Dès que j’ai appris que cet inconnu pour moi (et sans doute beaucoup d’autres), Tomas Tranströmer, avait reçu le prix Nobel de littérature, je suis allée à la médiathèque emprunter le seul recueil qu’ils avaient (enfin, un en ville, un dans une annexe…).
Le livre : Baltiques et autres poèmes de Tomas Tranströmer, traduit du suédois par Jacques Outin, éditions du Castor astral, 1989 [anthologie de poèmes écrits entre 1966 et 1989], 142 pages, ISBN 978-2-85920-160-2.
L’histoire : cette anthologie regroupe des poèmes tirés de plusieurs recueils en ne prenant pas les premiers textes de l’auteur (voir l’avant-propos du traducteur, Jacques Outin). On y trouve donc des extraits de : Baltiques (1974) en édition bilingue et le reste en traduction, Visions nocturnes (1970), Sentiers (1973), La barrière de Vérité (1978) et Pour les vivants et les morts (1989). Pas facile de parler de poèmes qui parlent en plus de l’environnement quotidien, un voyage en avion, un autre en autocar, la voiture qui glisse longuement sur la route gelée, la mer, l’hiver, etc. On y croise aussi quelques personnages historiques, Beethoven, Vermeer…
Mon avis : je signale juste deux petits passages, page 75, dans Baltiques, il parle d’un hémiplégique, lui qui le deviendra en 1990. Et page 135, Voûtes romanes, aïe, je suis poursuivie (pour ceux qui ne le savent pas, j’étudie jour après jour des églises plus ou moins romanes au boulot…). Je ne suis pas toujours rentrée dans ces textes…
Pour aller plus loin: voir la biographie proposée par Poezibao, le site officiel de Tomas Tranströmer en anglais) et celui de son traducteur, Jacques Outin (en français… et en allemand).