Archives par étiquette : musée

Niort, le lycée de jeunes filles devenu musée Bernard d’Agesci

Niort, l'ancien lycée devenu musée d'Agesci, 1, la façade avenue de Limoges

L’ancien lycée de jeunes filles de Niort a eu une gestation difficile dans les années 1890. Le maire d’alors, Ludovic Martin-Bastard, a été traîné dans la boue par la presse locale et ses adversaires politiques de l’époque pour avoir voulu construire un lycée de jeunes filles. C’est vrai, quoi, quelle idée de vouloir instruire les filles??? Heureux hasard, j’avais programmé cet article il y a une quinzaine de jours (et beaucoup d’autres… Niort reviendra ici le jeudi toutes les 4 semaines pendant de nombreux mois), et j’ai vu quelques jours plus tard que la presse locale lui consacrait un article… Le débat qui fit rage fut pire que ce que j’avais lu ailleurs… Depuis quelques années, il est devenu le musée Bernard-d’Agesci. Jusqu’au 2 Octobre 2011, vous pouvez y voir une exposition sur Cent ans d’automobile en Deux-Sèvres.

Niort, l'ancien lycée devenu musée d'Agesci, 3, la porte et la signature Le bâtiment a été construit sur les plans de Georges Lasseron, qui a laissé sa signature sur la façade principale…

Niort, l'ancien lycée devenu musée d'Agesci, 4, l'horloge et la date La date 1896-1897 est portée sous l’horloge de l’entrée principale de ce qui était le lycée de jeunes filles Jean Macé jusqu’en 1993.

Niort, l'ancien lycée devenu musée d'Agesci, 2, détail de l'ornementation de la façade Le décor est sobre, un peu de motifs gravés, quelques céramiques non vernissées.

Niort, l'ancien lycée devenu musée d'Agesci, 5, façade rue Mazagran L’autre façade, rue Mazagran, est plus qu’austère.

Niort, l'ancien lycée devenu musée d'Agesci, 6, la coursive du premier étage Il a été transformé ensuite par les architectes Bochet, Lajus et Pueyo en musée, rassemblant les collections du conservatoire de l’école, du muséum (qui était jusque là dans les locaux de l’ancienne école d’art) et le musée des Beaux-Arts. Les collections archéologiques sont elles présentées dans le donjon. Voici une vue depuis une salle largement vitrée du premier étage, qui donne sur la coursive (non accessible au public) et la cour.

Côté musée, il vaut vraiment la visite. Parmi mes œuvres préférées, voici un sélection très très subjective:

  • le meuble du cabinet de curiosité, création contemporaine de Zette Cazalas
  • le plafond en faïence de Parthenay, chef-d’œuvre réalisé par Prosper Jouneau pour l’exposition universelle de 1889 (à voir ici), plafond à caissons avec une coupole centrale encadrée de personnage en tenue Henri II. Prosper Jouneau refusa de le vendre à de riches collectionneurs, comptant sur un achat promis par l’État, achat qui ne vint jamais et le mena au bord de la ruine. Le plafond fut finalement vendu par son associé Henri Amirault pour un prix dérisoire, à Auguste Tolbecque, musicien et luthier niortais, dont les collections sont aussi présentées au musée d’Agesci
  • les collections issues du legs Piet-Lataudrie (1914) et notamment les splendides miniatures en ivoire du 14e siècle, dont il est vraiment dommage qu’il n’y ait pas de catalogue ni même de carte postale en vente à la boutique
  • la salle avec les sculptures de Pierre-Marie Poisson
  • la collection d’orfèvrerie et surtout le meuble alévolé qui les accueille
  • les panneaux peints du château détruit de La Mothe-Saint-Héray

Niort, rue Rabot, sculptures du musée

Alors que la ville, officiellement pour cause de travaux, a enlevé toutes les sculptures de la place de la Brèche et le groupe sculpté à Amable Ricard par Baujault près du donjon, et s’interroge sur leur remise en place à l’issue des travaux, le musée a mis dans la rue Rabot quelques-unes de ses œuvres, dont les deux montants de cheminée que vous voyez à droite. J’ai aussi mis la fontaine qui se trouve un peu plus loin, rue Sainte-Marthe.

