
Allez, c’est reparti pour le VAN / Voyage à Nantes (site officiel), pour revoir les autres épisodes, voir les liens en fin d’article ou chez Mamazerty… N’hésitez pas non plus à suivre les liens vers les sites des artistes ou autres… J’y étais par un week-end pluvieux, du 6 au 8 juillet 2012, et ai déjà participé à la manifestation Estuaire 2007 (je n’avais pas pu y aller en 2009).
Aujourd’hui, nous allons nous reposer un peu au jardin des plantes! J’y suis allée deux fois, le samedi sous la pluie au retour du train de Saint-Nazaire, puis le dimanche avec Mamazerty, beaucoup plus agréable avec presque des éclaircies (en tout cas pas de pluie…). Pour en savoir plus sur le jardin des plantes, voir l’article de Isabelle Robin, Le jardin des plantes, Nantes au quotidien, n° 152, février 2005, p. 26-28.Je commence aujourd’hui par l’aspect art du jardin, et vous montrerai dans d’articles les œuvres contemporaines, Jules Verne et le Premier miroir de Camille Alaphilippe.
Kinya Maruyama, le créateur du jardin de Paimboeuf (à voir dans la fin de ma croisière), a créé à l’entrée basse du jardin des plantes (côté gare) cette grande cabane faite de bambous et d’osier… Vous imaginez d’en construire une comme ça dans votre jardin? Le paradis pour les enfants et les parties de cache-cache…
Il en a aussi implanté une autre sur le lac, allez, on entre, on se faufile dans le labyrinthe qui flotte sur l’eau… Retrouvez d’autres photographies chez Mamazerty en suivant ce lien direct.
Deux îlots fleuris, avec un toit végétal pour celui de gauche (quand on regarde depuis le haut du jardin), permettent de pique-niquer…déserts le samedi (en haut) mais quelques courageux le dimanche (en bas), il ne pleuvait plus, mais il ne faisait pas vraiment beau non plus… Avec toutes les feuilles sur les bordures, on se croirait en automne… mais nous étions bien les 7 et 8 juillet 2012…
Voici de plus près ces deux îlots…
L’art des jardiniers… Jouer avec les couleurs des feuillages et des fleurs sur ces buttes…
Pas de doute, l’herbe est bien verte cette année, et seuls les canards semblent être à la fête…
Samedi après-midi, le jardin est désert, il n’arrête pas de pleuvoir, dommage pour le travail des jardiniers…
Dommage de ne pas pouvoir profiter du bar, boire un thé en admirant les parterres fleuris qui ont triste mine sous la pluie…
Un banc, créé par je ne sais qui, je n’ai pas vu de cartel…
Et comme tout jardin des plantes qui se respecte, il y a des grottes, un lac, des fontaines… et cette année, vous apercevez l’étiquette blanche, des oeuvres d’art contemporain…
… ce qui ne semble pas perturber les tortues ni les canards et leurs poussins…
Mon voyage à Nantes en 2012:
– un premier aperçu,
– croisière de Nantes à Saint-Nazaire : le début et la fin du trajet
– à Saint-Nazaire
– ça grimpe : trois plates-formes et le mont Gerbier de Jonc
– au jardin des plantes : avec des plantes et des œuvres contemporaines
– sur l’île de Nantes : à l’ouest et au centre
– en ville : le début et la suite du parcours, de l’art dans la rue

C’est en me retournant depuis le mémorial de l’esclavage (dont je vous reparlerai) que je l’ai vue, émergeant, immanquable, au-dessus du quai!
Trois personnes à la fois maximum dans la structure, mais il y avait une toute petite queue, voici donc ce que ça donne depuis le haut…
Dans le quartier Bouffay se trouvent deux autres installations. La première, le Voronoï, rue de la Tremperie, se trouve dans une rue déserte le matin de bonne heure (surtout le dimanche
La troisième installation, Bolduq, a pris place entre des arbres rue de l’Emery. Elle se présente comme un nid de rubans entremêlés, qui se balance au vent et reflète la lumière quand un rayon de soleil arrive à percer.
