Archives par étiquette : exposition

Presses à copier

Couverture du Memoria Monumenti n° 25, de la société archéologique de Chauvigny, sur les pressesComme annoncé l’autre jour, je suis allée lundi à l’inauguration au conseil général de la Vienne (jusqu’au 31 décembre 2010) d’une exposition sur les presses à copier réalisée par la MJC et la société de recherches archéologiques de Chauvigny. Une exposition sur panneaux (que vous pouvez aussi découvrir chez vous) accompagnée d’objets, des presses, de l’encre, mais aussi ces cahiers de papier pelure et ces encres qui permettaient d’écrire d’abord un texte sur papier normal, puis à le transférer sur le cahier à pelure pour en garder une copie… Un sujet très intéressant, approfondi dans le n° 25 (septembre 2009) de Memoria Momenti, la revue de la société de recherches archéologiques de Chauvigny consacré à ces presses (à découvrir et commander ici). Ah, et s’il y a des messieurs égarés ici, c’est le même Chauvigny dont le club de foot a éliminé hier 10 décembre 2010 Châteauroux au football.

Exposition : Strasbourg-Argentorate

Affiche de l'exposition Argentorate au musée archéologique de Strasbourg Au cours de mon grand week-end début novembre 2010 à Strasbourg, j’ai visité tous les musées et la plupart des expositions en cours. Après Des mondes de papier, l’imagerie populaire de Wissembourg, voici, toujours au Palais Rohan, mais proposée par le musée d’archéologie, Strasbourg-Argentorate jusqu’au 31 décembre 2011 (oui, vous avez plus d’un an pour la découvrir). Cette exposition est la huitième des restitutions ces dernières années des fouilles menées à Strasbourg par le musée d’archéologie, en partenariat avec le Service régional de l’Archéologie (DRAC Alsace) et l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP), le premier prescripteur des fouilles et le second principal opérateur national de l’archéologie préventive.

Strasbourg donc était à l’époque romaine un camp de légionnaires, Argentorate, dispositif important dans le dispositif du Limes (frontière romaine) séparant le monde romain du monde « barbare » (l’extérieur). J’aime beaucoup d’ailleurs l’affiche de l’exposition qui superpose une vue aérienne actuelle et une restitution de l’emprise du camp romain. L’exposition est un peu dense, et vous pouvez aussi, au sein du musée d’archéologie, reconnaître à une petite étiquette des objets des collections habituelles en lien avec le thème. Elle retrace l’histoire des recherches sur le camp de légionnaire depuis le 18e siècle, les apports des fouilles récentes, la vie de la 2e et de la 8e légion Auguste, les relations entre le camp et l’extérieur, les boutiques, la vie économique, etc.

Je vous invite à aller découvrir le dossier en ligne de l’exposition Strasbourg-Argentorate.

Mon excursion à Magnac-sur-Touvre

La montée de la gare à Angoulême Le club de patch de Magnac-sur-Touvre près d’Angoulême organise tous les deux ans une exposition… L’occasion pour moi de quelques achats en 2008, de rencontrer mon amie Emmanuelle et cette année, de faire la connaissance de Brigitte / Boîte de biscotte. Mais la matinée de samedi a commencé par un petit stress à la gare de Poitiers, sur le panneau d’affichage, trafic interrompu depuis 6h45 entre Bordeaux et Poitiers, pour une durée indéterminée… Renseignements pris à l’accueil, le problème est à Port-de-Piles, entre Poitiers et Tours… et le TER qui doit partir à 7h49 devait arriver de Tours à 7h29… Finalement, alors que le TGV de Paris qui devait partir à 7h19 était encore à quai, nous partons avec 13 minutes de retard… Au passage à Ruffec, il n’y a plus que 10 minutes de retard… mais à l’entrée de la gare d’Angoulême, nous nous arrêtons pour laisser passer un TGV dans l’autre sens. Au bout du fil, Emmanuelle me « rassure », le bus où je dois la rejoindre (et il n’y en a pas beaucoup le samedi) partira de la cathédrale dans 5 minutes… Ouf, le train arrive à quai, un petit sprint en côté, au niveau des archives, Emmanuelle, t’es-où? nous passons l’hôtel de ville… Il me reste toute cette longue côte de la photo à monter (photo prise au retour!)… J’arrive à l’angle du boulevard et vois le bus juste à l’arrêt d’avant. Ouf, je l’ai eu à une ou deux secondes près! merci la SNCF, cela faisait longtemps que je n’avais pas couru, et encore moins en montée!

