dans le vallon des brumes
  • les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc

Poulet rôti, pâtisson et poires à la grenadine

Poulet rôti, pâtisson et poires à la grenadine Pour inaugurer Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural, j’ai voulu essayer de faire des poires à la grenadine comme les faisait ma nounou (à Mouchin, près de Lille). Quand nous étions petits, ou plus tard, quand nous étions malades et que nous allions chez elle, un de nos plats préférés était le poulet avec des frites et des poires à la grenadine… Bon, pour la recette des poires à la grenadine, j’ai battu le rappel… Mon frère m’a dit qu’il fallait absolument trouver de la grenadine rouge, et mon père est passé chez nounou pour avoir sa recette… Voilà les consignes:

« c’est très simple m’a dit Nounou : Il faut prendre des conférences, les éplucher les couper en 4 et les faire cuire directement dans le sirop de grenadine, pas trop longtemps (elle ne peut pas dire le temps, c’est au jugé, mais pas trop longtemps autrement ça se démêle) ». Précision, il faut mettre les poires dans la grenadine pure… Le résultat est pas mal, mais les poires moins rouges que dans mon souvenir, il doit y avoir moins de colorants dans le sirop aujourd’hui…

Pâtisson Bon, pas question de préparer des frittes frites (un seul t, merci papa), je n’en fais jamais. Mais j’avais eu un pâtisson (en plus des poires, et plein d’autres bonnes choses) dans mon panier de légumes de chez Fermopanier. Cela fait quelques années que j’ai découvert ce légume. La première fois, j’avais bêtement voulu l’éplucher… Galère, la peau est dure! Le maraîcher m’avait expliqué la semaine suivante… Comme pour le potimarron, on le cuit en entier dans l’eau bouillante, 40 à 45 minutes selon la grosseur. Ensuite, en général, j’en fais une purée gratinée (cette fois dans un plat à gratin, sinon, directement dans la coque): on décalotte le potimarron, on récupère la chair (en enlevant les graines), sans percer la coque, mais comme elle est très dure, pas difficile. Ensuite, préparer une purée (avec du lait, un peu de beurre, de la noix de muscade comme je ne sale pas), je remets le tout dans la coque, un peu de fromage à gratiner (je prends une version peu salée), et au four une dizaine de minutes… (cette fois, je l’ai coupé en deux pour le cuire…).

Pour le poulet, comme tout le monde, un peu d’huile, du beurre entre les cuisses et le corps, et cuisson la moitié du temps sur une cuisse, puis sur l’autre, ça donne un poulet bien cuit!

Voir d’autres recettes: poulet rôti sur lit de tomates cerises, poulet au cidre et aux légumes nouveaux, coquelet au cidre, et une comparaison du prix du poulet.

Logo de Octobre, le mois Fritissime Cet article entre dans le cadre de Octobre, le mois Fritissime, organisé par Schlabaya / Scriptural et Élisabeth Bennet, à retrouver sur Facebook : Le lion des Flandres, Tintin, Max Havelaar : vive le mois des 17 provinces! Il s’agit au cours du mois de parler de tout ce que l’on veut en rapport avec les 17 anciennes provinces annexés par Charles Quint et les états de Bourgogne… et qui constituent aujourd’hui à peu près le Nord-Pas-de-Calais, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.