Les photographies datent de mi juillet 2011.

Pour en savoir plus : voir Georges Lasseron 1844-1932, Un architecte au service de la Ville, par Daniel Courant, éditions du musée de Niort 1998, 109 pages, ISBN 2-911017-09-9.

Les bâtiments de Georges Lasseron à Niort (j’en parlerai ici prochainement). La plupart portent en façade sa signature et la date de construction…

  • 1891 : l’école de dessin, dit pavillon Grapelli, aujourd’hui pôle régional des métiers d’art
  • 1891 : les escaliers monumentaux de la place de la Brèche,
  • 1892 : l’immeuble de la caisse d’épargne
  • v. 1895 : un hôtel particulier dans la rue Yvers
  • 1896-1897: l’ancien lycée de jeunes filles Jean Macé (aujourd’hui musée d’Agesci)
  • 1897-1901 : l’hôtel de ville
  • 1906 : le magasin A la ménagère
  • 1908 : le Grand café
  • 1913 : bains-douches dans la rue basse
  • 1884 à 1905 : les bâtiments de l’octroi
  • 1882 à 1910 : les écoles maternelles et primaires
  • et à la Mothe-Saint-Héray, la maison des Rosières

Rose Valland de Catel, Polack et Bouilhac

Couverture de Rose Valland de Catel, Polack et Bouilhac pioche-en-bib.jpgLogo BD for WomenJ’ai trouvé cette bande dessinée dans une sélection sur table de la médiathèque

Le livre : Rose Valland, capitaine beaux-arts de Emmanuelle Polack et Claire Bouilhac (scénario), Catel (dessin) et Claire Champeval (couleur), éditions Dupuis, 2009, 48 pages, ISBN 9782800145525.

L’histoire : à Paris de 1940 à 1944 (et au-delà…). Le musée du jeu de Paume à Paris est transformé dès le début de l’Occupation comme un entrepôt d’œuvres d’art spoliées aux juifs en France, avant d’être envoyées en Allemagne. Göring y est même venu plusieurs fois se servir directement… Discrètement, Rose Valland, attachée de conservation, dresse la liste des œuvres qu’elle voit, la destination des œuvres quand elle le peut. Juste avant la libération de Paris, elle réussit, avec le réseau des cheminots résistants, à empêcher le départ du dernier train emplit de ces œuvres. Dès la Libération et jusqu’à la fin de sa vie, elle va tout faire pour retrouver ces œuvres et les faire restituer à leurs propriétaires…

Mon avis : cet album est partagé en deux parties, une bande dessinée retraçant la vie de Rose Valland et une deuxième partie retraçant sa vie de manière chronologique avec de nombreux documents. Grâce à la ténacité de cette femme, ce sont la moitié des œuvres spoliées qui ont pu retrouver leurs légitimes propriétaires. Un bel album qui rend aussi hommage à l’action de cette femme exceptionnelle (si vous allez au musée du jeu de Paume à Paris, vous verrez une plaque, posée seulement en 2005, qui lui rend hommage).

Logo top BD des blogueurs 2011 Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

L’Afghanistan au British museum

Londres, la façade du British museum Lors de mon séjour à Londres en avril 2011, j’ai aussi vu au British museum l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world. Si vous passez par Londres avant le 17 juillet 2011, vous pouvez encore aller la voir, attention, sauf si vous êtes un ami du British museum ou un professionnel membre de l’ICOM/ICOMOS (conseil international des musées ou conseil international du patrimoine et des sites) il faut y aller le matin, la caisse ouvre une heure avant le musée, pour prendre un billet qui sera valable à une autre heure de la journée en fonction de la fréquentation, il y a des quotas pour la préservation des œuvres.

Elles viennent du musée national d’Afghanistan.

