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Fellag au TAP…

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Hier soir, je suis allée voir Fellag, dans mon abonnement 2009-2010 au théâtre auditorium de Poitiers. Le spectacle, Tous les Algériens sont des mécaniciens, est joué par Fellag et Marianne Épin. Ils forment sur scène un couple qui revisite la vie actuelle en Algérie, le rapport fétichiste à la voiture (qui tombe en panne et que chacun veut réparer), de la débrouille, de la douche au compte-goutte (au sens propre), de l’arrivée des Chinois depuis quelques années sur les chantiers, de la relation complexe à la France, par l’intermédiaire d’un ancien résistant (du maquis urbain d’Alger), de jeunes qui rêvent d’émigrer, de l’arabisation des études… J’ai bien ri, même si je sais bien, contrairement à beaucoup dans la salle (aïe, un public plutôt âgé et très blanc-blanc), que l’eau est une denrée très rare au robinet (pas vue du tout dans l’un de mes lieux de résidence en Algérie il y a quatre ans, pendant plusieurs jours), qu’effectivement, les Chinois construisent de nombreux immeubles, etc. Si vous avez l’occasion de voir ce spectacle vers chez vous, n’hésitez pas un instant, allez y.

Et pour mes amis de Chelghoum, le colis de nouvel an est en partance, j’ai fait le plein de friandises, j’achève une petite broderie…

Le prochain spectacle sera un BD-concert, le 8 janvier, Un homme est mort, d’après la BD de Kris et Davodeau, par Christophe Rocher… Étienne Davodeau, je viens de vous en parler il y a quelques jours… et j’en ai récupéré trois autres volumes à la médiathèque.

Deux pièces de théâtre au TAP…

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Ces deux derniers vendredis, je suis allée voir des pièces de théâtre au théâtre auditorium de Poitiers. Deux textes à lire aussi. Pour le TAP, la salle a juste un an et les sièges grincent déjà de manière très désagréable. J’espère aussi n’avoir pas attrapé les microbes, ils y avaient plein de gens qui toussaient samedi… sans compter le ronflement d’un spectateur trois rangs derrière moi !

D’abord Un nid pour quoi faire, sur un texte d’Olivier Cadiot adapté par Ludovic Lagarde, comme le colonel des zouaves vu il y a peu au même endroit. Cette fois, pas un homme seul en scène, mais neuf dans un chalet à la montagne dans la Forêt noire. Le sujet, c’est une cour royale exilée dans un chalet aménagé façon Ikéa, avec la cour et le roi qui dorment dans la même pièce, et accueillent un nouvel arrivant qui a répondu à une petite annonce recherchant un conseiller en image… Un beau délire… qui dérape carrément dans le dernier quart d’heure qui, à mon avis, est de trop… Une réflexion sur le pouvoir et la tyrannie. Avec un usage intéressant de la vidéo utilisée sur le fond de scène.

Un genre beaucoup plus grave vendredi dernier avec La Douleur de Marguerite Duras, mise en scène par Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang. Une performance remarquable, extraordinaire de Dominique Blanc, seule en scène pendant une heure vingt d’un texte poignant. Le décor est minimaliste, une table avec deux chaises rouges d’un côté, sept chaises de l’autre. Le texte est un récit autobiographique de Marguerite Duras, qui attend avec une énorme douleur des nouvelles des on mari, déporté par les nazis à Dachau. Seule dans son appartement, dans les locaux qui reçoivent le retour des prisonniers et des déportés en ce printemps 1945. Toute l’horreur de l’attente, des espoirs, des déceptions, jusqu’au retour d’un presque cadavre. Un texte extrêmement fort, et une actrice magnifique. Si la pièce passe vers chez vous, n’hésitez pas à y aller, mais prévoyez une petite transition avant de rentrer chez vous… Le texte est si fort, la performance si époustouflante…

Le colonel des Zouaves et mes activités de ces derniers jours…

Le TAP pendant l'inauguration en 2008 Me voici de retour après dix jours de vadrouille… Après l’université d’automne des médiateurs du patrimoine en Poitou-Charentes, je suis allée à Mouchin pour l’ouverture de l’atelier de mon père, puis mardi à une formation organisée pour les associations de malades par l’Inserm, l’association Tous chercheurs (qui est à l’origine de la formation de l’école de l’ADN que j’ai suivie l’année dernière) et la fondation Arthritis sur l’immunité et les maladies autoimmunes, une journée très riche et très intéressante, j’ai appris plein de choses.
J’y ai assisté en tant que secrétaire de l’association Valentin Apac, Association de porteurs chromosomiques, au passage, si vous avez la possibilité de faire un don à cette association, il sera le bienvenu, la fin d’année sera difficile sur le plan financier.
Je passerai finir les lectures de vos blogs et de répondre à vos questions ce week-end.

