Archives par étiquette : visite

Voyage en mer Egée (5), Rhodes, le port

Rhodes, octobre 2008, le port, la ville médiévale en arrière-plan Fin octobre, j’ai arrêté mon récit de croisière en Grèce à Patmos. Direction Rhodes, île clef de la Méditerranée, entre Occident et (Proche-)Orient. Un peu de chaleur, ça ne fera pas de mal… Poitiers s’est recouvert d’un blanc manteau depuis lundi soir. Retour au tout début du mois d’octobre 2008 donc.

Le colosse, immense statue de bronze, sixième des sept merveilles du monde, qui dominait le port, a bien sûr disparu vers 225/227 (226 semble la date la plus fréquemment admise ?) avant notre ère lors d’un tremblement de terre. Très peu de temps en fait après avoir été érigé (en 292 avant notre ère)… Aujourd’hui, ce sont les énormes bateaux de croisière qui dominent sur le port, et au fond, tous petits, la ville médiévale inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.

Rhodes, octobre 2008, le port, des remparts coïncés sur a jetée Mais dès le port, coincé entre les bateaux, un petit élément de fortification médiévale, du temps des chevaliers et des croisades d’après le guide (donc vers la fin du XIIIe ou le début du XIVe siècle de notre ère), mais dès que l’on s’approche, il est possible de distinguer une multitude de phases de construction, reprises, etc. À bientôt pour la suite… qui ne tardera pas, les photos sont triées et la documentation est rassemblée.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. Mykonos ;
  2. Éphèse, la bibliothèque ;
  3. Éphèse (2) ;
  4. Patmos ;
  5. le port de Rhodes ;
  6. les remparts de Rhodes ;
  7. vieilles rues de Rhodes ;
  8. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  9. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  10. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  11. Rhodes, une villa ;
  12. Rhodes, le départ
  13. et bientôt la suite…

L’apparition du visible de Christian Bonnefoi au centre Pompidou

La façade du centre Pompid à Paris

Comme l’exposition La comédie humaine de Jacques Villeglé au Centre Georges-Pompidou à Paris, l’exposition L’apparition du visible de Christian Bonnefoi se termine lundi prochain… (5 janvier 2009). Elle se situe dans les salles du musée national d’art contemporain.

J’ai bien aimé ses premiers collages des années 1970, et le travail sur des étamines à larges mailles, non enduites ou partiellement enduites, qui laissent voir par transparence le cadre et ses renforts, qui participent de l’œuvre.

Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez visiter le premier site officiel de Christian Bonnefoi (sa page d’exposition n’est pas à jour… mais le reste vaut la visite) ou le nouveau site mentionné sur le site du centre Pompidou mais qui n’a pas voulu s’afficher chez moi à part une très jolie page blanche… Le centre Pompidou n’a pas préparé de dossier pédagogique.

La comédie humaine de Jacques Villeglé au centre Pompidou

La façade du centre Gorges-Pompidou à Paris

J’ai vu il y a déjà quelque temps l’exposition La comédie humaine de Jacques Villeglé au Centre Georges-Pompidou à Paris. Il est urgent que je vous en parle… Elle se termine lundi prochain… (5 janvier 2009). L’exposition est organisée en 9 salles, et j’ai trouvé que c’était ma fois assez monotone, à part la façon de détacher les affiches (ne pas rater la vidéo) et les ardoises, au début, c’est intéressant, mais la répétition devient lassante. Il n’y a d’ailleurs qu’à regarder les cartels qui répètent inlassablement :  » affiches lacérées marouflées sur toile « …

