Archives de l’auteur : Véronique Dujardin

Mon mini abécédaire… terminé

Mini abécédaire terminéJ’ai poursuivi mon mini abécédaire. J’ai choisi de prendre la grille du M pour la lettrine, après avoir brodé le couple et les clefs de la grille du U. Il me reste à broder le fil de la bobine et à prévoir la finition… L’ensemble vient toujours de Abécédaire country, Broderie créative, mains et merveilles n° 57, mai-juin 2014, revue où j’ai pris aussi pris la grille du W  pour ses Chats et souris (Chat va vider mon placard, avril 2015). Le fil principal (coloris Aventurine, de l’Atelier du Pic Vert, offert par Flo) utilisé pour mon marquoir du concours d’idées 2015 de Nans-sous-Sainte-Anne.

Un mini abécédaire…

Mini abécédaire avec une maisonnetteAvec une petite idée en tête (mais chut…), j’ai choisi une autre grille parue dans Abécédaire country, Broderie créative, mains et merveilles n° 57, mai-juin 2014, revue où j’ai pris le W (qui sera avec une autre lettre) pour ses Chats et souris (Chat va vider mon placard, avril 2015). Cette fois, c’est au tour de la grille du U, dont je changerai également l’initiale, j’ai pour l’instant brodé l’abécédaire et la maisonnette, avec la même toile et le fil principal (coloris Aventurine, de l’Atelier du Pic Vert, offert par Flo) utilisé pour mon marquoir du concours d’idées 2015 de Nans-sous-Sainte-Anne.

Every thing will be fine, de Wim Wenders

Affiche de Every thing will be fine, de Wim WendersMétéo pourrie donc le week-end dernier. Après Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli, je suis allée voir Every thing will be fine will be fine, de Wim Wenders, en version 2D. Contrairement au cinéma commercial, dans la salle art et essai, nous avons la chance de pouvoir choisir entre la 3D (sans supplément) et la 2D, pour ceux qui ne peuvent pas voir en 3D (nous sommes finalement nombreux dans ce cas), ce qui m’a empêchée de voir par exemple le dernier film de Jean-Jacques Annaud, Le dernier loup.

Le film : il y a une dizaine d’années quelque part au Canada. Dans une cabane de pêcheur sur un lac gelé, Tomas [James Franco], un jeune écrivain, tente d’avancer son deuxième livre. Au retour, il se dispute au téléphone avec son amie quand, au détour d’un virage sur un petit chemin de terre, il percute une luge. Un enfant est indemne, il le ramène à la maison où sa mère, Kate [Charlotte Gainsbourg], lit avant de s’apercevoir qu’il manque son deuxième enfant… Tragique accident, la mère, pratiquante fervente, pardonne et poursuit son travail d’illustratrice en élevant Christopher, Tomas fait une tentative de suicide, quitte son amie, déménage, puis refait sa vie, se remet à écrire, un livre bien meilleur qui sort deux ans plus tard. Il revient sur le lieu de l’accident, veut voir la mère, lui dire qu’elle est coupable de ne pas avoir surveillé ses fils. Christopher [Robert Naylor] devient adolescent, est obnubilé par l’accident et son auteur…

Mon avis: j’ai eu l’impression de me perdre parfois dans les à-côtés de cette histoire, les relations avec l’éditeur (pour y rencontrer sa nouvelle amie), avec le père (chez lui puis en maison de retraite), etc. Wim Wenders a mis en scène un personnage pas sympathique, Tomas, un écrivain qui pense d’abord à lui, à ses livres, à son travail, avant ses amies, sa belle-fille, Christopher qui aimerait avoir des explications, la mère qui a perdu son fils. Deuil impossible de la mère (réfugiée dans son travail et la religion), du fils survivant, alors que l’auteur de l’accident rebondit sans vrais remords. Le film est à la fois long (2h) mais sans réussir à approfondir les deux personnages principaux, dont l’une (Charlotte Gainsbourg) disparaît à la fin, on assiste au déménagement, le fils laissé seul explique qu’elle est partie dans sa famille en Angleterre… certainement juste pour expliquer au spectateur d’Amérique du Nord son accent british. Je n’ai pas été entièrement emballée par ce film.

Œuvres vives de Linda Lê

pioche-en-bib.jpgCouverture de Œuvres vives de Linda LêJ’ai déjà essayé, et plus ou moins apprécié, plusieurs œuvres de Linda Lê : Cronos, A l’enfant que je n’aurai pas, Lame de fond. Comme les précédents, je l’ai emprunté à la médiathèque.

