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Des expositions à Tours

L'entrée du jardin du musée des beaux-arts de Tours Il y a une dizaine de jours, j’ai fait un marathon d’expositions à Tours

Dès la descente du train, je prends la direction du musée des Beaux-Arts. C’est pour voir l’exposition  que j’allais à Tours, certes, j’avais encore un peu de temps (jusqu’au 18 janvier 2010), mais le temps file si vite… Le parti de l’exposition est de montrer les œuvres créées en Touraine par Max Ernst, qui résida à Huismes de 1955 à 1968 (voir Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la fontaine de , à ).

La façade du musée des beaux-arts de Tours Ce n’est pas un très grande exposition en nombre de pièces présentées, mais elle est très importante par leur qualité… Peinture (vous ne pourrez pas être insensible à la Loire endormie…), collages, sculpture, livres, correspondance, photographies, à découvrir, vraiment. Vous pouvez en avoir un aperçu sur cette page, ou mieux encore dans le dossier de presse. En sortant de l’exposition, n’oubliez pas de visiter le reste du musée… Mes préférés ? Les travaux préparatoires à la Aux cracheurs, aux drôles, au génie, la fontaine à Amboise avec des tortues géantes, des collages qui utilisent des imitations de frivolité en plastique, des règles et des équerres, et une lithographie intitulée Humanae vitae (si vous ne vous souvenez pas de cette encyclique, j’en ai déjà parlé ici), cette lithographie est plutôt une réaction à chaud contre elle…

Le château de Tours Le château de Tours organise depuis plusieurs années des expositions gratuites d’art contemporain, après avoir accueilli un aquarium jusqu’au début des années 2000. La plus fameuse exposition que j’y ai vue était celle de Buren, qui avait monté un grand cube qui dépassait de la façade…

Couverture du catalogue Yves Elleouet à QUimper et Tours en 2009Tout en haut, il y a une exposition sur Yves Elleouët (1932-1975), le gendre d’André Breton, puisqu’il a épousé Aube Breton en 1956. L’exposition avait d’abord été présentée au musée des Beaux-Arts de Quimper au cours de l’été 2009, leur dossier de presse est très bien fait et vous permettra de découvrir l’exposition si vous ne pouvez y aller avant le 10 Janvier 2010. Allez aussi voir ce site consacré à Yves Elléouët.

Le catalogue est très beau aussi (dans ma bibliothèque maintenant). Yves Elléouët est peintre, proche dans les années 1955-1960 du mouvement surréaliste, mais aussi poète et écrivain. Vous savez quoi, il est aussi passé en 1957/1958 à Saint-Cirq-Lapopie (il va vraiment falloir que j’aille visiter ce village que m’a fait découvrir la Petite fée Nougat). Il a aussi réalisé des dessins humoristiques sous le nom de Björk, Emmanuelle, quand tu passeras par ici, il faudra que je te montre la reproduction d’un dessin sur l’art préhistorique… avec un mammouth qui pose comme modèle devant la caverne. J’ai bien aimé ces dessins et les œuvres du début, surtout les fresques sur ciment frais dans des tons ocres, moins celles des années 1970, où il a changé de style.

Le château de Tours Le premier et le deuxième étages accueillent des œuvres prêtées par la fondation des Treilles et vous pouvez la voir ici jusqu’au 17 janvier 2010 (elle a été présentée en 2007 à Milan et Ixelles, en 2008 à Dinan). Cette collection est constituée avant tout d’un legs de Anne Gruner Schlumberger. La plupart des grands artistes du 20e siècle y sont présentés, dont certains que j’aime beaucoup, Max Ernst, Victor Brauner, Henri Laurens, Hans Harp, Fernand Léger, Luis Fernandez, des encres et des fusains (et quelques grands formats) de Joseph Sima, des assiettes de Picasso, des dessins de Giacometti, etc.

Je suis aussi allée voir la nouvelle exposition du muséum d’histoire naturelle, mais vous avez le temps, elle y est pour presque un an et je vous en reparlerai, comme de la cathédrale, l’abbaye Saint-Martin, l’abbaye Saint-Julien, le quartier canonial… Quand je vous disais marathon, c’était presque un semi-marathon, j’avais pris mon podomètre, il marquait plus de 20 km le soir… le tout avec un petit lest de deux catalogues et un livre.

Pour aller plus loin : mes collègues du service de l’inventaire de la région Centre ont numérisé et mis à la disposition de chacun le dossier sur le château ou celui sur le musée des Beaux-Arts.

