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The four saisons restaurant de Roméo Castellucci au TAP

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle Je poursuis ma saison 2012-2013 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP avec The Four Saisons Restaurant de Roméo Castellucci. Pour rappel, je n’avais pas pris Sur le concept du visage du fils de Dieu (pas envie de voir un spectacle sur la déchéance d’un vieil homme), voir dans cet article.

Le spectacle : il commence par une immersion sonore au cœur d’un trou noir et une immersion sensorielle dans un final tourbillonnant… Entre deux, dix femmes, après s’être coupé la langue (elles seront déposées par terre et mangées par un chien), jouent une pièce à laquelle je n’ai pas compris grand chose…et que je ne peux donc pas vous raconter!

Mon avis : comment dire? Moins de provocations ici que dans les précédents spectacles que j’ai vus (revoir Hey Girl et Paradis). Cette fois, le haut niveau sonore ayant été signalé à l’avance, j’avais prévu les bouchons d’oreille, mais il y en avait aussi à disposition à l’entrée de la salle, et je n’ai pas eu mal aux oreilles ni de sifflements, contrairement à Etenesh Wassié et le tigre des platanes la saison dernière ou au seul et unique match de volley auquel j’ai assisté. Je n’ai absolument pas vu le rapport avec The Four Saisons Restaurant, ce restaurant new-yorkais où Rothko avait peint un décor qu’il a ensuite enlevé… Je n’ai pas compris le texte, traduit de l’allemand à l’italien (enregistré) puis au français (surtitré en fond de scène), il faudra que j’essaye de trouver La mort d’Empédocle de Hölderlin, un poète romantique allemand. Je n’ai pas compris l’irruption des armes (moins violentes finalement que dans Tout va bien de Alain Buffardlors de la saison 2011-2012. En revanche, lui qui nous habitué à la provocation, cette fois, Roméo Castellucci utilise la nudité de corps nus avec beaucoup de délicatesse et de beauté, dans une longue scène de « re »-naissance (enfin, je l’ai comprise comme ça…). Le final à lui seul vaut les quelques dizaines de minutes centrales de perplexité…

Le jeu des 1000 euros par Bertrand Bossard au TAP

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle J’avais commencé ma saison 2012-2013 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP par la visite déguidée (hors abonnement) et une lecture de Bertrand Bossard, j’ai poursuivi avec son jeu de Mille euros.

Le spectacle : il s’inspire du jeu des 1000€ sur France-Inter. Deux acteurs en tenue d’astronomes arrivent sur scène, la culture a disparu, ils veulent la remettre au goût du jour grâce à une résurrection du célèbre jeu, sélection dans la salle et métalophone compris…

Mon avis : j’ai plutôt aimé la première partie, mais après l’intermède musical, je me suis ennuyée dans les longueurs, le spectacle partant dans tous les sens… dommage!

Ce soir, je retourne au TAP, cette fois pour voir The Four Saisons Restaurant de Roméo Castellucci. Je n’avais pas pris Sur le concept du visage du fils de Dieu (pas envie de voir un spectacle sur la déchéance d’un vieil homme), joué sous protection policière (contrôle avant l’accès au parvis) la semaine dernière suite à des menaces de perturbations d’extrémistes soit-disant catholiques, sans la scène avec les enfants (dérogation refusée pour la première fois en France)… et en présence de l’archevêque de Poitiers, Mgr Wintzer, mardi dernier (voir compte rendu de la presse locale)… Mais finalement, contrairement à ce qui s’est passé ailleurs depuis un an, les intégristes (80 environ) se sont réfugiés dans leur chapelle.

Visite déguidée et lecture de Bertrand Bossard au TAP

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle J’ai commencé ma saison 2012-2013 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP par un spectacle hors abonnement de Bertrand Bossard, une Visite déguidée du théâtre, de l’auditorium et des espaces de service, une visite complètement déjantée, menée à un train d’enfer (et très différente de la visite par l’architecte). Je ne vous en dirait pas beaucoup plus, car d’autres visites sont organisées les 27 et 28 octobre 2012, s’il reste des places (visites en petits groupes d’une trentaine de personnes, six représentations sur le week-end), n’hésitez pas à vous inscrire… et à mettre des baskets plutôt que des chaussures à talon pour les filles…