En fait, une partie de cette exposition couvre une période assez proche de celle de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand à l’Ashmolean Museum d’Oxford, avec des couronnes en or du même type. Mais elle s’étend plus loin, avec de très beaux buddhas et ivoires du 1er siècle de notre ère… Pour en avoir un aperçu si vous n’avez pas prévu de passer à Londres, je vous conseille de visionner les vidéos officielles, j’ai mis le lien sur les ivoires, qui sont vraiment remarquables, vous avez les autres en bas de cette première vidéo.

Heracles to Alexander the Great à Oxford

Oxford, l'Ashmolean museum et l'exposition Heracles to Alexander the Great Pas de crainte, je ne vais pas vous faire l’article en anglais, mais seulement vous parler de l’exposition D’Heracles à Alexandre le Grand (clic plutôt sur ce lien vers le dossier de presse pour avoir une idée des objets) que j’ai vue il y a quelques semaines à l’ashmolean Museum à Oxford (je vous reparlerai du musée… d’un point de vue de l’architecture et des collections). Si vous passez par là, vous pouvez la voir jusqu’au 29 août 2011. Je n’ai pas fini de lire le catalogue… mais peux vous parler quand même de l’exposition…(Emmanuelle, je te le prêterai, s’il t’intéresse…).

Elle présente environ 500 objets provenant de tombeaux royaux et d’un palais fouillés ces trente dernières années à Egée (AEgae), l’ancienne capitale de la Macédoine. Parmi les joyaux présentés, ceux provenant des tombes de Philippe II de Macédoine (382-336 avant notre ère) et de son petit-fils Alexandre IV (né en 323 et mort assassiné avec sa mère en 311 ou 310), donc les tombes du père et d’un fils posthume d’Alexandre le Grand (356-323). Les spécialistes de la Protohistoire apprécieront les productions en céramique et les magnifiques « services à boire et à manger » (de la vaisselle de bronze qui accompagnait le défunt), et tous les visiteurs admireront les magnifiques pièces en or, masques, couronnes et pièces de harnachement notamment.

Richelieu, Kertész et Zola à Tours

Tours, la façade sur cour du musée des Beaux-Arts pendant l'exposition Richelieu Jeudi (avant-hier), j’ai profité d’une journée de congé pour aller visiter deux expositions à Tours. Je me suis d’abord rendue au musée des Beaux-Arts, dont je vous ai déjà parlé pour l’exposition Max Ernst, le monument à François Rude par Just Becquet et le cèdre et l’éléphant dans la cour. Jusqu’au 13 juin 2011, vous pouvez y voir l’exposition Richelieu à Richelieu, architecture et décors d’un château disparu (exposition qui est complémentaire de celles qui ont lieu à Richelieu et à Orléans). Tours accueille les décors de ce château détruit, pour l’occasion, les fenêtres du premier étage ont été occultées pour accueillir de grands panneaux de bois sur lesquels sont accrochées les œuvres (cela se voit à peine depuis la cour). Vous y verrez quelques sculptures antiques de la collection du cardinal de Richelieu, quelques tapisseries mais surtout les tableaux qui ornaient les pièces de cet immense château. Si vous n’aimez pas l’Antiquité, les tableaux classiques du 17e siècle inspirés de la mythologie et de la Bible ou à la gloire des souverains, vous ne l’apprécierez pas. Dans le cas contraire, vous serez comblé, avec des cartels un peu long qui mettent l’œuvre dans son contexte d’achat, sa situation dans le château et expliquent la scène représentée. À noter une magnifique reconstitution en maquette informatique 3D « comme si vous y étiez » du château et de ses abords.