Exposition de Magnac 2010, 1, l'exposition Bon, ceci dit, la récompense était au bout de la ligne… Vous trouverez plus de photographies chez Brigitte / Boîte de biscotte et dans l’album que prépare Emmanuelle (il y en a déjà sur son blog, ainsi qu’une page sur le quilt des esclaves). Je vous mets à la suite quelques vues de l’exposition, et mes achats, des cintres (en fer forgé par un mari d’une participante au club, ils sont superbes, j’en ai déjà acheté il y a deux ans), des tissus (dont beaucoup viennent de la boutique d’une amie du club récemment décédée et mise en vente au cours de l’exposition), et un tout petit peu de dentelle… Tout n’est pas pour moi, j’ai aussi prévu des tissus à offrir, des projets en tête, etc.

Exposition de Magnac 2010, 2, l'exposition

Exposition de Magnac 2010, 3, l'exposition

Exposition de Magnac 2010, 4, mes achats de cintres

Exposition de Magnac 2010, 5, mes achats de tissu

Exposition de Magnac 2010, 6, mes achats de tissu, suite

Exposition : Des mondes de papier, l’imagerie populaire de Wissembourg

Affiche de l'exposition des mondes de papier, musée Alsacien de Strasbourg Au cours de mon grand week-end début novembre 2010 à Strasbourg, j’ai visité tous les musées et la plupart des expositions en cours. Aujourd’hui, je vous présente Des mondes de papier, l’imagerie populaire de Wissembourg, exposition proposée par le Musée alsacien jusqu’au 31 janvier 2011 dans la Galerie Heitz du Palais Rohan. Y sont présentées des planches d’images en couleur imprimées entre 1839 et 1939 par l’entreprise de lithographie fondée par Jean-Frédéric Wentzel dans la petite ville alsacienne de Wissembourg, cette production d’images étant même plus importante que celle d’Épinal. J’ai fait de belles découvertes, comme les personnages imprimés grandeur nature, les petits personnages et décors à découper et coller sur carton pour faire des théâtres de papier, des jeux de l’oie, ou encore des zootropes. Kézako? C’est un procédé qui permet, en collant des images dans un cylindre, d’obtenir une impression de mouvement, un peu comme pour les flipbooks (ces petits livres dont on tourne les pages vite en les tenant par le coin et cela donne l’impression de mouvement, j’avais vu une super exposition à rennes il y a quelques années). Mais pour les zootropes, les images tournent dans le cylindre et on les regarde par une fente… Vous préférez comprendre en image? Retrouvez ici les flipbooks et là les zootropes… et vous pouvez même acheter un kit ici (fautes de grammaires gratuites… je ne garantis pas la boutique).

J’ai aussi appris que ces images que je pensais imprimées en lithographie en couleur ne l’étaient pas le plus souvent. Pour réaliser une lithographie en couleur, il faut des ouvriers imprimeurs hautement qualifiés (et donc chers…) pour bien caler chaque pierre les unes après les autres (une par couleur, voir les explications ici par exemple), le moindre décalage est fatal… Du coup, à Wissembourg (et sans doute ailleurs), ils ont préféré imprimer les lithographies en noir et blanc. puis des ouvrières peu qualifiées procédaient à la mise en couleur à l’aide de pochoirs, une ouvrière par couleur, toujours la même couleur, et plus facile à caler que la feuille à l’envers sur la presse…

J’ai moins aimé les productions d’images pieuses, mais apprécié ces ancêtres de la BD que sont les petites histoires illustrées…

Je vous invite à aller découvrir le dossier en ligne du Musée alsacien.