Tours

En 2009 : abbaye Saint-Julien, les expositions Max Ernst, Yves Elléouët et sur la fondation des Treilles, le muséum d’histoire naturelle, la cathédrale Saint-Gatien, la basilique Saint-Martin, la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier et la place Plumereau.

En 2010-2011: voir les liens sur cette page.

Voyage en Corse (6) : les Sanguinaires…

Les sanguinaires vues depuis la plage de Porticcio Depuis l’hôtel à Porticcio, nous avions une très belle vue sur la baie d’Ajaccio et les Sanguinaires…

Les îles sanguinaires Aussi, après avoir déjeuné à Ajaccio, nous avons pris la route des Sanguinaires, avec son phare du 19e siècle.

Les îles Sanguinaires vues de l'extrémité de la pointe Nous les voyons mieux les îlots quatre îlots de porphyre rouge (Mezza Mare ou Grande Sanguinaire, des Cormorans, Cala d’Alga et Porri) du bout de la presqu’île… euh, de la pointe de la Parata.

La tour génoise des sanguinaires Puis une petite grimpette jusqu’à la tour génoise.

La forêt d'eucalyptus à Ajaccio, vers les sanguinaires Avant de rentrer, nous faisons une petite promenade dans la forêt d’eucalyptus…

une mante religieuse dans la forêt des sanguinaires … en prenant bien garde de ne pas écraser cette mante religieuse qui voulait nous barrer le chemin.

Puis une petite pause pour voir le cimetière et ses grandes chapelles, signalé dans tous les guides.

le coucher de soleil sur les Sanguinaires Au retour, pour une fois, aucun orage en vue. Le coucher de soleil sur la baie d’Ajaccio est superbe…

le coucher de soleil sur les Sanguinaires … même si ça ne rend pas comme je le voudrais…

le coucher de soleil sur les Sanguinaires … sur ces photographies.

Et pour retrouver le voyage de 2009 en Corse, suivez les liens…

Chaumont (12) : des jardins et des ronds…

Chaumont-sur-Loire, festival 2009, jardin n° 20 Pour aujourd’hui, je vous ai sélectionné trois jardins du festival des jardins 2009 de Chaumont qui misent sur la courbe…

Je commence par le jardin n° 20, Pénombre, Rothko au jardin, créé par les Espagnols Alvaro de la Rosa Maura, sculpteur et jardinier, et Patricia Diaz Agrela, ingénieur agronome. Un jardin un peu sombre au centre (avec des graminées japonaises et l’aeonium, plante grasse des Canaries)…

Chaumont-sur-Loire, festival 2009, jardin n° 20 … et autour (au fond à gauche de la photo), des fleurs blanches vaporeuses, des gauras si j’ai bien noté.

Chaumont-sur-Loire, festival 2009, jardin n° 14 Passons maintenant au jardin n° 14, Transposition, de Florimond Gauvin, architecte-paysagiste, et Mathouta Vongphouthone, architecte DPLG. Ils ont un site internet que je vous invite à visiter… Ce jardin s’organise autour d’un grand cercle en bois avec des couleurs sur les bords du plancher.

Chaumont-sur-Loire, festival 2009, jardin n° 14 Les plantes, un peu fouillis, répondent à ces couleurs.

Chaumont-sur-Loire, festival 2009, jardin n° 11 Pour finir (aujourd’hui, il m’en reste encore en stock !), voici le jardin n° 11, Apesanteur de la matière, créé par l’agence Decq-Cornette en la personne de Odile Decq, paysagiste, et Peter-J. Baalman, chef de projet. Il me plaisait bien de l’extérieur, intrigant avec ses grandes plaques noires qui dépassaient des haies de séparation des jardins…

Chaumont-sur-Loire, festival 2009, jardin n° 11 Mais une fois à l’intérieur, peut-on encore parler de jardin ? Nous sommes enfermés dans un cercle noir, luisant, pas tout à fait vertical, et juste une petite zone au centre plantée d’ophiopogons noirs.

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus à jour sur la page consacrée à Chaumont

Voyage en Corse (5) : Ajaccio

La cour du musée Fesch à Ajaccio Avec une semaine de retard, retour en Corse… De retour de Saint-Eustache et Porto-Vecchio, une journée sans grand trajet à Ajaccio.