Le livre : Œuvres vives de Linda Lê, éditions Christian Bourgeois, 2014, 334 pages, ISBN 978-2-267-02676-4.

L’histoire : de nos jours, au Havre et à Paris. Le narrateur, jeune journaliste, part couvrir quelques événements culturels au Havre. Alors qu’il vient de lire un livre de l’auteur local Antoine Sorel, connu de quelques lecteurs seulement, il apprend par la presse son suicide par  défenestration du sixième étage. Il décide de chercher des témoins pour retracer la vie de celui-ci, le voici sur la piste du grand-père, qui fit partie des Vietnamiens envoyés travailler en France pendant la Première Guerre mondiale, de son père, qui l’a élevé à la dure, de son frère puis peu à peu de ses ami(e)s qui révèlent peu à peu la personnalité sombre et complexe de cet auteur…

Mon avis : la narration à la première personne permet de se glisser assez vite dans la quête de cet écrivain mal-aimé de ses parents, alcoolique, peu lu et en gros oublié de tous. Cette quête est l’occasion pour lui de découvrir et aimer peu à peu la ville du Havre. A Paris, il se réfugie ou donne des rendez-vous dans des lieux que j’aime bien aussi pour leur calme, comme le musée Rodin (voir Matisse-Rodin) ou le musée national Delacroix (voir Une passion pour Delacroix, La collection Karen B. Cohen). Voilà un cocktail qui aurait dû me faire aimer ce livre, et pourtant, je me suis ennuyée par moment. Dans Lame de fond, il était déjà question d’un correcteur (au lieu d’un écrivain), originaire du Vietnam comme l’auteur, et d’une recherche des origines. Comme dans ce livre, il y a beaucoup d’allusions à des lieux (au Havre et à Paris), à des livres, etc., et j’ai eu ici l’impression de reprendre la même quête veine, 3 ans plus tard. Je vous laisse vous faire votre opinion par vous-même…

Sur Le Havre, je vous conseille Un homme est mort de Kris et Étienne Davodeau, qui avait donné lieu à un BD concert, Un homme est mort, il y a quelques années à Poitiers, basé sur le film disparu de René Vautier, lui-même décédé récemment. Sur la présence des Vietnamiens en France pendant la première guerre mondiale, voir le monument aux morts Indochinois dans le cimetière de Salonique à Toulouse.

[PS: 30 août 2015 :
Je trouve que Linda Lê est très irrégulière… Je me suis ennuyée à la lecture d’Œuvres vives. Télérama (n° 3423, p. 17) semble regretter la faible vente de ce titre, mais je ne dois pas être la seule à ne pas en avoir fait la promotion…

Logo rentrée littéraire 2014Ce livre entre dans le cadre du défi 1% de la rentrée littéraire organisé à nouveau cette année par Hérisson (Il faut que je mette mes index à jour…).

Fines herbes et champignons en mug

Couverture de Mug cakes, de Joséphine et Valérie Piot, aux éditions SolarIl y a quelques semaines, une amie m’a conseillé un petit livre de recette, idéal selon elle quand on n’a pas envie de faire à manger, elle pour la flemme, moi plutôt parce que faire à manger chaque jour quand on est anosmique / agueusique, ça n’est pas stimulant: Mug cakes, de Joséphine et Valérie Piot, aux éditions Solar. En revanche, je trouve que comme les recettes utilisent très peu de chaque ingrédient, c’est un risque de gaspillage. J’ai donc profité d’acheter les ingrédients pour d’autres plats et tester en même temps une recette en l’adaptant.

Coriandre, ail, ciboulette et estragonAinsi, comme je vous l’ai signalé il y a longtemps, j’achète presque chaque samedi au marché des champignons frais cuisinés par exemple en soupe (voir aussi revoir des champignons aux oignons, à la grecque version hiver), du fromage de chèvre de la ferme du Maras de la famille Gauvreau (frais ou sec) à Chauvigny, et plein d’herbes depuis que j’arrive à les sentir un peu, c’est à dire bien fraîches et en grande quantité. Samedi donc, j’avais pris pour 2€ trois gros bouquets, estragon, coriandre et ciboulette.

