Archives par étiquette : sculpture

Le Grand-Rond à Toulouse (3) : la louve de Rouillard

Le Grand Rond à Toulouse, la louve de Pierre Rouillard, vue de face Je poursuis la visite du Grand-Rond à Toulouse… Si vous avez ratez la Chienne de Pierre Rouillard, je vous invite à aller lire l’article avant de poursuivre, pour le contexte… Je rappelle juste qu’elle date de 1865.

La louve fait donc face à la chienne. Comme elle, elle allaite ses petits et a la gueule ouverte. Mais elle a le poil hérissé et ébouriffé.

Le Grand Rond à Toulouse, la louve de Pierre Rouillard, les louveteaux Entre ses pattes, vous remarquez la présence de feuilles de chêne, symbole de force et de puissance.

Pour information, suite à de nombreux actes de vandalisme, la ville de Toulouse a remplacé la plupart de ses statues dans les lieux publics par des copies, et mis à l’abri les originaux…

Les autres articles sur le Grand-Rond : le jardin et le kiosque (avec cartes postales anciennes) ; la chienne et la louve de , le monument à Clémence Izaure ou les gloires de Toulouse (détruit).

Frédéric Vaghi m’a signalé en commentaire sur l’article de la chienne la mise en ligne de sa vidéo sur la présentation en langue des signes française / LSF de ces deux sculptures…  Suivre le lien si le visualiseur ne fonctionne pas.

Gloria Victis de Mercié à Niort

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de loin, de trois quarts Il y a quelques semaines, en vous parlant de la statue de Jeanne d’Arc par Antonin Mercié à Toulouse, je vous parlais de la Gloria Victis (Gloire aux vaincus) qui figure sur le monument aux morts de 1870 à Niort. En allant à une réunion de l’alliance maladies rares l’autre jour, pour représenter Valentin Apac, association de porteurs d’anomalies chromosomiques, j’ai fait un petit crochet par la place de Strasbourg pour prendre quelques photographies…

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, de loin La voici de plus près, de face…

Allez, on s’approche, vous voyez mieux le groupe sculpté composé d’une Victoire soutenant un soldat en train de mourir.

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, rapprochéeEncore un peu plus près…

Niort, Gloria Victis de Mercié, vue de face, le groupe sculpté Regardez la légèreté du soldat…

Niort, Gloria Victis de Mercié, les têtes de la Victoire et du sldat mourant … et quand on tourne un peu autour de la sculpture, la souffrance de son regard, son glaive brisé…

Niort, Gloria Victis de Mercié, le pied du soldat Admirez la qualité de la sculpture, ici sur le drapé et le pied droit du soldat…

Niort, Gloria Victis de Mercié, la Gorgone … ou encore sur le pectoral (partie de l’armure protégeant la poitrine) orné d’une tête de Méduse (sensée pétrifiée l’ennemi de son regard) porté par la Victoire.

Niort, Gloria Victis de Mercié, inscription Gloria Le titre de l’œuvre figure sur sa base, Gloria…

Niort, Gloria Victis de Mercié, les pieds et inscription Victis … Victis (Gloire aux vaincus). Au passage, le pied de la Victoire est aussi visible sur cette photographie.

Niort, Gloria Victis de Mercié, la signature du sculpteur Mercié La signature du sculpteur, (Antonin) Mercié aussi…

Niort, Gloria Victis de Mercié, la signature du fondeur Thiébaut …ainsi que celle du fondeur, les frères Thiébaut, qui ont aussi fondu le monument aux morts de 1870-1871 de Jules Félix Coutan à Poitiers. Il s’agit en effet d’un tirage en bronze d’un modèle en plâtre présenté au Salon de 1874 par Antonin Mercié, qui reçut une médaille d’honneur.

Niort, Gloria Victis de Mercié, le socle avec inscription de la souscription Sur la face arrière du socle figure la mention de la souscription qui a permis d’ériger le monument en 1881. Sur la face principale, vous le devinez sur la deuxième photographie, est inscrite la dédicace,  » aux enfants / des Deux-Sèvres / morts pour la défense / du pays / 1870-1871 « .