La cour du musée Fesch à Ajaccio, banderolle Je commence mon périple en ville par le musée Fesch

…mais comme cela était indiqué à l’aéroport, il est fermé, il me faudra revenir pour voir les primitifs italiens (entre autres), car je ne vais pas aller voir l’exposition Trésors du musée Fesch : collections italiennes, napoléoniennes et impressionnistes Corses qui tourne au Japon pendant cette fermeture. Le musée devrait rouvrir en juin 2010.

Du coup, passage à la poste, très longue queue, des guichetiers qui ont un mal fou à trouver le tarif pour un timbre pour la Nouvelle-Zélande, alors que je leur avais dit, mais ils ne voulaient pas croire que c’était le même tarif que pour l’Afrique et l’Amérique… Bon, en tapant Australie, ils admettent que j’ai raison et acceptent de me vendre un timbre de collection et pas une vignette.

La maison Bonaparte à Ajaccio Direction maintenant la Maison Bonaparte. Je dois faire jouer de ma carte professionnelle pour pouvoir entrer, les groupes ayant saturé le musée ont le nombre de visiteurs est limité, à cause de la configuration des lieux. Je fais rapidement le tour des souvenirs napoléoniens (et surtout de mes cours d’histoire contemporaine en prépa…) pour voir calmement et seule, tout en haut, une exposition sur une épave fouillée récemment, coulée lors de l’expédition de Sardaigne pendant la Révolution en 1793. Le reste du musée a besoin d’un sacré coup de jeune, la restauration des appartements est en cours, il faudrait aussi sans doute revoir ces vitrines pleines de médailles et de souvenirs…

Le pressoir de la maison Bonaparte à Ajaccio Vers la sortie du musée, n’oubliez pas de regarder les pressoirs et autre matériel our la fabrication de l’huile d’olive…

La citadelle d'Ajaccio Avant de déjeuner en ville, un petit coup d’œil à la citadelle, toujours occupée par l’armée. La suite la semaine prochaine…

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Chaumont (11) : des jardins et du repos…

Chaumont 2009, jardin 8, mur en ardoise Poursuivons notre tour du festival des jardins 2009 de Chaumont par deux jardins qui intègrent des sièges…

Voyelles, le jardin n° 8, créé par Thomas Van Eeckhout, Julie de Legge, Geneviève Erken et Yves Collard, s’inspire du poème Voyelles d’Arthur Rimbaud ( retrouver dans votre bibliothèque ou sur le site du festival) Ce mur constitué de plaques d’ardoise renvoie directement à ce vers : Devant moi, un long mur noir, carbonisé. Un mur de planches irrégulières, qui grimpe à plus de deux mètres de haut.

Chaumont 2009, jardin 8, vers au sol Les mots, les vers, se retrouvent au sol…

Chaumont 2009, jardin 8, les bancs … et de jolis bancs en bois, assez confortables, permettent au visiteur de se reposer, de méditer sur ces vers, sur la place de l’homme dans la nature, sur ce qu’il veut… J’ai beaucoup aimé ce jardin…

Chaumont 2009, jardin 10, vu de l'extérieur Non loin de là s’offre au visiteur le beauty garden, jardin n° 10 créé par Christophe Robin et Clarisse Béraud. Il est un peu énigamtique de l’extérieur, caché par les haies avec des boules qui émergent, des lions gardent l’entrée…

Chaumont 2009, jardin 10, un miroir Ce jardin est en fait une invitation à découvrir la couleur à la manière des coloristes, avec trois ambiances, trois miroirs devant lesquels trois chaises invitent à prendre place et à choisir ses couleurs (de maquillage, de cheveux, etc.) en fonction de l’ambiance du jardin… Le charme désuet du fer forgé attendait ici le visiteur.

Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus à jour sur la page consacrée à Chaumont

Melle, Aulnay, Saint-Jean-d’Angély…

Pour celles qui attendaient un article sur la Corse cette semaine, vous allez devoir patienter un peu, trois articles aujourd’hui seront suffisants, j’ai reporté l’article programmé à la semaine prochaine…

Et oui, je crois que mon article sur les Les chemins de Saint-Jacques par Derry Brabbs est un peu long et manquait d’images. J’ai ajouté quelques vignettes par rapport à la première version, mais j’ai profité de la journée fériée pour chercher des photographies supplémentaires… Je ne vous mets pas de commentaires maintenant, je ferai de vrais articles une prochaine fois…

Pour Poitiers, je pense qu’il y avait pas mal d’images.