Fines herbes ciseléesPremière étape, je les lave rapidement, les laisse sécher un peu sur du papier absorbant (réutilisable une fois sec), puis opération un peu longue de ciselage, j’en utilise à peu près un quart tout de suite (avec les champignons et dans le chèvre frais, moins la dîme gardée pour la recette que je vais partager), j’en garde un quart au frigo pour la semaine (dans des boîtes hermétique avec du papier absorbant qui régule l’humidité), et je congèle le reste pour une utilisation différée, ainsi que le tiges qui finiront dans une soupe. Je ne jette (au compost) que le petit tas au centre en bas, tige trop dures d’estragon et quelques feuilles fanées.

Il faudra aussi que j’essaye la recette de tarte aux herbes de Moqueplet, que j’ai vue après avoir choisi mes repas de la semaine.

J’ai donc décidé de tester la recette de mug champignon, mais en l’adaptant… Pas question d’utiliser 15g de fromage frais à l’ail et aux fines herbes d’une marque connue… Burk!!! Si vous avez la flemme, vous pouvez le faire, pour ma part, j’ai fait du maison!

Les ingrédients:

2 champignons moyens (chez mon marchand, des petits champignons, ce sont vraiment des petit, juste poussés pour les cuisiner à la Grecque)
1 œuf (n° 0, bio, ou 1, élevage en plein air, jamais un n° supérieur, attention en faisant vos achats, des œufs industriels -2 ou 3 – peuvent se déguiser en « œufs fermiers » disposés dans un panier au marché, faites attention à ce qui est marqué sur la coquille)
1 cuillère à soupe de lait (mesuré à la dosette, prélevé sur mes yaourts maison… à la confiture, à l’avoine et aux fruits secs)
15 g de fromage frais de chèvre donc, agrémenté de fines herbes, un éclat d’oignon et une demie gousse d’ail
(sel inutile) et poivre.

Champignons et autres ingrédients avant cuisson J’ai donc commencé par préparer le fromage frais avec les herbes, l’ail, l’oignon et le poivre. Pour limiter la vaisselle, j’ai fait un trou au milieu et cassé l’œuf, battu à la fourchette puis incorporé peu à peu au fromage frais, puis ajouté le lait.  J’ai ensuite coupé directement dedans les champignons.

Champignons en mug...Cuisson au micro-onde 1minute 45 secondes, à 750W, laisser reposé 2 minutes avant de sortir, à manger démoulé ou… directement dans le mug! Au passage, vous voyez, j’ai choisi un mug assez large, lui aussi made in Chauvigny pour Philippe Baudelot / Tout Poitiers.come! Version locale de la recette, je vous dis! Résultat très satisfaisant, mais difficile à faire avec tous les ingrédients locaux en dehors des jours de marché.

Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli

Affiche de Le labyrinthe du silence de Giulio RicciarelliilenceWeek-end pourri, week-end cinéma…. Je n’ai pas eu le courage d’aller au marché aux fleurs de Saint-Benoît, près de Poitiers, avec la fin du trajet à faire en navette (départ toutes les 20 minutes pour un trajet de quelques minutes, environ 20 minutes si on le fait à pied…). Le premier film que j’ai vu est Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli, je vous parle demain de Every thing will be find.

Le film : Francfort-sur-le-Main, 1958. Johann Radmann [Alexander Fehling] est un jeune procureur chargé des infractions routières, où il prête de l’argent à Marlène [Friederike Becht] pour l’aider à payer son amende. Un jour, un journaliste, Thomas Gnielka [André Szymanski] fait irruption au tribunal. Son ami, Simon Kirsch [Johannes Krisch] rescapé d’Auschwitz, a reconnu l’un de ses bourreaux dans la cour d’un collège.  Il souhaite le faire sinon juger, du moins suspendre… Mais rien ne se passe, les juges et procureurs veulent continuer à enterrer le passé, conformément aux souhaits d’Adenauer. Dans un souci de réconciliation nationale, tous les délits commis sont prescrits, seuls les crimes pourraient être jugés.  Le procureur général Fritz Bauer [Gert Voss] encourage Johann Radmann a aller plus loin. Né dans les années 1930, il n’a jamais entendu parler d’Auschwitz qu’il prend pour un camp de regroupement et il découvre peu à peu la réalité du camp d’extermination et de concentration. Seul, puis aidé d’un second procureur, Otto Haller [Johann von Bülow], il va plonger dans les archives nazies récupérées par les Américains, auditionner des dizaines de survivants grâce à l’association des rescapés d’Auschwitz, recueillir les témoignages pour arriver au procès après plusieurs années d’efforts…