Niort, Gloria Victis de Mercié, carte postale ancienne Pour la route, je vous ajoute une vue sur une carte postale ancienne, quand les arbres n’avaient pas encore poussé… et avec des canons bien guerriers tout autour.

D’autres sculptures s’étaient trouvées auparavant à cet emplacement, une statue d’Henri IV créée en 1828 puis une statue de Napoléon en 1850.
Vous trouverez d’autres informations sur cette œuvre dans le Parcours du patrimoine consacré aux monuments aux morts avec une allégorie de la République, et dans le dossier documentaire réalisé par le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la région Poitou-Charentes). Un autre tirage se trouve au musée des Augustins à Toulouse, un autre à Bordeaux près de la cathédrale, un autre encore au musée de Grenoble, etc. Une autre statue célèbre d’Antonin Mercié, représentant David, se trouve à Toulouse, suivre le lien pour la voir. Vous pouvez aussi découvrir une photographie du plâtre présenté au salon de 1874.

Toulouse, musée Saint-Raymond (5) : d’autres culots

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 1 Si les culots des fenêtres de la façade principale du musée Saint-Raymond à Toulouse portent de petits personnages et de petits anges, ceux de la façade postérieure sont ornés de visages. Je commence à nouveau par la première fenêtre à gauche, vous apercevez en haut l’une des gargouilles que je vous ai déjà montrées (celles de l’autre façade sont ici).

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 1, détail Je vous avais déjà parlé de ces gargouilles sur les façades antérieure (principale) et postérieure (derrière), particulièrement pour la communauté des têtes et visages sculptés.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 1, détail Un autre détail de la première fenêtre…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 2, détail Pour les suivantes, je ne vous montre que les visages sculptés sur les culots… Deuxième fenêtre, à gauche…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 2, détail Deuxième fenêtre, à droite… et ainsi de suite jusqu’à la cinquième fenêtre, je vous laisse juste les images…

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Exposition Niel brut de fouilles.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 3, détail

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 3, détail

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 4, détail

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 4, détail

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 5, détail

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, fenêtre 5, détail

Deux dragons de la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, position de deux dragons Aujourd’hui, nous retournons admirer la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. J’ai rédigé cet article pour la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par Amaryllis, en pensant particulièrement à Zazimuth, à Cathdragon et à Faby / Fil de dragon. J’ai donc choisi deux dragons. Et oui, comme la semaine dernière, mais bien plus vieux, nous sommes maintenant au 11e siècle. Pour les oiseaux à la coupe dont je vous parlais la semaine dernière, il faut que j’aille faire des photographies…

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, le dragon à gauche de la scène de la Visitation Le premier, indiqué en rouge sur la première image, repose sur l’archivolte de la voussure du portail central (clic sur le lien suivant sur le site de la région Poitou-Charentes si vous voulez voir un schéma avec ces mots). Si vous faites attention, vous avez plus apercevoir sa tête à gauche de l’église de la scène de la Visitation.

Dans l’art roman (entre autre), le dragon se caractérise par une tête et un corps animal et une queue de serpent, qui peut se terminer à son tour par une tête de serpent. Les ailes sont facultatives. C’est un symbole des forces de l’Enfer, il est fréquemment combattu par des saints (je vous ai ainsi déjà montré sainte Marguerite d’Antioche et saint Georges associés à des dragons dans l’église de Civray.

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, un dragon du deuxième niveau Si l’on remonte d’un niveau sur la façade, au niveau des arcatures de la frise d’apôtres, dans un angle se cache un autre dragon. Il a un très curieux corps, avant une grande gueule armée de dents pointues, et fait le dos rond sur une feuille. Sa queue se termine par une tête de serpent.

