Archives par étiquette : famille

Monsieur Jean, de Dupuy et Berberian (volume 4)

Couverture de Vivons heureux sans en avoir l'air de Dupuy et Berberian pioche-en-bib.jpgAprès l’exposition Dupuy et Berberian à la cité internationale de la bande dessinée à Angoulême et ma lecture des tomes 1 et 2 de Monsieur Jean, voici la suite… enfin presque, j’attends que le tome 3 revienne à la médiathèque. Le tome 4 a reçu l’Alph-Art du meilleur album français au festival international de la bande dessinée d’Angoulême en 1999.

Le livre : de Dupuy (Philippe) et Berberian (Charles), aux éditions des Humanoïdes associés, Vivons heureux sans en avoir l’air (Monsieur Jean, tome 4), 1998, 56 pages, ISBN 2731612657.

L’histoire : Monsieur Jean héberge un de ses amis dans les ennuis financiers, Félix. Félix a la garde du fils d’une de ses amies, Eugène, complètement dépassé par ses responsabilités, c’est monsieur Jean qui organise sa fête d’anniversaire, va le chercher à l’école, etc… Un jour, tous deux ont oublié leurs clefs à l’intérieur, Félix tente d’escalader la façade de l’immeuble (au lieu d’appeler le serrurier), et se retrouve à l’hôpital… Monsieur Jean, célibataire mais avec de multiples conquêtes, se retrouve sans l’avoir voulu dans la situation d’un père de famille.

Mon avis : plein de situations très drôles. J’ai particulièrement aimé le mariage de ses amis… Pour passer un petit moment de détente.

À découvrir : le site officiel de Dupuy et Berberian.

Logo du classement BD de Yaneck Cette BD sera soumise pour le classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Les chroniques de l’invisible. Mes chroniques BD sont regroupées dans la catégorie pour les BD et par auteur sur la page BD dans ma bibliothèque.

Monsieur Jean, de Dupuy et Berberian (volumes 1 et 2)

Couverture de Monsieur Jean, l'amour, la concierge de Dupuy et Berberian pioche-en-bib.jpgJe vous ai parlé de l’exposition Dupuy et Berberian à la cité internationale de la bande dessinée à Angoulême. Du coup, j’ai sorti les deux premiers tomes de Monsieur Jean à la médiathèque.

Les livres : de Dupuy (Philippe) et Berberian (Charles), aux éditions des Humanoïdes associés, Monsieur Jean, l’amour, la concierge, dans la deuxième édition, 1997, 52 pages, ISBN 2 731609036 (1ère édition : 1991) et Les nuits les plus blanches, dans la deuxième édition, 1997, 45 planches, ISBN 2 731609869 (1ère édition : 1992).

L’histoire : Monsieur Jean, la trentaine, habite un immeuble à Paris, y reçoit beaucoup d’amis, fait du bruit, se lève tard, intrigue sa concierge jusqu’au jour où elle le voit passer dans une émission à la télévision… Les relations entre Monsieur Jean, la concierge, les amis, les (ex) petites amies. Dans le deuxième tome, il fait de nombreux cauchemars, a peur de passer la barre des trente ans, nous faisons connaissance de ses parents…

Couverture de Les nuits les plus blanches de Dupuy et Berberian Mon avis : deux albums aux dessins simples mais efficaces. J’aime beaucoup le traitement des scènes de nuit. De petites histoires (quelques pages chacune), à lire pour se détendre… encore que, car la peur de la dizaine (d’années), ma mère en souffrait et n’a pas résisté à la sixième

À découvrir : le site officiel de Dupuy et Berberian.

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Les étreintes brisées, de Pedro Almodovar

EnAffiche des Etreintes brisées d'Almodovar début de soirée, je suis allée voir Les étreintes brisées, de Pedro Almodóvar. De toute façon, pas beaucoup de choix en ce moment au TAP-cinéma : cette semaine, Almodovar à toutes les séances, et la semaine prochaine, en alternance avec Looking for Eric de Ken Loach… D’habitude, nous avons le choix entre 5 ou 6 films…