Nicolas de Stael à la fondation Pierre Gianadda à Martigny

Affiche de l'exposition Nicolas de Stael, 2010, fondation Gianadda En faisant les liens internes du blog ce dernier mois, j’ai constaté que j’ai complètement zappé deux articles, l’un sur les œuvres de Laurette Atrux-Tallau aux Clefs dans le cadre de l’exposition art et vie en Aravis, acte 3, l’autre sur Nicolas de Stael à la fondation Pierre Gianadda à Martigny (Suisse). Je commence par celle-ci, que vous pouvez encore aller découvrir jusqu’au 21 novembre 2010 (tous les jours de 9 h à 19 h). J’y suis allée avec mon père, mi juillet, par une journée froide et pluvieuse. Comment décrire avec des mots l’œuvre de Nicolas de Stael? Impossible de faire mieux que Lunettes Rouges, qui a écrit plusieurs articles dont celui-ci, qui a agrémenté son article de plusieurs photographies (et qui en a écrit d’autres sur le même sujet, suivre les liens sur son article). Vous pouvez aussi lire le catalogue de la précédente exposition consacrée par la même fondation en 1995 (dans ma bibliothèque personnelle, pour ceux qui passeraient me voir…), ou encore le dossier établi par le centre Georges Pompidou à l’occasion de l’exposition de 2003, clic sur les vignettes pour voir l’image en grand. J’aime beaucoup ce travail sur la matière de Nicolas de Stael, les épaisses couches de peinture, les nuances dans les tons d’une même couleur dominantes, une façon de réintroduire du figuratif dans des œuvres apparemment abstraites. Un travail dans l’urgence, une grande production en quelques années, Nicolas de Stael s’est suicidé en 1955, à l’âge de 41 ans. Si vous passez à Martigny, n’oubliez pas de voir les dessins dans le couloir qui mène à la collection de voitures. Et s’il ne fait pas aussi mauvais temps que lorsque nous y sommes allés, le jardin de sculpture, les collections romaines dans les vitrines en haut en entrant, et en ville, les monuments romains (je dois avoir quelque part des photos argentiques de janvier 1992… j’y suis passée en semaine d’intégration avec l’école nationale du patrimoine, nous avions été loguement reçus par Léonard Gianadda).

Tours, exposition Nadar

Tours, la façade du château pour l'exposition Nadar (2010) Samedi dernier, avec Véro bis et sa fille, nous avons donc visité l’exposition Nadar au château de Tours. Je vous ai déjà montré d’autres photographies du château à l’occasion des précédentes expositions sur Yves Elléouët et et de la fondation des Treilles.

L’exposition actuelle, intitulée Nadar, la norme et le caprice, est une production du Musée du jeu de paume hors-les-murs, et présentée jusqu’au 7 novembre 2010. Entrée à 3 euros pour le plein tarif (alors que souvent, les expositions sont gratuites dans ce lieu).

Vous y verrez les premiers portraits du père, Félix Tournachon dit Nadar (1820 – 1910), avec des temps de pause importants, les plus grands hommes (et rares femmes) du milieu du 19e siècle, artistes, écrivains, etc. Puis c’est le tour, dans les années 1880, du développement de l’atelier par son fils Paul Nadar (1856 – 1939), l’évolution de la technique photographique permet des temps de pause plus courts, il diversifie l’atelier et fait de nombreuses photographies d’artistes, notamment d’acteurs et d’actrices, dans leur milieu de travail, au grand damne de son père.

Alors que le débat sur la retouche de photographies fait rage au festival Carrefour pour l’image de Montpellier, je vous invite à lire le petit journal de l’exposition en ligne et en particulier la page 7. Toutes les photographies de l’atelier étaient retouchées sur la plaque de verre, pour enlever les imperfections, mais aussi gommer des rides ou autre. Sur la photographie de la page 7, un technicien dépassait dans la zone qui sera tirée (la partie centrale de l’image, les tirages étaient aussi recadrés, bien sûr)… Son bras a donc été supprimé… par Nadar lui-même, je précise a posteriori, ou plutôt par des artistes qu’il payait fort cher pour effectuer ce travail de retouche. La retouche a toujours fait partie du travail du photographe, comme les modifications au tirage…

L’exposition est composée de 200 tirages extraits du fonds Nadar conservé à la médiathèque du patrimoine du ministère de la culture. Ce fonds a été entièrement numérisé et est disponible en ligne avec presque 25500 clichés… Je vous ai fais une interrogation préliminaire dans la base de données Mémoire, pas toujours facile pour les non-initiés, à retrouver ici, ensuite, vous pouvez cliquer sur « affiner la recherche » pour essayer de mettre d’autres mots-clefs, ou simplement naviguer par la liste de liens en bas…

Sinon, le château présente aussi une exposition d’un artiste contemporain, Norbert Pagé (dont la dernière toile de 2010 n’est même pas complètement sèche et dégage encore un discrète odeur de térébenthine). Je n’ai pas trop accroché… et dépêchez-vous si vous voulez la voir, elle se termine demain dimanche 29 août 2010.