Pour aller plus loin : un petit livre bien pratique, paru juste après les restaurations du début des années 1990, par Yves-Jean Riou : Collégiale Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, collection itinéraires du patrimoine, n° 85, éditions CCCPC, 1995, ISBN : 2-905764-12-0.
Si vous voulez un beau livre beaucoup plus cher, alors il vous faut le livre dirigé par Marie-Thérèse Camus et Claude Andrault-Schmitt, Notre-Dame-Grande-de-Poitiers. L’œuvre romane, éditions Picard/CESCM Université de Poitiers, 2002.

Retrouvez tous les articles sur Notre-Dame-la-Grande à Poitiers

La façade occidentale

Les scènes sont classées de gauche à droite et de bas en haut. Dans chaque article, un petit schéma vous les positionne.

Angles-sur-l’Anglin, le monument aux morts (Aimé Octobre)

Inauguration de la place Aimé Octobre à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne Il y a une dizaine de jours, la commune d’Angles-sur-l’Anglin, dans la Vienne, donnait à la place du village le nom d’Aimé Octobre, né dans cette commune en 1868, prix de Rome en 1893 et décédé à Vouvray en 1943. C’est un sculpteur dont je vous ai déjà parlé pour la grande poste de Poitiers et le monument aux morts de la Vienne de 1914-1918, également à Poitiers.

A Angles, il a représenté une Victoire, reproduite en miniature dans la main d’un homme traité à l’Antique sur le monument aux morts de 1914-1918 à Châtellerault, ville dans laquelle il a aussi réalisé le monument aux morts de 1870. Vous pouvez aussi découvrir ses œuvres sur le monument aux morts de Lusignan et de Montmorillon, ville où il a également réalisé la statue du général de Ladmirault. Si vous passez par La Couarde en Charente-Maritime, admirez un autre monument aux morts du même sculpteur. Plus loin, vous avez aussi le monument à Pierre Termier dans le square Termier à Briançon. Vous pouvez retrouver les monuments aux morts portant des allégories de la République en Poitou-Charentes dans le Parcours du Patrimoine sur le sujet, rédigé par Charlotte Pon ou dans les dossiers établis par le service régional de l’inventaire du patrimoine culturel. La commune avait réalisé une petite exposition sur les œuvres d’Aimé Octobre et accueilli « La République et ses monuments aux morts en Poitou-Charentes », réalisée également par la région Poitou-Charentes, service de l’inventaire du patrimoine culturel et qui circule depuis près de deux ans notamment dans des établissements scolaires et des mairies de la région.

La Victoire d'Aimé Octobre à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, vue de face Revenons à Angles, désolée pour les photographies, il ne faisait pas très beau mais il y avait quand même un contre-jour… La voici de face…

La Victoire d'Aimé Octobre à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, vue deprofil De profil…

La Victoire d'Aimé Octobre à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, vue de la signature … la signature (les signatures plutôt, mais l’une n’est pas visible entièrement ici) sur le socle ainsi que la date de 1926 (il fut inauguré le 9 octobre 1927)…

La Victoire d'Aimé Octobre à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, vue de dos … de dos…

aLa Victoire d'Aimé Octobre à Angles-sur-l'Anglin, dans la Vienne, vue de l'autre profil …et l’autre profil entre les arbres.

Angles-sur-l’Anglin, c’est aussi l’un des plus beaux villages de France (un label assez strict), un beau château fort qui domine la vallée de l’Anglin, la frise sculptée magdalénienne sculptée, gravée et peinte du Roc-aux-Sorciers, qui ne se visite pas mais que vous pouvez découvrir dans un centre d’interprétation et sur le site officiel.

Pour en savoir plus, paru après cet article : Grégory Vouhé paru dans l’Actualité Poitou-Charentes n° 106 (automne 2014) : De la femme éplorée à la Victoire, p. 24.