Le film
: Depuis quatorze ans, Harry Caine, pseudonyme de plume de Mateo Blanco, est aveugle. En 1994, il a eu un grave accident de voiture dans l’île de Lanzarote, dans lequel Lena, sa petite amie et principale actrice du film qu’il était en train de réaliser est décédée. Le film oscille entre l’époque actuelle et 1994… Une vie de passions, des personnages très forts, auxquels il faut ajouter Mateo Blanco,  » protecteur  » de Lena en 1994 et qui vient de décéder en 2008, Judit, l’agent de Harry, Diego, le fils de Judith, DJ le soir et aide de Harry dans la journée…

Mon avis
: j’ai adoré ! Quand le générique de fin a commencé, je ne pensais vraiment pas que le film était déjà fini. Aura-t-il un prix demain à Cannes ? Le film dans son ensemble, le scénario, la photographie, Penélope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar ? Tous le méritent, je trouve… À suivre dès demain soir !

PS : Depuis, je vous ai parlé de ses films suivants, La piel que habito et Julieta.

Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio

Je rentre du cinéma, où j’ai vu Le déjeuner du 15 août de Gianni di Gregorio. Il a reçu le prix Luigi de Laurentiis du Premier film dans la sélection de la semaine internationale de la critique à Venise en 2008.

L’histoire : Rome, à la veille du 15 août, dans la torpeur de l’été, un quartier périphérique (probablement), les façades taguées. Gianni (joué par le réalisateur, Gianni di Gregorio) vit avec sa mère capricieuse, est acculé par les dettes, envers le syndic de copropriété, le marchand de vin, etc. Menacé d’expulsion, Alfonso, le responsable du syndic, lui propose un marché : garder sa propre mère pendant le week-end du 15 août en échange de l’effacement d’une grande partie de ses dettes. Il revient le lendemain, avec sa mère… et sa tante. Puis, victime d’un malaise, son médecin vient… et lui propose à son tour de garder sa mère… juste pour la nuit. Il se retrouve seul avec quatre vieilles dames au début plutôt de mauvaise humeur…

Mon avis : quand Télérama et Le masque et la plume (en fin d’émission il y a huit jours) recommandent une comédie… classée art et essais, il faudrait se méfier… Pour le côté comédie, et bien, personne n’a vraiment rit dans la salle, parfois sourit quand même. Mais les acteurs, et surtout les actrices, au physique ravagé et plus vieilles dames indignes que mamies gâteaux, si mal appariées, rendent ce film vivant et sympathique, à défaut d’être drôle… Et à Rome, pas plus de casque en scooter qu’en Algérie (dans Mascarades de Lyes Salem) ou au Liban (dans Je veux voir, de Johana Hadjithomas et Khalil Joreig)…

Post-scriptum : dans la journée, Dasola a laissé un commentaire sur mon article La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano qu’elle est en train de lire. Je file sur son blog… et voit qu’elle parle dans son dernier article du Dimanche du 15 août et d’autres films. Si vous voulez d’autres avis, allez chez elle, elle donne aussi des liens vers d’autres chroniqueurs…

Home d’Ursula Meier

Je n’avais pas prévu d’aller voir Home d’Ursula Meier, mais la bande-annonce à une séance précédente du festival Télérama m’a donné envie de le voir, et surtout la présence dans le rôle principal d’Isabelle Huppert.

L’histoire : au bord (au ras, plutôt) d’une autoroute construite depuis 4 ans mais pas encore ouverte, une famille (la mère, Isabelle Huppert, le père, Olivier Gourmet, la fille aînée qui glande, Adélaïde Leroux, un garçon et une fille d’âge scolaire) vit dans une maison visiblement auto-construite (pour faire moderne) et profite de la chaussée vide pour y faire des courses de roller ou de vélo. Mais un jour, le bitume est coulé, et les voitures déboulent, par milliers, rendant la vie infernale.

Mon avis : je n’ai pas du tout accroché à l’histoire ni au film. Sauf la petite fille, l’intellectuelle de la famille, qui s’inquiète de la pollution et de ses effets…

PS : En revanche, j’ai bien aimé son film suivant, L’enfant d’en haut.

