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Donne-moi la main de Pascal-Alex Vincent

J’ai vu ce film, Donne-moi la main de Pascal-Alex Vincent, en avant-première à Poitiers, en raison de l’aide apportée par le conseil régional de Poitou-Charentes et son service Poitou-Charentes cinéma. Sortie nationale demain 18 février 2009.

L’histoire : Quentin et Antoine, deux frères jumeaux âgés de 18 ans (joués par Victor et Alexandre Carril, présents avant le film), veulent aller, à l’insu de leur père, de Charente-Maritime en Espagne, au Pays-Basque, pour aller à l’enterrement de leur mère qu’ils n’ont pas connue. Comme ils n’ont pas d’argent, ils voyagent à pied, en stop, en passagers clandestins d’un train de marchandise, etc. Les frères passent leur temps à baiser (avec des filles, branlé par une femme d’âge certain pour l’un, avec un jeune homme pour l’autre), à se cogner dessus et à se réconcilier.

Mon avis : je n’ai pas du tout adhéré, sauf peut-être à la petite séquence en cinéma d’animation au tout début du film, quelques minutes jusqu’au générique. Le choc est d’autant plus rude que j’avais vu juste avant, à 18h, Les trois singes de Nuri Bilge Ceylan. La bande-annonce de Donne-moi la main vous montre les seules scènes plus ou moins intéressantes du film, dans le désordre. Avant le film, les deux acteurs avaient demandé de se laisser porter par la déambulation plutôt que par le scénario… Parce qu’il y en a un ? Et les dialogues sont si pauvres que c’est à pleurer. Seule consolation pour l’attribution de la subvention, elle aura permis de procurer quelques cachets à des intermittents (comédiens et techniciens) du spectacle. Mais quelle image des TER, si vous allez voir le film, ne le croyez pas, nous avons des beaux trains tous neufs, financés par le Conseil Régional, responsable depuis quelques années des trains de dessertes locales et régionales (je sais, la liberté du scénario, mais quand même, si on s’ancre dans le présent, on met du matériel actuel). Quant au débat qui devait avoir lieu après,l’animateur du débat et les acteurs étaient partis dîner pendant le film (c’est de bonne guerre…) et n’étaient pas rentrés à la fin de la projection (ce n’est pas la première fois que ça arrive). Et comme il y avait une panne de chauffage, je pense que personne ne devait rester dans la salle à leur retour. Post-scriptum : un des acteurs a laissé un commentaire pour dire que le débat avait bien eu lieu, en tout cas, avec plusieurs personnes présentes sur mon rang, nous sommes partis après que la lumière a été rallumée, nous n’avons vu personne, et étions frigorifiés par l’absence de chauffage… Comm un précédent débat n’avait pas eu lieu faute de débatteurs, nous sommes partis (et étions très nombreux dans le hall à l’issue du film, il ne devait pas rester grand monde au débat…).

Couverture de l'image du patrimoine sur le Confolentais Couverture du parcours du patrimoine sur Confolens Ce film a été en grande partie tourné dans la région Poitou-Charentes, dont, d’après le dossier de presse, à Confolens et Ansac-sur-Vienne, communes dont j’ai mené l’inventaire dans le cadre de l’inventaire de la communauté de communes du Confolentais mené par cette collectivité et le service de l’inventaire du patrimoine culturel de la Région Poitou-Charentes, mais comme on ne voit pas une maison ou une ferme, impossible à reconnaître. Mais si cela vous intéresse, vous pouvez, par l’intermédiaire des dossiers de présentation de la commune d’Ansac-sur-Vienne ou celui de Confolens, voir la plupart des maisons et des fermes… La photo que j’ai choisi en tête de la présentation d’Ansac-sur-Vienne vous rappellera quand même quelques scènes du film si vous allez le voir… Et les deux livres publiés sont toujours disponibles, un Parcours du patrimoine sur Confolens et une image du patrimoine intitulée Le Confolentais : entre Poitou, Charente et Limousin (toutes les informations utiles sur les articles liés).