Archives par étiquette : famille

La marche de Mina de Yoko Ogawa

Echange de marque-page 2012, 3, cadeau reçu

J’ai fini le livre reçu de la part de Nini 79 dans le cadre de l’échange dans le cadre de l’échange livre et marque-page organisé par Emmanuelle / le Marquoir d’Élise [revoir la finition du marque-page avec des boutons brodés que j’ai envoyé à Pierrette / Le Terrier de Marmotte].

Le livre : La marche de Mina de Yoko Ogawa, traduit du japonais par Rose-Marie Makino-Fayolle, collection Babel, n° 1044, éditions Actes sud, 2011, 316 pages, ISBN 978-2-7427-9525-3.

L’histoire : avril 1972, Tomoko, 12 ans, doit quitter sa mère ; après la mort de son père, cette dernière part faire une formation à Tokyo et ne peut la garder avec elle. Elle l’envoie donc chez sa sœur, que la fillette n’a jamais vue, mariée au directeur d’une usine près de Kobe, qui vit avec sa mère allemande, sa fille Mina, d’un an plus jeune que Tomoko, asthmatique, une vieille servante, un vieux jardinier qui habite à l’extérieur… et une hippopotame naine qui vit dans le jardin.. Le grand frère poursuit ses études en Europe. Entre les deux fillettes se crée une grande amitié, à peine troublée par les disparitions inexpliquée de l’oncle et les crises d’asthme de Mina, agrémentée par les jeux olympiques de Munich et le suivi de l’équipe japonaise de volley-ball…

Mon avis : un roman à la première personne, dans la bouche de la petite Tomoko. Un style simple mais qui permet de découvrir deux fillettes qui s’apprivoisent, de mettre le doigt sur des secrets de famille, des scènes parfois intimistes, comme la nuit d’observation des étoiles filantes ou le repos dans une salle sous les lampes artificielles… Également un étrange breuvage fabriqué dans l’usine de l’oncle, une boisson sucrée à base d’eau chargée de radon… et sensée être bonne pour la santé!

Un grand merci à Nini 79 pour m’avoir fait découvrir ce livre!De cette auteure, j’avais déjà lu La formule préférée du professeur.

L’homme arrêté de Sébastien Amiel

Couverture de L'homme arrêté de Sébastien Amiel

pioche-en-bib.jpgUn livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : L’homme arrêté de Sébastien Amiel, éditions de l’Olivier, 2012, 163 pages, ISBN 978-2-87929-799-6 .

L’histoire : de nos jours dans un lieu indéterminé… Un lotissement près d’une ville avec un périphérique et un lac à une heure de route… Adam a été licencié il y a quelques mois de son emploi de réparateur d’éoliennes. Anna, sa femme, est institutrice et prépare une manifestation. C’est l’été, il fait chaud, à proximité, deux enfants viennent de mourir dans des inondations dues à un orage… Adam retrouve un petit boulot non qualifié. Le samedi suivant, il part au lac voisin avec sa femme et leur jeune fils, Martin, pique-nique, bateau pneumatique et baignade. Au fil des pages, Anna semble lointaine, se rapprocher de plus en plus d’un collègue, surtout après qu’elle et lui aient été blessé par des policiers au cours d’une manifestation…

Mon avis : la lente dérive d’un homme apparemment ordinaire, un couple dont l’un s’éloigne peu à peu de l’autre, seul le fils (et peut-être le chien?) semble maintenir la cohésion familiale. Comment dire, l’absence d’action au départ agace, on a envie d’aller plus loin, de secouer Adam, de demander à sa femme d’être plus attentive à sa famille… La dernière partie, à partir d’un drame dont je ne vous révèlerai pas qui il touche, est plus poignante. Quelques mois dans la vie d’un couple, deux heures de lecture (bon, je lis vite, comptez en plutôt trois à vitesse de lecture habituelle) pas désagréables, mais qui ne laisseront dans quelques semaines aucun souvenir, je pense…

Tous à Matha, de Jean-Claude Denis

Couverture du tome 1 de Tous à Matha, de Jean-Claude Denis pioche-en-bib.jpgJean-Claude Denis a obtenu le grand prix lors du festival international de la bande dessinée en janvier 2012, et présidera donc le prochain festival… Ne le connaissant pas du tout, je suis passée à la médiathèque et en suis revenue avec cet album (deux tomes).

Le livre : Tous à Matha de Jean-Claude Denis (dessin et scénario), éditions Futuropolis, tome 1, 2010, 64 pages, ISBN 9782754803403, tome 2, 2011, 64 pages, ISBN 9782754803410.