Pour les 15 films du festival Télérama, ils se partagent en quatre catégories :

Ceux que j’ai vus et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au théâtre

  • Séraphine de Martin Provost
  • Le silence de Lorna de Jean-Pierre et Luc Dardenne
  • La vie moderne de Raymond Depardon (celui là, il est passé à peine deux semaines à des horaires impossibles…)

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au Dietrich

Ceux que je n’irai pas voir, sauf si vous avez des arguments pour me convaincre d’y aller…

  • À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
  • L’heure d’été d’Olivier Assayas
  • Home d’Ursula Meier, finalement vu au Dietrich (voir plus haut)
  • Into the Wild de Sean Pen
  • Juno de Jason Reitman
  • There will be blood de Paul Thomas Anderson

Ricky, de François Ozon

J’ai vu ce film, Ricky, de François Ozon (après une nouvelle d’une vingtaine de pages de Rose Tremain), il y a une dizaine de jours mais n’avais pas eu l’occasion de vous en parler.

L’histoire : une ouvrière célibataire, Katie (Alexandra Lamy) avec sa fille de 7 ans, dans un HLM de banlieue. Un jour, elle rencontre un autre ouvrier, intérimaire d’origine espagnole, Pedro (Serfi López). Ils ont rapidement un bébé, Ricky. Celui-ci n’arrête pas de pleurer. Un jour, il a un bleu sur une omoplate, ma mère chasse le père, qu’elle soupçonne de maltraitance. Quelques jours plus tard apparaissent chez le bébé des ailes (qui ressemblent furieusement, à cette étape, à des ailes de poulet déplumé). La suite en salle…

Mon avis : je regrette d’y être allée, franchement, si François Ozon voulait parler de la famille et de ses relations, il n’avait pas besoin de ce bébé aux ailes ridicules… D’ailleurs, c’est un bébé mignon à part ça, même s’il pleure tout le temps. La première scène, avec l’assistante sociale, qui doit se placer quelque part au milieu du film, après la naissance du bébé mais avant la sortie des ailes, n’apporte vraiment rien… si ce n’est de la confusion, à en juger par les commentaires à la sortie de la salle. Vraiment, un film décevant de la part de François Ozon, il aurait mieux fait de choisir soit le volet carrément fantastique, soit une approche réaliste d’une famille recomposée en HLM.

Pour aller plus loin : le site officiel du cinéaste François Ozon.

PS : j’ai boudé les films suivants de François Ozon, mais suis finalement allée voir en 2012 Dans la maison (pour le rôle de Lucchini) et Une nouvelle amie, en 2014, Frantz en 2016…

Mascarades de Lyes Salem

N’y a-t-il donc aucun spectateur ou presque aux séances de 18h ? Comme pour Les trois singes de Nuri Bilge Ceylan, il n’y avait pas plus de 15 personnes à la projection de Mascarades de Lyes Salem. Ce film a obtenu des prix à plusieurs  » petits  » festivals en 2008 : le Valois d’or du meilleur film à Angoulême, le meilleur long métrage de fiction à Namur, le prix de la première œuvre et du meilleur espoir féminin aux journées cinématographiques de Carthage.

L’histoire : dans un village d’Algérie, dans les Aurès. Lors d’un mariage, les femmes présentes se moquent de Rym, qui est atteinte de narcolepsie ou maladie de Gélineau (elle s’endort à tout moment). Son jeune neveu le rapporte à son père, Mounir (joué par le réalisateur, Lyes Salem). Rentré saoul de cette soirée, il hurle sur la place du village qu’il va marier sa sœur à un riche homme d’affaire étranger. Dès lors, tout le monde le courtise, veut l’approcher et lui faire des cadeaux, puisqu’il risque ainsi d’être à une place influente. Mais c’est un mensonge, et Rym a un petit ami caché depuis quatre ans…

Mon avis : Un film sur la vie rurale en Algérie, l’envie, le rôle de la rumeur, la corruption, l’escroquerie. Et pas plus de ceinture de sécurité ici que dans le Liban de Je veux voir dont je vous parlerai bientôt ! Vraiment, un film où l’on passe un bon moment, même si ce n’est pas un grand film qui laissera une trace profonde chez le spectateur.

Pour aller plus loin : le site officiel du film, et le site de l’association française de narcolepsie, cataplexie et hypersomnie (ANC).

Donne-moi la main de Pascal-Alex Vincent

J’ai vu ce film, Donne-moi la main de Pascal-Alex Vincent, en avant-première à Poitiers, en raison de l’aide apportée par le conseil régional de Poitou-Charentes et son service Poitou-Charentes cinéma. Sortie nationale demain 18 février 2009.