Mon avis: le réalisateur et les scénaristes ont choisi de regrouper les trois procureurs du procès de Francfort en un seul, le jeune, beau et naïf Johann Radmann [Alexander Fehling], pour les 50 ans de ce procès (20 décembre 1963 – 19 août 1965). Si le film montre bien l’ignorance de sa génération sur ce qui s’est passé dans les camps d’exterminations et les camps de concentration, son histoire d’amour avec Marlène n’apporte rien au récit, si ce n’est d’introduire la question du père, celui de la fille réunissant chaque mois bruyamment et en beuverie ses « amis » (Radmann l’interroge sur la relation entre les atrocités commises par son régiment et l’alcool), celui de Radmann aussi, disparu sur le front de l’est, sorte de héros mythique jusqu’à ce qu’il découvre qu’il avait aussi été membre du parti nazi. Introduire ce personnage rend probablement le film plus vivant et surtout plus « incarné » que dans la réalité. Sinon, le film relate des faits réels et trace les contradictions de cette Allemagne de l’Ouest une quinzaine d’années après les faits, même les Américains conseillent de tourner la page, l’ennemi n’est pas l’ancien nazi mais le communiste soviétique (et Auschwitz se trouve en Pologne, près de Łódź, au-delà du mur). Seuls 150 nazis avaient été jugés à Nuremberg, par les alliés, ce sont les 20 mois du procès très médiatisé de Francfort, premier procès « de masse » mené par une accusation allemande, qui va permettre la prise de conscience de l’ampleur des crimes nazis dans la population, même si aucun des accusés ne les reconnaîtra, ils se présenteront comme de simples exécutants des ordres. L’épisode de la traque contre le Dr Mengele, le procureur solitaire contre de puissantes protections qui lui permettent de faire impunément des allers-retours entre l’Amérique du Sud et l’Allemagne, est également romancé mais inspiré de la réalité, de même que la remise de documents au Mossad (les services secrets israéliens) qui aboutiront à l’arrestation et le jugement en Israël d’Adolph Eichmann (jugé en 1961, exécuté en 1962, avant l’ouverture du procès de Francfort en 1963). Si chez nous on présente le procès d’Oskar Gröning, à Lunebourg, comme le procès du comptable d’Auschwitz, ce n’est pas pour son travail de « comptable », affecté aux registres et à la gestion des objets récupérés sur les déportés, qu’il est jugé, mais pour avoir au moins une fois participé à une « sélection » et donc pour « complicité de 300 000 meurtres aggravés », le droit allemand a évolué depuis le procès de Francfort où seuls pouvaient être condamnés ceux qui avaient directement causé la mort d’au moins un prisonnier, sur les 22 accusés, 5 furent acquittés faute de preuves (11 condamnés à la prison à vie, 6 à des peines inférieures).

Le film parle d’ comme un tout, sans évoquer la complexité de ce camp, entre camp d’extermination (ceux qui sont « sélectionnés » dès l’entrée pour aller au four crématoire à Birkenau, le camp des femmes dont le nom n’est jamais prononcé), et camps de travail au pluriel, à Auschwitz, à Birkenau (moins de 2 km d’écart) et dans les camps « annexes » dont il est tant question dans les livres de témoignages et récits de , déportée à Auschwitz-Birkenau et son annexe de Rajsko, voir notamment Aucun de nous ne reviendra, Le convoi du 24 janvier, La mémoire et les jours.

Pour aller plus loin : suivre mes mots clefs sur les camps de concentration et particulièrement sur . Pour le Dr Mengele, lire sa biographie résumée d’un point de vue éthique dans Hippocrate aux enfers, de Michel Cymes.

Quilteuse, moi???

Logo du tag quilt de Petits points comptésJ’ai été taguée par Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, qui l’avait été par Pascale et Pierrette… comme tous les tags, la propagation est virale! Mais chez moi, le virus se propage lentement, j’ai pris mon temps pour répondre (j’avais laissé le blog en roue libre avec les articles programmés ces dernières semaines) Les règles du jeu : – mettre le logo du blog des Petits points comptés, qui a concocté les questions – répondre aux dites questions – envoyer le tag à des copines … euh, libre à qui veut de s’emparer des questions et de transmettre ou pas 😉

1/ Appartiens-tu à un club ou patchworkes-tu seule ?
Non, pas de club, ici, ces dames se réunissent en pleine journée en semaine, réservé à celles qui ne travaillent pas ou plus!