Le Grand-Rond à Toulouse (2) : la chienne de Rouillard

Le Grand Rond à Toulouse, la chienne et la louve de Rouillard, tête tournée vers le bassin, carte postale ancienne À l’entrée nord du Grand-Rond à Toulouse, vous serez accueillis par ces deux statues d’une chienne et d’une louve qui se font face. La tradition toulousaine veut que ce face-à-face soit le symbole de la lutte de l’Alsace et de la Lorraine contre l’ennemi, le loup, mais elles ont été acquises avant la guerre de 1870 et cette explication est donc plus qu’improbable. En effet, elles ont été acquises à l’occasion de l’exposition de 1865. Elles ont été réalisées par Pierre Louis Rouillard et coulées en fonte de fer par les fonderies Durenne à Sommevoire en Haute-Marne (je vous en ai déjà parlé à propos des œuvres de Durenne dans le parc de Blossac à Poitiers, la fontaine aux amours et aux nymphes, un Amour sur un griffon, le Faune soufflant dans une corne, le Faune au coquillage).

Le Grand Rond à Toulouse, la chienne et la louve de Rouillard, tête tournée vers l'entrée, carte postale ancienne Pierre Louis Rouillard (1820-1881), dont vous pouvez lire une biographie ici, a surtout produit des sculptures animalières assez monumentales, après avoir été sculpteur pour le Muséum d’Histoire naturelle à Paris. Il a notamment réalisé des sculptures pour le Trocadéro (le monumental Cheval à la herse qui trône aujourd’hui devant le musée d’Orsay), l’Opéra et la Fontaine Saint-Michel à Paris. Revenons aux sculptures de Toulouse.

La louve et la chienne ont été présentées tantôt avec la tête tournée vers l’espace intérieur (occupé lui aussi de manière variable, comme nous avons vu), tantôt la tête tournée vers l’entrée du parc. C’est encore le cas aujourd’hui, je ne sais pas à quelle date elles ont été tournées… Je commence par vous présenter la chienne.

Le Grand Rond à Toulouse, la chienne de Pierre Rouillard, vue de face Elle vous accueille la gueule ouverte, menaçante malgré son collier.

Le Grand Rond à Toulouse, la chienne de Pierre Rouillard, les chiots Elle allaite ses chiots…

Le Grand Rond à Toulouse, la chienne de Pierre Rouillard, les mamelles Bien que reliée à une chaîne et les mamelles gonflées de lait, il n’y a rien de paisible en elle.

Pour information, suite à de nombreux actes de vandalisme, la ville de Toulouse a remplacé la plupart de ses statues dans les lieux publics par des copies, et mis à l’abri les originaux…

Les autres articles sur le Grand-Rond : le jardin et le kiosque (avec cartes postales anciennes) ; la chienne et la louve de Rouillard, le monument à Clémence Izaure ou les gloires de Toulouse (détruit).

Frédéric Vaghi m’a signalé en commentaire sur l’article de la chienne la mise en ligne de sa vidéo sur la présentation en langue des signes française / LSF de ces deux sculptures…  Suivre le lien si le visualiseur ne fonctionne pas.

Nabuchodonosor sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers

Position de Nabuchodonosor sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers Nabuchodonosor II, roi de Babylone de 605 à 562 avant Jésus-Christ, apparaît notamment dans les livres de Jérémie et de Daniel dans l’Ancien Testament, mais aussi dans d’autres livres (voir plus bas). Il a détruit Jérusalem en 587 ou 586 (les exégètes ne sont pas tous d’accord entre eux). Sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, il est sculpté à droite de la scène de la Tentation d’Adam et Ève. Après lui, quand on lit la façade de gauche à droite, se trouvent les quatre prophètes (Daniel, Isaïe, Jérémie et Moïse). Nabuchodonosor II est aussi connu par son palais situé aux portes de l’actuelle Bagdad.

Nabuchodonosor sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers Il est représenté comme un roi, couronné et assis frontalement sur un trône, les pieds chaussés reposant sur un repose-pieds. Impossible de se tromper sur son identité, le commanditaire a dû demander au sculpteur d’inscrire sur nom en haut de la figure, mais il s’est un peu emmêlé le burin quand il a été gêné par la tête ou s’est aperçu qu’il allait manquer de place, et il a inséré le deuxième O à l’intérieur du D : NABVCODoNOSOR / REX.