L’histoire : Quentin et Antoine, deux frères jumeaux âgés de 18 ans (joués par Victor et Alexandre Carril, présents avant le film), veulent aller, à l’insu de leur père, de Charente-Maritime en Espagne, au Pays-Basque, pour aller à l’enterrement de leur mère qu’ils n’ont pas connue. Comme ils n’ont pas d’argent, ils voyagent à pied, en stop, en passagers clandestins d’un train de marchandise, etc. Les frères passent leur temps à baiser (avec des filles, branlé par une femme d’âge certain pour l’un, avec un jeune homme pour l’autre), à se cogner dessus et à se réconcilier.

Mon avis : je n’ai pas du tout adhéré, sauf peut-être à la petite séquence en cinéma d’animation au tout début du film, quelques minutes jusqu’au générique. Le choc est d’autant plus rude que j’avais vu juste avant, à 18h, Les trois singes de Nuri Bilge Ceylan. La bande-annonce de Donne-moi la main vous montre les seules scènes plus ou moins intéressantes du film, dans le désordre. Avant le film, les deux acteurs avaient demandé de se laisser porter par la déambulation plutôt que par le scénario… Parce qu’il y en a un ? Et les dialogues sont si pauvres que c’est à pleurer. Seule consolation pour l’attribution de la subvention, elle aura permis de procurer quelques cachets à des intermittents (comédiens et techniciens) du spectacle. Mais quelle image des TER, si vous allez voir le film, ne le croyez pas, nous avons des beaux trains tous neufs, financés par le Conseil Régional, responsable depuis quelques années des trains de dessertes locales et régionales (je sais, la liberté du scénario, mais quand même, si on s’ancre dans le présent, on met du matériel actuel). Quant au débat qui devait avoir lieu après,l’animateur du débat et les acteurs étaient partis dîner pendant le film (c’est de bonne guerre…) et n’étaient pas rentrés à la fin de la projection (ce n’est pas la première fois que ça arrive). Et comme il y avait une panne de chauffage, je pense que personne ne devait rester dans la salle à leur retour. Post-scriptum : un des acteurs a laissé un commentaire pour dire que le débat avait bien eu lieu, en tout cas, avec plusieurs personnes présentes sur mon rang, nous sommes partis après que la lumière a été rallumée, nous n’avons vu personne, et étions frigorifiés par l’absence de chauffage… Comm un précédent débat n’avait pas eu lieu faute de débatteurs, nous sommes partis (et étions très nombreux dans le hall à l’issue du film, il ne devait pas rester grand monde au débat…).

Couverture de l'image du patrimoine sur le Confolentais Couverture du parcours du patrimoine sur Confolens Ce film a été en grande partie tourné dans la région Poitou-Charentes, dont, d’après le dossier de presse, à Confolens et Ansac-sur-Vienne, communes dont j’ai mené l’inventaire dans le cadre de l’inventaire de la communauté de communes du Confolentais mené par cette collectivité et le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes, mais comme on ne voit pas une maison ou une ferme, impossible à reconnaître. Mais si cela vous intéresse, vous pouvez, par l’intermédiaire des dossiers de présentation de la commune d’Ansac-sur-Vienne ou celui de Confolens, voir la plupart des maisons et des fermes… La photo que j’ai choisi en tête de la présentation d’Ansac-sur-Vienne vous rappellera quand même quelques scènes du film si vous allez le voir… Et les deux livres publiés sont toujours disponibles, un Parcours du patrimoine sur Confolens et une image du patrimoine intitulée Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin (toutes les informations utiles sur les articles liés).

Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen

Le parc Güell à Barcelone Je n’étais pas allée voir ce film lors de sa sortie parce qu’il se passe à Barcelone, où nous avions fêté en famille les 60 ans de mon père il y a presque trois ans… J’avais peur des souvenirs, même si ce sont de bons souvenirs pour ce grand week-end. Et puis, j’en ai discuté avec ma psychologue, et j’ai profité de ce qu’il soit sélectionné pour le festival Télérama pour aller le voir.

