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Éténèsh Wassié / Le Tigre des Platanes

Bouchons d'oreille C’était il y a une dizaine de jours au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP, dans le cadre de mon abonnement pour la saison 2011-2012. Pour la première fois depuis l’inondation qui a fait suite au dégel, je retournais dans la salle de théâtre (les autres spectacles étaient dans l’auditorium ou reportés dans une autre salle).

La présentation officielle du spectacle :

Éténèsh Wassié & Le Tigre des Platanes, Éthiopie / France.

Le Tigre des platanes, c’est un impertinent quartet acoustique originaire de Toulouse, qui mine et recycle avec impertinence des musiques increvables. Leurs trompette, bugle, tuba, soubassophone, saxophones, mélodica et batterie ont rencontré, le temps de quelques semaines brûlantes sous le soleil d’Éthiopie, la « tigresse » Éténèsh Wassié. À la voix phénoménale de cette héritière des « griots » d’Afrique, « un don de Dieu », dit-elle modestement, le quartet apporte son habillage musical enthousiaste et quelque peu sauvage. Réunis sur scène, ils nous offrent de partager leur voyage passionné et créatif autour des grands standards de la musique éthiopienne.

Éténèsh Wassié, voix
Marc Demereau, saxophones
Fabien Duscombs, batterie
Piero Pepin, trompette, bugle
Mathieu Sourisseau, basse acoustique »

Mon avis : la salle n’a pas bien réagi au spectacle, encouragée à taper dans les mains, la réaction a été faible, quelques timides accompagnements, cela ne devait pas être très faciles pour les musiciens… Je pense qu’il y a eu une erreur de programmation et que le spectacle aurait été plus adapté pour une salle plus axée sur le jazz, comme le Carré bleu… pourtant, le public du TAP peut réagir, comme je l’ai vu récemment avec Danyel Waro. De mon côté, j’ai été très gênée par le niveau sonore, quasiment insoutenable. Je n’avais pas de bouchons d’oreille dans mon sac… Après un quart d’heure, j’ai commencé à avoir physiquement mal aux oreilles, cinq minutes plus tard, celles-ci ont réagi physiquement en sécrétant du liquide. J’étais au milieu d’un rang, pas exactement à l’avant (place H2), impossible de sortir sans déranger tout le monde. J’ai terminé le concert en me bouchant les oreilles avec les mains, pour atténuer le bruit (impossible de parler de musique à ce niveau sonore). En regardant dans la salle, j’ai vu quelques autres personnes comme moi, visiblement gênées par le niveau de décibels… Dommage, parce qu’avec cette gêne, impossible de profiter de la musique qui après tout n’était peut-être pas si mauvaise… Les musiciens devaient être sourds pour ne pas baisser le son de leur côté!