J’ai aussi assisté à la Lecture qu’il a donnée en lecture-sandwitch (gratuite) sur le plateau B. une lecture proposée avec 2LPECO (deux langues pour une éducation Centre-Ouest). trois acteurs en scène, Bertrand Bossard, Alexia Krioucoff et Maud Thibault, une actrice sourde. Ainsi qu’une interprète en langue des signes française (LSF), Magdaléna Lacroix, pour les parties sans les acteurs… Une première représentation avait eu lieu la veille au soir plutôt à destination du public sourd (invitation spécifique aux associations). Accueil tonitruant (il va falloir que je pense à emporter des bouchons d’oreille à chaque fois que je vais au spectacle) sur Nirvana. Puis une lecture à trois voix (les deux acteurs entendants se relayaient, l’actrice sourde lisait seule à son rythme en LSF) de textes de Martha Nussbaum, un peu rude, la philosophie à midi et demie… Puis vient un extrait du film Pater d’Alain Cavalier (l’épisode de l’installation de l’ascenseur). Après une courte leçon pour apprendre à dire oui et non en LSF, la lecture s’est poursuivie par un texte d’Albert Camus extrait de l’ouvrage collectif L’existence. La lecture s’est poursuivi avec une conférence prononcée par Gilles Deleuze en 1987, avant de se terminer par un texte d’André Malraux sur l’œuvre d’art.

la maison natale de Michel Foucauld, 10 rue Arthur Ranc à Poitiers Dans le texte de Gilles Deleuze, il fut question de Michel Foucault (1926-1984), l’occasion de vous monter sa maison natale au 10, rue Arthur Ranc à Poitiers (en face de la direction de l’équipement, rue actuellement en travaux, comme vous pouvez voir). L’université et le TAP organiseront d’ailleurs cette année des rencontres et un spectacle, Foucault 71, sur les actions concrètes du philosophe en 1971 (indignation en direct dans la rue), du 25 au 27 mars 2013.

Ma saison 2012-2013 au TAP…

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle Cette année, j’ai pris un tout petit abonnement au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP. J’ai pris seulement 6 spectacles dans l’abonnement, après les bugs du nouveau système de réservations en ligne, coupures multiples à l’ouverture des réservations, trop de connexions en même temps, puis j’ai réussi à aller jusqu’au paiement, mais avec le système 3D-secure, mon boîtier était sur un autre ordinateur, le temps de le brancher sur le bon ordinateur, la connexion avait échoué, j’ai fini par faire un dossier papier…). J’ai également pris un spectacle hors abonnement, déjà vu, extra, je vous en reparle très vite (voir visite déguidée)! Pour comparaison, vous pouvez revoir mes saisons 2011-2012, 2010-2011 et 2009-2010. Après quelques déceptions la saison dernière, cette année, j’ai joué la carte des valeurs sûres ou presque, et éliminé d’emblée le nouveau spectacle des Chiens de Navarre (voir l’année dernière Une raclette), le spectacle de Découflé, Panorama, parce que beaucoup de critiques, lors de la création à Paris cette été, déploraient l’absence de décor et je préfère rester sur les souvenirs des spectacles vus individuellement plutôt qu’un « best-off » sans décor de sa compagnie DCA (voir mon avis sur Cœur croisé). Quant à Roméo Castellucci, j’ai longuement hésité, après Hey Girl et Paradis, je n’ai pas pris la pièce religieuse, Sur le concept du visage du fils de Dieu (avec un fils soignant son père âgé et dépendant sur scène, non merci) mais ai finalement gardé The Four Saisons Restaurant (en prévoyant les bouchons d’oreille, il est signalé un haut niveau sonore).

Voici donc ma sélection finale :

– de Bertrand Bossard, en résidence au TAP cette année, la visite déguidée (hors abonnement), une lecture (gratuite) et le jeu des 1000 euros

The Four Saisons Restaurant de Roméo Castellucci

– un des deux Roméo et Juliette, celui proposé par David Bobee (j’avais renoncé au Hamlet, l’année dernière, pas envie de voir la scène noire, mais l’idée de mélanger des acteurs handicapés et venant de divers milieux comme le cirque me séduit assez…)

– en musique classique, Scarlatti, Vivaldi et Tartani par Le Banquet Céleste / Damien Guillon

– le spectacle de noël Slava’s Snowshow

-et le ciné-concert, The Thief, du cinéaste américain Russell Rouse accompagné par le quintet Jérémy Baysse.