Il faudra que je vous montre aussi un jour la version de l’église Sainte-Radegonde à Poitiers (à voir désormais dans cet article], où il se trouve sur le même chapiteau que Daniel dans la fosse aux lions et la Tentation d’Adam et Ève. Deux versions romanes assez proches, finalement.

Pour aller plus loin : un petit livre bien pratique, paru juste après les restaurations du début des années 1990, par Yves-Jean Riou : Collégiale Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, collection itinéraires du patrimoine, n° 85, éditions CCCPC, 1995, ISBN : 2-905764-12-0.
Si vous voulez un beau livre beaucoup plus cher, alors il vous faut le livre dirigé par Marie-Thérèse Camus et Claude Andrault-Schmitt, Notre-Dame-Grande-de-Poitiers. L’œuvre romane, éditions Picard/CESCM Université de Poitiers, 2002.

Nabuchodonosor dans la Bible

Voici les principales mentions de Nabuchodonosor dans l’Ancien Testament.

  • 2 Rois 24, 18-20 : Sédécias se révolte contre Nabuchodonosor
  • 2 Rois 25, 1-7 : Nabuchodonosor fait tuer les fils de Sédécias devant leur père
  • 2 Rois 25, 8-21 : Nabuchodonosor détruit la ville de Jérusalem et le Temple et déporte le peuple de Jérusalem à Babylone
  • 2 Chroniques 36, 6-21 : Nabuchodonosor déporte Joaquin de Jérusalem à Babylone
  • Jérémie 25, 8-12 : Dieu menace Jérusalem de ruine par Nabuchodonosor et d’exil pour les péchés de son peuple
  • Jérémie 39, 1-10 : Nabuchodonosor assiège et détruit la ville de Jérusalem
  • Jérémie 52 : siège et prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, déportation à Babylone
  • Ezéchiel 26, 7-9 : Nabuchodonosor détruit la ville de Tyr
  • Daniel 2 : Nabuchodonosor rêve d’une statue géante faite de quatre métaux
  • Daniel 3 : le roi Nabuchodonosor se fait ériger une statue d’or ; les trois compagnons de Daniel refusent de participer au culte de cette statue
  • Daniel 4 : Nabuchodonosor rêve d’un arbre atteignant le ciel et visible sur toute la terre

Retrouvez tous les articles sur Notre-Dame-la-Grande à Poitiers

La façade occidentale

Toulouse, musée Saint-Raymond (4) : des sculptures

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 1 Je vous avais déjà parlé du musée Saint-Raymond à Toulouse, de ses gargouilles sur les façades antérieure (principale) et postérieure (derrière) et du musée.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 1, détail Aujourd’hui, nous revenons à la façade principale et à ses sculptures, notamment celles qui se trouvent sur les fenêtres à moulurations entrecroisées. Les culots sont ornés de petits personnages, qui sont soit des êtres hybrides (tête humaine et corps animal), soit des angelots. Je commence par la gauche…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 1, détail Un autre détail… Je suis sûre qu’il a sa place parmi les monstres de la communauté des têtes et visages sculptés.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, linteau armorié de la porte Sur le linteau de la porte, des armoiries encadrées d’angelots. Je ne suis pas allée vérifier à quelle famille elles appartiennent…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 2 La deuxième fenêtre…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 3 …et la troisième

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 3, détail …le culot gauche…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 3, détail … le droit.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, fenêtre 4 Quant à la quatrième fenêtre, elle est cachée par la végétation.

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Voir aussi l’exposition Niel brut de fouilles.

La Visitation de la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, la Visitation, positionnement sur la façade Aujourd’hui, nous sommes le jour de la Visitation, et comme hier, je ne vous ai pas parlé de Poitiers, je vous montre la représentation de cette scène sur la façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers. Pour mémoire, et pour les chrétiens, la Visitation est la visite que rend Marie, future mère du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste. Cette visite est rapportée dans l’évangile de Luc (Lu 1, 39-45). À droite de cette scène se trouve la Nativité et le Bain de Jésus que je vous ai déjà montrés.