Il y a quand même une salle qui m’a intéressée, la huitième, qui tourne autour de l’Hourloupe. Kesako ? C’est un cycle de tableaux commencé par Dubuffet en 1962 et qu’il poursuivit jusqu’en 1974. Vous pouvez le découvrir à la fondation Dubuffet à Paris (137 rue de Sèvres), de l’extérieur, cela ressemble à un immeuble normal, avec interphone… Mais la visite vaut vraiment le déplacement. Essayez de vérifier si elle est rouverte, je crois qu’elle avait fermé pour travaux… L’autre lieu de la fondation est à Périgny-sur-Yerres (dans le 94), mais je ne la connais pas. Il y a quelques années, la fondation a édité un livre avec CD sur les expériences musicales de Jean Dubuffet, comme le Coucou bazar. Vu par Villeglé, l’hourloupe, ce sont des affiches annonçant la grande exposition organisée en 1975 au centre national d’art contemporain, dont il a récupéré toute une collection…

Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez lire dossier pédagogique du Centre Georges-Pompidou ou le site officiel de Jacques Villeglé.

Le sculpteur Morice Lipsi en Confolentais

La tuilerie Malmanche à Abzac, journées du patrimoine 2007 Mon collègue Thierry Allard vient de réaliser un article en ligne sur des œuvres du sculpteur Morice Lipsi (1898-1986). S’il est beaucoup plus connu à l’étranger qu’en France, il a laissé quelques œuvres en Poitou-Charentes et plus particulièrement à Abzac et Brillac, deux communes qui ont été étudiées dans le cadre de l’inventaire du patrimoine de la communauté de communes du Confolentais. Cet artiste s’y est réfugié pendant la seconde guerre mondiale. Retrouvez aussi d’autres œuvres de Morice Lipsi sur le site internet du Musée Morice Lipsi à Rosey en Haute-Saône et dans un dossier du Centre départemental de documentation pédagogique de la Haute-Saône. Pour des questions de droit d’auteur, je ne vous montre pas de photographies de ces sculptures, mais une vue de la briqueterie Malmanche dans le village de Chardat à Abzac, lors d’une visite organisée dans le cadre des journées du patrimoine en 2007. Dans le four d’une briqueterie voisine aujourd’hui abandonnée, Morice Lipsi a cuit quelques-unes de ses sculptures en terre.

Et n’oubliez pas que le site de l’inventaire du patrimoine culturel de Poitou-Charentes vous propose de nombreuses ressources sur les inventaires en cours dans la région, son centre de documentation, des dossiers par exemple sur les monuments aux morts portant des allégories de la République, la communauté d’agglomération de Poitiers, le patrimoine industriel, etc.

L’abbaye-aux-Dames de Caen

Les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle de l'abbaye aux dames de Caen Deux grandes abbayes ont été fondées en 1059-1060 à Caen, l’abbaye aux hommes et l’abbaye aux dames, respectivement par Guillaume-le-Conquérant et sa femme Mathilde pour expier leur mariage à un rang de cousinage alors interdit par l’église. À la Révolution, l’abbaye de la Trinité dite abbaye-aux-Dames est transformée en hôpital militaire puis en hôpital civil jusqu’en 1909, avant de servir d’asile religieux pour les pauvres, les vieillards et les enfants abandonnés. Elle est depuis 1983, les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle sont le siège de la Région Basse-Normandie. Des chapiteaux romans sont aussi déposés dans le cloître du XVIIIe siècle.

La façade de l'église de la Trinité / abbaye aux dames de Caen Pour l’église, n’oubliez pas d’emporter vos jumelles. Il y a de très beaux chapiteaux à admirer, mais ils sont loin… La première série se trouve dans la nef. Les grandes arcatures de la nef sont surmontées d’une corniche ornée de billettes (des sortes de petits cylindres) et d’une série de petites arcatures aveugles au-dessus de laquelle se trouve une galerie. Ce sont les colonnettes de cette galerie qui portent de très beaux chapiteaux romans. La seconde série, qui comprend un chapiteau aux éléphants, se trouve dans l’abside. Mais le visiteur doit rester à l’extérieur du chœur, composé de deux travées et de l’abside qui est donc loin et de plus, pas éclairée. Toujours dans le chœur, devant le maître autel, se trouve le tombeau de la reine Mathilde en marbre noir de Tournai (en Belgique… Si vous ne connaissez pas, allez visiter sa célèbre cathédrale). Enfin, sous l’abside se trouve une crypte romane, avec un chapiteau historié représentant le Jugement dernier, je ne sais pas si des visites sont organisées pour les visiteurs « non spécialistes ».