Hier soir, sortie au théâtre auditorium de Poitiers pour un spectacle qui avait été présenté lors de l’ouverture de saison. J’ai prévu de voir cette année les deux pièces adaptées de l’œuvre d’Olivier Cadiot (il faudra que je lise les textes) par Ludovic Lagarde du centre dramatique national de Reims : le colonel des zouaves et Un nid pour quoi faire.

Hier donc, le colonel des zouaves joué de manière magistrale par un Laurent Poitrenaux qui n’arrête pas une seconde pendant cette heure et demie seul en scène… Dans l’entresol d’une grande demeure, un majordome tente d’améliorer son service mais sa conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il entretient sa forme physique pour pouvoir servir plus vite, s’entraîne pour un service parfait, forme son escouade de domestiques, cherche des réponses aux diverses situations de son patron et de ses invités… mais devient obsédé par l’une d’elle. Un texte hilarant (bon, je l’accorde, avec beaucoup de références qui n’en font pas tout à fait un texte facile à aborder par tous), bien servi par l’acteur, mais aussi par les effets sonores produits en direct par Gille Grand pour déformer la voix du majordome, ainsi que par les éclairages très travaillés de Sébastien Michaud.

Si la pièce passe chez vous, n’hésitez pas à aller la voir !

Ma saison 2009-2010 au TAP…

Le TAP pendant l'inauguration en 2008 Vous vous souvenez de l’inauguration du théâtre auditorium de Poitiers (TAP) l’année dernière ? Mardi dernier, c’était la présentation de la nouvelle saison avec des artistes, des interviews en direct et des extraits de spectacles qui sont aussi en ligne sur le site officiel du TAP. J’ai fait mes choix en fonction de la programmation (moins bien que l’année dernière, je trouve), de mes disponibilités et des salles : pas question d’aller à Beaulieu (surtout pour la danse), le spectacle finit toujours après le dernier bus de nuit, je n’ai pas envie de faire une heure de marche en hiver ou d’attendre le taxi… Je n’ai rien pris en musique classique, ni en jazz.

J’ai donc choisi, en théâtre, deux pièces adaptées de l’œuvre d’Olivier Cadiot (vue la présentation, il faudra que je lise cet auteur) par Ludovic Lagarde du centre dramatique national de Reims) : le colonel des zouaves et Un nid pour quoi faire. J’ai aussi choisi La douleur de Marguerite Duras, mise en scène de Patrice Chéreau, avec Dominique Blanc dans le rôle principal. Je n’ai pas choisi Jackie d’après Elfriede Jelinek mise en scène par Anne Théron et Claire Servant, qui nous ont dit que le texte était… peu compréhensible. Je lirai la pièce si je la trouve en bibliothèque… mais je n’avais pas trop adhéré aux travaux précédents de ces metteur(e?)s en scène. Pour le titre et en onzième spectacle gratuit, j’ai opté pour La mélancolie des dragons, la présentation m’a confortée dans mon choix… Euh, les dragons ne sont ni dans la présentation vidéo, ni dans le texte de la brochure. Intermédiaire entre théâtre et danse sans doute, j’ai aussi pris Hey Girl de Romeo Castellucci, même si j’ai eu du mal avec son Paradis et n’avais pas pu voir L’enfer (PS : j’aurais mieux fait de m’abstenir…). Côté humour, j’ai pris Fellag (Tous les Algériens sont des mécaniciens), le québecois Fred Pellerin (Il faut prendre le taureau par les contes) et Stéphane Guillon (que je ne trouve pas toujours drôle sur France Inter le matin, mais vu le contexte des hommes et femmes politiques locales, ça peut décoiffer). Pour la danse, ce sera Petites histoires.com de Kader Attou. Côté arts du cirque, j’ai craqué pour les acrobates de la compagnie XY (Le grand C). Enfin, un BD-concert, Un homme est mort, d’après une BD de Kris et Davodeau, musique de Christophe Rocher, à la place des ciné-concerts pris les autres années.