L’histoire : 1967, juste avant les vacances en banlieue parisienne. Antoine, seize ans, fils d’un militaire bien rigide, est guitariste dans un groupe de rock amateur. Christelle, sa petite amie au père encore plus strict, va aller passer ses vacances d’été chez les parents de sa copine Élisa sur la plage de Matha en Charente-Maritime (cette plage est près de la Cottinière, sur la commune de Saint-Pierre-d’Oléron), avec toute leur bande de copains qui logeront au camping voisin. Antoine finit par convaincre ses parents d’aller en vacances dans le bungalow de l’oncle, à Saint-Trojan, à une quinzaine de kilomètres. Comment va-t-il s’y prendre pour rejoindre ses copains?

Mon avis : si Art Spiegelman, grand prix 2011 et président du festival international de la bande dessinée 2012, avait un trait fort sur un sujet grave (voir Maus, un survivant raconte : tome 1 : mon père saigne l’histoire ; tome 2 : Et c’est là que mes ennuis ont commencé), nous sommes à peu près à l’opposé pour Jean-Claude Denis… Même du côté du trait, symbolique avec des animaux pour Maus, réaliste ici. Pas désagréable, mais je n’ai pas trouvé cet album exceptionnel…

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La mémoire mutilée de Mohamed Cherid

Couverture de La mémoire mutilée de Mohamed Cherid Bienvenue en arabe Un livre prêté avec quelques autres (dont je vous parlerai prochainement, avec Une enfance algérienne sous la direction de Leïla Sebbar, Les honneurs perdus de Calixthe Beyala et Surtout ne te retourne pas de Maïssa Bey, et vous montrerai le marque-page fleuri qui a accompagné leur retour) par une amie quand elle a vu que je participai au défi sur le monde arabe organisé par Schlabaya… Elle se reconnaîtra… et je lui souhaite bon courage dans la réparation de sa fracture… Les béquilles ne seront bientôt qu’un lointain souvenir…

Le livre : La mémoire mutilée de Mohamed Cherid, éditions Edilivre, 2008, 156 pages, ISBN 9782812102882.

L’histoire : à Fodda (dans la wilaya de Chlef en Algérie) et dans ses environs, disons des années 1930 à après 1980, il y a assez peu de repères chronologiques, les tremblements de terre de 1954 et 1980, la période coloniale, la guerre de libération (mais pas la période noire des attentats des années 1990). Alors que son grand-père vient de mourir, le narrateur se souvient des événements qui ont marqué la vie de sa famille, mariages, enterrements, maladies, naissances, mais aussi les études, leur abandon. En tant qu’aîné, il fallait aider la famille à vivre, il est devenu instituteur après une brève formation pendant un été…

Mon avis : un beau texte, avec même un poème intercalé à la fin du chapitre 6. Le récit ne se fait pas dans l’ordre chronologique, mais dans celui de la mémoire du narrateur, qui les restitue dans le désordre… La guerre de libération (plaçons nous du côté du colonisé, pour une fois…) est surtout vue à travers des faits de petite et grande résistance au quotidien, comme cette femme qui fait passer des fonds en scotchant les billets dans les langes d’un bébé… L’indépendance, proclamée le 5 juillet 1962, est assez peu évoquée, il est même parfois difficile de savoir si l’on se place avant ou après cette date. De la période après l’indépendance ne se distingue vraiment que le tremblement de terre de 1980 et ses destructions.

Sinon, à nouveau, un livre avec beaucoup trop de coquilles qui rendent parfois la lecture incompréhensible ou qui la ralentissent, avec le sens de la phrase qui n’apparaît pas au premier abord… Ainsi, systématiquement, il y a « prés » pour « près », « dés » pour dès ». Quelques autres exemples au fil des pages:
– page 86 : « j’étais le premier enfant a été [pour: à être] scolarisé »;
– page 103 : « très préoccupé pas [pour: par] l’état de santé »;
– page 123 : « les brèches par lesquelles pénétraient [pour: pénétrait] l’eau ».

L’œil lumineux et autres histoires de Sandrine Martin

Couverture de L’œil lumineux et autres histoires de Sandrine Martin

pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenUn album trouvé en fouillant dans les bacs de la médiathèque.

Le livre : L’œil lumineux et autres histoires de Sandrine Martin (dessin et scénario), éditions de l’An 2, 2008, 66 pages, ISBN 978-2-7427-7136-3.

L’histoire : cet album rassemble quatre histoires dans un monde entre rêve et réalité. Dans la première, C’est décidé, la narratrice tente d’entrer dans la tête de son amoureux pour y lire ses pensées. Dans la seconde, Les plantations, elle s’entretient dans un hôpital avec son grand-père décédé, au milieu d’un champ de pommes de terres planté. Dans la troisième, L’œil lumineux, elle tente de surmonter ses blocages pour écrire. Dans la dernière, Le pull, elle se sert d’un pull magique pour tenter de reconquérir son ex qui l’a remplacée par une autre.