Mais si vous voulez grimper, il y a aussi le Mont Royal(e), créé par
Et voici mes photos à l’intérieur…
Après un
Après un rapide déjeuner, me voici en route pour le toit de la terrasse panoramique de l’écluse fortifiée, où j’avais déjà vu en 2007 la Suite de triangles de
Retour en 2012… Ces triangles peints sur les toits et sur les bâtiments plus lointain fonctionnent comme des anamorphoses, l’artiste a prévu des points de vue (les dispositifs de visée noirs sur les rambardes) à partir desquels les triangles s’alignent selon ce qu’il a prévu, mais toutes les vues sont intéressantes…
En voici deux, mais à chacun de faire la sienne…
Depuis ce toit, on voit aussi très bien la base sous-marine et les trembles qui en émergent… Allez, hop, on fait le tour du bassin et on grimpe sur l’autre toit (il y a maintenant un ascenseur…).
De là haut, on a une autre vue sur les triangles, et on peut aussi jeter un coup d’œil à cette hémisphère qui abritait un radar de l’OTAN…
Reprenons le circuit sur le toit… Une exposition sur l’histoire de Saint-Nazaire, sa base sous-marine et les chantiers… puis un peu plus loin, une exposition de photographies de
Revenons sur notre toit… En 2009,
Au centre, une sorte de petit canal peu profond avec des prêles… Et tout au bout (photo du bas), le jardin des étiquettes est un Jardin du Tiers-Paysage (l’un de ses concepts à découvrir dans ses écrits). Il a juste mis un substrat vierge et il vient, tous les six mois, étiqueter les plantes qui y poussent à partir des graines apportées par les plumes des oiseaux, le vent ou les semelles des visiteurs…
Allez, il est temps de redescendre avant d’être trempée par la prochaine averse… Je m’engouffre dans la base sous-marine pour y découvrir une œuvre encore plus sombre qu’en 2007: pas de jeu de lumières cette fois-ci, juste une immersion dans le noir d’une grande salle, juste rompu par les lampes des issues de secours…
Direction le 
Nous arrivons maintenant au Pellerin, sur l’écluse d’entrée du canal de la Martinière, inauguré en 1892 et qui n’a fonctionné qu’un temps très court, vite obsolète avec l’évolution de la taille des navires… déjà une utilisation contestable de l’argent public pour un gigantesque ouvrage d’art.
La centrale thermique de Cordemais, la plus grande de France, bien polluante même s’il y a du mieux avec les nouveaux filtres, est à peine visible derrière le rideau de pluie… Un coup de vent a permis de mieux voir l’impressionnante machine qui permet de piocher avec les godets le charbon des barges de transport du charbon…
En forme de clin d’œil aux trois grandes cheminées du site,
On continue… sous le déluge, et on regarde vers la rive nord. Les plates-formes à cigognes sont difficiles à voir, et il faut deviner L’Observatoire de
Brève éclaircie… sur la rive sud à Paimbœuf,
Marée basse à coefficient assez fort, coup de vent, roulis, pluie… et un peu dans le lointain, puisque nous sommes au bout de l’estuaire, le bateau manœuvre pour entrer à Saint-Nazaire et sur l’autre rive, sur la pointe de Mindin à Saint-Brévin-les-Pins, le Serpent d’océan de Huang Yong Ping émerge sur la plage au gré des marées… Pour les Parisiens et les visiteurs à Paris, vous avez peut-être vu en 2009 au
Je vous ai donné l’autre jour un petit
Sur la rive sud, à Bouguenais / Port Lavigne, 
… alors qu’un groupe de singes semble voler de branches en branche dans la dernière installation. Voir d’autres commentaires et les photographies prises depuis la « terre », y compris le chemin d’approche, par
Sur la rive sud à Indre, mais à voir d’abord depuis la rive nord à Basse-Indre (quitte à prendre le bac…),
La Maison dans la Loire de