Tours, la façade est du château pendant l'exposition Zola / Kertesz L’après-midi (après avoir fait une promenade et pris quelques photographies complémentaires sur Tours, la série sur mon blog continuera donc le mardi après-midi plus ou moins tous les quinze jours), je suis allée au château de Tours. Comme pour l’exposition Nadar, l’exposition actuelle est organisée dans le cadre de la convention avec le Musée du jeu de paume hors-les-murs. Elle se termine très bientôt (le 29 mai 2011). Elle est consacrée à Émile Zola photographe (au premier étage) et à André Kertész, L’intime plaisir de lire (retrouvez ici le petit journal de l’exposition pour et celui pour Kertész). Je trouve qu’elle n’a pas l’ampleur de l’exposition sur Nadar. Les deux films présentés à chaque étage sont pas mal (le dernier près de l’accueil est agaçant et dépassé…), mais je pensais y apprendre et y voir plus de chose. Par exemple, il nous est dit que Zola a beaucoup photographié l’exposition universelle de 1900, mais il n’en est montré que quelques exemplaires. Ses photographies de famille ou d’amis sont intéressantes, mais sans plus…

Pour André Kertész, la sélection vient de la médiathèque du patrimoine, qui conserve un fond de plus de 1000 clichés tous numérisés et disponibles dans la base de données Mémoire. Tous les clichés sélectionnés mettent en scène des lecteurs (de livres, de journaux, de lettres, parfois sans le lecteur). J’ai un petit faible pour la femme âge dans un lit des hospices de Beaune (encore en activité) en 1929.

Le cèdre et l’éléphant du musée des beaux-arts de Tours

Tours, le musée des Beaux-Arts, la façade sur cour Je vous ai déjà parlé du musée des beaux-arts de Tours à propos de l’exposition Max Ernst, mais je ne m’étais alors pas attardée sur le musée en lui-même, ni sur le jardin qui le précède.

L'entrée du jardin du musée des beaux-arts de Tours, photo en 2009Le portail, que je vous ai déjà montré dans le précédent article, a été édifié vers 1770 avec l’arc de triomphe du portail neuf de l’ancien évêché édifié vers 1680 (pour en savoir plus sur le musée, voir voir le dossier documentaire du service régional de l’inventaire de la région Centre). Vous apercevez ici la façade très rigide sur cour.

Tours, le musée des Beaux-Arts, le cèdre La première chose qui vous frappe quand vous franchissez le portail, et même avant, vu sa taille majestueuse, c’est ce grand cèdre du Liban planté en 1804 (d’après le panonceau posé à son pied) et mesure 31 mètres de hauteur, avec une envergure de 33 mètres.

Tours, le musée des Beaux-Arts, les branches du cèdre étayées Ses branches sont si lourdes qu’il a été haubané et pourvu de supports pour éviter la chute de ses branches.

Tours, le musée des Beaux-Arts, l'éléphant Fritz L’une des attractions du musée est l’éléphant naturalisé qui se trouve dans un petit édifice vitré, en libre accès dans la cour du musée. Il s’agit de Fritz, l’éléphant du cirque Barnum abattu à Tours (place Nicholas-Frumeaud) en 1902 parce qu’il était devenu agressif. Comme pour tous les animaux naturalisés, les os ont été enlevés de l’enveloppe de peau. Ils étaient conservés au muséum d’histoire naturelle de Tours, où ils furent détruits au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Bien sûr, puisque vous êtes arrivés dans la cour du musée, vous pouvez maintenant soit entrer pour visiter les salles (éventuellement en ligne, si vous habitez loin), soit admirer les jardins sans oublier de jeter un coup d’œil au groupe sculpté en l’honneur de François Rude, par Just Becquet.

Tours, l’ancienne entrée de la rue royale côté Loire

Tours, l'ancien hôtel de ville et l'ancien musée Quand on venait de franchir la Loire à Tours par le pont de pierre se trouvaient juste en face à gauche le musée d’art et d’histoire et à droite l’hôtel de ville, séparés par la rue royale devenue rue nationale en 1883.

Tours, l'ancien hôtel de ville et la statue de Rabelais Après le transfert de l’hôtel de ville en 1904 à son emplacement actuel, le bâtiment est transformé en bibliothèque. Devant lui se trouvait la statue de Rabelais par Étienne Henri Dumaige et devant le musée la statue de Descartes par le comte de Nieuwerkerke. Ces deux bâtiments ont été détruits et remplacés par des bâtiments quelconques dans la deuxième moitié du 20e siècle. Le musée est maintenant dans l’ancien évêché, près de la cathédrale.