Vous pouvez retrouver toute la programmation de l’année et des extraits des spectacles sur le site du TAP.

La robe bleue – Camille Claudel par la Cie Tuchenn

Poitiers, le musée Sainte-Croix, 01, la cour Le musée Sainte-Croix à Poitiers propose cet été deux représentations de La Robe bleue par la compagnie Tuchenn, de Rennes (mise en scène Bernard Colin, interprétation Michèle Kerhoas et Violaine Vérité). J’étais à la première représentation le 17 juillet 2012, vous pouvez encore assister à celle du 7 août (à 19h, gratuit, ouverture des portes 20 minutes avant, attention, il y a du monde…). Une visite guidée des œuvres de Camille Claudel était organisée avant la pièce (je n’y ai pas assisté).

La pièce est adaptée du livre de Michèle Desbordes, La robe bleue, aux éditions Verdier, 2004, sur la vie de Camille (et Paul) Claudel. J’aime bien les choix éditoriaux de cette maison d’édition, qui a aussi publié, sur un sujet voisin, Ferdière, psychiatre d’Antonin Artaud, de Emmanuel Venet (2006).

Le spectacle : deux femmes racontent la vie de Camille Claudel, son amour pour Auguste Rodin mais surtout son internement pendant plus de 30 ans à Ville-Evrard puis à l’asile de Montdevergues à Montfavet, dans le Vaucluse près d’Avignon, et surtout le rôle de sa mère et de son frère Paul dans cet internement puis son maintien à l’asile, avec de très rares visites de Paul.

Mon avis : un texte fort, avec des projections de photographies anciennes tout au long du spectacle, qui raconte bien le rapport complexe de Camille et de Paul Claudel, elle en admiration, lui niant tout simplement son existence. Je regrette juste que le texte, s’il ne donne certes pas la beau rôle à Paul Claudel, ne dise pas plus précisément à la fin que celui-ci a laissé mourir de faim sa sœur à l’asile, en toute connaissance de cause, et alors qu’il aurait eu la possibilité de la faire sortir au début de la seconde guerre mondiale comme à n’importe quel moment entre 1913 et 1943. Apparemment, bon nombre de spectateurs découvraient cet aspect de la vie de Camille et Paul Claudel, alors que c’est une tragédie bien connue – ou qui devrait l’être, et qui m’a été racontée dès la plus jeune enfance chaque fois que l’on croisait une œuvre de Rodin ou de Camille Claudel – qui fait que j’ai toujours détesté Paul Claudel et n’arrive absolument pas à lire ses textes.

La trilogie de Pagnol par la Comp. Marius

La carrière du Normandoux, le 10 juin 2012 sous la pluie Ma saison 2011-2012 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP s’est terminée par la trilogie de Pagnol par la Comp. Marius à la carrière du Normandoux à Tercé… J’étais un peu inquiète pour le co-voiturage (le TAP avait annulé la navette prévue lors de l’inscription en début de saison), mais ça s’est bien passé. La météo en ce dimanche n’était pas clémente: il a plu à verse pendant quasiment les 4h30 de spectacle (repas inclus), et la troupe a dû se replier sous l’abri de la carrière et abandonner les gradins installés face à l’eau qui devait être le vieux port de Marseille… Tout le spectacle s’est donc déroulé avec en bruit de fond l’eau sur les bâches (et lors d’une brève éclaircie, le chant des grenouilles…).

Le spectacle : il condense en quelques heures les trois pièces de Pagnol, Marius, Fanny et César (je ne vais pas raconté l’histoire, tout le monde la connaît), avec des intermèdes: accueil par une soupe bien chaude, une distribution par les acteurs de bière (belge!) et d’eau, le plat au milieu (à table pour nous, semoule et saumon mariné servis dans un gros artichaut évidé), les dragées du baptême et, après le spectacle, le gâteau aux carottes et le café, en forme de banquet funèbre après l’enterrement de César…

Mon avis : une carrière abandonnée en vieux port de Marseille (enfin presque… puisque nous avons vu le spectacle à 90° par rapport à l’eau), un accent belge flamand, des lunettes de soleil pour simuler la nuit, des intermèdes gourmands, un spectacle avec des acteurs plein d’entrain! Ils ont fait le choix de ne pas présenter la célèbre partie de cartes, que chacun a en tête avec l’adaptation au cinéma, et cela ne manque absolument pas! Si vous avez l’occasion de voir ce spectacle, n’hésitez pas! Que la longueur (4h30 sans la soupe ni le dessert..) ne vous rebute pas, avec les intermèdes, on ne voit pas passer le temps!