Quelques expositions autour d’Annecy…

La fondation Salomon à Alex, en 2010 Pendant mes vacances au Grand-Bornand, je n’ai pas seulement vu l’exposition art et vie en Aravis, acte 3, mais aussi Nicolas de Stael à la fondation Giannadda à Martigny en Suisse (j’en parlerai un autre jour) et plusieurs autres autour d’Annecy.

Je commence par la fondation Salomon à Alex. Dehors, il y a toujours le jardin de sculptures, avec des œuvres que je n’avais pas encore vues, je n’y étais pas allée depuis des années… Dans le château, jusqu’au 7 novembre 2010, se tient une exposition de Samuel Rousseau très originale. Il utilise la vidéo, mais pas de la vidéo sur un écran tout bête… Il les inclut dans divers dispositifs, une bouche humaine dans une bouche d’égout, de petits personnages qui courent sur des bidons, un petit bonhomme qui tente en vain de monter sur une marche trop haute pour lui, des visages dans un hublot de machine à laver. J’ai beaucoup aimé le papier peint vidéo-projeté, vous pouvez choisir votre papier peint (avec de petites vidéos) et le changer en fonction de l’ambiance (pendant l’expo, il change tout seul au bout de quelques minutes). Dans la même salle, ne ratez pas le service d’assiette « pour adultes », gare au calage pour la projection des vidéos pile poil au centre des assiettes. Je vous invite vraiment à aller voir le site de la fondation Salomon pour découvrir ces œuvres, et si vous le pouvez, à aller sur place…

Dans l’ancienne abbaye de Annecy-le-Vieux (pas loin du monuments aux morts dont je vous ai parlé, vous pourrez découvrir l’exposition transparences, organisée par la ville et Pic & Colegram (jusqu’au 31 octobre 2010). Ils présentent un collectif d’artistes originaires de la région nantaise (par ordre alphabétique, Samuel Boche, Thomas Chatard, Nikolas Fouré, Boris Jakobek, Antoine Ledroit, Frédéric Malette, Julien Quentel et Carole Théodoly), beaucoup de photographies, mais aussi de la sculpture ou un diaporama assez original, réalisé par Antoine Ledroit. Un diaporama à l’ancienne, des diapos dans un carrousel, pas un montage qui donne un résultat façon vidéo… In Frames With présentent 80 diapositives en boucle, réalisées en découpant un film qui a subi diverses altérations (dans l’eau salée, le purin, etc.). Le résultat est surprenant… J’ai bien aimé aussi Transparence de Frédéric Malette, qui utilise la superposition de dessins au crayon et à l’encre sur des calques.

À Dingy-Saint-Clair, dans un lieu fabuleux se cache une annexe de la galerie Chambre Claire d’Annecy. Je vous mets le lien, mais attention, une fois le diaporama d’un artiste lancé, le site a du mal à vous laisser aller dans une autre rubrique… Ce site n’est absolument pas ergonomique, blanc sur gris clair… N’hésitez pas à changer les préférences de couleurs dans vos options de navigateur pour réussir à lire quelque chose… Il est aussi complètement inaccessible aux handicaps, pas de possibilité de retour en arrière, pas de navigation alternative par touches, pas de zones facilement cliquables, aucune balise alternative… Bon, sinon, jusqu’au 28 août, deux photographes y sont exposés, dans des styles très différents. Pierryl Peytavi utilise un brownie et des films en format 6×6. De son côté, Grégory Marchand réalise un travail beaucoup plus original, avec des superpositions d’images…