2/ Combien de temps passes-tu, moyenne journalière, sur tes bouts de tissus ?
Haricot magique, pages 2 et 3Très peu depuis 18 mois, j’essaye de me tenir à 20 minutes plusieurs fois par semaine pour avancer le petit chaperon rouge et le haricot magique, qui ne sont pas vraiment des projets de patchwork… Boucle d’or répondra plus à cette technique

3/ Es-tu vieux tissus de récupération ou dépenses-tu une bonne partie de ta tirelire dans l’achat ?
J’essaye d’utiliser « mes stocks », mais si j’entre dans un magasin de tissu, impossible de me retenir 😉 Je leur ai confectionné un meuble en carton, fermé par un rideau en tissu confectionné avec des broderies

4/ Combien de tops te restent-ils à quilter ?
Mystère d'automne, 2011, l'assemblage Depuis plusieurs années, je dois finir le petit quilt petit quilt mystères d’automne, un modèle de Mamoune/Baboupatch

5/ Où les entreposes-tu ? Malle, armoire, boîte… ?
Armoire, dessus de lit…

6/ Raconte-nous l’endroit où tu couds ? Atelier ou petit coin ? Bien rangé ou désordonné ?
En principe, j’ai une pièce pour ça, mais il m’arrive de migrer dans mon salon, vive les petits fils qui volent partout!

7/ L’art textile, le patchwork classique, est-ce une vieille histoire d’amour ou une passion récente ?
Plutôt en fonction des coups de cœur pour un modèle… je n’ai pas de style préféré…

8/ Essaies-tu de convertir tes amies ? Celles qui sont bricoleuses mais pas couturières…
Oh non, pas de prosélytisme…

9/ Offres-tu tes ouvrages ou gardes-tu le tout précieusement et amoureusement ?
J’en ai offert, des modèles réalisés en pensant à la personne, à ses goûts, mais je fais attention à ce que la personne apprécie le travail représenté! J’ai d’ailleurs récupéré pour moi cette couverture en patchwork à la mort de ma grand-mère…

10/ Ton dernier ouvrage ? Couleurs, motifs, dimensions… L
es livres de contes… voir question 2!

Top BD des blogueurs, avril 2015

Logo top BD des bloggueursVoici le dernier classement classement proposé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible… Depuis six ans, il calculait les notes moyennes d’albums de BD qui avaient reçu au moins 3 avis de la part d’un groupe de bloggueurs, merci à lui pour ces savants calculs et son organisation! Chaque mois aussi, il proposait une sélection d’articles des contributeurs. Ce fut ainsi l’occasion pour moi de découvrir des titres que je n’aurais sans doute jamais lus, je pense par exemple à Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert, exilé à « l’enfer » de la  médiathèque. Enfin, juste la réserve, pas l’armoire des interdits, mais du coup, aucune chance de tomber dessus « par hasard », au gré d’une recherche dans les bacs. Un grand merci à toi, Yaneck / Les chroniques de l’invisible, et retrouvez ses commentaires sur ce dernier classement dans son article!

Pendant que le roi de Prusse… de Zidrou et Roger quitte le classement, mais pour ma part, je lui avais donné une note « correcte », mais inférieure au minimum du classement. Vous retrouverez en gras avec la couverture, les albums dont je vous ai parlés.