La tempête à la halle aux grains à Toulouse

Pendant mon dernier séjour à Toulouse, mes amis m’ont invitée à un spectacle à La Halle aux Grains. Après avoir été un marché aux céréales à partir de 1864 puis un palais des sports en 1952, cette salle a été aménagée en salle de concert en 1974.

Le spectacle:

La Tempête de Shakespeare a été adaptée par le chorégraphe argentin Mauricio Wainrot, sur une musique du compositeur américain Philip Glass. Ce ballet a été créé au mois d’octobre 2006 par le Ballet contemporain du Théâtre Saint-Martin de Buenos Aires et est repris par le ballet du Capitole dirigé par Nanette Glushak.

Prospéro, duc de Milan, se consacre plus à la lecture, aux sciences et à aux arts, à sa famille qu’à la gestion de son duché, qu’il délègue à son frère… qui finit par le chasser du pouvoir et l’exiler sur une île déserte avec sa fille Miranda. Mais Prospéro avait acquis des pouvoirs magiques, il réussit à déclencher une violente tempête et à faire échouer sur l’île ceux qui l’avaient banni, son frère Antonio, le roi de Naples et son fils Ferdinand. Il leur fait subir toute une série d’épreuves… Avec l’aide d’Ariel, l’esprit des airs, il combat la sorcière Sycorax puis son fils, Caliban.

La distribution

Musique (enregistrée) : Philip Glass
Chorégraphie : Mauricio Wainrot
Décors, costumes et installation vidéo : Carlos Gallardo
Lumières : Patrick Méeüs

Prospéro – Valerio Mangianti
Miranda – Maria Gutierrez
Susanna – Ina Lesnakowski
Caliban – Kazbek Akhmedyarov
Alonso – Vladimir Bannikov
Ferdinand – Demian Vargas
Antonio – Dmitri Leshchinskiy
L’épouse d’Antonio – Paola Pagano
Ariel – Juliette Thélin, Davit Galstyan, Hugo Mbeng, Takafumi Watanabe
Sycocax – Pascale Saurel
Trinculo – Jérémy Leydier
Stéphano – Guillaume Ferran
Le ballet du Capitole de Toulouse

Mon avis : Mauricio Wainrot a adapté La Tempête de Shakespeare de cinq actes en deux actes, dans un décor sobre, des sortes de grandes souffleries au fond (j’aurais dit des cheminées de paquebot, d’autres on parlé de souffleries d’usine), quelques projections vidéo complètent le décor.

Une heure et demie sans entracte, c’est un peu rude dans une salle où l’on n’est pas très bien installé, même si le spectacle est superbe. Valerio Mangianti joue un Propéro fascinant, c’est une bonne idée d’avoir démultiplié Ariel avec quatre danseurs (pas facile à comprendre cependant de prime abord… le costume et le programme avec les quatre noms aident à faire le lien…), certains passages frôlent la danse classique plus que le ballet contemporain, j’ai beaucoup aimé, même s’il vaut mieux connaître l’histoire écrite par Shakespeare pour bien comprendre ce qui se passe sur scène.

Cantigas de Santa Maria par Hana Blazikova

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle En faisant la mise à jour de mes liens pour la saison 2011-2012 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, je me suis aperçu que j’avais oublié de vous parler des Cantigas de Santa Maria chantés et accompagnés à la harpe gothique par Hana Blažikovà.

Cette artiste tchèque, qui joue aussi de la guitare basse dans un groupe de rock à Prague (ça doit être très différent!) a joué et chanté ce soir là de sa belle voix des cantiques médiévaux pour la plupart dédiés à la Vierge, en langue galicienne. l’auteur de ces cantiques est réputé être le roi Alphonse X de Castille (Tolède, 1221 – Séville, 1284).