On aperçoit de loin le château du Pé, à Saint-Jean-de-Boiseau, où il est possible de dormir dans des chambres créées par des couples d’artistes Bevis Martin et Charlie Youle; EVA & ADELE; Frédéric Dumond et Emmanuel Adely; John Giorno et Ugo Rondinone; Mrzyk et Moriceau (dont je vous reparlerai pour une autre œuvre à Nantes) et Sarah Fauguet et David Cousinard. Dans la cour, la fontaine (Did I miss something ? / Ai-je raté quelque chose ?) de
Je rentre d’un long week-end (vendredi, samedi et dimanche) consacré au VAN…
Impossible de se perdre, il suffit de suivre le fil rose au sol… (pour les Poitevins, il doit vous rappeler les fils de visite jaune, bleu et rouge, à moitié effacés et interrompus par les travaux, avec toujours des touristes qui tentent de les suivre…). Sur ce fil nantais, on croise des touristes, mais aussi des Nantais qui découvrent autrement leur ville, je vous ferai faire la promenade en quelques étapes…
Certains ne sont cependant pas convaincus, si l’on en juge par ces messages au sol sur le fil dans l’île de Nantes : « le voyage à Nantes c’est l’arnaque » et « Ne pas jeter de cacahuètes aux habitants »…
… D’autres prennent certaines œuvres avec humour, comme ici au jardin des plantes (« Ceci n’est pas une œuvre d’estuaire »), où certaines œuvres en effet interrogent sur la notion d’art… j’y reviendrai aussi.
Certaines rues ont été recouvertes de fanions : Drapopo et Fanion-nion par Quentin Faucompré et Olivier Texier (voir leur signification par ce
… des tables et du mobilier urbain, avec hamacs etc., réalisations des architectes trois architectes, Frédéric Péchereau, Thomas Cantin et Wilfrid Lelou, ont envahi plusieurs lieux de la ville, mais avec le mauvais temps, celles-ci (ici sur l’île de Nantes) n’avaient pas beaucoup de succès ce week-end… [voir d’autres vues chez
… ainsi que des coins potagers et vergers, ici près de l’ancienne usine Lu transformée depuis un moment en scène nationale, le
Sur l’île de Nantes, vous êtes toujours accueillis par l’éléphant des
Samedi (7 juillet 2012), j’avais réservé la croisière Nantes-Saint-Nazaire (que j’avais déjà faite en 2007, je n’avais pas participé à Estuaire 2009)… Si la première moitié du trajet s’est faite presque à sec, nous avons essuyé à mi chemin un gros grain, et arrivés à Cordemais, la centrale thermique et l’œuvre à côté étaient à peine visibles…
Arrivée à Saint-Nazaire presque 
Le contexte de lecture de cette bande dessinée est assez particulier, je vous renvoie à mon avis sur la
Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par
Je l’ai acheté chez un bouquiniste au marché du dimanche aux Sables-d’Olonne, pour le lire sur la plage (euh, avec un ciré,
Je vous invite à relire mon article sur la
Le nom de chaque ville est inscrit sur la base des colonnes, et le chapiteau de chacune d’entre elle porte les lettres PO de la Compagnie Paris-Orléans inscrit sur un écu au sommet d’un caducée (symbole du Dieu Hermès et donc des voyageurs, des commerçants et des voleurs avant d’être le bâton d’Esculape et le symbole des pharmaciens) et encadré de deux cornes d’abondance. Chaque allégorie de ville est représentée sous les traits d’une femme couronnée, vêtue d’un large vêtement (genre toge ou tunique), assise de face sur un trône porté par trois éléments cylindriques de taille décroissante.
Commençons par la gauche et la ville de Limoges… Un peu plus tard, en 1900,
Mais revenons au sujet avec une vue de profil de la ville de Limoges. Elle tient dans la main gauche un vase, alors qu’un autre vase est posé à ses pieds.
Sur l’autre profil, je n’arrive pas à distinguer le motif, on dirait plus ou moins un four à céramique sous le siège, mais je ne suis pas sûre…
Sur la colonne opposée se trouve la ville de Nantes, toujours de
De plus près, Nantes pose la main droite sur un gouvernail….
et la main gauche sur une ancre. Nantes, représentée comme une ville tournée sur la Loire donc…