Couverture de Yossel, 19 avril 1943, de Joe Kubert1- (=) Yossel, 19 avril 1943, 19, Joe Kubert, Delcourt, voir mon avis sur Yossel, 19 avril 1943
2- (=) Les Ogres-dieux tome 1- Petit, 18.83, Hubert, Bertrang Gatignol, Soleil
3- (=) Le journal de mon père, 18.67, Jiro Taniguchi, Casterman
4- (=) Asterios Polyp, 18.65, David Mazzuchelli, Casterman
5- (=) Persépolis, 18.64, Marjanne Satrapi, L’Association
6- (+) Le Sculpteur, 18.54, Scott McCloud, Rue de Sèvres
7- (=) NonNonBâ, 18.5, Shigeru Mizuki, Cornélius
Couverture du tome 1 de maus, de Spiegelman8- (=) Maus, 18.49, Art Spiegelmann, Flammarion, j’ai parlé ici du tome 1 : mon père saigne l’histoire, et du tome 2, Et c’est là que mes ennuis ont commencé
9- (=) Tout seul, 18.38, Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
10- (=) Le sommet des dieux, 18.33, Yumemuka Bura, Jirô Taniguchi, Casterman, Tome 1,Tome 2,Tome 3, Tome 4, Tome 5.
11- (=) Le loup des mers, 18.32, Riff Reb, Soleil
12- (=) Daytripper, 18.27, Fabio Moon, Gabriel Ba, Urban Comics
Couverture de Un printemps à Tchernobyl d'Emmanuel Lepage13- (=) Un printemps à Tchernobyl, 18.27, Emmanuel Lepage, Futuropolis, voir mon avis
Couverture de Ceux qui me restent, de Damien Marie et Laurent Bonneau14- (=) Ceux qui me restent, 18.25, Damien Marie, Laurent Bonneau, Bamboo, voir mon avis sur Ceux qui me restent
15- (=) V pour Vendetta, 18.22, Alan Moore, David Lloyd, Delcourt
16- (=) Le Grand pouvoir du Chninkel, 18.19, Van Hamme, Rosinski, Casterman
17- (N) L’homme montagne, 18.17, Séverine Gauthier, Amélie Fléchais, Delcourt
18- (=) Un océan d’amour, 18.14, Wilfrid Lupano, Grégory Panaccione, Delcourt
19- (=) Universal War One, 18.14, Denis Bajram, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6.
20- (=) Les ombres, 18.1, Zabus, Hippolyte, Phébus
21- (=) Abélard, 18.04, Régis Hautière, Renaud Dillies, Dargaud, Tome 1, Tome 2.
Couverture de La lune est blanche, d'Emmanuel et François Lepage22- (=) La lune est blanche, 18, Emmanuel Lepage, François Lepage, Futuropolis, voir mon avis sur La lune est blanche
23- (=) Chroniques outremer, 18, Bruno Le Floch, Dargaud
24- (=) La fille maudite du capitaine pirate, 18, Jérémy Bastian, Editions de la Cerise
25- (=) Le muret, 18, Pierre Bailly, Céline Fraipont, Casterman
26- (=) Il était une fois en France, 17.98, Fabien Nury, Sylvain Vallée, Glénat, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5,Tome 6.
27- (=) Herakles, 17.92, Edouard Cour, Akileos, Tome 1, Tome 2,
Couverture de Gaza 1956, de Joe Sacco28- (=) Gaza 1956, 17.92, Joe Sacco, Futuropolis, voir mon avis : Gaza 1956
29- (=) Scalped, 17.89, Jason Aaron, R.M. Guerra, Urban Comics, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5, Tome 6, Tome 7,
30- (=) Les vieux fourneaux, 17.88, Wilfrid Lupano, Paul Cauuet, Dargaud, Tome 1, Tome 2,
31- (=)Melvile, 17.88, Romain Renard, Le Lombard
32- (+) Les carnets de Cerise, 17.85, Joris Chamblain, Aurélie Neyret, Soleil, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
33- (=) Manabé Shima, 17.83, Florent Chavouet, Editions Philippe Picquier
34- (=) Trois Ombres, 17.78, Cyril Pedrosa, Delcourt
Couverture de Les derniers jours de Stefan Zweig de Sorel et Seksik35- (=) Les derniers jours de Stefan Zweig, 17.75, L. Seksik, G. Sorel, Casterman, voir mon avis sur Les derniers jours de Stefan Zweig
36- (=) Anjin-san, 17.75, Georges Akiyama, Le Lézard Noir
37- (=) Joker , 17.75, Brian Azzarello, Lee Bermejo, Urban Comics
38- (=) Mon arbre, 17.75, Séverine Gauthier, Thomas labourot, Delcourt
39- (=) L’histoire des trois Adolf, 17.75, Osamu Tezuka, Tonkam
40- (N) Lone Wolf and Cub, Kazuo Koike, Goseki Gojima, Panini Manga, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 6, Tome 11, …
41- (=) Blankets, 17.73, Craig Thompson, Casterman
42- (=) Le pouvoir des innocents Cycle 3- Les enfants de Jessica tome 1, 17.73, L. Brunschwig, L. Hirn, Futuropolis
43- (=) Habibi, 17.71, Craig Thompson, Casterman
44- (=) Holmes, 17.7, Luc Brunschwig, Cecil, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3.
45- (=) Calvin et Hobbes, 17.7, Bill Watterson, Hors Collection, Tome 1, Tome 2, Tome 15, tome 17,
46- (=) Les seigneurs de Bagdad, 17.7, Brian K. Vaughan, Niko Henrichon, Urban Comics
47- (=) Urban, 17.69, Luc Brunschwig, Roberto Ricci, Futuropolis, Tome 1, Tome 2, Tome 3,
48- (=) Washita, 17.69, Tome 1, Tome 2, Tome 3, Tome 4, Tome 5.
Couverture du tome 1 du photographe49- (=) Le Photographe, 17.67, Tome 1, Tome 2, Tome 3,voir mes avis sur les , tome 1, tome 2 et tome 3
50 (=) Match, 17.67, Grégory Panaccione, Delcourt