Nous prenons donc la route plein sud et nous arrêtons à Melle. Je n’ai pas retrouvé mes photos sur Saint-Hilaire (celle qui était une église de pèlerinage importante) ni sur Saint-Savinien, seulement deux vues de l’église Saint-Pierre, toutes deux prises vers le mur sud…

Mur sud de l'église Saint-Pierre de Melle, le portail sud … d’abord vers la nef et le portail nord…

Mur sud de l'église Saint-Pierre de Melle, le clocher … ensuite le clocher.

L'église Saint-Pierre d'Aulnay, le chevet Continuons vers le sud. Nous arrivons à Aulnay de Saintonge… son chevet à l’est…

L'église Saint-Pierre d'Aulnay, la façade occidentale … le portail à l’ouest (sur l’arcature nord se trouve la crucifixion de Saint-Pierre présentée dans le livre)…

L'église Saint-Pierre d'Aulnay, la voussure du portail sud … et un détail de la voussure du portail situé sur le mur sud du transept l’église, avec ses monstres, les Vieillards de l’apocalypse, c’est souvent celui-ci qui est montré et commenté.

Abbaye de Saint-Jean-d'Angély, façade de l'église Encore quelques kilomètres vers le sud et vous arrivez à Saint-Jean-d’Angély, la célèbre abbaye romane a été détruite pendant les guerres de religion en 1568, et la reconstruction de l’église n’a jamais été achevée, vous voyez ici la façade… qui ouvre sur du vide…

Abbaye de Saint-Jean-d'Angély, façade des bâtiments abbatiaux … et la façade moderne des bâtiments abbatiaux.

Pour Saintes et Pons, désolée, je n’ai pas remis la main sur mes clichés, j’ai eu la flemme de rouvrir les CD…

Chaumont (10) : que de rouge !

Voir rouge, jardin n° 24 du festival 2009 de Chaumont Cette semaine, petit voyage en rouge au festival des jardins 2009 de Chaumont.

Allez, on commence avec Voir rouge, le jardin n° 24 (le dernier si vous suivez le parcours dans l’ordre) créé par Patrice Gobert, Marie-Christine Loriers, Pascal Montel et Béatrice Tollu. Il est tout en rouge, du sol aux plantes, des paillages teintés aux galets peints, même les vidéos… et le ruban de sécurité de chantier. Vraiment trop rouge et trop agressif à mon goût.

recto-verso, jardin n° 7 du festival 2009 de Chaumont Le rouge est traité avec plus de nuance dans Recto-verso, le jardin n° 7 créé par Jean Chevalier, Toufik Hammoudi et Nicolas Pineau. Ils ont choisi 21 espèces aux fleurs ou aux feuilles rouges, mais jouent aussi sur sa couleur complémentaire, le vert. Les créateurs proposent de les rejoindre sur leur site (clic sur la photo de leur page d’accueil…).

Colores au festival 2009 de Chaumont Sur le sentier des fers sauvages, qui s’enfonce vers le vallon des brumes (je pensais avoir des photos des années précédentes, mais en fait, impossible de remettre la main dessus), Michel Racine et Béatrice Saurel ont installé leur œuvre, Colorès. Là encore, c’est le rouge qui est à l’honneur, mais cette fois en peinture (à base de pigments et de liants naturels) sur le tronc des arbres, avec comme message qu’il faut en prendre soin…

Colores au festival 2009 de Chaumont Un peu un bois sacré, à la manière des bois sacrés des aborigènes.

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Voyage en Corse (4) : Col de Saint-Eustache et Porto-Vecchio

Le col de Saint-Eustache après l'incendie Après Sartène, Bonifacio et les Calanche, direction Porto-Vecchio en passant par la montagne. Au col de Saint-Eustache, les traces du gigantesque incendie des 23/24 juillet 2009 (que vous pouvez voir ici en vidéo) sont impressionnantes…

Le col de Saint-Eustache après l'incendie … encore plus parce que nous passons après un orage, avec un ciel chargé et des arbres calcinés sur des milliers d’hectares…

La ville fortifiée de Porto Vecchio Après de nombreux virages, nous redescendons sur la côte est de la Corse, en vue de la citadelle de Porto Vecchio.

Le marais salant de Porto Vecchio De la ville haute, nous découvrons le petit marais salant…

Une tour restaurée à Porto Vecchio … les prix exagérés des restaurants, et les restes des remparts bien restaurés sur la face visible…

Les climatiseurs au revers du rempart de Porto Vecchio … mais défigurés sur l’autre face par la multiplication des climatiseurs et des terrasses des restaurants. Que fait le service territorial d’architecture dans ces abords de monuments historiques ?