Mon avis : un concert fabuleux, je me suis laissée portée par la belle voix de cette artiste et la douce musique de la harpe gothique…

Je vous propose d’écouter sa belle voix sur cet extrait (dans un duo avec une autre artiste, Barbora Sojková)…

Grrr pour le TAP : Prochain et dernier spectacle de la saison pour moi dimanche prochain, ça sera à la carrière du Normandoux, la trilogie de Pagnol par une troupe belge. Je ne suis pas très contente, dans le programme, le TAP avait promis de mettre en place une navette pour y aller (c’est à une bonne vingtaine de kilomètres, je n’ai pas de voiture, j’avais choisi ce spectacle uniquement parce qu’il y avait la navette), et finalement, ils ont juste mis en place des liens sur une plateforme de co-voiturage (en prévenant quand même par téléphone, parce que j’avais mis sur mon inscription « uniquement s’il y a bien la navette »). Avec une seule offre de covoiturage pour le dimanche, par quelqu’un qui visiblement n’a pas l’habitude, j’espère que ça ira… La personne est à un mariage la veille, j’ai un gros doute sur le fait qu’elle soit à l’heure au RDV. Je ne sais pas ce que je vais faire pour l’abonnement l’année prochaine, beaucoup de déceptions cette saison, aucun spectacle placé, ce qui oblige à venir très tôt et à attendre debout devant les portes pour avoir une bonne place, c’est bien mal prendre en compte les abonnés… On verra au bilan de saison, si je peux y aller.

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya se poursuivant finalement jusque fin juin 2012, je classe cet article dans ce défi.

Éténèsh Wassié / Le Tigre des Platanes

Bouchons d'oreille C’était il y a une dizaine de jours au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, dans le cadre de mon abonnement pour la saison 2011-2012. Pour la première fois depuis l’inondation qui a fait suite au dégel, je retournais dans la salle de théâtre (les autres spectacles étaient dans l’auditorium ou reportés dans une autre salle).

La présentation officielle du spectacle :

Éténèsh Wassié & Le Tigre des Platanes, Éthiopie / France.

Le Tigre des platanes, c’est un impertinent quartet acoustique originaire de Toulouse, qui mine et recycle avec impertinence des musiques increvables. Leurs trompette, bugle, tuba, soubassophone, saxophones, mélodica et batterie ont rencontré, le temps de quelques semaines brûlantes sous le soleil d’Éthiopie, la « tigresse » Éténèsh Wassié. À la voix phénoménale de cette héritière des « griots » d’Afrique, « un don de Dieu », dit-elle modestement, le quartet apporte son habillage musical enthousiaste et quelque peu sauvage. Réunis sur scène, ils nous offrent de partager leur voyage passionné et créatif autour des grands standards de la musique éthiopienne.

Éténèsh Wassié, voix
Marc Demereau, saxophones
Fabien Duscombs, batterie
Piero Pepin, trompette, bugle
Mathieu Sourisseau, basse acoustique »

Mon avis : la salle n’a pas bien réagi au spectacle, encouragée à taper dans les mains, la réaction a été faible, quelques timides accompagnements, cela ne devait pas être très faciles pour les musiciens… Je pense qu’il y a eu une erreur de programmation et que le spectacle aurait été plus adapté pour une salle plus axée sur le jazz, comme le Carré bleu… pourtant, le public du TAP peut réagir, comme je l’ai vu récemment avec Danyel Waro. De mon côté, j’ai été très gênée par le niveau sonore, quasiment insoutenable. Je n’avais pas de bouchons d’oreille dans mon sac… Après un quart d’heure, j’ai commencé à avoir physiquement mal aux oreilles, cinq minutes plus tard, celles-ci ont réagi physiquement en sécrétant du liquide. J’étais au milieu d’un rang, pas exactement à l’avant (place H2), impossible de sortir sans déranger tout le monde. J’ai terminé le concert en me bouchant les oreilles avec les mains, pour atténuer le bruit (impossible de parler de musique à ce niveau sonore). En regardant dans la salle, j’ai vu quelques autres personnes comme moi, visiblement gênées par le niveau de décibels… Dommage, parce qu’avec cette gêne, impossible de profiter de la musique qui après tout n’était peut-être pas si mauvaise… Les musiciens devaient être sourds pour ne pas baisser le son de leur côté!