Tours, les statues de Rabelais et Descartes à leur ancien emplacement Les deux statues, que l’on voit ici dans la perspective du pont, ont aussi été déplacées mais sont toujours à proximité, je vous les montrerai bientôt… en détail!

Ballade patrimoniale en Dordogne… Périgueux et Les Eyzies…

Périgueux, la tour de Vésonne, vue généraleChère Madame Alliot-Marie, vous avez présenté comme une sorte de purgatoire d’aller passer vos prochaines vacances en Dordogne. Pourtant, quand vous êtes allée dans le sud de la Tunisie dans les conditions que l’on sait, c’était peut-être aussi pour visiter l’un des grands sites romains d’Afrique-du-Nord (eh, les ami(e)s, ne fuyez pas, profitez aussi de la visite!). Alors, si vous ne savez pas quoi faire en Dordogne, je vous invite à aller lire les informations que j’ai données il y a quelques mois sur la belle ville de Périgueux. Puisque vous semblez ne pas avoir les moyens de payer vos vacances et les droits d’entrée, je vous propose de commencer par la tour de Vésonne.

Le musée de Vesunnia vu depuis la sortie du centre national de préhistoireSi vous pouvez payer quelques euros, juste à côté, dans un bâtiment conçu par Jean Nouvel, vous avez le musée de Vésunna, qui abrite une grande villa mais aussi les collections d’objets antiques de Périgueux…

L'amphithéâtre de Périgueux, à l'extérieurA quelques dizaines de mètres, pas besoin de la limousine de vos amis pour y aller, vous trouverez l’ancien l’amphithéâtre romain…

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, l'entrée du musée national de Préhistoire Mais si vous avez les moyens de vous payer un trajet d’une quarantaine de kilomètres, en voiture ou en train (le trajet est très joli, la gare un peu loin du centre-bourg, mais 1 ou 2 km à pied permettent aussi de réfléchir à ses actes…), je vous conseille d’aller simplement aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil. Là, dans ce berceau de la préhistoire, vous pourrez commencer la visite par le musée national de préhistoire, cela vous évitera de confondre, comme certains de vos collègues, l’homme de Néandertal et l’homme moderne, dit aussi de Cro-Magnon, du nom d’un abri situé sur la même commune… Ah, accrochez-vous quand même, au besoin, prévoyez un petit carnet ou achetez un petit guide à la boutique, pour ne pas tout mélanger… Mais la visite est indispensable si vous voulez comprendre la vie des hommes dont certains ont peint, gravé ou sculpté sur les parois voisines…

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, le rocher qui domine la grotte de Font-de-Gaume Et puis, hors saison (mais attention, c’est fermé le samedi), vous avez plusieurs grottes ornées à visiter… Personnellement, je vous conseille Font-de-Gaume

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, devant la grotte des Combarelles et les Combarelles… Du 14 juillet au 15 août, il n’est pas facile d’avoir une place (le nombre de visiteurs est limité pour la conservation des vestiges), mais pour les vacances de printemps, ça devrait aller, passez quand même réserver de bonne heure le matin, avant d’aller au musée, ça serait le mieux pour la réservation d’une visite dans l’après-midi. N’oubliez pas avant de partir de cliquer sur les liens que j’ai mis et d’imprimer le document de visite en pdf, c’est une bonne introduction pour ensuite vivre pleinement l’émotion de découvrir ces œuvres. Et pour le déjeuner, je vous conseille l’auberge de Laugerie-basse, aussi un haut lieu de la préhistoire… Vous voyez, cela, impossible de le voir chez vos amis tunisiens, ni au Maroc, ni en Égypte…