Retrouvez ici mes saisons 2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013.

L’ensemble Absalon… chant grégorien

Façade de Notre-Dale-la-Grande à Poitiers sous la neige Vendredi dernier était lancé à Notre-Dame-la-Grande de Poitiers le festival des nuits romanes en Poitou-Charentes, par Ségolène Royal, présidente de la Région Poitou-Charentes, qui organise le festival, Alain Clayes, député-maire de Poitiers et Mgr Rouet, archevêque de Poitiers. La première grande soirée aura lieu le 4 juillet 2009 à Melle, qui organise aussi cet été, Romanes une biennale d’art contemporain du 27 juin au 30 août 2009, sur le thème Soyons nature. La clôture du festival nuits romanes se fera le 29 août à Chauvigny, au terme de 70 nuits romanes (et 200 manifestations périphériques) constituées chacune d’une découverte du monument par un guide professionnel, d’un grand moment de création (dominante de la musique classique cette année) et d’un instant convivial autour de producteurs locaux. Et une grande soirée à mi-parcours le 25 juillet à Poitiers, qui sera couplée avec la nuit des étoiles (voir le programme sur toute la France), départ de l’espace Mendès-France, où se trouve le planétarium, déambulation en ville jusqu’à Saint-Hilaire-le-Grand, et final pour observer les étoiles au parc de Blossac
Lors de la présentation, j’ai été particulièrement séduite par la prestation de l’ensemble Absalon (leur site n’est pas vraiment à jour pour les dates de concert…). Une grande prestation, avec une superbe voix de femme et des voix d’hommes, qui se promènent dans l’église, qui revisite le chant grégorien et a scotché plus d’un spectateur, dont ceux qui étaient devant moi et étaient venus plus pour voir les politiques que le chant grégorien, qu’ils n’avaient jamais entendu… C’est ça la magie des nuits romanes, rassembler un public varié attiré parfois plus par le buffet convivial (ben, oui…) que par le concert ou la visite, mais qui ont l’occasion de découvrir gratuitement ces spectacles. auxquels ils ne seraient jamais venus sinon.
Si vous êtes en Poitou-Charentes cet été, vous pouvez retrouver l’ensemble Absalon dans la Vienne pour une création en résidence les 18 juillet à Jazeneuil, 2 août à Chiré-en-Montreuil, 22 août à Bonneuil-Matours, et pour un autre programme le 31 juillet à Chatain. Et tout le programme 2009 des nuits romanes est ici.

Et avant vos questions : il n’y a plus de neige sur Notre-Dame, c’est un petit clin d’œil à cet hiver ! Mais vous pouvez voir chaque soir de l’été la façade illuminée des diapos colorisées par Skerzo, c’est ici qu’ils ont testé leur méthode avant de la vendre à Amiens et quelques autres villes…

Kloch, ça a sonné à Poitiers…

Le carillon ambulant de Douai au parc de Blossac à Poitiers, 21 juin 2009 Je vous ai parlé hier rapidement du projet Kloch, ça va sonner, du compositeur Eryck Abeckassis, grand projet dans le cadre de la fête de la musique et de au 4×21, organisé chaque 21 de changement de saison par la Région Poitou-Charentes dans le cadre du temps des arts de la rue. Il y a eu tellement de monde que je n’ai pas pu faire beaucoup de photographies… Le matin à 11h au parc de Blossac, peu de monde encore pour écouter le carillon ambulant de Douai (Nord),

Le carillon ambulant de Douai au parc de Blossac à Poitiers, 21 juin 2009 joué par un jeune musicien, mais il a eu beaucoup plus d’auditeurs plus tard (pique-nique géant) et encore après dans la rue du marché noire de monde…

a place de l'hôtel de ville pendant Kloch à Poitiers, 21 juin 2009 La parade a commencé place de l’hôtel de ville, avec un funambule sur cet arbre suspendu sur un fil (désolée, trop de monde pour prendre la photo quand il était encore là…).