Mon avis : je ne suis pas vraiment rentrée dans cet univers onirique, dessiné tout en fins traits noirs…

Pour aller plus loin : Vous pouvez voir quelques planches sur le site de l’auteure (pas une as de l’orthographe… Quatre avec un s et recueil pour recueil sur les quelques mots de présentation).

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Le jeu de l’oubli de Mohammed Berrada

Couverture de Le jeu de l'oubli de Mohammed Berrada

pioche-en-bib.jpgBienvenue en arabeUn livre trouvé à la médiathèque pour commencer le nouveau défi sur le monde arabe organisé par Schlabaya.

Le livre : Le jeu de l’oubli de Mohammed Berrada, traduit de l’arabe (Maroc) par Abdellatif Ghouriate et Yves Gonzalez-Quijano, collection Rives Sud, éditions de L’Arganier, 2006 [1ère édition 1987], 185 pages, ISBN 978-2912728401.

L’histoire : à Fès au Maroc, des années 1930 aux années 1980, environ. Haddi, le narrateur, raconte sa vie, en commençant par son enfance dans la médina de Fès, avec les femmes -dont sa mère, bien sûr- qui se partagent l’espace restreint. Jeune homme, étudiant, il vit la marche vers l’indépendance à Rabat… avec un passage à Paris.

Mon avis : ce livre donne une grande place à la figure de la mère, mais aussi au Maroc, à la vie d’un jeune intellectuel qui découvre l’indépendance – et les femmes! Pour terminer ou presque par quelques pages pessimistes, corruption, chômage, clim, repli de la vie dans les maisons, avec la télé et les feuilletons américains et égyptiens… et encore, ce livre date de 1987, que penserait le narrateur aujourd’hui? Un livre à découvrir!

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre du Maroc.

Marzi, petite carpe de Sylvain Savoia et Marzena Sowa

Couverture de Marzi, petite carpe de Sylvain Savoia et Marzena Sowa pioche-en-bib.jpg Logo BD for Women

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Je cherchais une auteure pour le mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, et oui, je continue la parité en BD, un article auteur masculin, un auteure féminine, c’est Yaneck / Les chroniques de l’invisible qui m’a suggéré cette série, j’ai trouvé ce volume dans une annexe de la médiathèque, dans les bacs des bandes dessinées pour enfants.

Le livre : Marzi, tome 1, Petite carpe de Sylvain Savoia (dessin) et Marzena Sowa (scénario), collection Expresso, éditions Dupuis, 2005, 48 pages, ISBN 978-2800137207.

L’histoire : dans les années 1980 en Pologne, dans une cité d’une ville industrielle. Marzi a 7 ans, partage sa vie avec ses parents mais aussi ses voisins et ses copains de l’immeuble, passe des week-ends ou des vacances à la campagne avec ses grands-parents (des fêtes de Pâques interminables). La vie quotidienne est rythmée par les arrivées au magasin, un seul produit à la fois, une grande queue pour elle, sa mère, son père… Il y a aussi les bêtises de gamins, comme jouer avec les ascenseurs arrêtés à tous les étages… Ou l’arrivée de frigos à l’usine où travaille son père, vendus à tous les ouvriers qui veulent, et que l’on retrouve dans la plupart des appartements après…

Mon avis : une bande dessinée pleine d’humour pour aborder la vie d’une petite fille en Pologne… Une vie d’enfants, avec les bêtises des gamins, mais aussi une vie dans la Pologne soviétique, avec ses contraintes, les queues, la pénurie ou pour quelques heures l’abondance de quelques biens, tous les mêmes pour tout le monde… BD pour enfants? Alors, il faut les aider à décoder, au-delà des petites bêtises quotidiennes, il y a bien plus dans cet album!

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Jans va mourir de Anna Seghers

Couverture de Jans va mourir de Anna Seghers

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres…

Le livre : Jans va mourir de Anna Seghers, traduit de l’allemand par Hélène Roussel, éditions Autrement, écrit en 1925 mais retrouvé tardivement, en 1999, par son fils, publié en français en 2001, 71 pages (y compris l’introduction de son fils Pierre Radvanyi et la postface de la traductrice), ISBN 9782746700857.