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, la Visitation, la scène centrale, Elisabeth et Marie encadrées de deux servantes Vous pouvez remarquer que Marie et Élisabeth sont représentées en grand. Le personnage de droite, un peu plus grand, est interprété comme Marie, hiérarchiquement plus importante que sa cousine dans l’histoire sainte. Elles sont suivies chacune d’un personnage plus petit, interprété comme une servante, plutôt une dame de compagnie vue la richesse de leurs vêtements (voir sur cet autre article des détails, notamment de la fileuse).

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, la Visitation, vue générale de la scène D’un peu plus loin, vous pouvez voir qu’elles sortent l’une d’une église, à gauche, l’autre, d’une ville entourée de remparts et dans laquelle se trouve une église. Vous pouvez remarquez les portes ouvertes. Ces éléments d’architecture sont typiques de l’époque romane. Vous pouvez remarquer la largeur des manches de la robe des servantes ou le riche décor de la bordure des manteaux de Marie et Élisabeth.

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, la Visitation, détail de l'église à gauche Voici de plus près l’église à gauche, où sont représentées deux travées percées chacune d’une fenêtre en plein cintre. Sous le toit en tuiles, vous pouvez même distinguer les modillons… (clic sur le lien suivant sur le site de la région Poitou-Charentes si vous voulez voir un schéma avec ces mots).

Façade de Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, la Visitation, détail de la ville à droite La ville est interprétée comme la ville de Nazareth, car elle se trouve entre Marie de la scène de la Visitation et Marie de la scène de la Nativité. Vous pouvez remarquer la croix sur le pignon de l’église, qui, avec trois travées, est symboliquement plus grande que la précédente. A comparer par exemple avec l’église couverte d’une file de coupole représentée sur le chapiteau de la fuite en Égypte dans l’église Saint-Hilaire à Poitiers.

Pour aller plus loin : un petit livre bien pratique, paru juste après les restaurations du début des années 1990, par Yves-Jean Riou : Collégiale Notre-Dame-la-Grande à Poitiers, collection itinéraires du patrimoine, n° 85, éditions CCCPC, 1995, ISBN : 2-905764-12-0.
Si vous voulez un beau livre beaucoup plus cher, alors il vous faut le livre dirigé par Marie-Thérèse Camus et Claude Andrault-Schmitt, Notre-Dame-Grande-de-Poitiers. L’œuvre romane, éditions Picard/CESCM Université de Poitiers, 2002.

Retrouvez tous les articles sur Notre-Dame-la-Grande à Poitiers

La façade occidentale

Les scènes sont classées de gauche à droite et de bas en haut. Dans chaque article, un petit schéma vous les positionne.

Toulouse, musée Saint-Raymond (3) : des gargouilles encore

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieur, gargouille 1 Je vous avais annoncé qu’il y avait d’autres gargouilles au musée Saint-Raymond à Toulouse, alors, pour vous tous et plus particulièrement pour la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis, voici les gargouilles de la façade postérieure, à nouveau présentées de gauche à droite. Et je ne sais pas plus de quand elles datent, entre le 16e siècle et les reconstructions Viollet-le-Duc en 1868-1871…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieur, gargouille 2 Ah, au fait, comme je vous l’ai signalé, vous le voyez bien sur cette photographie, ces gargouilles ne sont pas à leur place. Les gargouilles et les gargouilles saillantes servent normalement à évacuer l’eau des toits accumulée en particulier dans les chéneaux…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieur, gargouille 3 Ici, comme vous le voyez, elles sont sur le mur, vers le haut mais as au niveau de l’égout du toit (la partie où le toit s’égoutte), elles n’ont donc absolument aucune fonction, c’est une des raisons pour lesquelles je pense qu’elles sont dues à Viollet-le-Duc… qui les a peut-être récupérées sur ce bâtiment ou sur un autre, ou bien qui les a fait taillées par les sculpteurs qui travaillaient en même temps sur la restauration (radicale) de l’église voisine Saint-Sernin.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieur, gargouille 4 Et voici la dernière gargouille.

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Voir aussi l’exposition Niel brut de fouilles.