Le final de Kloch, place de la cathédrale à Poitiers, 21 juin 2009 Ensuite, découverte en musique (contemporaine) du son des différentes cloches de la ville, à Saint-Porchaire, au carillon du bijoutier, à Notre-Dame-la-Grande, avant le regroupement des 200 musiciens en divers points de la place de la cathédrale noire de monde… Et pour ceux qui se poseront des questions, le masque du chat est l’emblème du temps des arts de la rue dans la région.

Le final de Kloch, cathédrale de Poitiers, 21 juin 2009 Finalement, ce sont encore les trombones qui étaient le plus au calme dans la galerie au-dessus de la rosace…

Le final de Kloch, cathédrale de Poitiers, les trombones dans la galerie, 21 juin 2009 Vous ne les voyez pas ? Voici un détail de la galerie… Après, j’ai fait un tour avec des amis à la fête de la musique, mais pas très tard, trop de musique amplifiée et bien trop d’alcool et de gens de plus en plus ivres. Bravo aux services municipaux qui avaient rendu la ville impeccable dès ce matin !

Coeurs croisés, de Découflé

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers J’ai vu il y a une quinzaine de jours le spectacle Cœurs croisés, de Découflé, présenté au théâtre auditorium de Poitiers. Ce spectacle avait été créé à Paris au Palais royal pour quartiers d’été. Philippe Decouflé, mais si, vous connaissez sans doute au moins un de ces spectacles, la danse des sabots pour le défilé du bicentenaire de la Révolution à Paris en 1989, l’ouverture et la clôture des Jeux Olympiques d’hiver à Albertville en 1992, l’ouverture de la coupe du monde de rugby à Paris en 2007.

Cœurs croisés, c’est un gigantesque strip-tease, mais dans le respect des corps et non dans leur négation, comme quand Jan Fabre s’attaque à ce mode d’expression. Le spectacle commence dès l’entrée des visiteurs, accueillis par deux vamps (hôtesse de l’air, dit la publicité du spectacle…), dont l’une vient de Faches-Tumesnil (dans le nord, mais pas de ch’ti dans la salle, ça n’a pas fait rire quand elle le dit à un moment). Les ambiances sont variées, depuis le cabaret, l’ambiance discothèque, le concours de danse, un masque genre masque Hopi à un moment… La première partie est relativement habillée, après l’intermède causé par les vamps, le public applaudit, et l’éfeuillage se fait plus présent, jusqu’à un superbe duo de nus. L’orchestre joue aussi un grand rôle dans son spectacle, à voir s’il tourne encore…

Pour aller plus loin : allez rendre visite au site de la compagnie DCA, de Découflé, j’aime bien la présentation…

Terrien de Yannick Jaulin

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Il y a quelques semaines, je suis allée voir le spectacle Terrien de Yannick Jaulin, qui est en fin de tournée, vous retrouverez les dernières dates sur son site officiel (dont Rennes du 28 avril au 2 mai, sauf le 1er où il donnera une autre de ses pièces, Merlicoquet) . Vous pouvez aussi retrouver le spectacle en DVD. Dans ce spectacle, Yannick Jaulin se remémore son enfance dans le sud de la Vendée, en limite du marais poitevin. Lui et une petite voix, son double incarné par une grande poupée dans la scène transformée en vaste bac à sable, dialoguent sur l’enfance, l’adolescence, le recueil de contes et nouvelles avec une association, la vie au village, le notaire, le militant écolo, etc. Pas de musiciens avec lui cette fois-ci, mais des dispositifs scéniques intéressants, avec par exemple une pénétration dans la ferme/jouet installée sur le bac à sable par une mini caméra qui projette la scène sur un mur d’image derrière lui. Si vous n’avez jamais envisagé que la surface de votre siège dans le théâtre ou la salle de spectacle est la même que celle des cages des poules de batterie, alors vous devez vraiment voir ce spectacle ! Sur le site, dans la rubrique écouter-voir, vous trouverez quelques extraits. Il n’y a qu’un passage que je n’ai pas bien compris, autour de la secte du temple solaire…

