En cette très belle journée, je vais vous montrer un lieu de promenade très agréable à deux pas du centre-ville de Poitiers : le parc de Blossac. Une journée tous les deux ans, il ressemble à la première photographie, prise dimanche dernier lors de la journée des associations. 450 associations dans autant de stands, et des milliers de visiteurs sur la journée…
Ce parc couvre une petite dizaine d’hectares (9 dit le site de la ville).
Il a été créé au 17e siècle mais a connu des évolutions constantes, jusqu’à la création il y a quelques années d’un jardin contemporain couvert d’une pergola et d’une grande pelouse terminée par un théâtre de verdure, là où il y avait auparavant la gare routière.

Quand vous prenez l’entrée principale, vous franchissez la grille d’origine, du 17e siècle, protégée comme monument historique (et oui, c’est la journée !) et entrez directement dans un jardin à la française avec une grande allée bordée d’arbres qui mène à un jet d’eau.
Sur le côté à droite en entrant se trouve le jardin anglais, avec quelques animaux. C’est un petit coin paisible où je venais lire avant d’acheter l’hiver dernier mon jardin.
En bordure du boulevard se développe un petit jardin de rocaille, qui n’est que rarement ouvert au public, et en présence des jardiniers.
Je vous montrerai une prochaine fois les sculptures qui ornent ce parc qui comprend aussi une buvette, un kiosque à musique (sans musique), un manège, quelques animaux dans le jardin anglais. Mais vous pouvez déjà en avoir un aperçu sur le site des parcs et jardins de France, où vous pourrez peut-être aussi découvrir le jardin de votre ville… et d’autres à Poitiers.
Retrouvez les sculptures du parc :
- la fontaine aux amours et aux nymphes, par Antoine Durenne
- Amour sur une panthère, par Antoine Durenne
- Faune soufflant dans une corne, par Antoine Durenne
- Faune au coquillage, par Antoine Durenne
- un Amour sur un dauphin, par Antoine Durenne
- de Étienne Hippolyte Maindron : le lion amoureux, approfondi ici
- de Raymond Sudre : le monument au comte de Blossac (une autre vue après nettoyage) et le groupe sculpté Léon Bazile Perrault
- de Antoine Etex, La douleur maternelle (1859) et Le bonheur maternel (1866)
Autres articles sur le parc de Blossac
- le parc de Blossac et le jardin anglais en hiver, avec des oiseaux d’ici et d’ailleurs
- la grille et le feu d’artifice du 14 juillet 2009
- Bienvenue à la ferme 2010 à Blossac
- les attractions de noël 2010 sous la neige (15 décembre 2010)
- le boulevard sous Blossac
- ombre et lumière de la pergola
- des ponts
Pour aller plus loin : voir l’article de Grégory Vouhé, Édouard André, jardins pour Poitiers, L’Actualité Poitou-Charentes n° 96, avril 2012, p. 42-44.

Enfin, en attendant les cocktails du jour, mardi soir dernier était inaugurée l’exposition Habitat contemporain en Poitou-Charentes (en 21 panneaux représentant 21 réalisations de ces dernières années, en majorité à ossature bois, et quatre vidéos) à la
Je vous ai montré l’autre jour les 
Le TAP, c’est le tout nouveau
Il est dû à l’architecte
– une exposition de photographies de
Plusieurs d’entre vous m’ont fait remarqué que je parle des lieux que je visite, mais pas de Poitiers, où je vis. Ce n’est pas tout à fait vrai : je vous ai montré
Je n’aime pas les tags, mais les graphs comme celui-ci, sur des piles de pont ou les murs autorisés de Poitiers me plaisent parfois beaucoup.
Mais des dragons se cachent aussi dans la
Le
Comment parler de l’exposition ? Can’t remember the speed of the blast est un grand cadre en métal, sous lequel sont déchiquetés des morceaux de papier rouge, avec une forte odeur de cordite dans l’air… En fait, l’artiste a fait exploser sur le cadre plein de pétards, dont il ne reste que les emballages rouges. Dans La grippe, si vous ne l’avez pas avant, vous l’aurez après : vous passez dans une pièce genre sauna mais vide à 40°, puis dans une autre à 4°. Quant aux orties, présentes dans deux œuvres différentes sensées leur apporter du bien-être, elles se meurent lamentablement. Si vous avez du temps à perdre ou si vous voulez quand même voir ce lieu, c’est à Poitiers, faubourg du Pont-Neuf, jusqu’au 31 août, du mercredi au dimanche, de 14h à 19h. Surtout, n’oubliez pas de prendre le dépliant à l’entrée, sinon, tout vous sera encore plus hermétique. Le catalogue est cher (25 euros) pour ce qu’il est, format carré, mal broché si l’on en juge à l’état de l’exemplaire de consultation.