Pour préparer votre visite, n’hésitez pas à télécharger le dépliant. Si vous ne pouvez pas y aller, vous pouvez aussi visiter les différentes parties de l’abbaye à partir de ce lien.

Et n’oubliez pas l’exposition permanente Peindre en Normandie, dont je vous ai parlé l’autre jour.
Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

L’abbaye-aux-Hommes de Caen

Façade des bâtiments abbatiaux de l'abbaye aux hommes/hôtel de ville de Caen Deux grandes abbayes ont été fondées en 1059-1060 à Caen, l’abbaye aux hommes et l’abbaye aux dames, respectivement par Guillaume-le-Conquérant et sa femme Mathilde pour expier leur mariage à un rang de cousinage alors interdit par l’église. Je vous ai parlé des expositions que j’avais vues dans l’abbaye aux Dames (peindre la Normandie et Claude Quiesse. Je vous présente aujourd’hui l’abbaye aux hommes. Sous le Premier Empire, en 1804, les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle de l’abbaye Sainte-Étienne dite abbaye-aux-Hommes a été transformée en lycée jusqu’en 1961, et fut un îlot sanitaire lors du débarquement de Normandie. L’hôtel-de-ville y a élu domicile en 1965, et les visites sont donc obligatoirement guidées. Attention aux mariages qui peuvent en modifier le parcours le samedi en particulier. Les boiseries sont particulièrement remarquables.

Chevet de l'église abbatiale Saint-Étienne Dans la vaste église, qui conserve des éléments romans même si le chevet a été fortement modifié à l’époque gothique, le tombeau de Guillaume-le-Conquérant est marqué par une simple dalle de marbre, dans le chœur devant le maître autel, sans gisant.

Stalles de la chapelle Halbout dans l'église Saint-Etienne Ne ratez pas dans la chapelle Halbout (à gauche en entrant par la façade), pour ses stalles du XVIIe siècle avec de très belles miséricordes (repose-fesses si vous préférez !) sculptées.

Dans un bâtiment annexe se trouve le musée d’initiation à la nature, fondé par le docteur Ducombe pour remplacer l’ancien musée d’histoire naturelle détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je n’ai pas pu le visiter car il est fermé le samedi, et j’avais passé tout le vendredi dans les différents espaces et musées du château.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Les allégories de la République sur les monuments aux morts

Couverture du livre les allégories de la Républiue sur les monuments aux morts en Poitou-Charentes Hier soir, la Région Poitou-Charentes, et plus particulièrement le service de l’inventaire du patrimoine culturel où je travaille, a lancé au lycée professionnel du Dolmen à Poitiers (tout près du dolmen dont je vous ai parlé dimanche dernier) un livre et une exposition dans le cadre du 90e anniversaire de l’armistice de 1918.

Le livre (lien indispensable pour comprendre le sujet), Les allégories de la République sur les monuments aux morts en Poitou-Charentes, de Charlotte Pon-Willemsen, est édité comme les autres livres de l’inventaire dans la collection des Parcours du patrimoine (comme celui auquel j’ai participé sur la ville de Confolens) chez Geste édition (72 pages, ISBN 978-2-84561-483-3, 8 euros seulement).

Il est accompagné d’une exposition, La République et ses monuments aux morts en Poitou-Charentes, composée de 15 photographies réalisées par les photographes du Service de l’inventaire du patrimoine culturel. Cette exposition sera présentée dans divers lycées et mairies de la région. Vous pouvez déjà les découvrir dans cet album photographique.