Chats et souris (Chat va vider mon placard, avril 2015)

Chats et souris... mai 2015J’ai bien avancé mon projet pour le SAL (projet de broderie en commun) « Chat va vider mon placard », dont l’organisation est passée de Luna à Minouche. J’ai poursuivi la grille W (mais je mettrai une autre lettre) parue dans Abécédaire country, Broderie créative, mains et merveilles n° 57, mai-juin 2014. Plein de souris sont venues taquiner les chats dans des positions variées… Il me reste à broder la lettrine (pas W), le tour et une bobine de fil.

J’ai gardé le fil coloris Vahibe de Anne-So / Gardanimaux. À suivre…

La Niña de fuego, de Carlos Vermut

Affiche de La Niña de fuego, de Carlos VermutJ’ai vu ce film la semaine dernière en avant-première (d’où l’affiche espagnole…) au Tap-cinéma dans le cadre du festival du film hispano-américain organisé par le comité local de France Amérique latine, l’université de Poitiers et le TAP. La Niña de fuego, magical girl, de Carlos Vermut, a reçu les prix du meilleur film et du meilleur réalisateur au dernier festival de San Sebastian.

Le film : à Madrid de nos jours. Alicia [Lucía Pollán], une fillette d’une douzaine d’années, atteinte d’une leucémie, est chouchoutée par son père, Luis [Luis Bermejo], ex-professeur devenu chômeur avec la crise. Il a absolument besoin de trouver de l’argent pour lui offrir la robe, inspirée de la série japonaise « Magical Girl Yukiko », dont elle rêve sans même lui avoir demander. Alors qu’il réfléchissait au moyen de faire un casse à la bijouterie voisine, une jeune femme, Bárbara [Bárbara Lennie], vomit par la fenêtre… . Invité à aller se changer, il finit dans son lit et enregistre les ébats à son insu, l’argent du riche mari psychiatre devrait permettre de faire face. Mais pour Bárbara, impossible de faire appel à son argent, elle décide de renouer avec une ancienne connaissance interlope. Pendant ce temps, Damiàn [José Sacristán], un vieil homme, ancien professeur de mathématiques, essaye de retarder le moment de sortir de prison, il ne voudrait surtout pas revoir une certaine Bárbara, qui fut son élève et l’envoya en prison quand elle avait 12 ans…

Mon avis: j’ai trouvé que ce film avait une forme assez originale, avec un rôle important de la bande musicale. Du passé de Bárbara, on apprend peu de choses, par petites touches, mais Luis a fait le mauvais choix en la faisant chanter pour satisfaire le plaisir de sa fille malade. Bárbara, psychiquement perturbée (à cause de son passé?), n’hésite pas à plonger dans un curieux enfer de débauche dont on ne voit que le résultat final (elle est devenue une sorte de momie bandée sur un lit d’hôpital) et sa vengeance des hommes, jadis contre son professeur de mathématiques, qui a fait de la prison (beaucoup de prison!) à cause d’elle mais sans plus de précisions et qui va cette fois basculer lui-même dans la violence pour la vengeance de celle-ci. Un thriller qui aurait pu tourner au bain d’hémoglobine à l’écran à la fin, mais ici, le réalisateur préfère la suggestion, le bruit, le résultat final, pas la scène elle-même, et c’est sans doute encore plus efficace! A ne pas rater quand il sortira en salle (pour l’instant prévu le 12 août 2015) ou s’il passe aussi près de chez vous en avant-première.