L’histoire : à Barcelone donc. Deux Américaines, une brune, Vicky (Rebecca Hall), et une blonde, Cristina (Scarlett Johansson). La première vient passer ses dernières vacances de célibataire et doit se marier en rentrant à New-York, la seconde cherche sa voie… Elles sont hébergées chez de riches amis. Un soir, après l’inauguration d’une exposition, elles sont abordées par un artiste peintre, Juan Antonio (Javier Bardem), séparé de son ex-femme, Maria Elena (Penélope Cruz), avec qui il a eu une relation d’amour-haine parfois violente. Il emmène en avion les deux jeunes femmes à Oviedo, clairement pour coucher avec elles, Cristina est partante, Vicky y va juste pour chaperonner Cristina et l’empêcher de faire une bêtise. Mais celle-ci tombe malade, et c’est Vicky qui succombe à la tentation. Retour à Barcelone. Le futur mari de Vicky décide de la rejoindre pour un premier mariage romantique en Espagne, Cristina emménage chez Juan Antonio, qui ne tarde pas à accueillir chez lui aussi Maria Elena, après une tentative de suicide de celle-ci. La suite ? Allez voir le film !

Mon avis : les quatre acteurs principaux sont magnifiques. L’histoire est embrouillée… comme un scénario de Woody Allen. Ce film m’a beaucoup plus. Vous y verrez aussi de belles images de Barcelone, des immeubles construits par Gaudi et du parc Güell (et aussi sur la photo, prise lors de notre voyage familial).

Pour les 15 films du festival Télérama, ils se partagent en quatre catégories :

Ceux que j’ai vus et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au théâtre

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au Dietrich

Ceux que je n’irai pas voir, sauf si vous avez des arguments pour me convaincre d’y aller…

  • À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
  • L’heure d’été d’Olivier Assayas
  • Home d’Ursula Meier, finalement vu au Dietrich
  • Into the Wild de Sean Pen
  • Juno de Jason Reitman
  • There will be blood de Paul Thomas Anderson

Pour Woody Allen, vous pouvez relire mes articles

Le silence de Lorna, de Jean-Pierre et Luc Dardenne

C’est le premier film que j’ai vu dans le cadre de la semaine du festival Télérama. Le silence de Lorna, de , a obtenu le prix du scénario au festival de Cannes en 2009 [en 2011, j’ai aussi vu Gamin au vélo des frères Dardenne puis Deux jours une nuit, La fille inconnue].

L’histoire : Liège. Une jeune albanaise, Lorna (Arta Dobroshi), vient d’épouser Claudy (Jérémie Renier), drogué. Il s’agit d’un mariage blanc organisé par la mafia albanaise. Un premier mariage pour lequel la jeune femme paye un drogué, obtient des papiers belges, puis, si tout se passe bien, une fois divorcée ou veuve, elle doit épouser un Russe, elle touchera alors l’argent du mariage (moins la commission de la mafia), et quand ce dernier aura obtenu la nationalité belge, elle le quittera pour retrouver son vrai petit ami albanais, Sokol. Sauf que bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu… car Claudy veut se faire désintoxiquer.

Mon avis : comme ça, au débotté, je dirais que j’ai préféré le livre Éric-Emmanuel Schmitt, Ulysse from Bagdad , à ce film. Le sujet s’en rapproche, un émigré qui cherche un monde meilleur, mais l’approche n’y est pas que mafieuse… Cependant, c’est un film qui m’a bien plu, pas très optimiste sur l’exploitation de l’homme par l’homme, encore moins quand l’ami de Lorna (son amoureux albanais) gagne de l’argent en allant se faire irradier pendant une minute dans le cœur d’un réacteur nucléaire… Arta Dobroshi (Lorna) est sublime.
Il a été sélectionné pour le César 2009 du meilleur film étranger, mais c’est Valse avec Bachir d’Ari Folman qui l’a reçu.

Pour les 15 films du festival Télérama, ils se partagent en quatre catégories :

Ceux que j’ai vus et dont je vous ai parlé (pas beaucoup cette année)

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au théâtre

Ceux que j’ai ratés et que je vais essayer de voir cette semaine au Dietrich

Ceux que je n’irai pas voir, sauf si vous avez des arguments pour me convaincre d’y aller…

  • À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
  • L’heure d’été d’Olivier Assayas
  • Home d’Ursula Meier, finalement vu au Dietrich
  • Into the Wild de Sean Pen
  • Juno de Jason Reitman
  • There will be blood de Paul Thomas Anderson