Retrouvez aussi toutes les publications du service et le catalogue du centre de documentation du patrimoine. Et n’hésitez pas à découvrir les autres dossiers, sur les communes de l’agglomération de Poitiers, le patrimoine industriel, l’album photographique du patrimoine roman etc. Je vous laisse découvrir tout ça par vous même, n’hésitez pas à recourir au plan du site pour en découvrir toute sa richesse…
Et, psitt ! Cliquez et naviguez, je saurai très vite combien d’entre vous sont venus visiter le site de l’inventaire à partir de ces liens, LOL !

Je vous en ai déjà montré quelques-unes, la Gloria Victis d’Antonin Mercié à Niort, la copie de la La Liberté guidant le peuple de Frédéric Auguste Bartholdi à Poitiers (Vienne) et Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne), le monument aux mobiles de la Charente, les Victoires d’Aimé Octobre sur les monuments aux morts de 1914-1918 de Angles-sur-l’Anglin, Châtellerault et Poitiers, les Républiques des monuments aux morts de Angoulême, Lessac, Loudun, Niort, Parthenay / Le Marchioux, la Jeanne d’Arc de Maxime Réal del Sarte sur les monuments aux morts de Sommières-du-Clain, dans la Vienne, et de Briey (en Meurthe-et-Moselle), l’Espérance disparue de André Laoust à Niort, etc.

Peindre en Normandie, Région Basse-Normandie

L'abbaye aux Dames à Caen Voici la suite de ma virée à Caen début août. Depuis janvier 2008, la collection Peindre en Normandie, acquise en une quinzaine d’années par la Région Basse-Normandie et des partenaires privés est présentée de manière permanente dans les locaux de la Région, à l’Abbaye-aux-Dames à Caen. Elle se compose d’une centaine de tableaux de peintres célèbres (deux Corot, Signac, Monet, Géricault, Vuillard, etc.) ou non qui ont travaillé en Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Ils sont présentés dans trois petites salles à atmosphère contrôlée, accrochés de manière assez serrées sur des grilles métalliques, à la façon d’un cabinet d’amateur du XIXe siècle. Je n’aime pas trop ce parti pris, car il ne permet pas de profiter de chaque œuvre individuellement. Mais la plupart des tableaux sont d’une grande qualité, n’hésitez pas à faire la visite. Entrée libre tous les après-midis, de 14h à 18h.

Et pour revoir quelques-uns des lieux que j’ai visités à Caen, voici les liens :

Musée du Quai Branly à Paris contre musée royal d’Afrique à Bruxelles

Façade Sur Seine du musée du Quai Branly Lors de mon marathon parisien mi août, j’étais passée au musée du Quai Branly, où a toujours lieu l’exposition-dossier Planète métisse dont je vous ai déjà parlé. Je viens de recevoir à corriger les épreuves d’un article pour un colloque auquel j’ai participé l’année dernière à Bruxelles. À cette occasion, j’avais prolongé le séjour le week-end et mon père m’avait rejoint le dimanche. Nous avions alors visité le musée royal d’Afrique centrale à Tervuren. Alors, cela m’a donné envie de faire une petite comparaison… L’histoire coloniale de la France et de la Belgique est à l’origine de la constitution de la plus grande partie de ces deux collections, alors pourquoi ne pas les comparer ?