Yannick Jaulin sera présent dans la pièce Forêts, de Wadji Mouawad, dans la cour d’honneur du palais des papes lors du festival d’Avignon (les 8, 10, 11 et 12 juillet 2009). Il a aussi initié les festivals du nombril du monde à Pougne-Hérisson, dans les Deux-Sèvres, tous les deux ans, en alternance avec des dispositifs plus légers, des rendez-vous indispensables autour du conte moderne et de l’art de vivre. Le blog du nombril est aussi incontournable… si vous n’y passez pas, une petite voix me le rapportera, attention ! Et c’est portes ouvertes au nombril dimanche prochain (19 avril 2009), avec l’inauguration de Spoutnik.

4000e commentaire… et cinéma et spectacles

Saisie d'écran 4006 commentaires Hier midi, j’ai repéré que le 4000e commentaire avait été posté par Coco 2… Elle recevra la semaine prochaine un petit quelque chose, ça la fera patienter pour le PIF que nous avons ensemble (je finis d’abord le colis pour Nourscatpatch, et plein d’autres chut, j’en reparlerai…). Prochain cadeau pour le 5000e!

Hier soir, je suis allée au cinéma, voir Tulpan, de Sergueï Dvortsevoy, sublime, promis, je vous en parle très vite !

Je viens d’abord visiter les blogs pas vus hier… Demain et vendredi, spectacles au TAP-théâtre auditorium de Poitiers (Yanick Jaulin et Cristina Branco, très différents…), jeudi, probablement cinéma (séance spéciale pour le théâtre des opérations de Benoît Rossel, finalement pas vu pour cause de grève)… et je n’ai pas encore vu Welcome de Philippe Lioret ni Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio, que je voudrais vraiment ne pas rater…

Le Paradis de Romeo Castellucci

Le parvis du théâtre ausitorium de Poitiers Je suis en train de faire le point des articles promis pour l’avenir et que je n’ai pas mis en ligne parce que j’avais d’autres sujets d’actualité… Je ne procrastine plus, enfin, plus dans ce domaine, . Mais pour mars où je n’aurai pas trop la tête à écrire, je vais programmer les articles pour tout le mois ce week-end et laisser juste quelques trous pour l’actualité des SAL/HAL en cours… Je complèterai au fur et à mesure ce que j’ai préparé s’il y a de l’actualité à ajouter.

Je commence donc le rattrapage du retard par Paradis de Romeo Castellucci, que j’ai vu il y a déjà quelques semaines. Il s’agit d’une installation librement inspirée de Dante, disait la présentation du spectacle au TAP/théâtre auditorium de Poitiers (sur la même page, la liste des co-producteurs…). La trilogie Enfer/Purgatoire/Paradis avait été présentée l’été dernier au festival d’Avignon, et la même semaine que le Paradis était présenté l’Enfer (que je n’ai pas vu), le Purgatoire devrait être donné la saison prochaine.

Il s’agissait donc d’une installation qui avait demandé une grande préparation. Tous les sièges de la salle d’auditorium (la salle fait plus de 1000 places, mais il y en a au balcon) avaient été démontés, et un grand cube peint en blanc installé dans la pièce. C’est là que ça se gâte… Il faut d’abord entrer dans une première pièce noire, là, un bruit d’eau attire le spectateur (5 à la fois, pour 5 à 10 minutes) dans une deuxième pièce, où il faut pénétrer en passant par une sorte de buse de 800 (80 cm), peut-être 1000 ? Un rideau d’eau coule, et sur l’arête en haut, un danseur se contorsionne, puis un liquide rouge dégouline le long de la paroi… Le rapport avec le Paradis de Dante ? Pas compris de mon côté (ni des personnes présentes en même temps, ni d’autres personnes qui ont vu cette performance). La notice parlait ‘expérience intime, certes, mais qui est censé interroger le spectateur sur sa place dans le monde, alors là, ?????

Si quelqu’un a vu la performance dans une autre ville ou ici, je suis preneuse de vos avis et vécus…

Post-scriptum : en 2010, j’ai vu Hey Girl, je n’ai pas du tout aimé.En 2012, j’ai vu The Four Saisons Restaurant.