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Nicolas de Stael à la fondation Pierre Gianadda à Martigny

Affiche de l'exposition Nicolas de Stael, 2010, fondation Gianadda En faisant les liens internes du blog ce dernier mois, j’ai constaté que j’ai complètement zappé deux articles, l’un sur les œuvres de Laurette Atrux-Tallau aux Clefs dans le cadre de l’exposition art et vie en Aravis, acte 3, l’autre sur Nicolas de Stael à la fondation Pierre Gianadda à Martigny (Suisse). Je commence par celle-ci, que vous pouvez encore aller découvrir jusqu’au 21 novembre 2010 (tous les jours de 9 h à 19 h). J’y suis allée avec mon père, mi juillet, par une journée froide et pluvieuse. Comment décrire avec des mots l’œuvre de Nicolas de Stael? Impossible de faire mieux que Lunettes Rouges, qui a écrit plusieurs articles dont celui-ci, qui a agrémenté son article de plusieurs photographies (et qui en a écrit d’autres sur le même sujet, suivre les liens sur son article). Vous pouvez aussi lire le catalogue de la précédente exposition consacrée par la même fondation en 1995 (dans ma bibliothèque personnelle, pour ceux qui passeraient me voir…), ou encore le dossier établi par le centre Georges Pompidou à l’occasion de l’exposition de 2003, clic sur les vignettes pour voir l’image en grand. J’aime beaucoup ce travail sur la matière de Nicolas de Stael, les épaisses couches de peinture, les nuances dans les tons d’une même couleur dominantes, une façon de réintroduire du figuratif dans des œuvres apparemment abstraites. Un travail dans l’urgence, une grande production en quelques années, Nicolas de Stael s’est suicidé en 1955, à l’âge de 41 ans. Si vous passez à Martigny, n’oubliez pas de voir les dessins dans le couloir qui mène à la collection de voitures. Et s’il ne fait pas aussi mauvais temps que lorsque nous y sommes allés, le jardin de sculpture, les collections romaines dans les vitrines en haut en entrant, et en ville, les monuments romains (je dois avoir quelque part des photos argentiques de janvier 1992… j’y suis passée en semaine d’intégration avec l’école nationale du patrimoine, nous avions été loguement reçus par Léonard Gianadda).