La plage de Palombagio après l'orage Sur la route pour la plage, nous essuyons un nouvel orage. Nous croisons des dizaines de voitures qui remontent de la plage… et arrivons à Palombaggia dans une ambiance surréaliste, avec un temps chaud (26°), des cirés… et quelques baigneurs. Une des plus belles plages de Corse… Elle ne vaut pas les grandes plages du Nord-Pas-de-Calais comme Le Touquet ou Malo… Plus doux certes ici en Corse, mais les grands espaces, pas vraiment.
Le temps finit par se dégager un peu. Pour le retour vers Ajaccio, nous choisissons de prendre la nationale… Un peu plus de kilomètres, mais deux fois plus rapide !

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Chaumont (9) : Rainer Gross, Erik Samakh et Victoria Klotz

toi(t) en perspective, de Rainer Gross, vue lointaine Cette semaine, petit voyage à Chaumont, mais pas aux jardins, du côté des artistes dans le parc.

Depuis 2008, Rainer Gross présente deux sculptures en bois noirci dans le parc, « Toi(t) à terre », sous un cèdre (pas de photo) et « Toi(t) en perspective », ici, suspendue dans un arbre.

toi(t) en perspective, de Rainer Gross, vue rapprochée De plus près, vous voyez cette structure qui est amenée à disparaître avec le temps… Grâce à la médiatrice et à sa visite guidée, je suis entrée dans la structure pour voir le monde par cette sorte d’entonnoir. Mais mon APN n’a pas réussi à faire le point. Si vous allez voir le parc de Chaumont, n’hésitez pas à faire vous-même l’expérience. D’après le dossier de presse, Rainer Gross met en forme la précarité de l’homme face à son milieu naturel, le paradoxe de procéder à la fois de la nature et d’en être indépendant.

Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2010 et en 2011 et Flux et exposition de Rainer Gross à Poitiers en 2014.

Les flûtes solaires d’Erik Samakh sont toujours en place dans des arbres, dans une disposition différente cette année. Il faut, pour les entendre, venir après la tombée de la nuit. J’étais partie avant, mais j’ai déjà entendu ces flûtes (et vu les lucioles) à de multiples reprises, je trouve que cela manque un peu d’originalité à la longue, même si chaque installation se veut une œuvre différente.

La chasse volante de Victoria Klotz Victoria Klotz a investi le cimetière des chiens de la princesse de Broglie. Elle a créé une sorte de chapelle funéraire à l’entrée du cimetière. Par la fenêtre, le visiteur peut voir une vidéo étrange, intitulée « La chasse volante », avec un chien de chasse sur un ciel étoilé (pris dans la nébuleuse d’Orion). Des sons sont aussi diffusés au niveau des tombes des chiens. Vous pouvez en voir ici de nouvelles photographies prises en 2011. Elle a aussi réalisé le cénotaphe de l’éléphant

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Voyage en Corse (3) : les calanche

Le port de Piana Petite erreur de programmation, vous n’avez pas eu le droit à mon article sur la Corse la semaine dernière…

Chose rattrapée aujourd’hui. Après Sartène et Bonifacio, je vous emmène d’abord sur le petit port de Piana. À la sortie du village, vous pouvez vous stationner près du stade et vous rendre à pied pour voir les Calanche, ou vous engager sur la route en corniche… Interdite aux poids lourds, mais pas aux campings-cars ni aux bus… En automne, c’était parfois limite pour passer, je n’ose pas imaginer en été…

Les Calanche et la mer Mais la vue vaut vraiment le déplacement, les formations de granites et de porphyres sont magnifiques…

Les Calanche et la mer … et nous avons échappé à l’orage que vous voyez monter ici… Nous reviendrons dans ce secteur pour une autre visite… par la mer cette fois.

Maintenant, je me permets de poser une question qui fâche… Le golfe de Porto est l’un des rares sites naturels protégés par l’Unesco en France au titre du patrimoine naturel. La protection couvre les calanche (sans s) de Piana, le golfe de Girolata et la réserve de Scandola. Si cette dernière est bien interdite aux véhicules, des dizaines de visiteurs y débarquent par bateau chaque jour… Quant aux calanche, est-ce une bonne idée de permettre la circulation sur la route de centaines de voitures qui circulent au pas, en polluant un maximum, comme les car de tourisme ? ne pourrait-on pas envisager de réserver la visite aux piétons (quelques kilomètres à pied ne font pas de mal) ou, pour les gens qui ont des difficultés à marcher ou sont pressés, dans des navettes électriques ?

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