Art et vie en Aravis, Acte 3

Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Bouchet, vestiges de 2010 L’association Acte organise sur 12 communes des vallées des Aravis (Haute-Savoie) la 3e édition biennale de sa manifestation d’art contemporain, Art et vie en Aravis, acte 3, 2009-2010, qui inclut des résidences d’artistes dans les communes, la création d’œuvres dans chaque commune et des travaux avec les habitants et les élèves des écoles. Si vous voulez voir des images de la mise en place des projets et des réalisations avec les écoles, vous pouvez aller au showroom de Mobalpa à Thônes ou sur le site internet de la manifestation. En revanche, je trouve qu’ils auraient pu mettre sur le site le lien vers les sites des artistes sur la page des communes et des oeuvres, pas seulement sur la page des artistes, ajouter quelques liens supplémentaires n’est pas bien compliqué…. De même, les cartels et panneaux auraient pu être mis à jour, difficile de lire « dimensions approximatives » (sans doute celles données lors de la maquette) juste à côté d’une oeuvre finie… Ce n’est pas toujours facile de trouver les lieux, il n’y a pas de vrai plan d’accès, et seul quelqu’un du village ou des environs peut trouver certains coins bien cachés… La manifestation est visiblement faite pour les habitants et pas pour les visiteurs… Quoique, côté habitants et même communes, il n’y a pas un grand respect des œuvres. Témoins les barrières entreposées par la mairie de Serraval devant l’œuvre, mairie qui laisse aussi un riverain se stationner sous le préau (ben oui, quoi, il fait moins chaud dans la voiture après, tant pis pour les rares personnes qui veulent voir et si c’est un préau d’école, après tout, il n’y a pas d’enfants en août…). Et puis, regardez sur cette image du Bouchet-Mont-Charvin, la réappropriation des œuvres de l’édition précédente, qui étaient des genre de bacs à fleurs rouges… dont l’un est devenu un bac à sable! Bref, quelques bonnes idées, et beaucoup d’œuvres très limites, qui relèvent du « j’men foutisme » (enfin, c’est juste un avis personnel), qui ne pourront guère engager les visiteurs, locaux ou pas, à s’approprier l’art contemporain. Je vous ai classé les ouvres par ordre décroissant de l’intérêt ou du ressenti que j’ai eu… un classement subjectif, sans doute celui de mon père, avec qui j’ai fait le parcours, est-il différent, ainsi que ceux des autres visiteurs.

Je sais que les tableaux sont peu accessibles aux malvoyants, surtout avec OB qui enlève les balises « header », mais je n’ai pas trouvé d’autre solution ici pour bien caler les paragraphes avec les images. Clic sur les vignettes pour les avoir en un peu plus grand.