Domaine Musée du Quai Branly à Paris Musée royal d’Afrique centrale à Bruxelles
Accès Soit à pied par les quais de la Seine, soit par le métro, avec le flux des visiteurs de la Tour Eiffel voisine Par un charmant trajet dans un vieux tramway à travers la banlieue bruxelloise (prévoir une bonne demi-heure depuis le parc du centenaire)
Architecture Résolument contemporaine, due à Jean Nouvel Dans un château daté de 1910 qui fait l’objet d’un projet de rénovation, travaux à partir de 2010 sans fermeture du musée
Environnement Un jardin contemporain de Gilles Clément et la Seine Un grand parc, avec étang, canal et de nombreux visiteurs. Idéal pour une promenade ou un pique-nique.
Les collections Sur tous les continents à part l’Europe Sur l’Afrique centrale et notamment le Congo
La présentation Résolument Beaux-Arts, ceux qui veulent avoir une idée du fonctionnement des objets ou de leur fabrication, etc., doivent regarder des films sur de minuscules écrans sans confort le plus souvent (debout, avec les bruits de la salle et des autres visiteurs). De belles vitrines, de beaux soclages, un bel emballage pour de beaux objets sans vie Des vitrines à l’ancienne, mais des fiches pédagogiques qui mettent l’accent sur le côté ethnographique
Le restaurant Chic, branché et un peu cher, avec peu de choix, et une partie seulement de la carte rappelle le thème du musée Façon cafétéria pour le service, mais plats variés, copieux et pas chers. Des plats africains, c’était excellent

Les deux se complètent bien, en fait… L’un ultra moderne et qui oublie que ces objets ont eu une vie. L’autre au charmant charme désuet. Pour mes amies lectrices belges, n’hésitez pas à aller à Tervuren si vous ne connaissez pas ! Et vous me raconterez votre impression.

Voyage en mer Egée (4) : Patmos

L'île de Patmos vue depuis le monastère Après Éphèse, rembarquement en fin de matinée et départ pour l’île de Patmos. Nous y sommes arrivés en fin d’après-midi. Débarquement en chaloupe (pas un canot à rame, non, un petit bateau à moteur). Nous montons en bus local jusqu’au monastère fondé sur cette île où un (saint) Jean a vécu. Ce monastère fut fondé en 1088 par un certain Christodule. Le musée conserve une assez jolie collection d’objets religieux. De là haut, la vue est sublime. Nous redescendons à pied.
Nous pensions pouvoir visiter la grotte dite de saint Jean, où sont conservées des peintures du douzième siècle.

Ce qui est à peu près sûr, c’est qu’un Jean, auteur de l’Apocalypse a bien vécu sur cette île alors qu’il y était détenu ( » Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus  » (Ap [= Apocalypse] 1, 9 ; désolée, je n’ai pas de nouvelle traduction plus récente du Nouveau Testament, alors j’ai pris ma Vulgate). Mais le fait que (saint) Jean l’Évangiliste, l’apôtre Jean et le Jean qui dit être l’auteur de l’Apocalypse soient une seule et même personne est discuté. L’Apocalypse aurait été écrite soit vers 70, soit vers 98. Je précise de notre ère, car dans un des documents remis sur le bateau, le texte parle de la persécution des Chrétiens sous Domitien, en 95 AVANT J.-C. Visionnaire… le traducteur ne devait pas savoir que le A du AD anglais signifie After, et donc après, pas avant Jésus-Christ.

La baie de Patmos et les bateaux, vus à mi pente de la colline du monastère La grotte fermant à 18h, elle était déjà fermée quand nous sommes arrivées. Nous poursuivons la descente par le chemin piéton, mieux vaut éviter le bord de la route avec les automobilistes et les taxis qui conduisent comme des fous. Le bateau repars, direction Rhodes. Sublime, mais la visite sera pour un prochain article.

Petit récapitulatif des articles que j’ai publiés sur ma croisière en mer Égée (octobre 2008) :

  1. le départ du Pirée
  2. Mykonos ;
  3. Éphèse, la bibliothèque ;
  4. Éphèse (2) ;
  5. Patmos ;
  6. le port de Rhodes ;
  7. les remparts de Rhodes ;
  8. vieilles rues de Rhodes ;
  9. l’hôpital des hospitaliers et le musée archéologique de Rhodes ;
  10. l’acropole du Mont Smith à Rhodes ;
  11. Rhodes, la rue des Chevaliers et le Palais des Grand-Maîtres ;
  12. Rhodes, une villa ;
  13. Rhodes, le départ
  14. et bientôt la suite…