L’histoire : dans un lieu indéterminé, à une époque non précisée, sans doute dans les années 1920. Un couple dans une seule pièce, Martin Jansen, ouvrier, Marie, femme au foyer, enceinte. Et leur fils, Jans, sept ans, l’espoir d’une vie meilleure… Mais un jour, la maladie entre dans la maison, Jans est faible, plein de fièvre, crache du sang… Le père, d’absent, plus ou moins mis à l’écart par la mère, devient tendre… Puis Jans réussit à se lever, à passer la journée dans un fauteuil, sa sœur naît, survivra-t-il?

Mon avis : un texte parfois plein de poésie, comme quand Jans regarde tomber les flocons par la fenêtre et se perd dans ses rêves… La traduction du titre allemand me laisse perplexe… Jans VA mourir, dans la version française, mais Jans MUSS sterben en allemand, doit mourir, comme un fait inéluctable. Un fait dont on aimerait qu’il ne se passe pas, Jans le petit malade est attachant…

La communauté de Tanquerelle et Yann Benoît (tome 2)

Couverture de La communauté de Tanquerelle et Yann Benoît (tome 2)

pioche-en-bib.jpgLe contexte de lecture de cette bande dessinée est assez particulier, je vous renvoie à mon avis sur la première partie pour vous le remémorer. Sinon, sachez juste que je l’ai emprunté à la médiathèque suite à un avis de Zazimuth.

Le livre : La communauté [entretiens] deuxième partie de Hervé Tanquerelle (dessin et scénario) et Yann Benoît (scénario), éditions Futuropolis, 2010, 174 pages, ISBN 9782754802321.

L’histoire : dans la région de Nantes, de 1974 à 1985 et de nos jours. Hervé mène un entretien avec Yann, son beau-père, pour reconstituer l’expérience qu’il a vécue, la création et la vie d’une communauté à la campagne. Nous avons quitté dans le premier tome la communauté à son apogée, après une grande fête avec tout le voisinage, en 1974. La minoterie a été aménagée, l’atelier de sérigraphie fonctionne bien, chacun participe aux tâches communes (jardin, petit élevage, courses, atelier, garde des enfants, repas du midi et du vendredi soir). Si l’artisanat ne se vend pas bien, ils trouvent très vite un nouveau créneau, la fabrication de jouets en bois qu’ils vendent dans des salons d’abord, puis à des boutiques qui constituent leur carnet d’adresses. Avec l’extension, la vie communautaire devient pesante à chacun, surtout l’absence de budget privé: tout est mis en commun dans des caisses dédiées à chaque type d’activité ou de besoin de la communauté. L’individualisme finit par reprendre ses droits peu à peu, au fil des tensions, des coucheries (qui étrangement sont aussi partagées avec tout le groupe). AU début des années 1980, les premiers quittent la communauté, le début de la fin d’une utopie…

Mon avis : j’ai adoré, tant sur le fond, le récit de l’expérience sans en cacher ses aspects négatifs, que sur le graphisme. Les astuces de narration, qui permettent de voir tout le temps que l’on est dans le récit et la transcription d’un entretien (renforcé par la présence dans le champ de certaines cases du micro, ou l’interrogatoire de la femme de Hervé, fille de ), la vision « de haut », à la façon de témoins, la façon de montrer aussi le fossé entre la minoterie et le monde extérieur, que ce soit l’environnement proche (le village et ses habitants) ou plus lointain (les clients étrangers qui viennent visiter l’atelier de fabrication).

Pour aller plus loin : voir le site de Hervé Tanquerelle

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Peine perdue de Catherine Doherty

Couverture de Peine perdue de Catherine Doherty

Logo BD for Womenpioche-en-bib.jpgUn album trouvé au hasard dans les bacs de la médiathèque, à la recherche de BD avec une auteure… Pas facile, la parité en BD! (la recherche de BD de femmes fait suite au défi Libérez les femmes artistes et leur crayon du placard, proposé par Audouchoc).

Le livre : Peine perdue de Catherine Doherty (dessin et scénario), traduit de l’anglais par Sidonie Van den Dries, éditions çà et là, 2005, 82 pages, ISBN 9782916207032.

L’histoire : en 1966, en Ontario au Canada. Un bébé est abandonné dans une maternité. Et 30 ans plus tard… Une jeune femme part à la recherche de sa mère biologique. En commençant par son acte de naissance, la recherche à la clinique de témoins, un prénom, un nom, une bobine qui se déroule peu à peu… Retrouvera-t-elle sa mère biologique? Celle-ci sera-t-elle prête à l’accueillir?

Mon avis : un album en noir et blanc en partie autobiographique. Surtout une construction intéressante, avec des cases muettes, sans aucune bulle de dialogue, et des documents officiels (actes de naissance, lettres de l’administration, documents récoltés au fil de l’enquête) redessinés en détail. Ceci dit, ces cases muettes m’ont un peu déroutée…

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