Commune Description de l’oeuvre Photographie
Les clefs L’installation de Laurette Atrux-Tallau au bout du pont « dit Romain » au pied du village des Clefs (dur dur à trouver depuis le village…) est sans conteste ma grande préférée et je vous ferai un article spécial avec plusieurs photographies. Ici, juste une vue comme si l’on venait du village, en découvrant cet amoncellement de grosses boules à picots.J’ai fait un article spécifique pour cette œuvre. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Les Clefs, pont romain, en arrivant du village
Alex Excellente idée dans ce village, la construction d’un refuge de montagne (refuge-tonneau) inventé par Charlotte Perriand (architecte décédée il y a 10 ans, il y a eu il y a quelques années (en 2006 après vérification, j’ai gardé la petite plaquette) une très belle rétrospective au centre Georges-Pompidou, j’avais adoré ses aménagements de chalets de montagne si fonctionnels). Vous pouvez aussi voir une exposition sur la conception de ce refuge au showroom de Mabalpa à Thônes. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Alex, oeuvre sur le côté
Alex
suite
Et voici une autre vue avec le superbe paysage environnant. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Alex, oeuvre au centre
Manigod Gérard Bringuier (je ne sais pas pourquoi le lien vers ce site n’est pas dans la page de l’artiste sur le site d’Acte 3…) a mis en place une Chambre Noire en porte-à-faux sur le bord du parking du groupe scolaire. De l’intérieur, vous pouvez regarder le paysage grandiose à travers de petits trous (très/top hauts placés pour moi). Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Manigod
Thônes Benoît Billotte présente un projet utopiste et qui ne verra jamais le jour, sauf sous la forme d’un panneau genre panneau de chantier : réhabiliter le château Avet, près de la maison de retraite (un grand bâtiment de 1856) en résidence pour artistes retraités… Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Thones
Le Grand Bornand Miguel Chevalier a proposé
une œuvre numérique interactive, de gros flocons qui s’affichent en principe en fonction du passage des visiteurs à l’intérieur de la grenette (ancien marché couvert pour les grains)
Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Grand-Bornand, intérieur de la grenette
Le Grand Bornand
(suite)
Ces flocons se retrouvent aussi à l’extérieur, sur les bâches tendues pour cacher la fermeture de la halle par les agglos. Attention, ce projet est présent seulement jusqu’au 20 août, pour laisser place au festival du bonheur des Mômes. Ils ont aussi été projeté cet hiver sur une piste de ski, et une version pour i-phone a été développée par Digitalarti. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Grand-Bornand, extérieur de la grenette
Serraval Nicolas Muller a réalisé un tirage à gros pixels noirs et blancs, installés sous le préau de l’école. Une réflexion, je trouve, sur le signifiant dans l’image, la taille des pixels, etc. Vous voyez ici les barrières dont je vous ai parlé en début d’article. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Serraval
La Clusaz Lang/Baumann (Sabina Lang et Daniel Baumann) (attention, leur page d’accueil est très longue à charger) ont peint le sol de la patinoire de couleurs vives, visibles sous la glace, pour une œuvre intitulée Patinoire / Spielfeld #4. Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, La Clusaz, patinoire
Le Bouchet-Mont-Charvin Même artiste qu’à Serraval, Nicolas Muller mais ici, il ne s’est pas foulé… L’idée était pourtant intéressante au départ. Il a posé une grande toile blanche avec au centre, une reproduction en noir et blanc de la Femme à la poitrine découverte du Tintoret (1518-1594). Puis il a demandé aux habitants de Serraval et du Bouchet de la reproduire en dessin en un temps limité. Sauf que ces dessins, je pensais qu’ils seraient reproduits sur la toile, mais non, ils font juste l’objet d’une plaquette (en vente chez Mobalpa où j’ai pu la feuilleter). Décevant, de ne pas voir le résultat sur place de cette démarche… Art et vie en Aravis, acte 3, 2010, Le Bouchet
Saint-Jean-de-Sixt et
Les Villards-sur-Thônes
Damien Beguet, l’auteur de cette oeuvre, a aussi demandé a des commerçants, artisans et entrepreneurs de Saint-Jean-de-Sixt et des Villards-sur-Thônes de créer des oeuvres en rapport avec leurs métiers. Pour le reste, ils ont peu joué le jeu, les anneaux olympiques du fermier sont bien en vitrine de la boulangerie, mais à l’autre boulangerie, l’assemblage de pâtisseries n’est pas visible de l’extérieur, l’oiseau en aspirateur chez le marchand d’électro-ménager guère plus, la quincaillerie a carrément enlevé sa vitrine et le logo de l’opération… Seule la livraison catastrophique de peinture, euh, l’explosion de couleur devant la boutique A’TOUT DECOR est toujours en place et mérite vraiment un coup d’oeil. Réflexion sur la place de l’art et de l’entreprise… bof! J’ai tellement été peu convaincue du résultat (l’école avec les volets peints en bleu et une plaque d’entreprise au-dessus de la porte) que j’ai oublié de faire une photographie…
Dingy-Saint-Clair Le fil de lumière, imaginé par Gérard Bringuier (voir plus haut à Manigod), qui descend du Parmelan, n’est visible que la nuit… Je ne l’ai pas vu, donc pas photographié
Entremont Le projet de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe a été abandonné… Pas de photographie, et pour cause… pas d’œuvre.

Au passage, vous remarquerez que j’ai ajouté mon nom sur les images… j’en ai assez de voir mes photographies reprises à droite à gauche sans autorisation, surtout pour les photographies de visite. Je vais systématiquement ajouter ce genre de filigrane, je me tâte encore sur la couleur, la police, la taille des caractères et le texte (mon nom, le lien du blog?).Quand j’aurai trouvé exactement ce qui convient, je reprendrai toutes les photographies des visites déjà publiées ou programmées.