Pub: ce soir à Toulouse, et bientôt à Poitiers, dans la Vienne

 

De Néandertal à Cro-Magnon… conférence à Toulouse

Reprise de fouilles à La Quina Aval en Charente

 

Rappel : je serai ce soir à Toulouse…

De mon côté, je donnerai une conférence à Toulouse à la Société méridionale de spéléologie et de préhistoire (SMSP) le jeudi 10 mai 2012 à 20 h 30 précises au siège de la société, 2 rue Malbec à Toulouse. Le titre de la conférence: De Néandertal à Cro-Magnon en Poitou-Charentes et au-delà… Si vous passez par là, la conférence accueille aussi des personnes qui n’adhèrent pas à la SMSP…

J’ai beaucoup d’amis qui pratiquent en amateur le théâtre, la musique, la chorale, etc. Dans les prochains jours, plusieurs spectacles auront lieu…et une conférence que je donnerai jeudi prochain à Toulouse.

Ce qu’il reste des jours

Affiche de Ce qu'il reste des jours

L’Ecume des jours de Boris Vian a été mise en scène dans un spectacle qui mêle théâtre, musique (ensemble de violoncelles), danse et chant choral, avec 70 comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens professionnels et amateurs. L’adaptation, ré-intitulée Ce qu’il reste des jours, sera jouée le12 mai 2012 à La Hune à Saint-Benoit (Vienne), à 20h30, entrée payante (14 €), renseignements ici.

Le spectacle : la création de ce spectacle à la frontière du théâtre, de la musique et de la danse réunit amateurs et professionnels de plusieurs associations locales. Sur une idée de René Jamoneau (de L’Union parthenaisienne), adaptation de l’Écume des jours par Tangui Le Bolloc’h de la Compagnie Brigadier 404, mise en scène de Marina Brachet.

Sur scène, des chanteurs (chœur d’enfants de Parthenay, Mélusine, Baladins de la Trémoïlle, Chœur du Cri du Thouarsais, Bank’notes, Culture en chœur), des danseurs (Cie Aléa-Citta), des musiciens (Ensemble de violoncelles de Stéphane Bonneau), et des comédiens (Brigadiers 404).

Mon avis : j’ai vu la pièce le 24 mars 2012 à Parthenay (je ne pourrai pas y aller le 12 , je serai à Toulouse, voir plus bas). J’ai trouvé que certains passages étaient un peu longs. La détructuration de la pièce de l’Écume des Jours de Boris Vian peut aussi dérouter: si vous n’avez pas la pièce en tête, je vous conseille de la relire avant d’aller voir le spectacle, pour ne pas être dérouté par l’ordre un peu perturbant…

 « Après la pluie » de Sergi Belbel par la troupe de la DRAC

Affiche de Après la pluie

La pièce sera donnée par la troupe de l’atelier théâtre de la direction régionale des Affaires culturelles, avec des acteurs de plusieurs horizons (Christine Blondet, Dominique Chagneaud, Lydie Jousselin, Véronique Marchand, Patricia Molines, Geneviève Renaud, Hubert Fadier et Jean-Claude Martin), dans une mise en scène de Hervé Guérande-Imbert. Je ne les ai pas encore vu cette année, mais ai beaucoup entendu parlé des répétions dans la bonne humeur!

La pièce (communiqué par la troupe…) :  » des cadres et des employés se retrouvent sur la terrasse d’un immeuble, siège d’une multinationale pour leur pause. Deux années de sécheresse ont fini par détraquer tous les comportements. Sur la terrasse, on vient guetter les nuages mais surtout on se dit tout et on refait le monde. C’est une comédie qui stigmatise les jeux du pouvoir au travail « .

La grande tournée départementale :

  • samedi 12 mai 2012, 20h30, à la Maison de la Gibauderie à Poitiers (salle de spectacle) ;
  • dimanche 13 mai 2012, 15h30, Archigny (salle des fêtes) ;
  • vendredi 25 mai 2012, 20h30, Cheneché (salle des fêtes), gratuit ;
  • dimanche 27 mai 2012, 20h30, Migné-Auxances (salle Jean Ferrat), gratuit ;
  • mardi 29 et mercredi 30 mai 2012, 20h30, Le Local à Poitiers (salle de théâtre).

J’irai les voir le 30 mai au Local, je pense…