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, entrée de l'abri Pataud S’il vous reste un peu de temps, vous pouvez aussi aller visiter l’abri Pataud, là, vous allez un peu remonter dans le temps après les autres grottes, pas d’art, mais vous apprendrez comme même des choses! Il y a d’autres grottes ornées dans le coin, ceci n’est que le reflet d’un choix personnel! passez de bonnes vancances en Dordogne, vous verrezn, cela n’a rien de terrifiant! Mes photos datent de septembre 2009, il n’avait pas fait très beau ce jour là…Un dernier petit conseil, n’oubliez pas d’emporter une petite laine (11/12° dans les grottes, même en été) et de bonnes chaussures, enfin, des baskets plutôt que des talons hauts! Surtout que si vous prenez le train, vous aurez un peu de marche, une bonne dizaine de kilomètres en tout (mais jamais plus de 2 km d’affilée, 20 minutes de marche, 30 pour vous qui devez mener une vie sédentaire avec vos chauffeurs, ce n’est quand même pas la mer à boire et c’est bon pour la santé!), si vous allez de la gare au musée puis aux Combarelles et à Font-de-Gaume, retour par Pataud, déjeuner à Laugerie et retour à la gare…

Poitiers, l’ancien musée dans l’hôtel de ville

Poitiers, l'ancien musée de l'hôtel de ville, 1, vue générale Avant la construction du musée Sainte-Croix (dont je vous ai montré de brèves vues ici et à propos de l’expédition Glen Baxter et inauguré en 1974), le musée des Beaux-Arts de Poitiers se trouvait dans le musée et hôtel de ville construit à partir de 1867 et inauguré en 1875. L’un de ses premiers conservateurs fut Pierre Amédée dit Amédée Brouillet. Les collections du musée et celles de la Société des antiquaires de l’Ouest ont fusionné en 1947, mais étaient toujours présentées dans les salles de l’hôtel de ville. Le musée Sainte-Croix proposera une exposition dans un mois (du 15 octobre 2010 au 16 janvier 2011) sur cet ancien musée, je vous montre aujourd’hui quelques cartes postales anciennes.

Poitiers, l'ancien musée de l'hôtel de ville, 2, vue générale Sur les deux premières, vous pouvez voir l’aspect bien serré de l’accrochage…

Poitiers, l'ancien musée de l'hôtel de ville, 3, Miverve vue de face Une œuvre est particulièrement mise en valeur, une statue de Minerve photographiée de face…

Poitiers, l'ancien musée de l'hôtel de ville, 4, Miverve vue de dos … et de dos.

Poitiers, l'ancien musée de l'hôtel de ville, 5, la Grand-Goule de profil Mais c’est bien sûr le dragon de la Grand’Goule, dont je vous ai déjà parlé et auquel le musée consacre une fiche dans la salle où elle est présentée aujourd’hui, qui est le plus représenté sur ces cartes postales. Ce dragon en bois polychrome fut réalisé en 1677 par Jean Gargot.

Poitiers, l'ancien musée de l'hôtel de ville, 6, la Grand-Goule de trois-quarts En voici une autre vue…

Toulouse, musée Saint-Raymond (6) : cartes postales anciennes

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, carte postale ancienne Avant de quitter le musée Saint-Raymond, je voulais vous montrer quelques cartes postales du début du 20e siècle. Je vous invite à cliquer sur les liens pour revoir mes photographies prises début 2010.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, carte postale ancienne La principale différence vient de la toiture, qui est désormais largement débordante et dans cheminée. Dans l’ancienne configuration, il n’est pas impossible qu’un chéneau se soit caché derrière les mâchicoulis, désormais fermés par des fenêtres… Dans ce cas, les gargouilles auraient bien pu collecter de l’eau, elles ne sont finalement peut-être pas à une place absurde, la toiture m’a induite en erreur…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, carte postale ancienne Les huisseries des fenêtres de la façade antérieure ont été reprises.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade antérieure, carte postale ancienne avec brocante La brocante qui a lieu sur la place actuellement le samedi et le dimanche existait déjà, la carte ne précise pas quel jour…

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade postérieure, carte postale ancienne Sur la façade postérieure, deux grandes fenêtres ont été percées au rez-de-chaussée, à droite, à la place des petits jours (très petites fenêtres qui ont pour fonction d’éclairer) que l’on voit sur la carte postale.

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Exposition Niel brut de fouilles.