Au cours de ce séjour, j’ai aussi vu d’autres expositions autour d’Annecy et l’exposition Nicolas de Stael à la fondation Pierre Gianadda à Martigny.

La rivière et la mer à la médiathèque de Poitiers

Poitiers, la vitrine installée pour l'exposition sur les rivières et la mer en juin 2010 Depuis quelques semaines et jusqu’au 16 octobre 2010, la médiathèque de Poitiers organise une exposition exceptionnelle intitulée La rivière et la mer, des bateaux et des hommes en Poitou-Charentes. Je ne vous montre que la vitrine installée pour l’occasion à l’entrée basse, mais vous pourrez trouver d’autres images sur le site de la médiathèque et d’autres prises par Coccinelle Poitiers lors de l’inauguration le 26 juin 2010. Parmi les pièces à ne pas manquer – mais immanquables car elles occupent tout le hall principal où elles ont failli ne pas entrer, les quatre bateaux tous en état de marche : la (belle) Suzette II, un canot à moteur retrouvé il y a quelques années au château des Ormes et qui naviguait peut-être sur la Vienne juste avant la Première Guerre Mondiale, l’Impossible, une lasse (tous deux classés monuments historiques), un canot à à sardine et un petit bateau du marais. Mais aussi des maquettes, des objets, des cartes, des livres (qui vont être changés à mi-parcours pour des raisons de conservation), et en bas, la reconstitution d’un atelier de charpentier de marine, des outils en situation, etc. Une exposition que l’on ne s’attend pas à trouver dans une bibliothèque, mais une exposition à ne pas manquer… Si vous passez par Poitiers cet été, faites le détour (fermé dimanche et lundi, et jeudi matin), c’est juste à côté de Notre-Dame-la-Grande

Toulouse, musée Saint-Raymond (1) : des gargouilles (et des gaulois)

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 1 Avant même de connaître l’existence de la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis, je vous en avais pris en photo sur les deux façades du musée Saint-Raymond à Toulouse, juste à côté de l’entrée de la magnifique église romane de Saint-Sernin. Je vous parlerai une autre fois du musée et de son histoire.

Mais je voudrais quand même vous signaler l’exposition sur les bronzes guerriers de Tintignac-Naves, découverts il y a quelques années en Corrèze et restaurés à Toulouse, qui est prolongée jusqu’au 28 mars 2010. Cette exposition présente des panneaux explicatifs, et seulement deux objets originaux, mais quels objets, d’une extrême rareté à l’époque gauloise, à savoir un casque en forme de cygne et un carnyx, une trompette droite, de la taille d’un homme, qui se jouait dressée au-dessus de la tête du guerrier. Sur l’exemplaire présenté (d’autres fragments ont été trouvés en 2004 dans le dépôt de 500 objets métalliques de Tintignac), le pavillon a la forme d’une tête de sanglier. Si vous ne pouvez pas y aller, je vous conseille de consulter le dossier de presse et les images pour la presse

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 2 Revenons à nos gargouilles… J’ai un gros doute sur leur datation. En effet, si le bâtiment date du 16e siècle, il a connu une restauration radicale par Viollet-le-Duc en 1868-1871, il ne serait donc pas très surprenant qu’il ait inventé certaines d’entre elles à partir de fragments… n tout cas, elles ne sont pas à leur place fonctionnelle et ne peuvent ici en aucun cas évacuer l’eau du toit, elles sont juste là pour faire b

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 3 Je vous présente aujourd’hui les quatre gargouilles (il faudrait dire gargouilles saillantes, pour donner le juste nom du vocabulaire de l’architecture) de la façade principale. Il y en a autant sur la façade postérieure. Sur les photographies, vous apercevez un petit fil sur leur dos et leur tête, il s’agit d’un dispositif contre les pigeons, que l’on trouve sur de plus en plus de bâtiments monuments historiques (les déjections acides sont très nocives), un courant électrique dissuade les pigeons de se poser.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 4 Je vous les ai placées telles qu’elles se présentent de gauche à droite sur la façade.

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Exposition Niel brut de fouilles.